Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 21 septembre 2010

Néa Marina à Kalkis

Le vent est là 15 nœuds du plaisir pour remonter vers le Nord par le chenal d'Evia. Beaucoup de cargos entre Evia et Andros la route de la Turquie et mer Noire.

Puisque l'an passé j'ai fait halte sur le continent cette année je vais varier donc Néa Marina qui comme son nom l'indique n'est pas une marina ,mais un quai devant un village avec beaucoup de barques de pêche au mouillage, l'endroit n'est pas rébarbatif mais tant à faire un mouillage autant dans un endroit calme. Une petite anse fera mon affaire devant une plage. Bingo la cabane sur la plage s'anime avec l'extinction du soleil avec de la country music en karaoké. J'aime bien et puis ca change ,être bercé au son d'un cheval au pas.

Au petit matin l'éolienne est en action du vent arrive. Un pêcheur vient me tirer de mes rêves il passe à coté du bateau en criant quelque chose que je ne comprends pas. Je me lève en sursaut croyant à une catastrophe imminente .mais rien de spécial le ciel est plombé il y a du vent. Grasse mat'  il faut que je récupère de ma traversée du Far West nocturne.

Enfin départ pour la suite le plus au Nord possible en fonction du vent. Intéressant le long de la cote des rafales qui arrivent et qui se calment à un ou deux milles en se transformant en vent régulier .je les vois venir ,je reste dans leurs limites quand je manque de puissance dans les voiles je m'en approche, petit jeu qui fini par me faire perdre le bon cap pour passer entre un ilot et la pointe de Nissi Elaphi par sécurité je m'écarte une fois Nisso akio passé je reprend ma route le vent est régulier pré bon plein bien réglé le bateau suit le vent pas besoin du pilote et il se débrouille très bien me ramenant sur une trajectoire plus que souhaitable .Il laisse Vrac Dispa à bâbord se que je n'osais espérer et se faufile entre vrac Levskasia et le cap Marina sans aucune intervention de ma part.

Un vrai rêve ; bon ca ne peut pas durer, plus de vent, j'attends rien, j'attends toujours, rien moteur.

Ca revient et ca repart un tout petit rien , en Claudette je passe ma vie dans la descente entre l'enrouleur de Génois et le contact du moteur. Finalement le vent revient dans l'approche d'Oropos ,endroit où l'on m'a signalé un, deux finalement trois chantiers pour hivernage. Je vois les mats à terre mais je vois la carte et le sondeur il n'y a pas beaucoup de fond. En plus des ailes je ne sais pas comment ca s'appel et des planches à voiles ,beaucoup de choses à gérer. J'affale tout et poursuit au moteur.je devient une cible pour les champions de la glisse qui viennent me frôler. Enfin je contourne une pointe devant un chantier une plage .je mouille.

L'annexe a l'eau ,le moteur dessus avec appréhensions il y a longtemps qu'il n'a pas servi et le plein avec la fin du bidon.

Direction la plage il démarre du premier coup pour caler à trois mètres du bord. Visite du chantier un employé, téléphone au patron rendez vous pour le lendemain. Retour à la rame avec la hantise de rater le bateau ; il y a du vent.

Nuit paisible réveil par le patron venu en hors bord, il me demande de mettre le moteur en marche je lui demande pourquoi il me fait signe vers la plage ils ont installé tout le matériel pour me tirer au sec. Incompréhensions mutuelles salutations distinguées , milles excuses etc.….. Rendez vous pour dans deux mois.

Départ vers Kalkis cul au ponton en douceur et en solo.Place abrité de tout les vents.

Hésitations car l'endroit est vraiment bien abrité et si je bloquais le bateau ici, l'idée murie dans ma tête seul hic pas d'eau pas d'électricité. Difficile de vivre à bord dans ces conditions.

Un bateau Français arrive on sympathise d'autant qu'ils sont de Linas ancien garage sur la N20 loué à un marchand de pierres.

Ils vont hiverner dans le coin aussi.

Les coast guards me donnent l'autorisation de me mettre à un endroit encore plus abrité devant leur bateau pour moi c'est le pied qui me permet de faire un tour à Skopélos pour revoir Andy.

Par contre quelle galère pour rejoindre Agios Konstantinos terminal des ferries.

Ici à Kalkis pas de touristes ou peu la station des bus inconnue celle des "boooas" est connue en dehors de la ville .Au guichet pas d'horaires que du verbales les boooas pour Agios konstantinos " Nine au clock et FOR au clock"

For au cloc y faut se lever de bonheur mais c'est celui là qu'il me faut le ferry est à 10 au clock celui de Neuf pas good.

Réservation du ferry sur internet la carte bleue fonctionne j'ai mon ticket.

For au clock à la station des "boooas" tout close sauf le veilleur de nuit qui vient voir se que je veux .Je lui explique ,il ne comprend pas réveil un type entrain de dormir dans une voiture.

Il revient: "pas bus for au clock todays morning for au clock afternoon."

Quoi ! au guichet ils m'ont dit for au clock.

Maintenant je me retrouve à quatre heure du matin dans une station ou mon bus part à seize heure avec une réservation dans un ferry pour dix heure à cent cinquante kilomètres de là.

Un peu de stoppe au carrefour personne ne s'arrête je suis à coté d'un campement d'Albanais. Un car se pointe à la station peut être mon bus qui aurai du retard. Non celui la il va à Athènes .Je vois bien que tout le monde essaye de trouver une solution pour moi. Mais vu mes compétences linguistique ils ne préfèrent pas m'embarquer dans une aventure que je ne pourrai pas dominer de ce que je comprends le bus pour Athènes peut me laisser à un péage sur l'autoroute .Où il me restera qu'a prendre un des nombreux bus qui remontent vers Thessalonique et passent par Agios Konstantinos. La discussion est animée .Première difficulté comment je vais reconnaitre un bus pour Thessalonique dans l'alphabet du pays à une barrière de péage la nuit.

Un taxi passe il y en a un qui l'arrête ca discute enfin pour 70 euros il veut bien m'emmener; cher , mais je n'ai pas trop le choix ou perdre mon ticket de ferry.

Ok. Et vas y l'autoroute défile, en court de route il téléphone a un pote qui parle Français il me le passe l'autre modifie la couleur s'est plus 70 mais 120 Euros je ne suis pas d'accord discussion on est en pleine Pampas pas une lumière à l'horizon piégé j'accepte.

Le compteur tourne finalement à l'arrivée il me demande 160euros .Au point ou j'en suis , en avance sur l'horaire ,je lui demander d'aller à la police directement parce que je n'ai pas l'intention de lui donner se qu'il réclame on fait encore une vingtaine de Kms pour finir par tomber sur le poste de police.

Il explique son cas j'explique le mien le policier me demande combien je veux payer .Le compteur a débiter le tarif officiel, il ne m'a pas volé mais on avait conclu à un forfait au départ de 70 € qui a été modifier à 120 € donc je paye 120 et qu'il me ramène au quai du ferry.

Tout le monde est d'accord au quai du ferry il essaye de me demander 10€ pour le péage .Ma réponse est simple « Police » il me rend la monnaie.

Je récupère mon sac et perds mon téléphone dans le taxi.

Difficile de le récupérer.

Le ferry est à l'heure deux heures pour faire se que je fais en trois jours.

Retrouvailles à Glossa séjour agréable en ménageant nos sensibilités et différences. L'hiver s'annonce paisible d'autant que matins bleus sera au sec.

Mi Septembre retour vers Matins Bleus en passant par Volos et les cars Ktel bien briffé par Kiriakos avec grand papier à remettre au chauffeur. Tout juste si je n'ai pas une pancarte autour du cou écrite en cyrillique ,en majuscules d'imprimerie et sur le recto en phonétique pour moi.

Le bus pour Athènes avec demande d'arrêt au péage de Chimatari en grec KAPTAMANHE et encore autre chose dans l'alphabet du pays. Le bus s'arrête pour moi .

Reste qu'à trouver la station du suivant ; trou dans le grillage de l'autoroute une taverne il me faut traverser l'autoroute par un tunnel coupe gorge ; de l'autre coté un guichetier je lui demande.

C'est ici il suffit d'arrêter le bon bus.

Problème d'alphabet encore, une jeune fille arrive je lui demande pour Kalkis elle me confirme que s'est ici.

Au loin un bus arrive je me mets en position, il stoppe au péage la fille me fait signe que c'est bon pour moi je fais signe au chauffeur qui vient se ranger sur le bas coté et en route pour kalkis.

Je retrouve le bateau.

Reste plus qu'à prendre des décisions pour la suite rester de ce coté du pont ou remonter pendant que les beaux jours sont encore là. Difficile

samedi 18 septembre 2010

Kos à la remontée d’Evia




Kos ,Santorin,Paxos, Ermoupoli, Evia.
Kalimnos
Monastére tout neuf
Paul est là pour trois semaines. Il y a de quoi faire et refaire .Avitaillement réduit à Kos où le cout de la vie est onéreux.
Direction le Nord pour voir si il est toujours là. Rien de changer.



Vent dans les narines impossible d'aller à Kalimnos dés que l'on en approche des rafales nous cueillent de plein fouet détournement obligatoire vers Psérimos place cul au quai avec eau et électricité Free .La nuit est troublé par des pêcheurs plongeurs qui bivouac sur le quai.
Lendemain départ obligatoire pour laisser la place aux bateaux d'excursions qui viennent décharger leur cargaison d'amateurs de sable blanc.
Le vent semble propice dans les premiers milles puis il redevient comme la veille. Le port est juste dans l'axe du Meltem les rafales sont impressionnantes de cinq nœuds ca passe à trente en dix secondes. Enfin à force de batailler on arrive dans l'entrée du port et il faut être prêt du quai pour se sentir à l'abri. Chose exceptionnelle la manœuvre se passe les doigts dans le nez nous voilà à portée des super markets à prix raisonnables.
L'avitaillement est vite fait tout est à proximité.
La carte magnétique de Vólos débloque même le courant et l'eau.
Une équipière me téléphone elle a un billet pour Athènes et le bateau sur lequel elle devait embarquer à des problèmes de moteur. Elle est d'accord pour venir à Leros on se donne donc rendez vous là-bas.
Départ vers où le vent veux bien se sera Kalolimnos pour une halte baignade et repas dans une crique déserte .Qui doit être le rendez vous des pêcheurs ils arrivent de tout les points de l'horizon se mette à couple et discutent ils sont en famille on est dimanche .On n'a pas que ca à faire il faut trouver un point de chute pour la nuit se sera sur Kalimnos dans une baie Ormos Pezontas qui n'est pas dans le guide un genre de fjord qui fait un angle avec une plage au bout surement à ne pas fréquenter par Meltem . Pour cette nuit le temps sera calme la météo l'a dit. Effectivement pas un souffle de la nuit au matin un peu d'air fait espérer du vent dehors pour remonter sur Léros à Laki où je dois donner une voile à réparer. Je vais tester la marina Lesvros de Leros.
Le vent est là la remonté se fait plaisante. La marina de Laki répond à la radio en Français les préposés des pontons sont tous Ivoiriens et au bureau la femme du patron parle très bien le » comme moi ».Place au ponton la voile nous sera rendue demain avant midi .Dans l'après midi le voilier vient chercher sont travail je lui dis que je ne suis pas content du travail fait par son concurrent de l'autre chantier il veut bien refaire ce travail .je comprend que c'est lui qui traite avec les deux chantiers.
Enfin restons-en là aux risques de voir le travail saboté ou pas rendu à temps.
Le lendemain à onze heure les voiles sont là le prix raisonnable, Le travail pas au top mais les coutures sont doublées.
 Départ pour le tour de Léros le voisin nous recommande un mouillage superbe au Nord vers où l'on va. Avec peu de vent on arrive sur zone effectivement entre les ilots il y a des possibilités mais pour y rester la nuit si le vent se lève on sera mal .On fait le tour de Nisi Arcangelos pour mouiller dans son Sud. Mouillage déjà pratiqué avec Jean. Trois voiliers sont présents tous avec un bout à terre, Paul bon nageur porte le notre .Maintenant j'ai la technique il suffit de mettre un équipier à l'eau, je n'ai même pas besoin de le pousser, avec le bout sur un par battage il n'a qu'a pousser.
Au petit jour des petites rafales viennent confirmer le raisonnement de la veille.
On continu vers Ormos Pandeli le Meltem est revenu il nous descend rapidement mais continu de souffler dans la baie et faire une manœuvre de bout à terre n'est pas aussi évidente il y des bateaux de chaque coté. Un peu plus loin les rafales ont l'air moins importantes .L'endroit est choisi pour mouiller .Huit mètres d'eau 45 m de chaine le bateau est bien bloqué.
Anna nous rejoindra ici car avec le vent il ne nous est pas possible de remonter sur Lakki à deux kilomètres à vol de mouette.
Ballade en ville vers le super market et retour vers les rafales .Le bateau tient bon ,sauf que dans la nuit il dérape et j'entend rien que le choc quand on se prend le bout dehors des Anglais dans la filière tout les par battages étant à l'arrière ils nous sauvent les dégâts Paul réagit vite le moteur est mis en marche pour s'écarter du bateau ,le bruit de l'ancre entrain de remonter font sortir le voisin il examine son bateau je lui fait signe que je reste sur zone pour au cas ou il y aurait quelque chose. Rien il n'a pas eu une égratignure. Ouf.
Anna nous rejoint elle débarque du taxi sur la plage devant la taverne comme convenu et embarque dans l'annexe. Installation sur le bateau.
Les projets aller visiter le fort faire un complément de vivre et attendre que ca se calme.
Le lendemain toujours du vent mais en allant vers Agatonnisis ca doit pouvoir se faire sans trop de peine. Effectivement le soir avec un petit décale dans le but souhaité on mouille dans une crique à l'Est d'Agatonisis. Baignade, dodo.
P'tit déj qu'Anna ne peut finir en bas pour cause de mal de mer, mais elle me demande que je lui fasse une tartine beurrée .En parfait gentleman à sa seconde demande je lui tends le pain, le beurre et un couteau je suis vraiment galant. Pour moi esprit simple du beurre en cas de mal de mer sonne faux, s'agit il d'un test . Elle vient d'enclencher un processus relationnel autodestructeur.
Petit détour vers la capitale et unique village d'Agatonisis .Direction la boulangerie je reste à bord au cas où on est mouillé au milieu du port et un cargo vient livrer l'eau .Je ne gène pas sa manœuvre.
Le retour de mes deux commissionnaires est rapide ils sont vaincus par la chaleur.
Casse croute et en route pour Arki .Anna nous a préparé du porridge, Hum elle va avoir du mal à tout manger.
Belle navigation du vent un pré que le bateau accepte 60° du vent ; Anna je dois le reconnaitre barre très bien. On arrive sur Arki en direct et a belle allure, quand je pense que pour le même trajet avec Jean on avait bataillé en tirant des bords à n'en plus finir.
Dans les criques il y a du monde des yachts de toutes les tailles avec un concours de radome celui qui en a le plus c'est un voilier il en a même dans son mat.
On entre dans la crique où j'avais cassé la croute la dernière fois le caïque qui y hivernait n'est plus là ca place oui ; elle est libre .On fait la manœuvre mouiller l'ancre jeter Paul à l'eau en deux temps on est bloqué dans le trou aucune rafale l'eau n'est même pas ridée.
Ce soir poulet ben non se sera omelette pour Paul et moi Anna n'a pas faim elle a trop mangé de porridge les flocons ca ….gonflent.
Ouzo pour notre moral .Anna range la bouteille « elle a pris une claque la bouteille »Grrr !!!
Paul se met à l'eau, j'ai le droit en bravant le cerbère à un verre en fin de repas.
La vie est belle faut pas qu'elle me l'a pourrisse.
Lendemain Patmos nuit dans un mouillage resto en bordure de plage. Tout baigne on mange le poulet il était temps.
Petite nav pour rejoindre Scala Patmou le vent est revenu de travers pour me mettre cul au quai je n'y arrive pas, je suis têtu j'essaye au moins vingt fois lassant les spectateurs et me faisant engueuler par ceux que je frôle de trop prêt .Au final je mouille.
Le lendemain matin un peu de places se sont libérées Déjà moins de vent moins de bateau au mouillage me permettant de partir de plus loin. Premier essai bingo. Cul au quai.
Programme pour mes deux équipiers visite de la ville haute le monastère la grotte de Saint Jean etc.
Pour moi parcours de santé mensuel, mes médicaments.
Sur le bateau d'à coté un électricien travail je lui demande si il peut me faire un diagnostique pour mon alternateur d'arbre qui ne marche pas .Il l'emmène et doit me le ramener en fin d'après midi.
Le camion du fuel doit venir aussi et on a invité le père Noel notre voisin de mouillage de la nuit à venir prendre l'apéro (il faut un alibi).
Le voisin arrive avec une boite d'olives de Californie, il est Suisse à fait le tour du monde et plus, il est en route pour le salon nautique de Paris pour y commander une éolienne et un panneau solaire. On est début Aout j'espère qu'il arrivera à temps. L'électricien se pointe il a tout refait même sa facture, ca fonctionne je lui demande à combien de tours dialogue de sourds je m'énerve .Je paye …calme.
Le camion du fuel vient me livrer de l'essence, il repart. Tout baigne.
Le lendemain quelques courses et départ pour un autre endroit sur Patmos .Mouillage de Porto Pietra Devant des nudistes, bout à terre en faisant attention sur quoi on s'amarre Paul s'en charge très bien. Deux heures après les gardes cotes trouvent que l'on est trop prêt du rivage il me faut avancer de cinq mètres ce qui reste de disponible sur l'aussière .Baignade nuit paisible.
Le souhait serai d'aller sur Amorgos à la majorité absolue le vent décide différemment se sera Nissi Lévita avec un choix pour une baie qui quand on y arrive nous montre son rivage écumant il nous faut remonter pour trouver un abri dans la seule baie habité de l'ile .La partie ouest est déserte elle me semble bien convenir nous y mouillons effectivement le vent passe au dessus et nous maintien dans son axe .Les fonds son jolis permettant à Paul une exploration de la faune .Un bateau Allemand nous rejoint suivi plus tard d'Italiens. Anna fait sa lessive. J'en bondis de joie.
Anna a faim le repas est pris il est sept heure du soir avant gout de se qui m'attend à l'hospice. Rien ne va plus .Explications brèves et non diplomatiques .L'entente n'est pas harmonieuse avec elle et il serait bien qu'elle pense à faire sa valise dés que possible.
Peut de vent pour rejoindre Nissos Astypaleia et la contourner pour se trouver dans son unique port qui offre un quai récent .Je dois attendre le préposé de l'eau pour refaire le plein et celui du fuel. Anna et Paul partent visiter le château en haut et faire quelques courses en bas. L'eau arrive je fais le plein, après le tour du fuel Paul arrive avec les courses.
Anna vient faire sa valise elle a due trouver un gite. Elle me demande son dû pour le fuel par faire de la monnaie et charge Paul de la transaction le mettant mal à l'aise n'ayant pas besoin de commissionnaire je vais lui rendre sa monnaie.
Ca s'arrose trois Ouzo avec Paul et sandwichs sur le coin de la table .No pression no stress. Vive la vie.



Plein d'eau, plein de fuel départ vers Santorin










pas de vent du moteur et la ligne de traine qui rentre en action pour la première fois un thon nous fait la gentillesse d'embarquer c'est avec joie que nous l'aidons à monter à bord nous aimons les thons. Un coup de manivelle de winch pour le rendre docile et pouvoir voir se qu'il a dans la tête ; une tête de thon rien de bon elle retourne à l'eau les entrailles idem sauf la laitance à faire sécher (petits amuse gueule). Après, un thon ca fait rêver .Chaqu'un sa tranche « comment tu l'aimes » ; »pas trop épaisse » .Deux tranches pour tout à l'heure ; demain je fais du thon Basquaise ; après du thon cocotte puis du thon au court bouillon pour mettre dans la salade et puisque j'ai du court bouillon je fini le tout dedans .Voilà les projets il faut s'adapter au thon. En tout cas ce soir on ne sera pas à Santorin ca s'est sur.








Il y a sur la route Nissos Anafi pourquoi pas là. Arrivée superbe une montagne à pic de 460 mètres avec un monastère au sommet .Deuxième rocher du bassin méditerranéen après Gibraltar. C'est beau.












Pas de port un mouillage abrité par le manque de vent, un village perché magnifique. Une ile qui permet le camping sauvage sur les plages se qui lui donne une animation sans investissements. Vue sur Santorin à quinze milles. La montée au village est raide sur un sentier aménagé rencontre en chemin de la proprio du cata Français qui partage le mouillage elle nous invite pour l'apéro mais comme notre heure de retour n'est pas programmée l'invitation ne sera pas honorée. Je lui propose un bout de thon.

Retour à la nuit, diner, thon et ronron.

Santorin nous voilà. Départ pas trop direct à un mille il y a des ilots avec des hauts fonds bien tentant pour la baignade. Bonne visibilité sur des fonds sans vie hormis des éponges, oursins et chantignoles chères à Paul. L'ancre n'a pas une tenue sure elle est posée sur une dalle de rocher .





Dans ces conditions la route est reprise rapidement au gré du vent qui nous éloigne de notre route pendant le repas après virement il nous ramène vers notre point de départ du matin puis petit à petit ca s'améliore au cour d'un empannage involontaire les deux traines se sont mêlées dur de les ramenées à bord avec bien du mal elles arrivent avec en prime un superbe thon qui fait dix bons kilos c'est lui le coupable du sac de nœuds qui s'étale sur le bateau et en plus il fait des manières pour venir nous rejoindre .Enfin à bord même traitement, la bête est grosse j'ai du mal à le maitriser finalement s'est lui qui me mate en voulant lui retirer le leurre il se débat je me retrouve avec un trident planté dans la main lié avec un thon par hameçon commun pour le pire  d'un coté et le paquet de fil avec tout ses leurres qui en dépassent. « Paul va me chercher une tenaille » il faut que je rompre cette union non thonsacrée. Ce n'est pas la bonne, la deuxième non plus la troisième est celle qui me faut elle est démultipliée .Enfin libre quel union. Comment j'aurai fait si j'avais été tout seul ? Merci Paul. Je m'imagine fouillant dans la caisse à outils avec le bestiau sanguinolent. L'hameçon ressorti par l'autre coté y plus qu'à se désinfecter.
Tout çà a pris un certain temps et nous a rapprochés de Santorin. Il faut un programme ; le vent et l'heure ne nous permette pas de rejoindre le port Vlikadha option est prise pour Monolithos un mouillage. Photo du thon dans les bras de Paul, il est beau mais qu'est ce que l'on va en faire l'autre n'est pas encore fin je me vois mal manger celui là en plus il a mis tout le matériel en vrac aucune chance de pouvoir démêler les fils. Arrivé sur les lieux du mouillage des pêcheurs passent à coté j'en appel un qui vient voir ce que je veux .j'entame une transaction pour savoir si ils ont du poisson genre calamars ou pieuvre en échange du thon. A la vue du bestiau ils sont intéressés manque de chance ils n'ont pas de poisson ils viennent d'aller poser leurs filets. Il me propose pour demain matin des calamars et dix litres de rouge je n'ai pas autre choix que de leurs faire confiance le thon change de bord.
J'attends toujours mes calamars et le rouge.
En fin de matinée en désespoir de cause , départ vers la suite de Santorin un peu de vent qui nous amène petit à petit vers la cote et ses hauts fonds de se coté de l'ile il y a des fonds de 3 m à un mille de la cote, de l'autre coté dans le cratère à vingt mètres du bord il y a 40m.
L'arrivée dans la caldera se fait par le Nord sous le village de Iox ou Finikia beau point de vue les parois sont à pic avec de belles couleurs. Mieux que les cartes postales. Les premiers émois passés il faut trouver un endroit pour la nuit Il y a un quai avec une tonne pour l'amarrage mais la place est déjà prise par des gros yachts plus loin les fonds sont importants pour mouiller ;devant la montée au village des bouées sont occupées par des voiliers visiblement de passages il en reste une un peu plus loin on si installe une fois en place l'annexe est mise à l'eau pour une virée à terre et demander si l'on peut rester sur le Corps mort la tavernière et d'accord le bateau ne revient que demain. Montée des escaliers jusqu'à la ville s'est encombré par les mulets qui font le va et vient avec les touristes débarqués .Il y a foule en haut pour le couché du soleil les appareils photos cliquettent dans tout les coins il faut bien reconnaitre c'est beau, le village victime d'un tremblement de terre a été reconstruit avec grand soin, tout pour la photo blanc bleu. Des hôtels intégrés dans la pente offrent des suites avec piscine privées, les restaurants ont leurs terrasses pour conte de mille et une nuits avec vue sur « Matins Bleus » et la caldera derrière avec une table pour amoureux comme dans les films romantiques serveur en blanc pantalon bouffant ,à l'ombre des bonzaïs , manque que les violons. Un Smig pour un tête à tête et ce n'est pas garanti.
Bon faut pas rêver ! Nous y a du thon qui nous attend faut pas le faire languir.
Retour avant la nuit la descente nous fait germer l'idée d'un ouzo à la taverne du bas accompagné de medze ce sera deux ouzo accompagnés et un retour pleine nuit.
Le thon attendra il est cuit.
Départ dans la matinée pour la visite du site d'abord les sources sulfureuses sur une ile au milieu du cratère, l'endroit est impressionnant c'est du brut de démoulage de la lave toute découpée et noire inabordable un corps mort avec un bout pour un paquebot est devant les sources on s'y amarre. Paul saute à l'eau ; il n'y a pas de bout à mettre à terre, une habitude. Je reste à bord, des bateaux de touristes arrivent j'ai des doutes sur la bouée où l'on est accosté .Non, on ne nous dit rien ils vont jeter à l'eau leurs cargaison un peu plus loin sur une autre bouée ils se mettent à couple. En voilà un plus gros qui arrive coup de sirène .Bon là j'y ai le droit Paul est prêt des rochers je lui fais signe. Que je dois quitter les lieux. Le gros bateau arrive il va directement sur les autres qui doivent partir ; c'est à son tour de jeter sa cargaison .J'avais cru que les coups de sirènes étaient pour moi. Je me réamarre aussi tôt.
Paul rejoint le bord, à mon tour de me baigner dans le souffre. J'ai du mal à revenir maintenant c'est l'heure de pointe ca va et vient dans tout les sens.
Tour des ilots du centre et direction la capitale .Trois paquebots sont là avec leurs navettes en action. Pour les petits il y a une tonne spéciale plus prés du rivage dessus un gros yacht et un petit voilier la tonne dépasse de deux mètres le niveau de l'eau le crochet est en plein milieu et les échelons sont coupés. Les grandes manœuvres dans le clapot des navettes.
Réunion spéciale comment faire. Décision : Il faut que j'approche de façon à ce que Paul puisse sauter sur la tonne avec la grande aussière qu'il la place dans le crochet en double que je me rapproche pour qu'il embarque et fasse un nœud sur la partie double .Ensuite que je déhale le bateau vers la rive pendant que Paul avec l'annexe ira     porter un bout à terre. Tout se passe comme dans le scénario sauf que le bout à terre n'est pas assez long et je vois Paul ramer, ramer il est a deux mètres du bord Il perd courage et revient en nage enfin en sueur. Moteur sur l'annexe et nouvel essai avec un peu plus de longueur. Il n'y plus qu'à tirer !!!! Et M……le nœud de chaise s'est défait dans l'eau à recommencer. Finalement on est amarré fatigué, pas content de la situation quel cirque sur le quai les vagues passent par-dessus .On mange on fait la sieste .Non on ne peut pas rester là.
Réunion comment faire pour partir. Paul saute à l'eau va décrocher le bout arrière je ramène le tout j' approche le bateau de la tonne Paul défait le nœud avec un peu de chance tout devrait venir sinon faut remonter dessus .On a de la chance rien ne coince .Départ avec des rafales de vent vers l'endroit où l'on était hier les bouées sont toutes prises sur le quai un bout de place qui ne fait pas la joie du yacht qui n'a pas bougé .Une fois en place il nous demande de retirer l'aussière qui nous relie à la tonne pour pouvoir passer en annexe. Je lui fais remarquer que si il voulait passer il pouvait le faire quand on manœuvrait que maintenant en retirant son aussière il peut passer. Bonjour l'ambiance. Après on n'a la visite de je ne sais qui on gène parce que demain un bateau doit venir .Coup monté du gros. Je vais voir la tavernière lui explique ma situation il y a une bouée avec une petite barque si elle est libre cette nuit on peut se mettre dessus avec un bout long de façon à ne pas toucher la barque .Finalement la bouée est libre mais elle elle ne peut pas me dire de me mettre dessus. En cinq minute on a débarrassé le gros de notre présence et pris place sur la bouée tranquille pour la nuit.
Santorin s'est beau mais rien n'est fait pour les bateaux autres que ceux de touristes. Le cirque dans ce cirque.
Départ demain vers la suite.
La suite au départ Amorgos est dans la bonne direction, puis le vent change petit à petit si bien qu'on la dans le nez, la mer est forte et faire un pré trop serré dans ces conditions nous scotche et nous fait dériver bord même pas carré « plat ». Si ce n'est pas Amorgos se sera Ios avec une dérive importante du aux vagues qui nous écarte de la route au fur et à mesure.
Qu'à cela ne tienne, il y a Sikinos après. La navigation n'est pas trop plaisante de n'importe quels sens on se fait dépaller. Finalement en arrivant sous le vent de Ios la mer devient plus régulière le cap meilleur et au final après un virement on peut jeter l'ancre dans une baie décrite dans le guide comme bien abrité du Meltem heureusement il n'y a que 25 nœuds de vent quand même on n'est pas tout seul. L'ancre est envoyée à la volée et dévidée en suivant sur le fond de sable 45 m dans 5 m d'eau et ca tient. La nuit sous surveillance du GPS qui nous réveil deux fois, le vent étant tombé le bateau est revenu sur son ancre et quand le vent à tourné .Bien pratique maintenant que j'ai pu la tester.
Départ vers Ios ville au Nord Ouest de l'ile ; le vent est tombée la mer est plate en deux bords on arrive dans la baie qui abrite le port. Du vent pour rendre la manœuvre d'accostage difficile un ferry qui vient en rajouter enfin le bateau réagi et répond aux directives je fais signe à Paul de larguer la chaine apparemment il a un souci. Marche avant je vais voir la chaine est coincée il faut que je sorte le bateau de la zone avant de draguer les autres chaines d'ancre des voisins qui commencent à s'affoler .Je vois notre affaire mal partie. Paul me fait signe que l'ancre est en haut sans ses consœurs .Qu'est ce qui c'est passé ? Dans la baille à mouillage un gant en cuir pour se protéger éventuellement .Quand Paul à enclenché la descente le gant s'est coincé dans la chaine et un doigt d'honneur en cuir rageur s'est dressé vers le ciel et est venu le narguer bloquant tout. La fatalité, devant le spectacle, rigolade .On y retourne du premier coup on est au quai, fatalité aussi.
Le super market est à deux pas. La viande en ville à deux kms Paul doit prendre son billet pour le retour de quoi s'occuper pour la soirée. Beaucoup de touristes descendent des ferrys l'ile est réputé pour le naturiste.
Après la cure thon on ne se fait pas prier pour une cote de bœuf que l'on a du mal à trouver dans une boucherie poissonnerie ; le gars va chercher le morceau dans le frigo il ressort avec la carcasse la passe à un autre qui la découpe pour dégager les cotes il la coupe fine on en prend deux, toujours les yeux plus gros que le ventre. Un délice pour deux repas qu'en même.
Un rien me réjoui.
Un ouzo dans une taverne sur le port la serveuse un top model qui doit sourire quand on l'épile. Un regard désagréable pour tous sur une si belle silhouette lui vaut comme pourboire un « merci pétasse « souriant qu'elle ne comprend pas mais qui me fait plaisir.
Un rien me réjoui.
Il faut assurer le retour de Paul départ vers Paros, mouillage dans une crique avec de l'eau transparente mais sans vie. Nuit calme.
Remontée tranquille en tirant des bords entre les ilots de Antiparos mouillage pour le casse croute et suite prudente au moteur sur les hauts fonds qui séparent les deux iles. Arrivée à Paros beaucoup de monde fin de semaine les charters occupent la place pour les changements d'équipage. Une place en fin de quai beaucoup de houle qui oblige à se mettre à trois mètres du bord d'autres bateaux arrivent et bloquent les trous. Des Anglais font une manœuvres d'accostage en embarquant trois ancres dont la notre qui avait été si bien planté enfin il sont coopératifs et se mettent à l'eau pour m'aider à porter le mouillage de secours ,récupérer l'ancre principale et la remouiller en annexe du sport pour être anxieux sur la suite avec le vent qui va pousser au quai.
Le voisin Suisse en route pour le salon nautique est au mouillage.
A coté un skipper Italiens qui s'ennuient avec ses clients qui sont des noctambules. Et une météo pas très bonne pour la suite. Ma rallonge électrique qui disparait. Quelle agitation.
Paul embarque sur un ferry rapide mastodonte des mers, il sera en temps voulu à Paris.
Matinée sous le signe du Meltem personne ne bouge. Deuxième jours les gens qui ont loué commencent à piaffer .Je partage mes repas et apéro avec Marco qui rêve de s'installer dans le Piémont pour y faire la culture de cassis, framboises etc.… pour les vendre aux restaurants.
Troisième jours les plus aguerris s'en vont vers le Sud.
Quatrième jours le grand départ sauf mes voisins Italiens qui on fait la fête depuis trois jours et qui dorment encore.
Je parts rejoindre Pierre mon voisin de Monastir qui est dans un mouillage au Nord de l'ile on s'était donné rendez vous. En cours de route je pêche un genre de bonite qui fera notre repas agrémenté d'une bouteille de blanc Tunisien qu'il a réussi à garder.
Lui il va sur Léros, moi je monte au Nord sur ma route Rinia où je passe la nuit et toute prochel'ile de Dilos berceau d'une civilisation disparue. Mais le Meltem m'empêchera d'y aller je suis obliger de rebrousser chemin impossible de remonter entre Amorgos et Dilos.
Je prends la direction de Siros Ermoupoli qui me fait l'effet d'avoir bouclé une boucle je retrouve la place occupée l'an passé je m'installe comme le Meltem qui ne lâchera prise qu'au bout d'une semaine que j'occupe à bricoler ,toujours sur l'alternateur d'arbre qui ne fonctionne pas ,sur la lisse qui est cassée et dont le menuisier n'est jamais venu voir enfin je l'ai démontée et raccourcie et eu le temps de peindre et traiter la rouille avant de la remettre bonne opération peinture qui s'est faite le jour ou le chantier déchargeait un cargo de poussière du sable pour sabler la ferraille.
Puis le vent et revenu dans le bon sens de l'Ouest passant à l'Est par le Sud la météo ne s'est pas trompée En longeant Tinos le vent à été fidèle aux prévisions se qui m'a fait faire un bon jusqu'au port de Gavrion au Nord Ouest d'Andros.
Port que je ne recommande pas il n'y a pas d'eau à l'exception de l'endroit où les ferrys font leurs manœuvres .L'explication une rivière vide son limon je me suis retrouvé pris dedans de deux mètres d'eau le sondeur chute à trente centimètres sans rien sentir tu ne bouge plus et ca colle impossible de reculer. Mon sauveur un bateau pneumatique qui est passé à vive allure à coté son sillage à décollé le bateau.
Nuit paisible au son des flonflons d'une live music.
Départ après le réveil du premier ferry qui remue toute la baie et en trouble l'eau en brassant la vase.
Pendant ma manœuvre coup de sifflet des coasts guards de service un autre ferry arrive que je n'avais pas vu ,je leur fais signe que je vais me mettre sur le coté vers un bateau de pêche horreur les fonds remontent comme la veille ,je réussi à ne pas m'enliser de nouveau en reculant ,le ferry à coup de sirène me fait signe je me stoppe et le laisse faire sa marche arrière s'est impressionnant cette masse qui arrive sur toi qui stoppe à cinquante mètres et recule à fond en laissant tomber son ancre j'en profite pour sortir en passant devant sans me retourner de peur d'être rappelé par les gardes cotes. Je sui à peine sorti du port que je me fais doubler par le ferry qui a mis dix minutes pour décharger et recharger passagers camions et voitures.
Le vent trois quart arrière direction du déjà vu .La remontée vers Evia et Kalkis à la recherche d'un abri hivernal pour « Matins Bleus » Des rencontres m'ont donné des adresses à moi d'aller voir.
Direction Néa Marina.

vendredi 3 septembre 2010

Kardamena kos 2010




Bon et bien voilà Après avoir déposé Jean fait ma petite virée jusqu'à Rhodes ,eu mes petits ennuis de moteur je remonte à nouveau sur Kos pour y retrouver Marc qui dois me rejoindre. On m'a parlé de Kardamena à 6kms de l'aéroport. Pour une fois s'est en plein sur ma route et j'y pointe l'étrave , l'arrivée se fait avec du vent je me faufile entre les bananes ,tapis volant, parachutes tout se qui se fait tirer par un hors bord .Ils sont partout..




Le port est assez petit il y a quelques voiliers la seule place disponible est entravé par un bout .je prépare le bateau en tournant devant l'emplacement convoité espérant faire surgir le propriétaire de l'aussière s'est son voisin qui intervient. Il y a du vent la manœuvre va être chaude.Je suis attendu sur le quai il y a de l'aide .Au deuxième essai je rentre dans la place. Coup de chance.



La ville est calme du moins ce que j'en vois il est Quatorze heure .Heure de la sieste et de la baignade. Pour moi la sieste.
L'avenue fait comme moi ,elle se réveile ;les bars commencent leur déversement de décibels les gens se font racoler par les restos. Bon endroit plus vivant qui va me changer de Sialis.
Je suis tombé dans la partie de l'ile qui vie la nuit et je vais m'en apercevoir rapidement..
Toute la jeunesse Scandinave est là que de la peau blanche qui demande qu'à rougir malgré les dix centimètres carré des vêtements protecteurs portés


Devant moi un resto et un bar qui lui est fermé.je part faire des courses pour manger.
Au retour le bar a ouvert sa terrasse .Consommation gratis pour les pinups délurées, deux trois verres suffisent pour les chauffer, l'ambiance démarre plein pot sa rit sa danse .Il n'en faut pas plus pour que tout Kardamena soit là.
Aux premières loges il ne me faut pas espérer dormir je deviens spectateur .Je met une distance entre le quai et le bateau pour me mettre à l'abri des concours de celui qui pissera le plus loin arbitré par ces demoiselles.
Tout se passe dans une ambiance de rigolade sans arrière pensées autres que de s'éclater.
A deux heure extinction du son et fermeture des établissements ,reste les groupes qui ont du mal à se disperser vers les boites de nuit. Et les pinups du début qui sont pour les plus résistantes entrain de rendre leur breuvage dans le caniveau ,les plus faibles se font aider pour éviter que les cheveux trempent dans la sauce. Souvenirs de vacances on dira rien à Papa et Maman.
J'ai deux jours à passer dans ce paradis il faut que je me mette non pas au rythme je suis un vieillard parmi cette population mais aux horaires . Grasse mat',sieste ,spectacle, dodo à l'aube.



Marc arrive j'ai eu le temps de faire l'avitaillement ,de faire tomber mes lunettes dans le port qu'il se fera une joie de retrouver.
On quitte donc assez rapidement se havre de tranquillité.
Direction pour moi du déjà vu .Nissiros et son volcan. Location de scooter .L'ile est toujours aussi belle ellE vaut le coup d'œil et la visite. On n'y reste deux jours .







Descente vers Rhodes en passant par le chemin des écoliers et l'ile de Kalki qui nous accueille avec le Meltem qui nous bloque une journée mais nous laisse le temps d'une petite rando vers une forteresse des chevaliers de St Jean qui sévissaient dans la région il y a quelques temps.




Départ prudent vers Rhodes avec un vent qui devient bien mou aux vues des prévisions de la météo qui nous faisait croire à une navigation musclée.
Je retrouve à peu de chose prêt le bon plan du mouillage.
Marc friand de cailloux et d'histoire se fait la visite en solo de la vieille ville .On se retrouve pour l'apéro.
Départ vers Simi sur le sillage que j'avais emprunté quelque jours plutot Ballade dans Simi ville.
Le vent nous refuse le passage ,on se présente dans une crique déserte pour y passer la nuit s'est tentant mais pas trop prudent ;l'endroit est étroit la sortie caillouteuse si il y a un problème dans la nuit , pas besoin de référendum d'un seul regard on se comprend pour aller plus loin passer la nuit ce sera un mouillage avec bout à terre devant le monastère Emilianos sur une presque ile bel endroit , Marc ira porter le bout à terre à la nage.
La route est longue on veut rejoindre Kos puis remonter au Nord. Le vent nous traine avec l'aide du moteur le long des cotes Turc. Une fois passé le cap Deveboynu le vent nous permet de mettre le moteur au repos.
A Kos on s'amarre à la place qui devient habituelle pour Matins Bleus . Derrière les gardes cotes vers le terre plein des ferrys. Manque de chances toutes la nuit on est bercé par le ronron des camions frigos.
Marc toujours matinal se fait son petit bain sur la plage en compagnie des Mamas coiffées de leurs chapeau qui font la causette dans l'eau.
Départ vers le Nord il reste quelques jours pour tirer des bord avec le projet de retrouver Paul à Kardaména .
Départ de Kos vers Pérismos avec baignade sur un haut fond en cour de route en attendant le vent.
A Pérismos Marc se fait sa tournée cailloux et plage sous de la grande chaleur .Moi je préfère la clim des magasins d'accastillages à la recherche d'un drapeau Français que je fini par dégoter dans un magasin tout poussiéreux avec un Papy sympa et des prix raisonnables qui me ferrons investir dans des par battages.
La soirée se passe à hisser les couleurs à la place de la loque qui flottait joyeusement et à gonfler les parbattages.
La météo change nos plans faire le tour de Kos par l'Ouest pour rejoindre Kardaména n'est pas très faisable avec l'incertitude de ne pas avoir de place dans le port , du vent est prévu sur le Sud de Kos , situation hasardeuse à éviter .
Le retour sur Kos se fait avec anticipation se qui nous laissera une journée pour faire une visite de ruine (l'école de médecine d'hipocrate) Pas très explicite .Surement que cela était grandiose quand les pierres étaient dans l'ordre.
Paul arrive Marc part le lendemain.
Direction le Nord Dodécanèse et Santorin .