Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mercredi 7 décembre 2011

Derniers bords

Derniers bords






Porto Rafti à Alkoussis.

A u mouillage dans la baie de Porto Rafti je suis bien. A peine arrivée je suis salué par le voisin qui a un bateau acier. Il va à terre avec son annexe son chien le suit en nageant à coté.

Une demi heure après on frappe sur la coque « Hoé « Matins Bleus « comment tu vas Philippe » Matins Bleus s’est marqué sur la coque mais mon prénom qui est ce ?

Un autre Philippe celui de Eritrea avec qui l’an passé on avait partagé une soirée musicale sur Troll.

Retrouvailles, échanges d’impression repas sur le coin de la table. Je suis invité pour le soir.

Je vais faire un ravitaillement et me fais surprendre par la nuit, donc au retour sur le bateau je me décommande en passant.

Lendemain visite de Xantos et des travaux qu’il est entrain de faire l’installation d’un mini poêle à bois.

Le temps passe tout le monde est rassuré je ne pensais pas créer autant d’inquiétude en disparaissant trois jours.

Le vent devient prometteur pour demain du Sud Est, il ne faut pas que je le loupe. Je pars au lever du jour qui en cette saison n’est pas trop un exploit. Dehors le vent est plus Est que Sud. Je vais avoir de la manœuvre aujourd’hui. Premier bord je me retrouve au dessus de Nisis Mégalo sur le second Raffina au troisième le vent remonte plus Nord je vire prématurément et me retrouve sous Marathonnia sous le cap pétole un peu de moteur à l’abri du cap me fait gagner de la route je me fais un petit bord avec du Nord Ouest ca dure pas au cap Marina le vent repasse Est et s’intensifie me faisant filer à Sept nœuds pré bon plein sur une mer plate du vrai bonheur. Qui me fais changer mes intentions puisque j’ai se vent autant en profiter savants calculs, si je vais comme prévu à Buffalo j’ai le vent dans le nez, si je continu vers Eretria dans à peine trois heure je suis arrivé.

Le choix est vite fait. Je continue avec une incertitude devant le vent qui commence à mollir, mollir mollir tellement qu’il n’y en a plus.Chiotte.

Maintenant je suis au moteur, la nuit arrive je suis prés de ma destination. Je vais faire un mouillage devant le chantier ou devant le port d’Alkoussis .Je téléphone à Thierry de Troll pour qu’il voit si il y a une place de disponible dans le port pour ne pas à avoir à manœuvrer vu le manque de fond dès que l’on s’éloigne du quai. Ils m’attendent.

Nuit noire sur l’eau et plein de lumière sur la cote je fini la nav au GPS en restant dans les vingt mètres d’eau les bords dans la région ne sont pas sains. J’entre dans le port en sifflant entre mes doigts pas de Thierry à l’horizon. Au boucan que je fais il sort et me montre la place que je peux occuper. Il est tout penaud il a confondu je suis là dans 10Minutes avec je suis à 10milles. Je te pardonne tu m’as trouvé une place.

Le chantier est prévenu de ma présence par le tamtam demain ils peuvent me monter au sec.

Me revoilà au point de départ sur le chariot pour l’hiver au sec et sans soucis.

Je vais pou voir faire une escapade à Skopélos.

Et écrire une dernière page de fin damnée

Néo Klima à PortoRafti

 Néo Klima.


La boucle est bouclée ;la virée dans le Nord se termine avec maintenant des souvenirs .

Le bilan au niveau voile pas trop enthousiasmant trop ou pas de vent. Les belles nav ont été rares il y en a eues heureusement.

Depuis Avril je crois avoir fait le plein pour cette année. Je n’en reviens pas six mois comme si c’était hier.

Bon je vais me poser un peu, ici je suis en pays de connaissance, Andy n’est pas loin, je me partage entre le bateau et son Kalivi puis aussi pour ne pas perdre les habitudes les tavernes, tant qu’il fait chaud s’est bien agréable. Pour le budget bouffe quelques explications, je suis au régime Germanique pour le petit dej jambon, fromage, fruit, yaourt, pain de quoi tenir jusqu’à 16h .Seize Heure taverne un plat, une salade pour deux, ½ de rosé 10€, le pain de coté pour le petit dej du lendemain et quand s’est trop copieux tu récupères le rab dans une barquette alu. Le soir un yaourt. Un grand plaisir qui finalement n’est pas excessif, servi avec le sourire. Il ya aussi les pitas à 1,70€.

Je suis bien, le port se vide un peu, il y a encore beaucoup de bateaux de charter pour la saison et des touristes qui arrivent de Skiathos pour casser la croute dans les tavernes. Le train train s’installe.

Matins Bleus est mis le long du quai se qui me permet de m’absenter d’avantage en éliminant la crainte de se faire prendre la chaine d’ancre par un autre bateau en manœuvres.

Les Trolliens sont annoncés ils arrivent de leur périple du Nord en faisant halte à Allonissos, le port est maintenant quasiment vide, ca fait du bien de se retrouver puis ce sera autour de Swing qui arrive de Skyros et de Gigouille que je ne connaissais pas, Cocorico la France domine dans le port, les apéros s’enchainent aux repas, on est Gaulois.

Andy prépare sont voyage en Allemagne ses projets sont un peu flous, elle est paniquée de devoir affronter la réalité de son retour. La tension entre nous devient palpable. La sérénité dans laquelle nous vivions s’effrite.

Retour au bateau et fuite dés que le temps le permettra.

Après une semaine de tempête météo et affective. Je large les amarres abandonnant tout mes projets et espoirs.

Je me retrouve à Skyros après une nav assez éprouvante dans une mer très formée. Avec la chance d’avoir pu prendre en cours de route un thon et une superbe bonite. Triste consolation.

J’arrive à la nuit dans un mouillage proche du port sous une chapelle qui porte le non d’Agios Andy le destin.

La bonite fait le repas du soir et le thon celui des quatre jours suivants. La ville est à deux kilomètres, je repère une place dans le port et y pointe l’étrave le deuxième jour, la manœuvre se fait les doigts dans le nez avec mon crochet dans un anneau du quai stabilisé y a plus qu’a fignoler. Je fini mon thon.

Le bon vent pour continuer la route se fait attendre, il est prévu pour la fin de la semaine. N’ayant rien de spécial à faire, je largue les amarres et vais me mettre au mouillage dans une crique très protégée de l’ile. Loin des communications internet et téléphoniques.

Un désert que je partage avec les chèvres du coin. Une plage de sable avec une température d’eau qui n’est pas pour moi.

Les fonds sont magnifiques vident de toutes activités aucun poissons dans la journée. Le soir ca s’anime avec une procession dense de sardine qui arrivent de la pleine mer, accompagnée de leurs prédateurs, joli à voir, je reste en observation tant que je peux voir puis la nuit devient sombre il n’y a plus que les bruits du ban qui fuit en sortant de l’eau et du plouf plus lourd des chasseurs.


Le lendemain c’est redevenu un désert.

Deux jours à attendre le vent, au petit matin les nuages filent dans la bonne direction où je suis il n’y a pas une risée. Mais puisse que la météo l’avait dit j’y crois j’y vais.

Dehors pas de vent seul les nuages en ont.

Enfin à cinq milles au large le moteur est arrêté pour profiter des risées qui me font me dandiner sur un restant de houle. Puis ca s’améliore niveau vent pas le pied pour le cap. Je ferais un empannage plus tard.

Finalement après avoir fait ma manœuvre je fais un cap presque Est et une route qui me mène dans la bonne direction je suis dans le courant du Stenon Kafireas qui me prend très haut, on dirait la Manche. Je suis content il est avec moi.

Effectivement la vitesse augmente dans ce passage très fréquenté par les cargos. Le vent aussi je ne suis plus qu’avec un bout de génois qui me maintient dans l’axe avec des pointes à plus de huit nœuds.


Après Nisso Mandhili je remets la toile au complet le courant n’étant plus pour moi, je me maintiens un peu au large de crainte des rafales qui doivent venir des sommets, Comme expliqué dans le guide toutes les conditions sont remplies.

Que ne dalle pas de rafale obligé de finir au moteur. Arrivée dans le port de Karisto je suis obligé de ressortir C’est là qu’elles sont les fourbes ! Je refais un tour et fini par accoster le long du quai devant deux pêcheurs qui soulèvent leurs cannes que quand je suis dessus.

A peine amarré un garde cote vient me voir. Il est vingt deux heures. Il voudrait que j’aille au bureau pour les papiers .je suis fatigué et j’ai faim des priorités pour moi. Il accepte que j’aille le voir le lendemain.

Après mettre fait ponctionné de dix euros je reprends la route le vent normalement est favorable pour descendre sur Kéa que je ne connais pas et dont on m’a dit le plus grand bien. Le départ est laborieux quelques rafales me font sortir de la baie ; finalement je me retrouve dans le courant de Sténo Kafireas que je traverse ,je suis obligé de prendre un cap très haut pour compenser le courant.

Le vent et le courant que j’avais hier dans le dos sont maintenant sur le coté, la nav est moins plaisante.

L’arrivée sur Kéa impressionnante, je dois repérer l’entrée de la baie de korista Il y a le phare noyé dans des gerbes d’écume et une digue où les vagues passent dessus. Derrière l’inconnu, entrée délicate. Je prends la direction du phare qui est la plus au vent, arrivée sous la falaise je me laisse descendre et reprend la route vers l’intérieur de la baie que je découvre il y a de la place plus de vague mais pas mal de vent, au fond Ormos Vourkari les bateaux sont au mouillage sur corps mort pour la plus part. Le quai fait face au vent il y a de la place je prépare le bateau pour y aller mouillage assez loin pour avoir le maxi de chaine dévidée le voisin récupère mes aussières me voilà installé l’ancre est bien piochée.

J’ai le vent dans le nez tout repose sur l’ancre je n’aime pas cette situation. Au milieu du mouillage il y a un corps mort de libre, dès le lendemain je m’y installe.

Bon abri bon abri que raconte le guide il n’y a pas de vagues mais les rafales de vent sont là et bien là.

Je fais la connaissance de mon voisin qui vit sur son bateau ,Eli retraité qui parle un Français parfait et me propose ses services il a une voiture que je peux utiliser pour faire les courses, car maintenant il faut que je m’installe la météo n’offre aucune perspective d’amélioration pour la semaine à venir.

J’ai de quoi tenir à bord la plage à cent mètres l’annexe et son moteur OK.

Je commence à m’habituer aux rafales mais laisse l’alarme de mouillage en fonction ; bien m’en coute en pleine nuit elle se déclenche je saute du lit en tenue d’Adam et me jette sur la commande du moteur qui démarre aussitôt, dehors plus vite que la lumière la situation n’est pas compliquée mes aussières ont lâché et je dérive vers la plage je mets sans trop réfléchir les gaz et manœuvre pour me sortir de la zone aucun repère dans la nuit noire sinon que la mémoire du paysage je zigzague entre les bateaux présent ,une fois dans les dix mètres d’eau je me sens soulagé quelle chance. Reste plus qu’à mouiller L’ancre est envoyée dans 8m et je laisse filer doucement toute la chaine 60m. Le bateau se stabilise j’ai froid normal je suis à poil. Une fois vêtu je vais assurer la chaine et trouve le moyen de balancer la télécommande dans l’eau qui clignote gentiment et que je prends dans un premier temps pour du plancton bleu, une fois réalisé la vrai origine de ces scintillements, je saute dans l’annexe et me déhale pour voir les éclats s’éloigner et sombrer. Il paraît que mon mode de vie fait des envieux ?

Au matin d’une nuit en pointillés je constate que mes aussières ont bien tenu J’ai la boule de mouillage au bout, la chaine à cassée et la manille qui reste est bien usée. Les rafales continues le bateau ne bouge pas et reste dans son cercle de sécurité.

Vers les midis une voile entre dans la baie des fous. Je reconnais Swing de Lionel et Claudine, ils voient enfin il voit Matins Bleus parce que elle, elle est au fond de la cabine allongée sur le plancher entrain de maudire le monde entier.

Swing vient mouiller prés de moi. Quelques échanges rapides de la situation et à plus tard, il faut qu’ils aillent vider Schoupi le chien et reprendre contact avec le plancher des vaches.

Les bonnes habitudes reviennent Apéro repas que nous partageons avec Eli.

Je me fais une rando vers la chora sur des chemins bien balisés très joli parcours.

Les liens sont renoués avec Andy. L’espoir renait .Une semaine passe à attendre, enfin une petite fenêtre s’ouvre avec une nav au pré pour remonter vers Porto Rafti ou mieux vers Nisi Megalo.

Au matin je prends le départ en premier n’ayant pas de chien à aller faire pisser.

Le bord vers Porto Rafti n’est pas bon ,Je vire et choisi l’option Mégalo si le courant du Sténon kafireas est favorable .Bataille pour remonter avec des moments ou tout marche bien suivi de saute de vent qui passent du Nord à l’Est .

Finalement en fin de journée je me retrouve dans le mouillage de Nisis Mégalo. Seul Swing à continué jusqu'à Nea Marmari.


Maintenant le vent est complètement Nord, ma route. Au petit matin je sors pour me retrouver dans une mer très formée que je dois affronter Matins Bleus n’ai pas dans son élément pour faire du pré. Je fais demi-tour et retrouve mon mouillage. Pas de communications pas de météo. Le Grib est toujours d’actualité des rafales arrivent dans le mouillage. J’attends deux jours et me retente une sortie même problème je me déroute vers Porto Rafti là, le bateau trouve une allure qui lui convient et avale les milles rapidement .Je retrouve le contact internet et rassure les amis qui commençaient à s’inquiéter.

La suite plus tard Porto rafti au chantier Evoikos





jeudi 24 novembre 2011

Bon v’la l’hiver


Bon ben v’la l’hiver et moi dans mes petites histoires j’en suis qu’à la fin Aout.

Faut que je me dépêche. Je vais être bref.

Le retour de Thessalonique à Skopélos. Bien

Très bien.

Bien, bien ,bien.

Développons.

Mes derniers équipiers partis .Avec leurs valises.

Andy est venue me rejoindre en ferry depuis Skopélos et chose qui m’a beaucoup étonné elle est d’accord pour le retour sur Matins Bleus .Evidement sous conditions, Pas de vent, Pas de vagues, pas de peur, pas de panique .Ok je m’y engage croix de bois croix de fer je crache par terre, A abracadabra. Etc.

En attendant le moment propice je l’amarine en autobus dans la visite de Théssalonique 2eme ville du pays. Il y a beaucoup de charme à découvrir pour ceux qui veulent prendre des vacances dans cette charmante ville portuaire qui malgré sa situation géographique cache des trésors. Donc je disais il ya un bus touristique qui pour deux € te balades avec un plan tu t’arrêtes où tu veux, visites un quartier ou un musée et  tu reprends le bus suivant.

D’escale en escale on découvre une ville charmante...

Bon Thessalonique on a vu .On va se faire voir ailleurs.

Sur la pointe des petits pétoncles je refais le chemin inverse de mon arrivée en surveillant la météo de prêt nous avons le temps.

Halte à Mikhaniona la même place est libre, électricité prêtée par le même pêcheur eau pas besoin.

En ville grande kermesse .Je refais mon stock de slips à prix discount .la taverne est toujours aussi copieuse.

Deux jours après départ à l’aube, même de nuit pour en face Litokhorou ou Platamonas enfin se qui se présentera. Nav sous léger zéphire, sans vagues etc.…

Litokhorou gagne, mais en entrant dans le port je me fais devancer par un bateau de promenade qui vient occuper la seul place accessible pour Matins Bleus. De toutes façons le port est minable un gros tas de gravât, pas de fond et rien autour. Demi-tour reste plus que Platamonas.

Bonne pioche le port ne ressemble plus au plan du guide ,Bruxelles est passé par là .Un quai tout neuf personne dessus le pied. Une ville de vacances mais calme. Bon rien n’est parfait Si je veux me mettre au courant et à l’eau faut que j’avance le bateau pour atteindre les bornes alimentés .Celles du quai sont neuves mais pas branchées. Pas de problème comme il y a beaucoup à faire dans la région le lendemain je manœuvre. J’avance à portée de rallonge.

La ville est dominer par un château voilà un but d’excursion. De chemin en route et en piste on arrive dans le village qui domine le castel c’est l’heure de la taverne les priorités sont respectées. Repus on se dirige vers la dernière montée .Close la porte fermée les derniers visiteurs sortent, normal on est en horaires d’été la visite se termine à 15h. Grande colère teutonique d’Andy « crise crise crise ». Les barreaux sont d’époques, il n’y a qu’à faire le tour.

Pour les bus même organisation, il y a bien un petit train touristique avec l’horaire qui ne correspond à rien, le château ferme à 15h le train fonctionne en nocturne à partir de 18H. Le retour à pieds est de rigueur tout en descente.

Le bateau le long du quai nous attend il est cerné par un attroupement de pêcheur vacanciers plus ou moins slave. Il doit y avoir un concours. Pour l’intimité il faut partager. Vont pas rester la nuit, ben si au réveil ils sont presque tous là. Ce n’est pas possible y a rien à la télé ; que fait Madame quand vous titiller la sardine ?

Autant de questions sans réponses. J’étais bien au bout du quai.

Bon petit problème de promiscuité .la journée est plutôt calme. De toutes façons on n’est pas là.

Visite d’un village pittoresque de montagne on a loué une voiture .Il est vrai que tout de suite après la mer ‘c’est la montagne les contreforts du mont Olympe. Belle forêt et vue immense sur les plaines. Culture des châtaigniers irrigués .Les routes sont des billards qui s’arrêtent net pour laisser la place à une piste et sans savoir pourquoi d’un seul coup un nouveau tronçon tout neuf. Je me plais à penser qu’une commune a eu des subventions et que la route en zigzaguant change de commune se qui expliquerai ses portions faites et non faites ? Bof.

Qui dit location de voiture dit aussi approvisionnement dans le super du coin et restitution dans le bled voisin .retour au bateau pour la deuxième manche du concours ils sont tous là, maintenant on se dit bonjour ou plutôt bonne nuit.

Départ vers Kamari Météo pas trop bonne on ferra avec des vagues Andy est prévenue sur le programme. Le début est prometteur mais une fois passé le cap Dhermatas un forte houle nous freine. Arrivé devant le port de Kamari que j’avais visionné sur GoogleEarth je trouve l’entrée bien exposée et étroite pour moi pas question de m’y risquer, il y a un voilier à l’intérieur qui remue pas mal.

Demi tour avec l’accord de l’équipage en direction de Stomio port que j’avais pratiqué avant ,vent arrière le retour est vite fait ;maintenant il ne faut pas se louper parce que il n’y pas trop de fond dans l’entrée je croise les doigts en espérant qu’il n’y ai pas de houle qui rentre.

Je retrouve la place que j’occupais, maintenant on est tranquille .Ici aussi beaucoup de choses à faire le cadre est joli avec un monastère à découvrir et une montagne couverte de châtaigniers.

Tavernes, balades, beaux villages, monastère scandaleusement refait.

Il n’y a qu’à attendre les bonnes conditions pour continuer.

La météo ouvre une bonne fenêtre, mais il faut partir de nuit et faire d’une traite le reste du chemin 70 milles. J’explique la situation à Andy elle est à mon grand étonnement d’accord.

A minuit après une sobre taverne le départ; le vent est Nord Ouest plein dans le cul mais après on le prend plus largue .La vitesse est bonne par contre la houle d’Est est toujours là. Andy dort, le bateau marche bien malgré les creux qui le freinent. Au levé du jour Skiathos est à l’horizon à 11heure le bateau est dans le port de Néo Klima sur Skopélos. Andy contente de retrouver son kalivi et la terre ferme et moi de mettre un terme à ma boucle dans le Nord.

Le port est plein enfin il y a quinze bateaux dedans ,je me retrouve en terre connue.

La suite après: Long séjour à Skopélos et hivernage à Oropos



vendredi 4 novembre 2011

Kavala à Théssalonique

Kavala à Théssalonique.

Voilà une belle page de navigation, pour le plaisir n’en déplaise aux héros.


Rendez vous sur les quais de Kavala.

Premier contact « Ils ont perdu sa valise, »

La valise s’est celle de Cloé avec toutes ses fringues.

« Moi je me méfie j’emporte rien juste mon bagage de cabine et mes poches, j’ai tout »Ca c’est Benjamin

Bon demain normalement le bagage égaré dans l’avion qui a eu du retard à Athènes devrait arriver. Chose promise à l’aéroport.

Taverne pour déstresser nos nouveaux compagnons de route. Cloé hésite entre friture ou un relaxant genre Temesta, elle a des doutes sur sa prochaine nuit, qu’ils passent à l’hôtel comme convenu.

« Bonne nuit dormez bien » en faux culs on minimise la tension.

Midi voilà nos deux équipiers qui arrivent avec en laisse une valise qui les a rejoint.

Le moral est revenu, embarquement !

Avitaillement dans le super du coin deux rues plus loin nous voilà parés pour un départ vers Thassos le lendemain.

Pour ce soir pas de taverne on a trouvé un poulet rôti dans un coin du super avec sa sauce et son code barre dessus, pourquoi ce détail ben parce que à la caisse il faut que la caissière soit plus rapide que la sauce pour lire le code en retournant la barquette ; elle a l’habitude.

Installation à bord pour tous. Discutions sympas pour cerner l’attente et le niveau de mes nouveaux équipiers. L’attente pour Cloé, relaxe et si possible relaxe. Benjamin a passé son permis hauturier cette hiver et à un diplôme pour moi inconnu un certificat de barreur obtenu en 1968 rassuré sur son niveau j’envisage des navigations plus hardies. J’aurais du me méfier, les diplômes de 68 laissent à désirer et le permis hauturier si tu as le cerveau pour ; tu peux le passer sans quitter ton lit.

Benjamin parle peu il est en retrait par apport à Cloé toujours d’accord avec se qu’elle dit .Bien que, bien que je ressente autre chose. Chaque phrase qu’il prononce est percutante avec les mots justes d’un cerveau bien rempli .L’apéro oui si Cloé est d’accord, un petit verre de vin il regarde Cloé si il peut. Donc pour les habitudes des douceurs de la table avec Paul on s’aligne sur Cloé enfin presque, elle nous laisse la liberté mais par soutien on fait preuve de sobriété et solidarité. On n’en est pas au sevrage, sauf pour le sel.

Le décor est planté passons à l’action.

Départ pour Thassos avec peu de vent tantôt au moteur tantôt à la voile en fonction des risées.

Bonne ambiance le vent ne nous favorise pas sur notre route et nous fait profiter de la vue de prés des plates formes pétrolière de la mer Egée frôlant la zone interdite, le moteur nous en écarte.

Les valeurs des diplômes soixante-huitards de barreur m’impressionnent, pas grave mais à prendre en compte pour la suite des événements.

En fin d’après midi après une nav pas très glorieuse le bateau accoste à Thassos (Néa Limini), je connais maintenant où se trouve le confort cul au quai il ne reste plus qu’à trouver une place dans les multiprises qui se frayent un chemin vers la prise unique, opération réussie pour l’eau le plein vient d’être fait, Paul sert de guide il est déjà venu. Les coasts guards arpentent le quai à chaque bateau ils s’y arrêtent j’attends mon tour laissant partir mon équipage en balade. A mon tour, je sort avec tout les papiers ,se qui les intéressent en quoi est fait le bateau « en fer, acier ,Stell » ils sont contents et passent au suivant ,lui il faut qu’il sorte les papiers et qu’il leurs montre ses fusées. Les autres ensuite à un « Kalispera » souriant.

Je retrouve mon monde vers le vieux port .On se fait accrocher par un resto sur le quai avant de retourner au bateau, balade digestive, devant un bar un accordéoniste au type Albanais joue des airs de chez nous pour une table d’assoiffés à la mine hexagonale. Ca fait drôle d’entendre la « Java Bleue ».

Après une bonne nuit départ vers le mouillage de Aliki que nous retrouvons Paul et moi avec plaisir l’endroit est très beau, descente à terre en annexe pour moi Cloé et Benjamin à la nage .Chaqu’un va dans sa direction, la dernière fois j’avais loupé des points jolis de la carrière de marbre antique je me rattrape, je retrouve sur le chemin Cloé Et Benjamin on fini la visite ensemble.

Taverne du soir le rituel. Demain grande nav à prendre au sérieux les conditions météos sont bonnes reste l’inconnue, l’effet des hauteurs du Mont Athos.

Départ à l’aube, le vent prévu est absent mais nous rejoint dans les premiers milles, il nous faut passer Thassos avant de prendre le bon cap qui nous mènera à Lérisos ou plutôt au mouillage de Ormos Plati .En court de route je me trouve devant le dilemme de voir le vent qui nous pousse mollement dans notre direction le vent arrière n’est pas l’allure préférée de « Matins Bleus ». je rumine mes plans, il est dur de dire que la solution adoptée n’est pas la bonne et surtout qu’il vaudrai mieux de faire l’impasse sur la remontée de la péninsule coté Est où l’on va se trainer sans abri le lendemain ,alors que si on change de cap pour se retrouver au largue le bateau va galoper. Sans trop d’effort je convaincs mes équipiers sur un nouveau trajet plus réaliste avec la météo. Sur son nouveau cap le bateau prend tout de suite trois nœuds de plus avec les voiles pleines le contournement du mon Athos se réalise avec la vue sur les monastères. L’allure ne faiblit pas pour rejoindre l’abri que j’avais utilisé il y a maintenant deux ans à Ormos Sikias étant en équipage le bateau est mis cul au bout du quai pour plus de confort ,la taverne du soir est bof.

Apparemment sur notre bout du quai on gène ‘les pécheurs à la ligne’.

Lendemain visite aux Diaporos où se trouve Troll un bateau ami avec qui j’ai fait l’hivernage, le temps est maussade des nuages il fait froid .L’entrée de l’archipel est bordée de récifs. Benjamin est à la barre il nous faut se présenter entre deux rochers celui à tribord à un espart dessus il y a trois rochers sur le premier une croix, le second une borne, le troisième un bout de bois cassé avec prudence on avance vers la croix un grain arrive rendant l’eau noire sans visibilité, les fonds au sondeur sont bons normalement cinq mètres au minimum dans la passe. J’ai l’œil sur le sondeur trois mètres cinquante s’est pas normal j’ai un mètre de pied pilote ca fait quatre cinquante en se recentrant peut être ? Suspens de courte durée deux mètres cinquante et bing ! La tuile, quatre-vingts dix centimètres annonce le sondeur, le bateau talonne sur un rocher, mauvaise passe mauvaise pioche la perche cassée était la bonne.je me jette sur la barre en marche arrière en espérant ne pas trouver un autre bloc pour le safran ou l’hélice. Le bateau ne rencontre pas d’autres obstacles. Je me sens honteux de ne pas avoir été plus prudent devant le doute et cette pluie qui m’a laissé préférer de ne pas consulter le guide plutôt que de le mouiller.

Voilà le bateau avec une bosse sur sa quille.

Accueilli par Troll dans leur petit paradis je retrouve Thierry Françoise et le chien en compagnie de leurs amis. Je raconte, pas fier ma mésaventure autour de l’apéro. Il est vrai que cette région n’est pas très cartographiée avec de large zone sans détails sur les cartes CM93 et sur les autres la même chose.

Je me cherche des excuses il n’y en a pas. Mes galons se ternissent.

Après une nuit au calme dans cet archipel plein de recoins pour y mouiller, la sortie des Diaporos se fait avec prudence par la passe qui doit nous faire gagner la route pour rejoindre Amouliani une autre ile avant Ouranopolis. Le vent pas trop favorable nous entraine vers le super market de Pirkadika et les Pitas du resto où au dire du patron les derniers Français qui sont venus lui on cassé une chaise devant la description des personnages et du chien on reconnait les Trolliens, on le plaint de cette mauvaise clientèle et devant notre conduite exemplaire nous sauvons l’honneur de la France dans ce coin de Grèce (on ne peut pas être partout).

L’avitaillement fait reste plus qu’à tirer un bord vers notre destination du soir sur la cote sud Ouest d’Amouliana deux criques une bondée de monde l’autre tout aussi jolie vide les fonds sont bonds d’après les cartes le mouillage dans un carré de sable baignade Paul va voir ses potes les Castagnoles

Cloé et Benjamin font un concours jusqu’à la plage moi petit nageur je fais le tour du bateau avec un plongeon pour recontempler la bosse.

Départ pour une grande nav le lendemain environ 6Ml jusqu’à Ouranopolis ville départ des pèlerins pour Athos Mes équipiers ne sont pas trop attirés par le lieu. La journée se finie en terrasse.

On a fait le détour pour….. Avec une météo mitigée la remontée de la péninsule du Mont Athos s’annonce correcte bien qu’il ne faille pas trainer du vent est annoncé.

Le vent arrive, pas pour nous favoriser la route obligeant à tirer des bords se qui rallonge le trajet et écourte la vue sur les monuments. Puis au niveau de Dafné il faut virer et abandonner l’idée de continuer le lèche cailloux (enfin à1/2 mille).On a du mal à prendre le vent qui arrive en rafales ,puis un peu plus au large le cap est bon pour un retour vers Sikias ouvert au vent ou passer le cap pour gagner Porto Koufo bien abrité .Enfin une nav agréable grand largue ,le bateau attaque il est à son aise ,Porto Koufo est atteint rapidement .Beaucoup de monde au mouillage, une taverne nous a été recommandée ,on la teste.

Après une journée de repos météorologique cap sur le canal de Procidéa avec une halte dans un endroit sympathique à Galini avec un mouillage devant une presqu’ile reliée à la terre par un banc de sable.

La météo toujours la météo, l’idée de passer le canal est abandonnée pour une navigation plus sure et plaisante vers Néa Skioni, avec le gag d’arrivée un parbatage à récupérer chose pas facile enfin avec l’annexe il retrouve sa place, Jour de chance c’est la fête des sardines, musique, danses, sardines arrosées de vin blanc à volonté. Pas taverne ce soir, économie.

Paul a envie de frôler le Mont Olympe ,le vent est favorable le soir nous accostons à Stomio un petit port avec une entrée délicate pour la taille de Matins Bleus un bateau Français est là ses occupants nous font signe de ne pas avancer plus loin ,il nous prennent les amarres et expliquent qu’il se sont fait piéger par le manque de fond et surtout des bouts qui traverse le port servant d’amarres aux bateaux de pêche locaux . Autrement le site est joli dominé par un monastère qui surgit de la forêt. Deux tavernes, une seule nous suffit.

Etude de faisabilité pour aller visiter le site de Dion cher à Paul tout le monde est d’accord .Le port le plus proche est celui de Paralia un peu bizarre comme description et pas très rassurant aucun mouillage la cote est une plage avec un fleuve qui draine des alluvions avec des hauts fonds assez loin du bord. L’entrée est en chicane avec un enrochement qui protège la plage, une barge et un remorqueur sont sur le brise lame intérieur entrain de rouiller, des bateaux touristes genre flibustier occupent le quai et le bassin intérieur n’est pas accessible une passerelle enjambe le passage. Reste comme possibilité une place cul au quai devant un bateau pirate sous la menace de son ancre ; la manœuvre échoue on est trop loin pour descendre sur le quai pour passer les amarres, le vent ne nous aide pas. Pour réussir il faut se prendre sur l’ancre du bateau pirate par un bout sur le coté afin d’éviter de se faire dépaler par le vent, une fois le cul stabilisé y a plus qu’à reculer doucement jusqu’au moment ou l’on puisse sauter sur le quai ; un peu tordue la manœuvre, on y arrive quand même, L’ancre la notre à bien crochée elle est blindée ca tient.

Paralia, ville sans aucun intérêt immeubles modernes en bordure de plage avec un monde digne de St Tropez à la même époque.

Nous voilà à la recherche d’un moyen de transport pour aller visiter Dion la cité des Dieux à Trente kms dans les terres ,pas de bus donc location ,pas de voiture de disponible pour le lendemain reste plus que des kads .

On en réserve deux pour le lendemain. Petit avitaillement dans une superette, n’ayant pas besoin de manteaux de fourrure retour au bateau. Je ne sais pas pourquoi il y avait autant de marchands de fourrure et cuir ?

Neuf heures du matin on enfourche nos montures à quatre pattes Benjamin et Cloé sur une Paul et moi sur l’autre. Première pour moi le pilotage de cet engin.je ne dit rien à Paul pour ne pas l’effrayer.

Nous voilà partis à fond les engins sont bridés et on du mal à atteindre les vingt cinq kms / heure.

De toute façon ils sont bridés, nous en rodage, finalement on s’y fait .La route est longue, on se perd une ou deux fois avant de trouver les panneaux indicateurs.



Le site en pleine pampas vaut très largement le détour encore en fouille il s’agit d’une très grande ville avec tout les temples qui vont avec les statuts sont petites, chose bizarre, les latrines presque intactes le tout au bord de l’eau se qui ne gâche rien.






Comme Jules on est venu, on a vu, on s’en va .Il y a la météo qui pousse au cul ce soir il faut être à l’abri il va y avoir du vent.




Sur le chemin du retour halte rapide au Lidl ;un peu plus loin en rase campagne je vois dans mon retro la roue du kad de Benjamin partir dans un sens et eux dans l’autre traverser la route devant une voiture qui pile ,rapidement je fais demi tour et arrive sur les lieux Benjamin arcbouté sur son kad essayant de le retenir au bord d’un trou ,Cloé encore par terre. Par chance aucun de blessé plutôt abasourdit par les événements. Une roue s’est cassée. Le loueur arrive avec un kad de rechange, Cloé ne veut pas remonter dessus Ils sont avec Benjamins rapatriés au point de départ ; on les rejoint avec Paul.

Il ne faut pas s’éterniser le vent commence à souffler notre position dans le port est inconfortable et en conséquence de se qui arrive pour la nuit il faut partir. Le choix est de rejoindre Néa Mikhaniona qui sera un port abrité et éventuellement pas trop loin de Théssalonique.

Le vent prévu pour la nuit nous cueille à 2heure de l’après midi le cap pour le but choisi n’est plus tenable il faut se mettre sur une autre route, trouver un abri.

La tempête est là, trois ris de pris sous trinquette on dérive pas mal le moteur est mis en route pour nous appuyer, les embruns ressemblent à de la grêle Paul se débrouille à la barre je gère le reste.

A un moment la trinquette explose, enroulée comme un chiffon elle n’est plus de secours le bateau n’est plus manœuvrant du moins dans ce que nous voulons faire, il reste à peine deux milles pour se mettre sous le cap Epanomi. Ou partir en fuite, mais pour un retour par Théssalonique pour les billets d’avion s’est râpé. En mettant un bout de Génois le bateau reprend un cap qui nous fait arriver sous le cap, en fait de protection il n’y a plus de mer mais le vent et toujours là très violent on se rapproche au maximum de la plage il y a plus de trente nœuds de vent .Pour le mouillage ca va être chaud. Je vais à l’avant prépare l’ancre pour un mouillage à la volée Paul se met dans l’axe du vent et dans Quatre mètres d’eau je lâche l’ancre et laisse la chaine filée, Paul me rejoint et freine la chaine pendant que je la bloque au taquet. Suspens !!! le bateau se met en travers la chaine se tend ,le bateau revient dans l’axe ,un peu plus loin il y a un bidon qui sert de corps mort que j’utilise comme repère, mouillage avec trente nœuds de vent et maintenant des rafales à 45 et ca tient .Ouf .

Il n’y a plus qu’à attendre, normalement demain après midi le calme revient.

Le bidon est toujours au même endroit tout va bien, la vie s’organise, il pleut.

Le lendemain après une nuit de sommeil pas très profond, la pluie fait place au soleil, le vent un peu moins fort laisse planer un doute quand même sur un départ l’après midi pour le Nord.

La matinée se passe entre observation du bidon et captage de bulletins météo. Notre objectif d’hier est à 10 milles au-dessus pour l’atteindre il nous faudra faire deux bords.

Vers les 14 heures le départ est donné, l’ancre remonte sans problème un peu de vase, elle avait du bien piochée. Le vent toujours Nord a bien baissé et la mer n’est pas trop forte .Motivé par le calendrier, on y va.

Le bord est long pas très bon il faut traverser tout le golfe de Thermaïkos pour virer sur le bord suivant le vent tourne un peu Ouest et nous favorise, le confort y gagne ainsi que la vitesse le port de Mikhaniona est atteint .Port de pêche plein de chalutier seul une place au fond est libre devant un tas de filets le vent nous aide, il y a même l’eau et l’électricité ; le confort enfin.

Les habitudes sont reprises taverne hyper copieuse nous voilà prés à affronter les éléments ,enfin presque.

Demain ce sera Théssalonique la marina et le départ de Paul, Benjamin et Cloé partiront un peu plus tard et Andy viendra me rejoindre.

Navigation au moteur pour le dernier jour le vent est parti ce faire sentir ailleurs. La marina d’Arestou est appelée une belle place proche des douches, un prix difficile à comprendre avec des taxes qui se rajoute au devis enfin, le prix est correct mais différent de celui annoncé par Mail .Pas le choix.

Paul nous quitte, le voilier vient prendre livraison de son travail.

Deux jours après Cloé et Benjamin remettent leurs bagages aux bons soins des transports aériens.

Voilà pour la fin de la saison avec un dernier bord un peu mouvementé. Avec des obligations d’horaires et des personnes débutantes qui peuvent représenter un risque sur le trajet d’un programme défini où elles se sont surestimées. Ceci étant dit j’ai passé en leurs compagnies de très bons moments de convivialités.

La suite le retour vers le Sud.

mardi 25 octobre 2011

D’ailleurs à Kavala (Fanarion)

D’ailleurs à Kavala (Fanarion)


(Suite d’Alexandroúpolis à Samothrace)

Donc parti de Samothrace avec Paul dés le départ le cap n’est pas bon pour rejoindre Thassos.

Si ce n’est pas Thassos ce sera ailleurs pourquoi pas du moment que le bateau avance.

Notre ailleurs se fut Fanarion port avec une entrée derrière des hauts fonds, enfin pas trop compliqué il y a la bouée de chenal du port de Lagos au fond pour servir de repère. Sur la carte après le brise lame peu de fond dans le chenal enfin de compte ca passe bien ils ont du draguer. Le port est vaste un grand bassin avec ses bords occupés par des bateaux de pêche et des bateaux locaux amarrés avec leur pendille se qui veut dire une chaine mère ou des coffres pas bon pour y mettre l’ancre une place assez large nous tente avec un mouillage le plus loin possible du quai l’amarrage se fait avec l’aide du voisin propriétaire d’un gros zodiac qui craint plus pour son bien plutôt que pour nous accueillir. Enfin comme tout se passe bien on à même le droit à la prise de courant.

Du coup Matins Bleus est le plus gros du port ; nous restons modeste devant la Porsche du copain du voisin qui sort de celle-ci en tenue de cycliste avec le casque il faut dire qu’il extirpe un vélo super sophistiqué qui crée un attroupement après de longue discussion le vélo est assemblé il est vraiment beau, du coup tout le monde se retrouve sur un bateau et ils prennent l’apéro.

Avec Paul on se fait un tour de la ville. Il y a un concours de Backgammon dans une taverne, du monde sur la plage le village de vacances. Retour au bateau pour les serviettes de bains, l’apéro coule à flot chez les voisins le vélo est toujours là.

En ressortant du bateau on est abordé par un type »Vous êtes Français, j’ai vu votre drapeau »

« Ben houais, tout le monde ne peut pas être parfait »

Il se marre « Vous n’avez pas de chance avec l’euro »

« C’est surtout ceux qui en ont qui n’on pas de chance, vous êtes d’où avec votre accent «

« Moi je suis Suisse je viens tout les ans ici, nous on n’a pas d’Euros »

Il commence à me plaire avec ses Euros.

« Vous avez de la chance de venir ici vous êtes en appartement pour les vacances «

« Oui ca me change, mais mon père il a une maison ici, il est Grecque, il ne paye pas d’impôts »

Un malade j’ai à faire à un malade « Il a de la chance votre père »

« Oui, il défalque tout même les notes de Lidl, je lui donne les miennes, ils ne voient rien ici»

Bon on stoppe sans ca il va faire nuit et la baignade sera loupée. « A demain «

Un personnage un de plus.

Au retour du bain, nous avons le plaisir de voir le cycliste sur ca monture il part comme un coureur jusqu’au bout du quai revient descend de son vélo le démonte l’enfourne dans sa Porsche dit en revoir à ses potes de beuverie et repart avec son casque et les gants comment il fait pour conduire avec des godasses de cycliste ?

Tout cela nous a mis en appétit la taverne que nous a indiquée le Suisse pratique les tarifs Suisses mais ses bons.

Repus, déridés reste plus qu’à retrouver le bateau pour un départ demain vers la suite. **

*Qui sera Thassos

vendredi 14 octobre 2011

Alexandropoulis à Samothrace

Bon me voilà calé à Alexandropoulis ,dans cette encoignure de port le nez le long du quai avec le cul resorti pour éviter les barbelés.
Avec comme spectacle les quais du port de commerce déserts  interdits aux plaisanciers qui doivent se cantonner en se serrant les coudes dans un espéce de terrain vague.
Râle  pas Philippe!! ta quand même le jus et l'eau.
Paul doit arriver dans l'aprés midi ,les filles vont partir demain,mon linge doit mettre rendu dans l'aprés midi ,je profite pour faire quelques courses pour les jours avenir reprennant les rennes de la gestion des denrées qui m'avaient été retirées par ces dames sans trop de protestations de ma part.
L'idée est de ne pas trop se casser la tête , les tavernes sont acceuillantes reste plus qu'à en convaincre Paul.
Paul arrive comme prévu,mon linge est réccupéré en temps et en heure.
Derniére soirée Ouzerie acceuillante ,dodo.
Branle bas de combat pas trop tôt le lendemain .Pour Paul et moi le bureau pour le faire inscrire sur la liste d'équipage ,payer la nuit suplémentaire .Il m'accompagne ,le même fonctionnaire est de service je lui simplifie la vie en lui fournissant sa page d'écriture de la veille en deux minutes tout est en régle.
Y a plus qu'à!! dire au revoir à Marie Ange et Sandrine gentlemann jusqu'au bout on leur porte leurs valises jusqu'à la station de bus.
Retour au bateau "qu'est ce qu'on fait"  "on  y va"
En route pour n'importe où du moment que l'on quitte sans regret la zone .Adieu  Alexandropoulis .
Dehors un petit vent nous amméne à cinq milles dans un port pas trop génial à Makri la ville étant dans les terres nous n'iront la visiter que par google earth .

Lendemain direction Samothrace  le vent est sympa les 20 milles sont fait gentillement aprés on se traîne sur la cote Est  à la recherche des cascades qui se jettent dans la mer , la cote est sauvage et magnifique la trace des cascades est présente malheureusement une seule nous enchantera d'un petit pipi. Il y a des mouillages qui sont jolis est protégés du temps présents et à venir , mais lors de mon précédent passage, il y en a un  équipé d'une taverne ,je le veux .Trés bonne idée ;acceuilli à deux milles du lieu aux sons disco de la plage sonorisée j'ai plus le choix de reculer il est tard . Mouillage, annexe à l'eau plein d'espoir que la musique s'arréte aprés le départ des derniers baigneurs ;on s'installe en terrasse , acceuille pas trés courtois qui plombe l'atmosphére.Choix réduit des denrées.C'est mal parti pour moi qui veux faire un pillier de taverne de Paul .Retour au bateau au son disco la musique se calme enfin pour laisser place au vent prévu par la météo l'ancre tient bon ,pas de probléme ,seulement on est bloqué pour la matinée aprés ca se calme ,la météo le dit.
Elle dit vrai  départ en début d'aprés midi une fois contourné le cap qui nous protége le vent est bon pour nous faire rejoindre Samothrace ville et port.Arrivée au moteur le vent nous à complétement laché dans les derniers milles.
Connaissant les lieux je sais où accoster pour ne pas être trop loin d'un robinet  sur le quai des pêcheurs .Ils sont sympas en nous aidant à nous mettre au quai et cerise sur le gateau il y en a un qui me montre où me brancher pour avoir du jus,le pied..
Le soir les chalutiers partent et reviennent dans la nuit en grande discrétion aucun bruit ni vague.Ils manoeuvrent à queques mètres du bateau avec une grande maitrise.Les sardines sont déchargées dans des camions frigo qui partent aprés en ferry.
C'est pas tout on n'est pas venu que pour voir les pêcheurs.
Un bateau Francais arrive sur nos conseils ils se mettent à couple de nous ,la place étant un peu juste sur le quai^pour ne pas empietter sur le territoire des pros'.On y gagne un apéro.
Samothrace c'est comme il y a quinze jours pour moi ,Paul veut le voir le cite de la victoire , le loueur arnaqueur est évité, je me suis fait avoir une fois ;le bus moins pratique mais beaucoup plus économique .Visite du cite antique.Puis de l'autre cite sur une colline où il n'y à rien à voir. Attente interminable du bus de retour . Le premier bus qui passe est dans l'autre sens  plutôt que de rester à cuire direction le village thermale de Therma plein de tavernes ,d'ombres, de cascades ,il y a même un port tout neuf tellement neuf qu'il n'est pas encore dans Google earth et qui commence à s'envaser plutôt à s'engalletiser je sais pas si ca se dit.
Donc dans les traces de ma précédente venue mais l'endroit en vaut le détour ambiance un peu baba cools plein de jeunes qui campent prés des cascades guitards en bandoulliéres et tamtams sous le bras .
Pour nous suivant les indications du tavernier; balade vers des cascades mauvaises pioche ou mauvais chemin ou mauvaise compréhension on se retrouve devant des cascades mises  en citernes. Le chemin continu on le suis jusqu'au sommet arrivé aux antennes peu de chance de trouver des cascades on redescend .Un petit détour nous amméne à une source d'eau chaude à l'odeur d'oeufs pourris des baignoires en pleine air sont là . Dabord les pieds puis les jambes finalement immersion totale pour moi ,on taille gentillement la bavette.
Il est temps de redescendre vers le village un bus se pointe on monte dedans au croisement il tourne dans le sens opposé où l'on veut aller ,pas de probléme il fait une boucle arrivé au bout de la route demi tour direction le port  .Demain départ pour la suite Thassos peut ètre ou ailleurs.

dimanche 25 septembre 2011

hou la la!!!! Alexandropoulis

Excusez moi du silence.

Donc il y a deux mois de celà déja :
Entrée dans le port de Alexandropoulis après une ultime baignade dans une eau pas très mais presque glauque qui nous a value un contrôle simplifié des autorités portuaire voyant un des rares voiliers de passage mouiller en dehors du port.
Ce port est immense et vide des quais sans aucune activité rendent le lieu sinistre même en plein jour,il nous faut aller s'amarrer où l'on a le droit c'est à dire dans un recoin de cette immensité bourré de petit bateaux locaux et bien entendu aucune place sans risquer de se prendre dans la multitude de flotteurs et bouts qui traînent à la surface .Les fonctionnaires nous ont indiqué devant leur bateau, devant leur bateau des barbelés pendent jusque dans l'eau protégeant un espèce de chantier grillagé en faisant une manoeuvre délicate on peu encastrer Matins Bleus par l'avant devant ces barbelés attaché au milieu il faut rentrer dans l'enclos pour pouvoir passer un bout vers l'arrière du bateau en évitant de se prendre dans le paquet  de barbelé.Chance que se soit ouvert.
Enfin amarré beaucoup d'efforts pour un endroit zonard sur le quai les compteurs électrique sont cadenassés renseignements pris auprès d'un occupant d'un voilier  autochtone tout est privé. Devant ma bonne mine il consent à un accouplement de nos prises et me fournis le jus ,pour l'eau il y a un robinet à un mètre de plus que mes tuyaux réunis qu'à celà ne tienne j'avance le bateau avec tout ce que çà comporte de rallonger les haussières .L'eau est là moi aussi j'y suis en eau.
C'est pas fini  le voisin de l'autre coté des barbelés ,bardé de son uniforme m'invite à aller voir ses collègues dans un bureau en ville dans la petite rue au dessus du Mac do local quel rythme .J'y vais pendant que mes deux compagnes finissent de boucler leur valise.
Au dessus du Mac Do les coast guards dans un bureau climatisé proche du frigo j'ai froid je vais m'enrhumer.
Secrétaire elle parle un peu le Français ,mais elle elle est secrétaire celui qui doit m'opérer c'est son macho collègue .Questions habituelles d'où je viens où je vais ,épluchage des papiers de la liste d'équipage etc... comme d'hab.
Nouveau formulaire il se charge de le remplir ;Nom du capitaine "moi",nom du proprio "moi" nom du mécano "quoi" du mécano???? new "ben moi" liste des membres d'équipage "ben moi" il n'en revient du cumul des fonctions je tente de lui expliquer que son formulaire est peut etre adapté pour un cargo mais que en l'occurrence il ne s'agit que d'un voilier.
Un collégue se pointe pour l'aider,apparemment il est dans  l 'embaras pour les voiliers il n'a pas de formulaire.
Moi je me gèle,ils appellent une collègue pour pouvoir disposer de la clef de l'armoire du carnet à souche ,celle ci veut savoir de quoi il en retourne elle épluche mes papiers à nouveau discute avec mes deux opérateurs moi je taille la bavette avec la secrétaire qui suit le film.
Enfin le carnet à souche est sur le bureau est là une grande peur devant les chiffres qui s'aligne sous la dictée du deuxième interlocuteur et sous le regard attentif de la tenancière des clefs.
Les chiffres s'alignent l'écriture est belle je crains pour ma bourse je frissonne voilà le verdict le résultat de cette longue et âpre opération financière je suis délesté de six euros vint cinq.
Il me faut des explications (je suis joueur) " Sa correspond à quoi les 8% de 5,39 .que vous déduisez pour ajouter une taxe de 16% sur le résultat .La secrétaire sert d'interprète il ya une taxe pour la ville une autre c'est la tva qui ne se calcule pas sur ce que la ville touche. Je suis convaincu j'arrête mon harcèlement devant tant d'efforts déployés . Je paye  en me posant des questions sur la réelle nécessité de tant de paperasserie
6,25 € pour avoir mobilisé trois fonctionnaires ,une secrètaire,quelques photos copies.
En régle avec les autorités il ne me reste qu'à préparer la suite du voyage mes deux compagnes partent et seront remplacé par Paul qui doit arriver de Théssalonique en bus .Pour moi il me faut trouver une laverie refaire les pleins du bateau .

dimanche 7 août 2011

Me revoilà à Skopélos toujours de la place à Klima mais les voiliers sont invités à se mettre cul au quai par les coast gardes de Loutraki sinon ils vont sévir . C'est normal des bateaux amènent des touristes vers les tavernes et si ils ne peuvent pas  faire leur bisness; ils râlent.
Un coup de gueule:
Parfois dans certains ports de Gréce on a la chance de ne rien payer ,la place est gratuite l'eau et l'électricité quelques fois également.Alors quand je vois des plaisanciers friqués entrain de laver leur pont à grande eau devant les autochtones ou même faire  le lavage de la voiture de loc j'ai les nerfs qui font des noeuds. Je n'ose pas parler de ceux qui se branche sur la prise du pêcheur pour faire tourner la clim ;j'ai honte pour eux
Cette infrastructure ,cette eau ,cette électricité quelqu'un le paye ,alors soyons raisonnables si on veut que ce là dur encore un peu.
Fin du coup de gueule.
Bon il fait chaud  l'été est là, la plage à deux pas ,une semaine avant de retrouver Sophie et Marie Ange pour une virée dans le Nord.
Je les rejoint à Skiathos elles arrivent d' Agios Konstantinos en ferry Petit avitaillement et en route pour Skopélos ,Direction Allonissos au port visite de la ville et départ pour la suite  le vent est léger mais dés notre. Ce qui permet une arrivée sur Planitis en fin d'après midi.pour moi ces lieux commencent à être connus.
Le lendemain grand bord vers Eftratios en passant entre  Nisis Yioura et Piperi deux iles sauvages non habités la route est longue le vent capricieux tantôt moteur tantôt voiles on est au portant le pilote fait des siennes il réagit mollement  se qui nous vaut une route plutôt sinueuse enfin de zig en zag on arrive à Efstratios.
Place au bout du quai un bateau Italien qui nous a doublé (Il était au moteur )à fait des photos de nous sous voiles ils trouvaient le bateaux joli avec ces voiles bizarres  effectivement nous avions  sorti la garde robe :génois ,trinquette ,foc entre les mats avec fischerman et grand voile s'est beau mais il faut replier enfin les photos m'ont été promises ????
Mais deux équipières partent en expédition pendant que je vais voir le coast guard de service qui nous a accueilli et qui me demande les papiers du bateau avant mon départ.
Au matin direction Limnos le vent dans les narines pour faire porter les voile direction L'Est la baie de Moudhros
Beaucoup de vent en arrivant et tirer des bords n'est pas trop dans nos intentions ,le deuxième nous conduit devant une plage relativement abrité ,juste petite baignade en attendant la soirée pour aller nous mettre à l'abri du coup de vent prévu par la méteo sur le quai de Moudhros ville avec un chenal un peu biscornu sur le guide mais simple en fin de compte.
Personne le quai est libre l'amarrage facile. il n'y a plus qu'à visiter la ville rien de bien folichon super market ,achat de chapeau de soleil pour l'équipage.
Le vent passe enfin aujourd'hui il mollit le départ avec une méteo des plus prometteuse "du vent Sud Est pour la journée" pour sortir de la baie facile vent arrière puis il faut piqué Nord Est et retrouver ce vent qui traverse Limnos et les effets venturi 35 nd  en s'écartant de l'ile les rafales sont moins sournoises on les voit arriver .Limnos est passer le vent devient régulier ,le mont Athos à tribord sert de repère .le vent commence à nous lacher il faut comme prevu dans le fichier méteo aller le rechercher à l'Est virement qui nous ramène vers Limnos à petite vitesse ,le vent ne revient pas et on perd du terrain  ,virement et moteur bilan à trop écouter la meteo il vaut mieux rester au bistro.
La suite se fera au moteur jusqu'a la tombée de la nuit pour finir avec 20nd  dans une petite crique du Sud Ouest de Thassos. bien abrité pour y finir la nuit il est 2 h du matin.
Lendemain remontée de Thassos par l'Ouest le port est acceuillant visite des cites archéologiques et le théâtre en tique et en ruine dans un environnement détruit par une restauration en toc loupée faite en bois.
Lendemain direction Samothrace ,la méteo toujours aussi décevante dans les prévisions les quinze nds fondent au fur et à mesure que l'on s'éloigne laissant deviner la suite de la journée à se cuire sans vent au milieu du trajet,le moteur est mis à contribution pour nous permette de joindre Samothrace.
Je commence à en avoir assez de partir confiant sur une météo qui ne tient pas ses promesses.
Arrivée sur Samothrace au moteur puisque les barbules sont restées au lit.
le lendemain location de voiture chez l'unique loueur de l'ile qui nous fait payer un maxi pour une voiture cabossée .Direction la ville (chora ) accrochée à son piton puis le site antique où on a piquée la victoire assez joli ombragé et fleuri. Poursuite de la route unique de l'ile jusqu'à son terme ,une plage de galets noirs.
Retour avec des tentatives dans des embranchements qui nous mènent sur des pistes pas trop adaptés pour le véhicule . Pour finalement se retrouver en pleine montagne sur la route d'un monastère qui nous fait découvrir un beau panorama depuis la buvette de celui ci. Ouzo et medzes donnent des ailes il n'y a plus qu'à redescendre ,restitution de la voiture .Repas ,dodo.
Demain direction Alexandropoulis .

vendredi 22 juillet 2011

Skyros

C’est bien Patrick de me rappeler à l’ordre, je deviens fainéant, le temps passe trop vite.je reprend ma plume.

Donc comme je l’ai écrit il y a plus d’un mois déjà direction Skyros.

Avec pascal et notre nuit orageuse dans ce cirque très protégé de Planitis nous voilà repartis vers Skyros .A la sortie du vent, comme prévu par les barbules du dernier fichier Grib pris deux jours plutôt puisse qu’ici pas de liaison loin de tout. Le vent est favorable la mer un peu houleuse. Enfin une belle nav se prépare. Moyenne six nœuds quel changement avec les jours précédents.

Pascal se gave à la barre. L’arrivée sur Skyros est sympa le vent bien sur nous lâche à l’arrivée mais ce n’est pas grave il y a un passage entre Valaxa et Skiros qu’il vaut mieux faire au moteur un haut fond dans une passe étroite pour nous inconnue. Le port de Linaria est juste en face avec le vent qui nous y surprend, il est étroit de la place pour 4/5 bateaux, une rafale nous plaque contre le bateau des coast guards, rien de grave sinon de les déranger en pleine après midi. Sortie de notre contact on mouille à l’extérieur en attendant le soir pour y retourner quand le vent sera calmé.

Effectivement le vent cesse et connaissant les lieux la manœuvre est plus simple. Nous voici à quai prêt à conquérir la terrasse de la plus proche taverne. Repu il ne reste plus qu’à se préparer pour une nuit bercé au son des flons flons de la musique locale qui ne sera pas une gène tardive .

Visite de l’ile location de mobylettes un peu destroyes nous voilà après négociation à cheval sur nos montures .Première pour moi il y a des vitesses à passer, enfin je me débrouille à grand coup de talon ; il ne me manque que des éperons. Direction la vieille ville perchée sur son rocher Ok ca ressemble aux autres. Ensuite la marina au milieu de rien et complètement vide. La virée se poursuit vers la pointe de l’ile en passant au dessus de l’aéroport qui voit atterrir un avion par semaine mais accueille les militaires scrutant l’horizon vers l’orient.

La cote ouest est plaisante forêts (brulées par endroit) très belles vues. Restos ombragés qui tombent à pic.

Pascal trouve le moyen de casser le câble d’accélérateur de sa monture, on bidouille un truc ca à l’air de marcher il caracole en tête. Retour au port les montures sont rendues.

Taverne du soir ; les voisins de table ont apporté leurs pêches un mérou et deux langoustes géantes que la tenancière leurs cuit. Pour nous ce sera plus simple.

Départ à l’aube deux bateaux sont arrivés.

Rejoindre Eubée en face un peu de vent mais il nous fait descendre plus bas que Kimi notre destination souhaitée en arrivant proche de la terre dix milles plus bas que voulu un orage nous fait profiter de son vent et nous remonte vivement dans la bonne direction à peine quelques gouttes de pluie et nous voila dans le port de Kimi une place est libre entre les gros bateaux qui hivernent ,il y a même une pendille tellement grosse quelle ne passe pas dans le taquet. Ballades, taverne.

On repart le lendemain pour où le vent voudra vers Allonissos où Trikeri le choix est large .Le soir on atterrira au fond d’une baie sous la grande carrière de la péninsule de Trikeri endroit repéré par google Earth, calme avec 5m d’eau à ras des galets de la plage .Endroit magnifique quelques cabanes de pêcheurs même pas de taverne .Son et lumières organisé par la bande d’orages qui passe au loin.

Nuit calme avec un départ en matinée pour où l’on pourra se sera le super market d’en face de l’autre coté du chenal d’Orédon à Pefki petit port qui m’avait valu un départ précipité de nuit il y a maintenant deux ans. Je connais la place .Super market et petite plâtrée de gavros (friture) pourquoi risquer de s’abimer les mains en faisant la vaisselle on le vaut bien. Un petit peu d’air nous fait frémir sans hésiter on repart pour la suite. La suite Trikeri le port juste en face arrivée tranquille amarrage à une table de la taverne sous les tamaris, là j’exagère à la demande du patron qui est en train de pêcher on se déporte de deux mètres pour lui laisser le champ libre. En pleine forme dans la foulée on entreprend l’ascension vers la ville d’en haut le soleil est moins violent, une fois le chemin trouvé il n’y a qu’a le suivre jolie grimpette qui me fait ressortir les excédents consommés. Tour du village agréable beaucoup de monde sur la place attendant l’heure de l’apéro chacun vaque à ses occupations préparer la braise pour l’un, prévoir des chaises pour un autres, s’assurer que la réserve de glaçon est prête, les plus anciens sont déjà assis et papotent.

Un autre monde loin de tout.

Retour vers le bateau, compliments de la tavernière quand elle connait notre exploit, avec les bières on a le droit au tapas qu’elle fabrique. Petit repas à bord.

Il est temps de songer au retour remonté vers Skiathos avec une halte à Planitis baie bien protégée par une jetée mais où le moindre passage de ferry au large engendre un mini tsunami endroit pas très recommandable mais sympathique tout de même.

Le retour après notre halte de planitis se poursuit le lendemain en longeant la cote ouest et nord de Skiathos arrêt obligatoire sur les plages du nord accessibles qu’en bateau puis un retour sur Skopélos à Néo Klima plus accueillant que Skiathos.

Le lendemain petite nav vers Le final de la croisière pour Pascal et premier pas sur un voilier pour une amie d’Andy et son fils, aux innocents les mains pleines pour ce qui devait être calme le devient beaucoup moins dans l’approche du port avec 35 nœuds de vent et des rafales que le moteur ne peut étaler donc obligation de tirer des bords tout ariser sous trinquette .Dans le port le calme revient que prés du quai ,la manœuvre se fait convenablement pour accoster avec le vent dans le cul.

Pascal nous quitte il ne reste plus qu’à rentrer avec mes deux baptêmes qui sont ravis. Le vent est tombé.

mercredi 22 juin 2011

Sporades du Nord

Un petit break à Skopélos après mon retour des Cyclades dans l’attente de l’arrivée de Pascal qui doit me rejoindre à Skiathos pour une virée dans les Sporades du Nord. Entretien courant du bateau vidange plein de fuel et denrées utiles solides ou liquides.


Arrivée à Skiathos que je fréquente pour la première fois en été, surprise le port désert de l’hiver est bondé de bateaux de location et les places publiques occupées par des bateaux d’excursion. Une petite place entre un grand voilier et un bateau moteur, y a plus qu’à ; en partant de loin le bateau devient manœuvrant malgré le vent de travers, personne sur le quai pour les aussières, j’ai préparé la gaffe avec le crochet et son aussière dessus ; à un mètre cinquante du quai je croche un anneau le plus dur est fait, je suis relié au quai. Le propriétaire du moteur se décide à quitter son poste d’observation pour m’offrir ses services je décline son offre tardive il ne me reste qu’a passer mes deux bouts en me déhalant sur l’aussière au crochet avec l’aide du winch à bonne distance du quai je saute dessus un tour autour de bites voilà Messieurs les spectateurs ,merci .Excusez moi il n’y a pas eu de catastrophe. Drôle d’ambiance, la borne électrique est devenue privée sur celle qui est plus loin je peux ; normale elle est cramée qu’à cela ne tienne avec mon testeur je trouve du jus dessus j’écarte les deux fils qui se touchent, le disjoncteur devient coopérant je tire ma rallonge et me branche je suis au courant .Pas encore à la masse.

Le lendemain Pascal arrive je guette son avion qui normalement passe au milieu du port qui est dans l’axe de la piste .je suis plongé dans la lecture d’un bouquin tellement passionnant que je suis réveillé par son arrivée sur le bateau. Bon contact, le programme est établi, en fonction du vent qui pour la semaine à venir ne sera pas violent .Installation à bord.

Départ à la première risée du matin vers Dix heure avec l’intention de rejoindre Skopélos ville en passant par le Nord. Se qui se fera tantôt avec les voiles dés qu’un souffle de vent se présente sinon au moteur pour rejoindre la risée la plus proche .Après trois ou quatre virements qui nous ramènent sur le bord vers Skopélos à notre point de départ et devant les milles parcourus pour si peu de résultat le moteur est mis à contribution pour franchir la pointe ,après on sera au portant voir même au travers.

Pour voir on a vu qu’il n’y avait rien à voir qu’une mer sans ride avec la seule houle des ferrys ; les sept derniers milles se font en léchant les cailloux avec une arrivée sur Skopélos sans problème.

Andy nous rejoint pour nous faire profiter de sa voiture pour un petit avitaillement.La soirée se termine dans une taverne.

Le lendemain départ prometteur vers Allonnissos bien vite déçu, les voiles pendent aucun souffle d’air, devant à un mille des voiliers passent sous voiles en nous narguant et de plus on se met à reculer ; une seul solution le moteur ; enrouler les voiles, direction la risée. Qui nous amène sous la Chora belle baie pour y faire un mouillage, malheureusement zone interdite des câbles sous marins y passent et sur la plage deux grands panneaux explicites avec ancre barrée. On tire donc un bord dérangeant les mouettes réunies au-dessus de se que l’on pensait un banc de poissons mais le nombre de déchets nous laissent penser plutôt à une sortie de station d’épuration.

Un peu plus loin Patitiri le port de l’ile cette hiver je mettais mis sur le quai des hydroglisseurs ; là je me fais siffler par une coast guards m’invitant à rejoindre mes congénères plaisancier le quai est houleux les bateaux se balancent, non, ce n’est pour nous dehors il y a un petit port un petit tour dedans beaucoup de corps morts trop rapprochés pour mouiller.

La petite baie juste à coté est parfaite comme dans une piscine les rives descendent à pic, les gamins du coin se prennent pour des oiseaux en plongeant du haut des rochers. Il nous faut mettre l’annexe à l’eau pour rejoindre le bord « bien que « avec un bout pris dans les rochers on aurait pu se croire au port sans la houle et la foule.

Accostage sans heurt bien chaussé direction la ville d’en haut le vieux village sur son piton le chemin et joli, terrasses accueillantes il n’y a que l’embarras du choix celle avec vue plongeante sur les iles dans le couchant nous convient, la bière fraîche nous ferrait presque oublier le retour.

Arrivée à la nuit dans notre crique moment critique pour choisir la taverne grand dilemme .Il y en à trois celle du milieu fera l’affaire. Le blanc est bon à bonne température la friture absente remplacées par des brochettes de poulet .Pas de soucis pour la vaisselle un autre aspect de la croisière commence à poindre en moi, je ne pratique pas suffisamment les tavernes ? Il faut que ca change.

Départ vers onze heure dés que la risée se présente c’est la bonne heure un bord plaisant pour virée à cinq ou six milles et se présenter au mouillage de Peristera dans Ormos du même nom .Casse croute et départ pour Steni Vella autant profiter du vent.

Steni Vella petite anse bien occupée quand on y arrive, pour se mettre cul au quai pas moyen de partir de loin et pour mouiller l’ancre dans l’axe de la place beaucoup d’appréhensions. En fin de compte avec l’aide du vent traversier et la bonne volonté de « Matins Bleus » la manœuvre est vite faite il faut passer les amarres aux voisins car le quai n’est pas franc et des roches le débordent. A deux mètres du bord la passerelle est au maxi. L’ambiance sympas beaucoup d’Anglais, terrasse bière pour se détendre la taverne propose même des douches.

Taverne du soir au service le cousin du patron qui est médecin en congé de maladie pour problèmes à la tête. La friture absente pour cause de pleine lune l’octopus très bon, le rosé bien frais nous fait espérer une nuit sans crampe.

Départ avant l’arrivée du ferry un habitué qui vient approvisionner les tavernes en touristes.

Le vent est très faible presque nul ,on avance lentement vers notre objectif qui vari en fonction de notre vitesse ,un essai du génaker qui déclenche la pétole complète, dès qu’il descend le courant d’air revient et persiste si bien que l’on peut rapidement aller pétoler proche de Pelagos et du mouillage de Planitis que l’on atteint au moteur ,pas de taverne le désert sauf deux voiliers au fond de la première anse .Mouillage dans l’endroit le plus protégé le vent doit être de Nord 35 mètres de chaîne plus qu’à aller à terre exploré le sentier que j’avais vu l’an passé finalement il fin dans la garigue .

Retour au bateau taverne à bord et dodo. Dans la nuit du vent réveil l’éolienne un orage entrain de passer je me lève la chaine est sous tension et la rive pas très loin, trois mètres de fond s’est bien mais pas suffisant pour dormir tranquille.

Avec Pascal la solution de se faire un mouillage plus sur et adopté .On va planter l’ancre plus au vent dans la baie .Une fois assuré de sa tenue retour au lit .L’orage passe il est loin et le vent revient dans sa direction normale et nous à nouveau avec la rive au cul ,si j’avais su j’aurai pas changé de place .Je me couche en veille dans le carré en surveillant le sondeur d’un œil .Quelle nuit.

La suite vers Skyros.

samedi 28 mai 2011

Milos à Skopelos





Trois jours que je suis au mouillage au Sud de Milos, la couleur des falaises est toujours pareille c’est beau mais ca commence à manquer d’horizons nouveaux. J’ai eu de belles rafales l’ancre est bien piochée je n’ai pas bougé d’un poil ; de toutes façons je peux déraper il n’y a que Santorin ou la Crête pour m’arrêter ou un cargo de passage. Je ne suis pas trop inquiet de ce coté là,j’aurai le temps de réagir.


J’épluche les fichiers météo, sur les Gribs je peux tenter ma chance pour changer d’endroit pas le Nord mais l’Est vers Naxos.

Départ au petit matin (Neuf heure) vers mes illusions ,sorti de ma planque le vent est correct mais la mer un peu en désordre croisée avec des creux moyens deux mètres maxi .Pour arriver à tenir mon cap sur Naxos je suis obligé de mettre de la toile ,le bateau prend une allure pas très confortable à la gite ,je serre le vent c’est pas bon je ralenti et dérive .Il faut que je me rende à l’évidence pour Naxos c’est râpé ;un peu plus bas il y a Amorgos pourquoi pas.

A ce petit jeu je me retrouve après une nav épuisante à Ios.

Avec le souvenir d’avoir l’an passé avoir eu du mal à me mettre cul au quai .Il est interdit de mouiller dans la baie pour ne pas gêner le ferry je tente le coup dans un angle de la plage face au vent je pioche dans deux mètres d’eau et étale la chaine je n’ai pas fini que je me fais siffler par un coast guards qui m’invite par gestes à aller au port.


En fin de compte je me retrouve une vingtaine de milles plus au Sud avec mon entêtement.


Ios dans un environnement de boites de nuit toutes fermées, en pleine après midi rien d’étonnant ; la vie est calme une fois monté visiter la ville qui est beaucoup plus sympa en ce moment sans touriste qu’en saison. C’est les Cyclades bleu et blanc.

Un bateau convoyé vers la Turquie par un skipper Français et ses copains viennent rompre la monotonie .Bateau emballé dans du carton et plastique .Ils se sont fait chahuter depuis l’Italie et dans la nuit le bateau s’était couché .L’équipage est sympas on fait un repas à bord de Matins Bleus ils amènent la nourriture je fournis le liquide résultat la cave en cale sèche au final vers les quatre heures du matin.

Plus qu’à attendre du vent pour remonter, je suis tranquille pour une semaine il n’y en aura pas.

Distraction un film est entrain d’être tourné les acteurs se pèlent entre chaque scène ils sont obligés de reprendre leur place et dans l’attente j’ai pitié de les voir grelotter pour un film qui se passera en pleine chaleur.
Avec l’expérience de ma dernière nav je prends patience .Un des avantages de ne pas avoir de calendrier à tenir .Nouvelle illusion trompée par René qui m’informe que je suis attendu à Skiathos pour le Trois Juin. J’ai le temps mais il ne faut pas que je traine à la première occasion il ne me faut pas manquer le créneau qui arrive au bout d’une semaine du Sud pour 36 heures pas violent sur ma zone mais je peux en mettant un coup de moteur m’accrocher aux barbules du fichier Grib qui sont un peu plus haut et prometteuses.

Je fais mes formalités chez les coast guards .Sympas et pas cher. Départ avec le levé du jour pétole = moteur direction le Nord au bout de deux heures de nav un frisson de vent me fait gagner un petit nœud en mettant le génois seul .Je trouve un petit vent porteur après Dhespotico, le moteur est au repos jusqu’à Siros ou le vent me lâche complètement .Ca me permet de découvrir ce coté de l’ile qui est plein d’abris enfin par vent du Sud.

Grande émotion mon moulinet qui part le fil se dévide je sers le frein la bête doit être énorme toute la bobine se vide le bateau au ralenti je lutte centimètre par centimètre. La prise reste dans l’axe du bateau finalement après une demi heure d’un combat acharné je peux remonter à bord une superbe bâche en plastique, cette année j’aurai participé activement à la dépollution de la mer Egée entre les morceaux de filet et les bouts de plastique de tout genre.

Je progresse vers, Andros le vent revient de Sud Est en puissance, la nuit arrive. Sur la cote Nord d’Andros j’ai repéré sur la carte un endroit pour mouiller mais grand dilemme quand je zoome il y a un rocher qui disparait d’une carte à l’autre, par prudence je me détourne sur Gavrion avec sa baie pleine de vase aux fonds incertains ,Il y a de la place sur le quai je prépare le bateau et recule je suis parti de très loin finalement avec sa vitesse il devient manœuvrant malgré ce vent de travers ,sur le quai je passe mon crochet sur un anneau (crochet au bout d’une ancienne écoute que je fixe au bout de la gaffe ca me permet de pouvoir avoir un bout au quai en provisoire et de tenir le bateau) un type vient me prendre les aussières en moins de deux je suis pile poil même pas besoin de descendre à terre.

Dans la nuit il pleut au matin le temps est tout gris le vent du Sud froid je pars sans être descendu à terre. Un mille à faire face au vent le bateau a du mal à tailler la route dans la houle dès que je peux je met la trinquette qui l’aide puis au fur et à mesure que je contourne la pointe d’Andros je finis sous génois seul avec le vent en plein cul la vitesse est confortable pas trop rouleur ,le soleil revient.

C’est la route des cargos il y en a mais pas de problème .Direction la pointe Sud Est d’Evia elle est débordée par un ilot je choisis de passer entre c’est ma route, il y a du fond heureusement sur un quart de mille je me retrouve dans des déferlantes que je voyais de loin sans m’imaginer qu’elles étaient si grosses ca ne dure pas longtemps et derrière le calme plus de houle la mer est presque plate.

Choix pour moi, d’un coté Skiros que je ne connais pas ou Kimi sur Evia je suis en zone inconnue .Je laisse le choix au vent qui me laisse en plan entre les deux destinations possibles je choisi celle qui me semble la plus prometteuse vers Kimi ou j’arrive de nuit encore, je mouille au milieu du port dans la zone autorisée. Nuit paisible pas une vaguelette ne viendra troubler mon sommeil. Au réveil déception un port anciennement industriel sans charme sans envie de faire un tour à terre.

 

Quarante milles pour arriver à Skopélos avant ce soir après la météo se remet au Nord pour le moment pas de vent je traine un peu vers dix heure un petit frisson ride le port il ne m’en faut pas plus pour partir ,le petit frisson s’enhardi si bien que je n’ai plus besoin du moteur je suis au pré bon plein une allure qui change et que Matins bleus aime Génois, trinquette ,foc au milieu et gv le tout sur une mer plate que du bonheur avec 12 nœuds de vent. Au passage je peux admirer la cote Est d’Evia Un désert avec des falaises qui descendent direct dans la mer ; très joli ! Mais pas praticable par vent du Nord.

Le vent forcis et m’oblige à réduire, je suis à quinze milles de Skopélos la visibilité n’est pas bonne rien devant il me faut attendre d’être très proche pour voir ma destination .Eole fait des caprices il me lâche pour revenir aussitôt de l’autre coté pour un bref moment le temps de changer d’amure et revirer proche du but. Je suis au niveau de Panormos je finis au moteur vers Klima. Le micro port est presque plein 4 bateaux déjà d’installés, je retrouve ma place d’il y a deux ans maintenant. Andy arrive, les retrouvailles, je deviens bucheron elle a du bois à ranger pour cette hiver.


mardi 10 mai 2011

Monemvasia à Milos.

Le vent s'essouffle momentanément pour deux jours, maintenant pour moi suivant mes intentions je remonte dans le Nord en passant par Milos qui me tend les bras.
La météo ne me laisse pas d'illusions c'est demain matin ou attendre encore quatre jours.

De 20 à 25 Nd en naviguant à  50/60° du vent ça peut le faire .Sept heure du matin pain frais ,légumes achetés me voilà dans les starting block ,tout le monde s'en va.pour la flottille au moteur plus au Nord pour moi l'Est la mer est bien formée difficile de donner de la puissance au bateau et de rester confortable donc de la toile qui le fait gîter mais passer dans les creux.Le temps doit se calmer au fur et à mesure de la progression .L'allure est bonne sous pilote . Belle traversée qui me fait remettre de la toile pour remonter un peu plus Nord  puisque le vent doit faire la même chose en fin de compte il me lâchera complètement dans les derniers Milles pour finir au moteur . Arrivée au Port d'Adamas je devine le quai mais je préfère me mettre au mouillage s'est plus simple. 
Réveil ,je suis dans les Cyclades j'ai quitté le jardin botanique pour l'expo minéralogique sur fond blanc bleu des bâtisses.Place au quai non Free eau edf 10€ ok pas de marchandage.
Visite de la ville bof.Un bus sur la place je monte dedans direction la ville dans haut la "Chora" ,blanc bleu aussi ,vue sur le lointain .Un fou qui monte en plein soleil au "Castro" pour un tour d'horizon.
Au pied de la montée une taverne me tend ses accoudoirs sur le chemin du retour à peine installé que voilà mon bus qui revient.Retour au bateau.Des Français viennent d'accoster ils sont de Vannes.
La météo me laisse perplexe j'aimerai faire le tour de l'ile pour y voir justement toutes ses falaises de toutes les couleurs si c'est pour me retrouver sous les rafales et à un milles de la cote il n'y a pas trop d'intérêts.
retour à la vie normale les magasins sont ouverts on est Lundi .Le super marcket  pour les yaourts me fait tomber de haut plus de quatre Euros pour trois pots ,je me rabat sur un saucisson onze euros je pense que c'est le kilo ben non c'est le morceau de 340 g.Au revoir m'sieurd'ames!!!
Autant important que la météo le cours du saucisson me fait prendre la décision d'un départ rapide.Je règle mon dù chez les Coasts guards et large les amarres.
La sortie du goulet se fait au pré le vent régulier ,puis je me retrouve travers pour la descente à l'Ouest vent arrière sur la final ,puis de nouveau travers après empannage au bout de Milos.Petite navigation le long de la cote plus que plaisante me laissant découvrir les facéties de la nature de ses terres de toutes les couleurs qui surgissent de la carapaces de laves .Je ne suis pas connaisseurs mais le spectacle est splendide . Stressé par la météo j'ai le regret de ne pas faire de halte il y a des criques ou s'ouvrent des grottes marines ,des effondrement de pans de la falaise avec des ocres de toutes les couleurs. C'est beau,çà c'est le Nord Ouest ;alors le Sud Ouest je vous dis pas surtout que là j'ai pu faire du lèche cailloux ,un régal.
Maintenant je suis dans une petite baie de chaque coté des falaises ocre rouge et 25nd de vent de Nord l'ancre à bien piochée .
La suite prochaine accalmie pour le Nord c'est pas demain.