Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mercredi 22 juin 2011

Sporades du Nord

Un petit break à Skopélos après mon retour des Cyclades dans l’attente de l’arrivée de Pascal qui doit me rejoindre à Skiathos pour une virée dans les Sporades du Nord. Entretien courant du bateau vidange plein de fuel et denrées utiles solides ou liquides.


Arrivée à Skiathos que je fréquente pour la première fois en été, surprise le port désert de l’hiver est bondé de bateaux de location et les places publiques occupées par des bateaux d’excursion. Une petite place entre un grand voilier et un bateau moteur, y a plus qu’à ; en partant de loin le bateau devient manœuvrant malgré le vent de travers, personne sur le quai pour les aussières, j’ai préparé la gaffe avec le crochet et son aussière dessus ; à un mètre cinquante du quai je croche un anneau le plus dur est fait, je suis relié au quai. Le propriétaire du moteur se décide à quitter son poste d’observation pour m’offrir ses services je décline son offre tardive il ne me reste qu’a passer mes deux bouts en me déhalant sur l’aussière au crochet avec l’aide du winch à bonne distance du quai je saute dessus un tour autour de bites voilà Messieurs les spectateurs ,merci .Excusez moi il n’y a pas eu de catastrophe. Drôle d’ambiance, la borne électrique est devenue privée sur celle qui est plus loin je peux ; normale elle est cramée qu’à cela ne tienne avec mon testeur je trouve du jus dessus j’écarte les deux fils qui se touchent, le disjoncteur devient coopérant je tire ma rallonge et me branche je suis au courant .Pas encore à la masse.

Le lendemain Pascal arrive je guette son avion qui normalement passe au milieu du port qui est dans l’axe de la piste .je suis plongé dans la lecture d’un bouquin tellement passionnant que je suis réveillé par son arrivée sur le bateau. Bon contact, le programme est établi, en fonction du vent qui pour la semaine à venir ne sera pas violent .Installation à bord.

Départ à la première risée du matin vers Dix heure avec l’intention de rejoindre Skopélos ville en passant par le Nord. Se qui se fera tantôt avec les voiles dés qu’un souffle de vent se présente sinon au moteur pour rejoindre la risée la plus proche .Après trois ou quatre virements qui nous ramènent sur le bord vers Skopélos à notre point de départ et devant les milles parcourus pour si peu de résultat le moteur est mis à contribution pour franchir la pointe ,après on sera au portant voir même au travers.

Pour voir on a vu qu’il n’y avait rien à voir qu’une mer sans ride avec la seule houle des ferrys ; les sept derniers milles se font en léchant les cailloux avec une arrivée sur Skopélos sans problème.

Andy nous rejoint pour nous faire profiter de sa voiture pour un petit avitaillement.La soirée se termine dans une taverne.

Le lendemain départ prometteur vers Allonnissos bien vite déçu, les voiles pendent aucun souffle d’air, devant à un mille des voiliers passent sous voiles en nous narguant et de plus on se met à reculer ; une seul solution le moteur ; enrouler les voiles, direction la risée. Qui nous amène sous la Chora belle baie pour y faire un mouillage, malheureusement zone interdite des câbles sous marins y passent et sur la plage deux grands panneaux explicites avec ancre barrée. On tire donc un bord dérangeant les mouettes réunies au-dessus de se que l’on pensait un banc de poissons mais le nombre de déchets nous laissent penser plutôt à une sortie de station d’épuration.

Un peu plus loin Patitiri le port de l’ile cette hiver je mettais mis sur le quai des hydroglisseurs ; là je me fais siffler par une coast guards m’invitant à rejoindre mes congénères plaisancier le quai est houleux les bateaux se balancent, non, ce n’est pour nous dehors il y a un petit port un petit tour dedans beaucoup de corps morts trop rapprochés pour mouiller.

La petite baie juste à coté est parfaite comme dans une piscine les rives descendent à pic, les gamins du coin se prennent pour des oiseaux en plongeant du haut des rochers. Il nous faut mettre l’annexe à l’eau pour rejoindre le bord « bien que « avec un bout pris dans les rochers on aurait pu se croire au port sans la houle et la foule.

Accostage sans heurt bien chaussé direction la ville d’en haut le vieux village sur son piton le chemin et joli, terrasses accueillantes il n’y a que l’embarras du choix celle avec vue plongeante sur les iles dans le couchant nous convient, la bière fraîche nous ferrait presque oublier le retour.

Arrivée à la nuit dans notre crique moment critique pour choisir la taverne grand dilemme .Il y en à trois celle du milieu fera l’affaire. Le blanc est bon à bonne température la friture absente remplacées par des brochettes de poulet .Pas de soucis pour la vaisselle un autre aspect de la croisière commence à poindre en moi, je ne pratique pas suffisamment les tavernes ? Il faut que ca change.

Départ vers onze heure dés que la risée se présente c’est la bonne heure un bord plaisant pour virée à cinq ou six milles et se présenter au mouillage de Peristera dans Ormos du même nom .Casse croute et départ pour Steni Vella autant profiter du vent.

Steni Vella petite anse bien occupée quand on y arrive, pour se mettre cul au quai pas moyen de partir de loin et pour mouiller l’ancre dans l’axe de la place beaucoup d’appréhensions. En fin de compte avec l’aide du vent traversier et la bonne volonté de « Matins Bleus » la manœuvre est vite faite il faut passer les amarres aux voisins car le quai n’est pas franc et des roches le débordent. A deux mètres du bord la passerelle est au maxi. L’ambiance sympas beaucoup d’Anglais, terrasse bière pour se détendre la taverne propose même des douches.

Taverne du soir au service le cousin du patron qui est médecin en congé de maladie pour problèmes à la tête. La friture absente pour cause de pleine lune l’octopus très bon, le rosé bien frais nous fait espérer une nuit sans crampe.

Départ avant l’arrivée du ferry un habitué qui vient approvisionner les tavernes en touristes.

Le vent est très faible presque nul ,on avance lentement vers notre objectif qui vari en fonction de notre vitesse ,un essai du génaker qui déclenche la pétole complète, dès qu’il descend le courant d’air revient et persiste si bien que l’on peut rapidement aller pétoler proche de Pelagos et du mouillage de Planitis que l’on atteint au moteur ,pas de taverne le désert sauf deux voiliers au fond de la première anse .Mouillage dans l’endroit le plus protégé le vent doit être de Nord 35 mètres de chaîne plus qu’à aller à terre exploré le sentier que j’avais vu l’an passé finalement il fin dans la garigue .

Retour au bateau taverne à bord et dodo. Dans la nuit du vent réveil l’éolienne un orage entrain de passer je me lève la chaine est sous tension et la rive pas très loin, trois mètres de fond s’est bien mais pas suffisant pour dormir tranquille.

Avec Pascal la solution de se faire un mouillage plus sur et adopté .On va planter l’ancre plus au vent dans la baie .Une fois assuré de sa tenue retour au lit .L’orage passe il est loin et le vent revient dans sa direction normale et nous à nouveau avec la rive au cul ,si j’avais su j’aurai pas changé de place .Je me couche en veille dans le carré en surveillant le sondeur d’un œil .Quelle nuit.

La suite vers Skyros.