Une goelette

Ma photo
grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

lundi 31 mai 2010

Les iles Fournoi

Presque toute la nuit le vent a soufflé jamais régulier des rafales ,l'éolienne amplifiant le bruit, le sommeil est en pointillé .

Au matin moment du départ calme plat ,(colère) a bon puisque s'est comme ca j'attendrai son retour . Dés que le soleil monte un peu il revient , pas méchant mais suffisant pour avancer. Je commence à comprendre le fonctionnement d'Eole même principe que les thermiques le soleil chauffe les cailloux le vent vient du large, il passe de l'autre coté la même chose, sauf que le vent change de direction sur la cote sous le vent,il arrive d'en haut sur des cailloux encore chauds .

Bon tout ca me fais bien avancer jusqu'à la cote au vent de l'ile d'en face où il s'est épuisé ,si j'en veux il faut que j'arrive de l'autre coté ,effectivement avec l'aide du moteur passé la pointe de l'ile je commence à retoucher un courant d'air qui s'amplifie au fur et à mesure que je m'engage. Intéressante petite nav.

Les iles Fornoi aux rives très découpées offrant de bons abris , elles sont un désert, quelques habitants résidents qui attendent les deux mois touristique et beaucoup de petites barques de pêche dans un port encombré où je ne cherche même pas à m'installer ,il y a une crique tout proche qui me convient.

L'annexe à l'eau je débarque sur la plage après la sieste obligatoire consécutive à une nuit ventée. Un peu de marche sous le soleil encore chaud .Le village cinquante maisons vingt tavernes la moyenne est respectée. Sur la colline des moulins manchots . Le stress des habitants fait plaisir à les voir soigner leurs douleurs aux terrasses des tavernes . Je fais comme eux.

Le paysage est aride ,le tout donne une impression de calme de bien être dans un endroit où il n'y a rien à faire.Je me pose des questions.

Lendemain départ vers Samos.

Icaria

Arrivée avec le fameux Meltem. Ikaria ou Ikaria est une ile qui ressemble à un mille feuille de 1000 mètres de haut désertique ,les villages se trouve dans des failles de cette montagne qui s'explique par le ruissellement des eaux dans les creux qui sont apparemment humides (beaucoup de figuiers).La capitale où je me trouve ,Kirikos un village qui depuis le rivage semble petit mais comme tout est entassés escaliers ,ruelles ,on n'y trouve un peu de tout. Je visite rapidement le port où je n'aurai pas trouvé de place car il est vraiment petit et sans beaucoup de fond. A l'arrêt des bus un bus attend, je me renseigne sur sa destination, le port de l'autre coté de l'ile .Hier j'hésitais sur mon arrivée je me suis fié au guide .Je m'offre la traversée de l'ile en bus, il est onze Heure .le bus part dans cinq minutes.

Le parcours est très beau tout en slalom et en lacets , le paysage est impressionnant, toujours la ville en bas de plus en plus petite, de tant en tant une vue sur le bateau, au loin les iles voisines. Pas de photos les vitres sont fumées. Au sommet l'armée qui garde des futs ? Et la descente aussi raide que la montée pas un seul morceau de plaine ni de plateau. Arrivée au port pas beau du guide Evdhilos tout neuf de béton CE avec rocade en court de construction pour un futur embarcadère de ferrys, une plage en court de bétonnage pour besoin de parking et derrière ce cirque un village tout calme et un port confortable.

Avec comme bonne nouvelle pour mon retour, c'était le seul car de la journée. Le chauffeur me demande d'être présent à 15 heures .Je ne cherche pas à comprendre à 14h 30 je suis présent .Aux environs des quinze heures je vois le chauffeur passer dans une petite voiture il me fait signe qu'il revient. Il me prend en stop. Premier arrêt la pharmacie il en ressort avec trois paquets. Il m'explique qu'il doit prendre le ferry pour Samos à xx heure, en cours de route il s'arrête pour distribuer les médicaments et repart comme une fusée il connait la route .on arrive au point de départ je lui paye sa benzine, merci beaucoup ; Ouf.

Le vent s'est levé de se coté de l'ile il passe au dessus des montagnes en rafales comme d'habitude. Le bateau est là (heureusement) Il a quand même reculé mes repères ont changé. Je me refais un mouillage plus prêt du rivage, avec le vent l'ancre croche bien et la zone est plus calme.

Demain départ vers les iles en face Nisi Femaina et Fournoi .

dimanche 30 mai 2010

Après le Mont Athos

Après le Mont Athos ,Limnos,Efstrátios,Lesbos,Chios,Icaria.

Cap sur Limnos.


 


 

Une fois passé le cap du mont Athos mettant un terme à ma contemplation. J'ai retrouvé le vent qui m'envoyait d'où j'étais venu ou plutôt d'où j'étais parti quinze jours plus tôt.

Il fallait que je prenne le large pour remonter vers l'Est. Dès que je me suis écarté les rafales se sont calmées puis malheureusement ca a été autour du vent qui a eu la bonne idée de changer de direction progressivement m'offrant le choix de me trainer vers Limnos où un peu plus rapidement vers Samotrace plus au Nord mais qui n'est pas prévu dans mon programme. Je me prépare pour une nuit en mer vers Limnos. Deux lignes à l'eau avec toujours le même espoir qu'un poisson suicidaire choisisse mes appâts même une morue ferai l'affaire .Depuis que je suis dans les eaux Grecque rien aucune prise sinon que quelques bouts de plastique.

La nuit tombe le vent est régulier ,le bateau bien équilibré je libère le pilote est attache la barre le bateau suis sont cap .Je vais dormir avec le téléphone en alarme horaire .De toute façon le sommeil est léger quand le bateau accélère s'est qu'il abat puis il revient tout seul sur ca route. De la nuit je n'ai pas de correction à faire et au petit matin j'entre dans Mirini une place devant un voilier Français me tend ses anneaux. Au réveil le voilier est parti je me retrouve seul dans ce port. Déclaration aux autorités de ma présence les demoiselles de permanence me confisquent le transit log il faut que je revienne les voir quand je partirai.

Je passe quelques jours dans cette ville assez importante ,petite balade .Il fait très chaud je me met au rythme grec ,sieste de midi à 18 heure après la vie reprend .Je fais l'entretien du bateau .Le réassortiment de mes médicaments à l'IKA toujours le même folklore dans un bureau minuscule deux médecins femmes, une secrétaire ,un seul bureau, la porte ouverte pour la ventilation et la confidentialité .J'attends dehors mais les nouveaux arrivants me passent devant ,alors je fais comme eux je vais remplir le bureau, une Doctoresse s'adresse à moi dans la langue d'Homére ,je lui réponds dans celle de Moliére ,elle a fait un an de médecine en France sa créer des liens je passe en priorité j'ai le droit à trois boites de chaque. On papote un peu pendant que la secrétaire fait les papiers, il y a huit personnes dans la pièce.

Mirini est connu pour son rassemblement de la flotte pour l'invasion des Dardanelles les vestiges sont de nombreux panneaux d'interdiction de filmer, en dehors de la ville il n'y a même pas un arbre, un fort Byzantin la domine .J'en fait l'escalade beau point de vue  sur la cote qui est très découpée et sur l'intérieur de l'ile qui n'invite pas à la balade, un désert.

Le soir, un chalutier vient vendre son poisson, les crevettes sautent encore dans les caisses et les turbots manquent d'air.

Je me fais une petite cure de poissons pendant mon séjour.

Après le chalutier local, se sont les chalutiers de Porto Koufos qui arrivent avec le même ballet mais là ils passent la nuit et repartent au petit matin.

Au bout de quatre jours j'ai fait le tour j'ai pu refaire l'approvisionnement du bateau.

Je vais récupérer mon transit log et me fais délester de Dix Euros de taxes pour le séjour. Pas trop cher d'autant que j'avais l'eau quand le chalutier était à la pêche et le courant dans la prise d'une rallonge qui trainait sur le quai, montée à l'envers, mais qui branchée dans une prise du bateau alimenté celui-ci d'une manière
pas très conforme ISO2009.

La météo ne s'est pas trompée dans la direction du vent mais question force les quinze nœuds se sont transformé en du Deux .j'entame une partie de pêche y pas de raison il y a des pécheurs partout.

Avec bien du mal en fin de journée j'arrive à Efstratos une ile un peu à l'écart de tout .Les lignes sont repliées bredouille comme d'habitude. Je m'installe sur la jetée finement protégée d'un collier de pneus de tracteur enfilés dans des rails de chemins de fer. Je trouve un trou dans les décors pour y mettre le bateau. Dés que je suis installé le garde cote de service me demande d'avancer au bout de la jetée il y a un gros bateau de prévu .J'obéis.

Je fais un tour dans le village, pas très vivant, vingt maisons, une taverne un commerce de tout qui me vend du pain rassis je ne lui en tiens pas rigueur difficile de prévoir l'avitaillement de l'ile.

Après la ville rien une antenne au loin sur la colline .De l'herbe déjà jaune.

Pour les papiers il faut que je revienne les amener quand je partirai.

Retour au bateau, isolé au bout de la jetée .Je commence à douter de la venue d'un gros bateau .Au final se pointe le ferry de Rimini qui s'installe pour la nuit. Puis arrive l'escadre des chalutiers c'est le grand rendez vous ils se mettent sur trois rangs. Je commence à sentir que je gène il y en a douze.

Le lendemain direction le garde côte pour les coups de tampons je lui laisse mes papiers pour pouvoir faire une petite balade dans le désert en direction de l'antenne en suivant la ligne de crête. Bon petit tour qui me fait découvrir la vie un peu caché des bergeries avec les troupeaux de chèvres et quelques moutons. Retour sur le village et découverte des ruines de l'ancienne ville qui a été détruite ou abandonnée quelques photos sympas des vestiges et récupération de mes papiers chez le garde cote.

Il n'est plus de service je tombe sur sa collègue très gentille, les papiers sont prêts. Elle me fait assoir et on se met à discuter sa la change de la télé. Difficile enfin on se comprend elle est du Péloponnèse ici pour six mois enfin pour une semaine sur deux parce que si on lui donne le choix elle préférerait se flinguée que d'être mutée ici en permanence. Ayant épuisé mon vocabulaire salutations distinguées mademoiselle je retourne sur le bateau. Le ballet des chalutiers recommence. Ils se mettent à couple au bout de la jetée se qui me rassure car la météo prévoit du vent de Sud pour la nuit ils vont me protéger.

Au petit matin départ, moins matinal que les travailleurs de la mer, le vent est là et la houle aussi. J'ai le choix passer par le Nord avec vent arrière pour sortir ou au pré vers le Sud et un virement une fois l'ile passée.

Le vent arrière est plus confortable, mais il ne me quitte pas au fur et à mesure que je contourne l'ile il tourne avec moi. Le cap pour Lesbos n'est pas très bon et l'allure chute en même temps que le vent.

Je suis sur une route assez fréquenté d'abord toute une escadre de bateaux de guerre deux par deux devant derrière de tout les cotés j'entends le bruit des moteurs avant de voir les bateaux. Puis après les cargos. Ce n'est pas une autoroute mais il y a du monde.

La journée passe lentement comme ma vitesse je vois mon point de chute, je me dirige vers Sigri baie presque fermée avec deux feux pour atterrir. La nuit est là les cargos aussi plus des chalutiers qui vont et viennent et moi qui scrute l'horizon pour trouver mon feu sur Megalonisi, je vois de tout sauf le feu je me guide au GPS, je trouve les deuxièmes feux qui marque les récifs je suis dans le bon secteur.je me guide avec lui. J'arrive au bout de l'ile toujours pas de feu 27 Mn de portée 40 m de haut que la forme noir en ombre chinoise de l'ile sur fond de ciel pas très clair. Enfin je commence à voir le port et son feu d'atterrissage tout rentre dans l'ordre. Je mouille dans la baie après le port dont la jetée est occupée par un navire militaire qui ronronne bruyamment. Le lendemain visite à terre pour cause de pain frais et de quelques vivres .Le village est petit sans grand intérêt .je fais le détour vers le fort qui domine la ville, un caravansérail turc avec à son pied un char le canon pointé vers l'ennemi .Rien ne me retient ici il y a un peu de vent je continu ma route en direction du prochain abri pour le soir, sortie par les hauts fonds du chenal Nord rien de bien difficile malgré les propos du guide.

Je me fais un bord au large pour parer la pointe qui est en face de moi le vent est plaisant 10 à 15 nœuds sans être obligé de faire du pré serré. Je vire pour retrouver ma route et paf la cata... L'étai me large avec le génois .Grande peur je mets en vitesse la drisse de spi pour remplacer l'étai qui se balade et commence à essayer de ramener l'étai l'enrouleur et le génois vers l'avant avec bien du mal et beaucoup de jurons j'arrive à attacher l'enrouleur dans l'axe du bout dehors l'étai fait un arc. Reste plus qu'à descendre le génois, le problème habituel se reproduit il reste bloqué au premier raccord de l'enrouleur. A la main je l'entortille autour de l'enrouleur une fois fini ces bidouillages plus qu'à faire route au moteur vers le premier abri.

Je mets le cap sur le petit port de Ghavadolos qui est proche, devant les fonds remontent rapidement me faisant douter des sondes qui sont dans le guide, avec prudence j'avance dans l'entrée étroite du port et je me retrouve avec deux mètres d'eau, demi tour le créneau est étroit l'eau est claire comme une piscine. Un pêcheur me fait signe pour me mettre à couple d'un petit chalutier juste au début de la digue le vent m'y pousse je me laisse dériver et accoste le bateau ; 2m, 4O d'eau ouf je suis le nez vers la sortie. Journée laborieuse réparation de secours à faire, la goupille qui retenait la rondelle de l'axe de fixation de l'étai à du sauter la plaque inox est tordue. Voilà le paysage.

Démontage, la plaque est redressée au marteau sur une bite d'amarrage, je récupère dans les fonds un axe et une goupille pour la rondelle je suis marron, j'ai une deuxième plaque qui va me servir de rondelle en attendant.

Préparer le remontage il me faut mollir tout les haubans tirant vers l'arrière faire un marquage. Ramener l'étai en tension là je n'ai pas de quai pour prendre appui je suis dans l'annexe, le système qui m'avez servi pour la même opération à Skopélos ne fonctionne pas.

Finalement avec des poulies et un bout passé au dessus de l'enrouleur j'arrive à mettre le tout en tension et dans l'axe, je fixe le tout avec les deux plaques un axe est passé plus qu'a lui trouver une rondelle par sécurité un boulon au dessus et un autre en dessous. Stop il va faire nuit.

Petit tour dans la ville l'église se laisse photographier, le reste et comme d'ab', sur la plage une Ozëry je m'y attable Ouzo plus petits plats relax du soir .Retour sur le bateau, nuit paisible bercé à l'Ouzo.

Réveil par le chant du pêcheur ou plutôt son autoradio reste plus qu'à finir le bouleau remettre le génois en place pas très compliqué si ce n'est qu'il est sorti de sa gorge sur un mètre se qui risque d'être un problème par la suite donc tant que tout n'est pas rentré dans l'ordre un tour dans le génois par sécurité.

Le départ est prévu pour le lendemain vers Mithymna ou Molyvos, le guide et le routard sont d'accord sur l'endroit qui vaut le détour .Peu de vent pour y aller sa me permet de tester la réparation .En route il y a également un village qui est venté par le routard Petra ou sévit l'église de » la vierge aux doux baisers » rien que pour le nom le détour s'impose. En fait un village typiquement pas Grec qui aurai sa place dans le pays Basque je suis surpris des couleurs que du rouge Basque et la vierge sur un rocher contemplant ses adorateurs. Supérette en bordure du rivage qui m'a permis de faire un plein de bouteille d'eau sans trop de peine.

Le port de Pétra fleure bon le béton tout neuf en dehors de la ville il est tristounet.

A cinq milles mon point de destination Mithymna ; Là encore je suis frappé par les couleurs et l'architecture le château en haut les montagnes derrières, un air Basque encore. Le port n'est pas très grand mais pour la première fois en Grèce un garde cote me fait signe où me mettre. Une fois en place reste plus qu'à arpenter les rues, il fait très chaud la ville tout en pente avec beaucoup d'escaliers, évidement le château est fermé en faire le tour est aussi bien d'après des voisins de ponton.

Descente en zig zag dans les ruelles je suis attiré par la cheminée d'une vieille usine en bordure de plage .Usine transformée en hôtel de luxe.

Le port est bordé de tavernes le décor est joli belle escale.

Coup de téléphone qui me fait plaisir, Andy se prend des vacances elle sera à Mytilène à la fin de la semaine, la vie devient rose. Plus qu'à m'organiser.

Mytilène se trouve au Sud Est, je suis au Nord de Lesbos rien ne presse sinon que de trouver une place confortable à Mytilène. Sur le quai je suis entouré d'Allemands et en parlant un m'explique où aller pour trouver une bonne place, il y aune marina EU non encore en service (une de plus)et free dans la baie de Mytilène et en plus ca sent pas les égouts comme dans le port. Radio ponton fonctionne dans toutes les langues. Le soir je m'installe sur le parapet du quai pour boire une bière les propriétaires d'un superbe ketch Américain viennent vers moi avec une bouteille de rouge, présentation drink discussion laborieuse mais quand même plaisante en regardant le soleil se coucher .Bon moment.

Le lendemain récupération des papiers acquittement de la redevance beaucoup de temps, de papiers, quatre fonctionnaires pour encaisser Neuf euros.

Départ pour la suite peu de vent de prévu donc une étape à faire avant Mytilène.

Une fois sur la cote Est le vent se fait discret le moteur un peu moins, les cartes maxsea pas très détaillées pour atterrir dans une baie ou crique je vise les ports marqués dans le guide. Le premier les sondes sont complètements fausses J'en ressors de justesse, dommage pour les spectateurs qui venait voir l'échouage « Matins Bleus » a bien réagi. Le second est assez proche de Mytilène je ne m'y risque pas je me fais un mouillage, l'eau est claire heureusement quand je suis devant pour lâcher l'ancre je vois un filet de pêcheur déployé sur le fond, un peu plus j'allais me mettre l'ancre ou la chaine dedans.

Je mouille derrière à peine la manœuvre finie que se pointe le propriétaire du filet « oui je l'ai vu ok «  « Kalispera » »Bonsoir » il repart content.

Nuit paisible sur fond de zone industrielle.

Mytilène est à Six milles un petit vent sympa me fait espérer une petite nav à la voile pour finir ma croisière en solitaire. Le départ est prometteur, le vent a vite fait de s'essouffler. Je fini au moteur, direction la marina EU .Effectivement pas encore sur les cartes une belle marina est là. Pour les places il y a le choix. Je me choisi un trou au hasard accostage sans difficulté.

Un peu en retrait de la ville, proche des supermarchés, sur la route de l'aéroport quoi demander de mieux. Pas d'eau ni d'électricité, les bornes sont là pas alimentées et déjà entrain de tomber en ruines. Les bâtiments sont vides prêt à accueillir les commerces. Enfin le soir ca se rempli de famille qui viennent faire faire du vélo aux enfants ou aérer les nourrissons, comme un parc loin des voitures.

Je rencontre Jean Yves qui vit sur son cata entre deux missions pour son boulot, un allemand qui me donne les combines pour l'eau et l'électricité, Pas très commode il faut aller au port en pleine ville il y a une borne sur le quai qui est généreuse elle s'est mis en panne en donnant tout. Pour le moment je suis plein je verrai avant de partir.

Andy arrive dans deux jours je fais une reconnaissance en ville qui est bruyante et mal odorante dans le pourtour du port. Une rue est typique avec de petits commerces de tout comme dans le temps (Papy radote).

Avitaillement du bateau par petit bout. Rondelle pour finir la réparation etc.….

Arrivée d'Andy installation à bord. Visite de la ville est des environs attente d'un créneau météo pour partir sans qu'elle ne stress.

Au bout de cinq jours les conditions sont idéales normalement. Dernière soirée dans le port près de la borne Free ; déclaration aux autorités de la présence d'un autre membre sur le bateau avec taxation au passage. Si on se tait personne ne vient te contrôler si tu te présente ils te taxent s'est pas énorme vu le temps qu'ils y mettent .Ca fait râler pour le principe.

Au petit matin direction Hios ,Chios ,Kios au choix s'est pareil. Le départ est conforme à la météo, mais après le cap Agrilios le vent qui devait tourner Ouest se met au Sud Ouest en plein sur la route à suivre avec une houle de travers bien formé. J'essaye de garder le bateau à plat pour pas épouvanter l'équipage Le cap est direct la cote Turc. Je tire un bord qui me fait gagner un peu avec l'espoir de pouvoir sur le second bord passer le cap Turc en face de moi et descendre sur les Iles Oinoussa qui peuvent faire une escale. Enfin en louvoyant le cap est franchi le vent devient meilleur le sourire revient.

A la nuit accostage dans le port de Mandraki sur Oinoussa.

Réveil dans un endroit charmant le port est fermé par une ile avec une église dessus typique Grec, la ville bleue et blanche carte postale.

Ballade dans la ville où malgré tout beaucoup de maisons sont abandonnées, D'après les explications du guide, les habitants ont fait fortune en tant qu'armateur à une époque ils ont fait construire de belle demeure mais que le plaisir et la vie facile est ailleurs ils sont partis laissant leur demeure et des statues à leurs honneurs (des pêteurs dans la soie).

Les ballades sont belles Kios est en face .Andy n'a pas pris gout au bateau ; il n'y a pas de ferry elle est obligée d'embarquer. Les huit milles sont vite fait d'autant qu'un orage nous y pousse. Amarrage à Kios

Joie d'être arrivée hantise de repartir l'ambiance n'est pas rose. Enfin visite de ce qu'il ya Un quartier excentré avec de belles demeures dans une oasis de verdure qui se termine sous la pluie, repli au musée archéologique qui est très intéressant.

Le lendemain remusées surprenant Musée Tyriade qui a été éditeur à Paris lithographie de Chagal Picasso etc. …. Et de le Corbusier que je ne connaissais pas peintre. Les oliviers du parc sont magnifiques tordus comme des sculptures abstraites.

La suite dans le sud de l'ile. Discussion avec Andy, séparation trop de stress de part et d'autre pour pouvoir apprécier le voyage .Douleurs, larmes. On est fait pour vivre l'un proche de l'autre mais pas ensemble. Ses racines sont à Skopèlos .J'ai passé un hiver formidable auprès d'elle. Il vaut mieux se séparer avec amour qu'avec haine il est encore temps. Je fais une bêtise.

Debout à l'aube l'avion part à 7 heure je me retrouve seul.

Location d'une voiture pour visiter le Sud de l'ile, les villages fortifiés producteurs du mastic qui est une gomme d'un arbuste le Lentilius pata ti patata qui sert depuis l'antiquité et que l'on retrouve dans les produits de beauté entre autres. Les villages valent le détour par leur architecture refermée sur eux.

Le mastic, il est là s'est le seul endroit au monde où l'arbuste veut bien donner sa gomme ?

Plage de galets noirs, retour par le super marché pour profiter de la voiture.

Au port de nouveaux voisins un bateau Français d'un coté et un yacht qui me cache le soleil. Bonjour au bateau Français apéro discussion habituelle bateau bateau.

Le vent est prévu pour après demain j'attends.

Il est là j'y vais, bon départ rien à dire la météo à dit vrai vent grand largue qui tourne par le Nord progressivement un vrai bonheur J'arrive sur Icaria comme une flèche ; Il y a bien longtemps que je n'avait fait une si bonne nav. Je réduis dans les approches de l'ile au loin la mer blanchie par endroit.

Avec la moitié du génois plus la trinquette et deux ris dans la grand voile je me fais dans les rafales du Huit nœuds sur une mer plate.

J'arrive sur le port de Kirikos dedans plein de bateau de pêche deux voiliers mais pas de place.

Je mouille à l'extérieur et me fait jeter par le garde cote il attend un tanker de se que je comprends. Je vais un peu plus loin dans une crique mais mon ancre n'accroche pas et je dérape je suis obligé de me faire un mouillage dans dix mètres d'eau un peu plus au large avec un maximum de chaine pour que ca tienne.

 

samedi 29 mai 2010

Le Mont Athos

Le Mont Athos.
Me voilà à Ouranopolis ,après une brève visite de la ville qui est un piège à touristes et qui ne fonctionne qu’avec les bateaux qui font visité la presque ile en faisant relâchent à l’heure du casse croute en larguant leurs cargaisons de passagers devant les restos aux aguets. Pour moi la question nourriture se passe à bord mais j’ai besoin de faire un appoint coté boulangerie rien à dire mais alors coté super market l’arnaque qui me fait bondir le yaourt à 1 euros les six œufs pour plus de cinq ,la vache qui rit me rend triste à 4 euros . Je part avec deux pains de ce tripot de voleurs.
Le bureau des pèlerins me donne toutes les infos bilan je ne peux que longer la cote avec mon boat . Demain pas de vent si la météo ne sait pas trompée donc remontée de la péninsule au moteur calmement. Départ aux aurores sur le coup des neuf heures. Avant d’arriver au premier monastère j’ ai le droit à la visite des gardes moines sous la forme de gardes cotes qui me font réciter ma leçon « pas le droit à moins de cinq cents mètres ,pas de photos de personnes, pas aborder sous peine de pénitences »
Les premiers monastères sont beaux de grandes fermes fortifiées c’est ce à quoi celà me fait penser . Après il y a les immenses avec des bâtiments de cinq étages pour 1600 moines . Plus j’avance plus le paysage devient abrupt et plus les monastères sont perchés . Il y a aussi les ermitages pour lesquels je reste mitigé de petites maisons sympas un coté mer ,un coté montagne avec encore des névés où la contemplation est bien séduisante . C’est un lieu saint pour les orthodoxes soit .Discret soit ! J’ai l’impression de naviguer dans la baie de Villefranche où vers le cap d’Antibes . Je reste un peu sur ma réserve pour pouvoir être imprégné de la foi que représente ce lieu . il est vrai que peut être sans le soleil ,sans une mer d’huile ,sans cette nuée de touristes , sans ce va et vient de bateaux qui relient les moines entrent eux rompant leurs isolements ,sans le bétonnement de chaque bâtisse, sans les cicatrises des pistes qui relient les monastères ,sans les 4X4 Mercedes que seul les moines ont le droit de conduire sur leur territoire, peut être que les lieux auraient encore un certain mysticisme qui n’a pas su me parvenir .
C’est avec une certaine amertume que je quitte ces lieux pour lesquels j’ai bataillé contre les éléments pour y arriver .
Dire que j’avais prévu d’y passer Noél .Merci Andy.
Cap sur Limnos.

mardi 4 mai 2010

ouranopolis


Sikias à Ouranopolis

J'y suis ,j'y reste parce que je ne peux pas faire autrement , j'attends une bonne météo et le rétablissement de mon genou que je me suis tordu à courir dans la garrigue. Petite balade sur la route pour voir si il tient le coup .Il me semble OK bon pour le service mais à ménager .Si je dois partir ,il faut que je sois prudent et opérant. Pour le bateau c'est l'abri idéale je me suis trouvé une place en bout de jeté avec pendilles .

Hormis ce confort rien .Au bout de deux jours teste du genou grand traiking marche dans la montagne derrière, surement un région victime d'incendie les sapins sont tout neufs et bien alignés. Le genou va. Il est bon pour le service . J'en ai marre de ce trou .Demain je décolle . Après étude de la météo il faut que je me tire un bord très au large pour passer le cap Psevdhokavos (comme ca se prononce).

Très au large le lendemain il y a des creux de 4 à 5 mètres du surement au coup de vent qui sévit à l'Est et malgré mes efforts je suis obligé de rebrousser chemin devant les bords désastreux que je fais de plus au retour en relisant le guide je tombe sur un passage où dans ses conditions un courant qui existe se renforce ,environ de deux nœuds portant à l'ouest. Phénomène naturel déversoir de la mer Noire ,il faut que je regarde combien il y a de jus dans le détroit des Dardanelles .

Je retrouve mes pendilles pour une nouvelle nuit , la nav de la journée m'a marqué je me couche les muscles courbaturés ,une bonne séance de musculation cette journée.

Au réveil petit déj' et hop en route je lâche mes pendilles les mets bien sur le quai prêtent à l'emploi. Au cas ou. Dehors un petit vent comme la veille qui m'oblige à tirer un long bord les creux sont partis les virements laborieux pour finir par passer le cap machin chose au moteur et passer surtout les récifs que l'on voit qu'en arrivant dessus .Après c'est du gâteau enfin ca devrait en être sauf que le vent il est pour t'empêcher d'arriver vers le mont Athos ,le bateau se balade au gré des risées et des vagues avec des variations de cap qui font couiner l'alarme du pilote dés que je le met.

Je suis dans la partie du voyage où il y a très peu d'abris surs. Pour la soirée je me retrouve dans une petite baie Sikias qui ressemble à Ploumanac'h' en Bretagne avec des rochers arrondis dans les même couleurs, sauf qu'au lieu des Sept Iles il y à le mont Athos. Et du vent qui devrait rentrer dans mon mouillage cette nuit. Inchalla.

Le vent il n'est pas rentré cette nuit , il n'a pas eu le temps ,c'est la houle qui est venue me bercer sur le coup des deux heures du matin, coup d'œil dehors ,le mouillage tient ,la lune éclaire la scène. Pour dormir il faut en vouloir.

Quelle région ? de la houle d'enfer pour quinze nœuds de vent. Le petit déj est vite pris ,le reste de saucisse et de purée de la veille et en route .J'ose plus faire de pronostiques pour le but d'arrivée ,je vais encore perdre. Je veux me trouver un abri dans cette baie de Singitikos , pour le choix c'est restreint derrière l'ile Dhiaporos qui me semble la meilleur solution ou du coté opposé vers Ammouliani.

De toutes façons pour le moment je n'ai pas le choix le vent est Nord il faut que j'aille vers Athos ce qui n'est pas pour me déplaire puisque je suis venu pour lui. Le bord est bon six sept nœuds au pré ,au milieu plus de vagues et vent régulier, je commence à voir les monastères en face de moi .A quatre milles du bord je commence à me prendre des rafales qui font blanchir la mer ,échaudé par les souvenirs je vire, prudent. Le nouveau bord est pas trop mal sauf que comme d'habitude le vent me lâche en plein milieu du golfe ,la petite risée qui persiste me porte vers Ammouliani.

Mouillage en face de l'ile sur le continent vers le débarcadère des ferrys de l'ile, la cote est basse le vent doit venir de terre je n'aurai pas de rafales je l'espère. Nuit paisible le vent n'est pas venu ,repos complet . Je suis à trois mille de Ouranopolis la ville du ciel entrée obligatoire pour le mont Athos.

Plus qu'a y aller. Sauf que je commence la journée avec mon ancre accrochée ,pas d'orin en face d'une plage dans du sable pas de risques ;he bien si.

Et la suée commence. L'ancre remonte avec du mal jusqu'au repère des cinq mètres ,je devine une espèce de forme avec des cordage qui sont surement ceux d'un coffre j'arrive à en attraper un avec le grappin de l'annexe et en remonter un boucle presque en surface, je met l'annexe à l'eau et avec un cordage je ceinture cette boucle ,je remonte à bord met en tension la boucle récupère le grappin et fait descendre l'ancre, la chaine descend mais l'ancre reste accrochée dans le paquet. Retour dans l'annexe regrappin autre boucle ,la tête dans l'eau avec le masque je vois le spectacle ca ressemble à un morceau de barque avec des cordages gros comme le bras le tout est relié par un cordage qui va vers la plage. Retour à bord récupération de la deuxième boucle. Et j'avance le bateau dans la direction de la plage. Dans cinq mètres d'eau le tas est plus visible mais ca ne change pas grand chose à mon histoire. Le paquet est presque à deux mètres mais l'ancre est vraiment coincée dedans, j'essaye de lui faire faire demi tour avec un collier de chaine mais rien ne se passe.

Enfin mes sauveurs arrivent deux plongeurs en apnée qui partent à la chasse arrivent ils m'ont vu me démener. Ils plongent, me font soulever le paquet avancer reposer le paquet à chaque fois ils me remontent des morceaux du paquet , du cordage de cinq centimètres qui devait appartenir aux ferrys voisins après bien des efforts je suis libéré, l'ancre est à poste, sur le pont les morceaux de cordages récupérés. Merci aux apnéistes qui repartent avec bouteilles.

Ouranopolis, mouillage prudent dans quatre mètres je vois l'ancre , débarquement, mise aux containers mes prises du matin. Bureau des Pèlerins. Pas possible d'aller sur le mont Athos , pas possible de débarquer ,juste la possibilité de longer la rive à cinq cents mètres minimum .Voilà pour moi le programme ,je m'y attendais je connaissais les formalités qui sont très strictes .

On peut sans être Orthodoxe visiter les monastères et circuler librement dans la limite de dix personnes par jour avec un laisser passer délivré par un bureau de Thessalonique ,après accord se présenter le jour dit à Ouranopolis prendre son laisser passer et embarquer dans le bateau qui mène à Daphni ;le point de départ du séjour qui est d'une durée de cinq jours .Après faire son circuit pour pouvoir être accueilli dans les monastères . Pour les formalités environ six mois ,un peu moins en hiver .

Pour les Orthodoxes la limite est de cent personnes par jour.

 

Porto Kouffos à Sikias

Porto Kpoufos.

J'y suis ,j'y reste parce que je peux pas faire autrement , j'attends une bonne météo et le rétablissement de mon genou que je me suis tordu à courir dans la garrigue. Petite balade sur la route pour voir si il tient le coup .Il me semble OK bon pour le service mais à ménager .Si je dois partir ,il faut que je sois prudent et opérant. Pour le bateau c'est l'abri idéale je me suis trouvé une place en bout de jeté avec pendilles .h

Hormis ce confort rien .Au bout de deux jours teste du genou grand trekking marche dans la montagne derrière, sûrement un région victime d'incendie les sapins sont tout neufs et bien alignés. Le genou va bien .il est bon pour le service . J'en ai marre de ce trou ;Demain je décolle . Après étude de la météo il faut que je me tire un bord très au large pour passer le cap Psevdhokavos (comme ça se prononce).

Très au large le lendemain il y a des creux de 4 à 5 mètres du sûrement au coup de vent qui sévit à l'Est et malgré mes efforts je suis obligé de rebrousser chemin devant les bords désastreux que je fais de plus au retour en relisant le guide je tombe sur un passage où dans ses conditions un courant qui existe se renforce ,environ de deux nœuds portant à l'ouest. Phénomène naturel déversoir de la mer Noire ,il faut que je regarde combien il y a de jus dans le détroit des Dardanelles .

Je retrouve mes pendilles pour une nouvelle nuit , la nav de la journée ma marquée je me couche les muscles courbaturés ,une bonne séance de musculation

Au réveil petit déj' et hop en route je lâche mes pendilles les mets bien sur le quai prêtent à l'emploi. Dehors un petit vent comme la veille qui m'oblige à tirer un long bord les creux sont partis les virements laborieux pour finir par passer le cap machin chose Psevdhokavos au moteur et surtout les récifs que l'on voit qu'en arrivant dessus .Après c'est du gâteau enfin ca devrait en être sauf que le vent il est pour t'empêcher d'arriver vers le mont Athos ,le bateau se balade au gré des risées et des vagues avec des variations de cap qui font couiner l'alarme du pilote dés que je le met ,au pied du Mont Athos la mer fume ,au milieu du golfe pétole sur la cote opposée quinze nœuds de face .

Je suis dans la partie du voyage où il y a très peu d'abris surs. Pour la soirée je me retrouve dans une petite baie (Sikias) qui ressemble à Ploumanac'h' en Bretagne avec des rochers arrondis dans les même couleurs, sauf qu'au lieu des Sept Iles il y à le mont Athos. Et du vent qui devrait rentrer dans mon mouillage cette nuit.Inchalla.

Planitis à Porto Kouffos

Planitis s'est beau , s'est désert .Marcher dans la garigue ca m'a valu une élongation je me réveil avec le genou enflé . Je m'ordonne une journée de repos. Tous l'hiver j'ai eu une masseuse à disposition maintenant que je suis dans le besoin c'est yourself. Je me fais quelques massages avec les produits du bord .Pour m'occuper je gratte les planchers.

La météo ne sera pas violente demain si j'ai la condition physique je dis au revoir aux chèvres et à la mouette (je ne sais pas si c'est toujours la même mais dès que je met le nez dehors il y en à une qui rapplique).

Le genou va ,le vent presque absent je sort de Planitis la route pour le moment n'est pas très bonne ,mais ….. ca doit changer vers midi ,le fichier GRIB l'a dit .Effectivement à midi ca change pas un pet d'air. Normal y qu'a attendre ca va venir de l'autre coté .Je casse la croute rien ne bouge, je passe la misaine sur bâbord pour gagner du temps quand ca viendra. GRIB s'est foutu dedans rien ne vient sinon qu'un coup de clef pour mettre le moteur en marche et avancer.

En fin d'après midi un peu d'air me fait porter les voiles tout en restant au moteur la vitesse monte d'un nœud. L'arrivée sur Poto Koufos se fait à la nuit tombante. La passe est bien cachée ,une faille dans la falaise et derrière une baie très large par sécurité je mouille dans 7 m d'eau demain quand il fera jour je verrai se que je dois faire.

Au réveil un petit coup d'œil sur le paysage, pas terrible un bon abri malgré des rafales qui descendent les pentes pas méchamment juste pour mettre un peu d'ambiance dans le sommeil .C'est un petit port de pêche sans confort des quais sans fond, le béton EU n'est pas venu. Petit tour à terre l'épicière sympa les prix moins .Pas de quoi s'éterniser. Demain départ vers l'Est , la météo avec des infos nulles me laisse perplexe pour les jours suivants où je n'aurai pas trop d'abris.

Faisons lui confiance .Je reste qu'elle joie.

Depart 2010

C'est reparti ,pas le 17,le 18.Pourquoi ?c'était dans le planning que je me suis fixé en partant de France il y a deux ans.

Adieux pathétiques à Andy, promesses, pas de larmes c'était prévu comme ça. L'avenir parlera.

Le bateau quitte le quai, direction la « suite ». En tête l'envie de revenir.

C'est pas tout ,il me faut mettre les voiles .Premier bord au pré difficile d'avancé ,il y a un restant de houle et le vent n'a pas encore tourné .Mon but est de longer Allonnissos pour faire un mouillage à Pélagos dans la fameuse baie de Planitis ;Au bout d'une heure je dois me rendre à l'évidence que le contrat ne sera pas rempli ,sur la cote ouest d'Allonnissos il n'y a pas d'abri pour la nuit. Donc virement pour passer au Sud D'Allonnissos et remonter vers le Nord là les abris ne manque pas .Je suis la cote sous le vent et les rafales arrivent ,en m'écartant je touche un vent qui convient bien au bateau un pré bon plein qui le fait avancer plaisamment. Pas dans la direction que je veux mais en direction de Skantzoura ,Ile déserte avec un mouillage normalement abrité ce jour. Effectivement le mouillage est calme ,sur la plage un pécheur fait bruler des trucs enfumant toute la baie. La joie ?Quand il voit que je mouille il arrose son feu pour l'éteindre ; sympa .

Je mets l'annexe à l'eau et je reprends mes habitudes petites visite à terre. Bonjour au pêcheur pyromane qui brulait les déchets que la mer a amenés .Il m'explique qu'il n'y a qu'un chemin qui est plus loin et qui mène à l'églisia une ruine sur un sommet vue de loin. J'essaye de trouver ce chemin à un moment des cairns qui se perdent dans les pistes de chèvres quand j'en ai marre je fais demi tour trouve une ruine de maison avec un sentier qui descend vers la mer .L'ile est grande, je rebrousse chemin en longeant la cote. Le pêcheur est parti au large relever ses filets ou les mettre.

La nuit est calme je retrouve mes marques.

Je n'ai plus qu'a tirer un bord sur Pélagos, le vent n'est pas violent du tout ,il fait beau je suis au pré, la mer est plate. Je contourne Pélagos par l'ouest et vais m'installer à Planitis. La baie ressemble à un cœur l'entrée est étroite mais claire, à l'intérieur ,le désert. L'ile est une réserve il y a un gardien qui surveille la région. Pas de bruit .La météo pour remonter plus au Nord n'est pas favorable .J'attends dans ce lac, je fais une visite à terre dans les broussailles à la recherche d'un chemin, les insectes hargneux m'attaquent à grand coup de mandibules, visiblement je les dérangent .Le bêlement de chèvres m'amuse je leur réponds elles aussi mais dés qu'elles me voient c'est la cavalcade, je vais me laisser pousser le bouc , enfin je n'en suis pas encore là. Projet?.

Le silence est bruyant à part le vent aucun bruit, je marche sur la pointe des pieds dans le bateau. La nuit est paisible, je suis réveillé par le soleil.

Travail à bord gratter le plancher retirer les joints entre les lattes qui on eut la bonne idée de fondrent sous le traitement que je leurs ai fournis ; qu'elle c…..j'ai fait de diluer de l'huile de lin et de l'essence de térébenthine pour nourrir le plancher. Enfin je gratte sous le regard d'une mouette.

Sur la rive deux chèvres, je ne les connais pas, je leur braie elles ne répondent pas. « Pimbêches ».Faut pas que je reste trop longtemps ; dés que la météo est bonne, j'avance. J'ai envie de SMS.


 

Volos (état d’âme)


Bla bla.
Volos ,bien installé sur le quai principale avec une carte pour l'électricité et l'eau qui me semble éternelle ,je suis aux premières loges pour les festivités ou manifestations. Les manifestations sont pour se que je comprends légitimes diminuer les salaires , augmenter les taxes pour au final pouvoir continuer à acheter des mirages pour faire peur aux Turcs bientôt européens ….. !! enfin ces manifestations se font en musique et dans le calme.
Festivités : l'anniversaire de la libération du joug Turc ,beau défilé qui m'a plu ,en tête les anciens poussé dans leurs chaises roulantes par les membres de la croix rouge ,suivi du corps médical de l'hôpital , ensuite les représentations des différentes populations peuplant Volos avec drapeau et en costume régionale ,suivi des handicapés avec leur drapeau puis les écoles, en tête de chaque classe le porte drapeau est le meilleur élève entouré de ses concurrents directs(avec comme me l'expliquera Mirina une polémique ,il se trouve que quelques fois le meilleur est Albanais ou autres soulevant un tôlé de voir porter le drapeau national par un étranger). En final des écoles l'université avec les élèves féminines qui m'ont séduit, elles avaient grandi mais gardé la même jupe et corsage qu'en CM2 ; j'ai bien aimé. Les clubs sportifs ,les scouts ,les pompiers et les représentants de l'armée.(Pour ceux qui suivent les gardiennes de la cote n'étaient pas présentes, dommage).
Une fois récupéré le radeau de survie, acheté les deux trois bricoles qui me manquaient plus rien ne me retenait . Après étude de la météo j'avais un bon créneau pour partir Dimanche de bonne heure .
Malheureusement je n'avait pas prévu dans mon timing les dames de la cotes, qui par plaisir mon demandée des papiers que je leurs avais donnée dix jours plus tôt m'obligeant à retourner au bateau ; de retour il leur fallait l'original de l'assurance du bateau ,moi qui ne l'avait qu' en noir et blanc de nouveau retour au bateau pour leur donner la clef USB où elle est en couleur Elles sont contentes avec et se font une belle photocopie en noir et blanc . Qu'elles c… en plus pour finir il leur faut mon passeport. Ben oui mon passeport il est dans mon blouson que j'ai laissé au bateau parce que les allers retour ca donnent chaud .Si c'est pour copier le numéro elles l'ont déjà c'est le même qu'à mon arrivée.
Enfin libre j'ai perdu deux heures le vent s'est levé comme prévu mais je devrais être loin .Je suis à deux doigts de remettre mon départ .J'y vais quand même.
Il y a du vent, deux ris dans la grand voile et la trinquette. Il y a de la mer aussi la trinquette suffis pas pour me tirer je ne suis pas en force le pilote ne tient pas je mets du génois ca va mieux mais la trinquette le masque je suis vent arrière, pas bon .J'essaye de rentrer la trinquette à chaque fois le pilote se met en drapeau et me fait virer je suis obligé de rester à la barre je gère au mieux les deux voiles dans les vagues qui me rattrapent. A la sortie du golfe de Volos je suis obligé d'empanner les creux sont moins importants et sur la nouvelle route les deux voiles sont complémentaires . La mer devient plus plate l'allure augmente, mais maintenant se sont des rafales qui dévalent des hauteurs qui viennent me cueillir elles arrivent par derrières, je suis obliger de rester à la barre pour les contrées. A un moment je suis obligé d'empanner à nouveau pour me remettre sur ma route. Une rafale avec l'aide d'une vague vient me prendre et couche le bateau j'ai la bome dans l'eau le temps de libérer la grand voile ca dure deux secondes mais s'est long.

 

Le temps se calme en arrivant vers Skiatos je suis au prés le vent à fait un 180° . L'arrivée sur Skopélos se finie sans vent et au moteur. Voila les navigations dans les régions montagneuses et entre les iles .
Mais s'est beau. Nuit à Hélios petit port De mon arrivée, bétonné EU récent avec Electricité et eau Free ? Mais mal fermé ouvert au Sud, la météo me conseille de retourner sur Skopélos sans tarder. Où je retrouve ma place devant les tavernes et ma bonne borne électrique.
La vie est belle .Somnolence avec un journal sur la terrasse de la taverne en face du bateau. Point de chute d'Andy quand elle vient bosser sur Skopélos ,crêperie en fonction du nombre des massages qu'elle a effectués et ballade dans ce jardin botanique que représente l'ile .
Et pourtant ?je me suis fait un planning je parts le 17 Avril. Pourquoi ???? Je n'en sais rien.