Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

jeudi 24 novembre 2011

Bon v’la l’hiver


Bon ben v’la l’hiver et moi dans mes petites histoires j’en suis qu’à la fin Aout.

Faut que je me dépêche. Je vais être bref.

Le retour de Thessalonique à Skopélos. Bien

Très bien.

Bien, bien ,bien.

Développons.

Mes derniers équipiers partis .Avec leurs valises.

Andy est venue me rejoindre en ferry depuis Skopélos et chose qui m’a beaucoup étonné elle est d’accord pour le retour sur Matins Bleus .Evidement sous conditions, Pas de vent, Pas de vagues, pas de peur, pas de panique .Ok je m’y engage croix de bois croix de fer je crache par terre, A abracadabra. Etc.

En attendant le moment propice je l’amarine en autobus dans la visite de Théssalonique 2eme ville du pays. Il y a beaucoup de charme à découvrir pour ceux qui veulent prendre des vacances dans cette charmante ville portuaire qui malgré sa situation géographique cache des trésors. Donc je disais il ya un bus touristique qui pour deux € te balades avec un plan tu t’arrêtes où tu veux, visites un quartier ou un musée et  tu reprends le bus suivant.

D’escale en escale on découvre une ville charmante...

Bon Thessalonique on a vu .On va se faire voir ailleurs.

Sur la pointe des petits pétoncles je refais le chemin inverse de mon arrivée en surveillant la météo de prêt nous avons le temps.

Halte à Mikhaniona la même place est libre, électricité prêtée par le même pêcheur eau pas besoin.

En ville grande kermesse .Je refais mon stock de slips à prix discount .la taverne est toujours aussi copieuse.

Deux jours après départ à l’aube, même de nuit pour en face Litokhorou ou Platamonas enfin se qui se présentera. Nav sous léger zéphire, sans vagues etc.…

Litokhorou gagne, mais en entrant dans le port je me fais devancer par un bateau de promenade qui vient occuper la seul place accessible pour Matins Bleus. De toutes façons le port est minable un gros tas de gravât, pas de fond et rien autour. Demi-tour reste plus que Platamonas.

Bonne pioche le port ne ressemble plus au plan du guide ,Bruxelles est passé par là .Un quai tout neuf personne dessus le pied. Une ville de vacances mais calme. Bon rien n’est parfait Si je veux me mettre au courant et à l’eau faut que j’avance le bateau pour atteindre les bornes alimentés .Celles du quai sont neuves mais pas branchées. Pas de problème comme il y a beaucoup à faire dans la région le lendemain je manœuvre. J’avance à portée de rallonge.

La ville est dominer par un château voilà un but d’excursion. De chemin en route et en piste on arrive dans le village qui domine le castel c’est l’heure de la taverne les priorités sont respectées. Repus on se dirige vers la dernière montée .Close la porte fermée les derniers visiteurs sortent, normal on est en horaires d’été la visite se termine à 15h. Grande colère teutonique d’Andy « crise crise crise ». Les barreaux sont d’époques, il n’y a qu’à faire le tour.

Pour les bus même organisation, il y a bien un petit train touristique avec l’horaire qui ne correspond à rien, le château ferme à 15h le train fonctionne en nocturne à partir de 18H. Le retour à pieds est de rigueur tout en descente.

Le bateau le long du quai nous attend il est cerné par un attroupement de pêcheur vacanciers plus ou moins slave. Il doit y avoir un concours. Pour l’intimité il faut partager. Vont pas rester la nuit, ben si au réveil ils sont presque tous là. Ce n’est pas possible y a rien à la télé ; que fait Madame quand vous titiller la sardine ?

Autant de questions sans réponses. J’étais bien au bout du quai.

Bon petit problème de promiscuité .la journée est plutôt calme. De toutes façons on n’est pas là.

Visite d’un village pittoresque de montagne on a loué une voiture .Il est vrai que tout de suite après la mer ‘c’est la montagne les contreforts du mont Olympe. Belle forêt et vue immense sur les plaines. Culture des châtaigniers irrigués .Les routes sont des billards qui s’arrêtent net pour laisser la place à une piste et sans savoir pourquoi d’un seul coup un nouveau tronçon tout neuf. Je me plais à penser qu’une commune a eu des subventions et que la route en zigzaguant change de commune se qui expliquerai ses portions faites et non faites ? Bof.

Qui dit location de voiture dit aussi approvisionnement dans le super du coin et restitution dans le bled voisin .retour au bateau pour la deuxième manche du concours ils sont tous là, maintenant on se dit bonjour ou plutôt bonne nuit.

Départ vers Kamari Météo pas trop bonne on ferra avec des vagues Andy est prévenue sur le programme. Le début est prometteur mais une fois passé le cap Dhermatas un forte houle nous freine. Arrivé devant le port de Kamari que j’avais visionné sur GoogleEarth je trouve l’entrée bien exposée et étroite pour moi pas question de m’y risquer, il y a un voilier à l’intérieur qui remue pas mal.

Demi tour avec l’accord de l’équipage en direction de Stomio port que j’avais pratiqué avant ,vent arrière le retour est vite fait ;maintenant il ne faut pas se louper parce que il n’y pas trop de fond dans l’entrée je croise les doigts en espérant qu’il n’y ai pas de houle qui rentre.

Je retrouve la place que j’occupais, maintenant on est tranquille .Ici aussi beaucoup de choses à faire le cadre est joli avec un monastère à découvrir et une montagne couverte de châtaigniers.

Tavernes, balades, beaux villages, monastère scandaleusement refait.

Il n’y a qu’à attendre les bonnes conditions pour continuer.

La météo ouvre une bonne fenêtre, mais il faut partir de nuit et faire d’une traite le reste du chemin 70 milles. J’explique la situation à Andy elle est à mon grand étonnement d’accord.

A minuit après une sobre taverne le départ; le vent est Nord Ouest plein dans le cul mais après on le prend plus largue .La vitesse est bonne par contre la houle d’Est est toujours là. Andy dort, le bateau marche bien malgré les creux qui le freinent. Au levé du jour Skiathos est à l’horizon à 11heure le bateau est dans le port de Néo Klima sur Skopélos. Andy contente de retrouver son kalivi et la terre ferme et moi de mettre un terme à ma boucle dans le Nord.

Le port est plein enfin il y a quinze bateaux dedans ,je me retrouve en terre connue.

La suite après: Long séjour à Skopélos et hivernage à Oropos



vendredi 4 novembre 2011

Kavala à Théssalonique

Kavala à Théssalonique.

Voilà une belle page de navigation, pour le plaisir n’en déplaise aux héros.


Rendez vous sur les quais de Kavala.

Premier contact « Ils ont perdu sa valise, »

La valise s’est celle de Cloé avec toutes ses fringues.

« Moi je me méfie j’emporte rien juste mon bagage de cabine et mes poches, j’ai tout »Ca c’est Benjamin

Bon demain normalement le bagage égaré dans l’avion qui a eu du retard à Athènes devrait arriver. Chose promise à l’aéroport.

Taverne pour déstresser nos nouveaux compagnons de route. Cloé hésite entre friture ou un relaxant genre Temesta, elle a des doutes sur sa prochaine nuit, qu’ils passent à l’hôtel comme convenu.

« Bonne nuit dormez bien » en faux culs on minimise la tension.

Midi voilà nos deux équipiers qui arrivent avec en laisse une valise qui les a rejoint.

Le moral est revenu, embarquement !

Avitaillement dans le super du coin deux rues plus loin nous voilà parés pour un départ vers Thassos le lendemain.

Pour ce soir pas de taverne on a trouvé un poulet rôti dans un coin du super avec sa sauce et son code barre dessus, pourquoi ce détail ben parce que à la caisse il faut que la caissière soit plus rapide que la sauce pour lire le code en retournant la barquette ; elle a l’habitude.

Installation à bord pour tous. Discutions sympas pour cerner l’attente et le niveau de mes nouveaux équipiers. L’attente pour Cloé, relaxe et si possible relaxe. Benjamin a passé son permis hauturier cette hiver et à un diplôme pour moi inconnu un certificat de barreur obtenu en 1968 rassuré sur son niveau j’envisage des navigations plus hardies. J’aurais du me méfier, les diplômes de 68 laissent à désirer et le permis hauturier si tu as le cerveau pour ; tu peux le passer sans quitter ton lit.

Benjamin parle peu il est en retrait par apport à Cloé toujours d’accord avec se qu’elle dit .Bien que, bien que je ressente autre chose. Chaque phrase qu’il prononce est percutante avec les mots justes d’un cerveau bien rempli .L’apéro oui si Cloé est d’accord, un petit verre de vin il regarde Cloé si il peut. Donc pour les habitudes des douceurs de la table avec Paul on s’aligne sur Cloé enfin presque, elle nous laisse la liberté mais par soutien on fait preuve de sobriété et solidarité. On n’en est pas au sevrage, sauf pour le sel.

Le décor est planté passons à l’action.

Départ pour Thassos avec peu de vent tantôt au moteur tantôt à la voile en fonction des risées.

Bonne ambiance le vent ne nous favorise pas sur notre route et nous fait profiter de la vue de prés des plates formes pétrolière de la mer Egée frôlant la zone interdite, le moteur nous en écarte.

Les valeurs des diplômes soixante-huitards de barreur m’impressionnent, pas grave mais à prendre en compte pour la suite des événements.

En fin d’après midi après une nav pas très glorieuse le bateau accoste à Thassos (Néa Limini), je connais maintenant où se trouve le confort cul au quai il ne reste plus qu’à trouver une place dans les multiprises qui se frayent un chemin vers la prise unique, opération réussie pour l’eau le plein vient d’être fait, Paul sert de guide il est déjà venu. Les coasts guards arpentent le quai à chaque bateau ils s’y arrêtent j’attends mon tour laissant partir mon équipage en balade. A mon tour, je sort avec tout les papiers ,se qui les intéressent en quoi est fait le bateau « en fer, acier ,Stell » ils sont contents et passent au suivant ,lui il faut qu’il sorte les papiers et qu’il leurs montre ses fusées. Les autres ensuite à un « Kalispera » souriant.

Je retrouve mon monde vers le vieux port .On se fait accrocher par un resto sur le quai avant de retourner au bateau, balade digestive, devant un bar un accordéoniste au type Albanais joue des airs de chez nous pour une table d’assoiffés à la mine hexagonale. Ca fait drôle d’entendre la « Java Bleue ».

Après une bonne nuit départ vers le mouillage de Aliki que nous retrouvons Paul et moi avec plaisir l’endroit est très beau, descente à terre en annexe pour moi Cloé et Benjamin à la nage .Chaqu’un va dans sa direction, la dernière fois j’avais loupé des points jolis de la carrière de marbre antique je me rattrape, je retrouve sur le chemin Cloé Et Benjamin on fini la visite ensemble.

Taverne du soir le rituel. Demain grande nav à prendre au sérieux les conditions météos sont bonnes reste l’inconnue, l’effet des hauteurs du Mont Athos.

Départ à l’aube, le vent prévu est absent mais nous rejoint dans les premiers milles, il nous faut passer Thassos avant de prendre le bon cap qui nous mènera à Lérisos ou plutôt au mouillage de Ormos Plati .En court de route je me trouve devant le dilemme de voir le vent qui nous pousse mollement dans notre direction le vent arrière n’est pas l’allure préférée de « Matins Bleus ». je rumine mes plans, il est dur de dire que la solution adoptée n’est pas la bonne et surtout qu’il vaudrai mieux de faire l’impasse sur la remontée de la péninsule coté Est où l’on va se trainer sans abri le lendemain ,alors que si on change de cap pour se retrouver au largue le bateau va galoper. Sans trop d’effort je convaincs mes équipiers sur un nouveau trajet plus réaliste avec la météo. Sur son nouveau cap le bateau prend tout de suite trois nœuds de plus avec les voiles pleines le contournement du mon Athos se réalise avec la vue sur les monastères. L’allure ne faiblit pas pour rejoindre l’abri que j’avais utilisé il y a maintenant deux ans à Ormos Sikias étant en équipage le bateau est mis cul au bout du quai pour plus de confort ,la taverne du soir est bof.

Apparemment sur notre bout du quai on gène ‘les pécheurs à la ligne’.

Lendemain visite aux Diaporos où se trouve Troll un bateau ami avec qui j’ai fait l’hivernage, le temps est maussade des nuages il fait froid .L’entrée de l’archipel est bordée de récifs. Benjamin est à la barre il nous faut se présenter entre deux rochers celui à tribord à un espart dessus il y a trois rochers sur le premier une croix, le second une borne, le troisième un bout de bois cassé avec prudence on avance vers la croix un grain arrive rendant l’eau noire sans visibilité, les fonds au sondeur sont bons normalement cinq mètres au minimum dans la passe. J’ai l’œil sur le sondeur trois mètres cinquante s’est pas normal j’ai un mètre de pied pilote ca fait quatre cinquante en se recentrant peut être ? Suspens de courte durée deux mètres cinquante et bing ! La tuile, quatre-vingts dix centimètres annonce le sondeur, le bateau talonne sur un rocher, mauvaise passe mauvaise pioche la perche cassée était la bonne.je me jette sur la barre en marche arrière en espérant ne pas trouver un autre bloc pour le safran ou l’hélice. Le bateau ne rencontre pas d’autres obstacles. Je me sens honteux de ne pas avoir été plus prudent devant le doute et cette pluie qui m’a laissé préférer de ne pas consulter le guide plutôt que de le mouiller.

Voilà le bateau avec une bosse sur sa quille.

Accueilli par Troll dans leur petit paradis je retrouve Thierry Françoise et le chien en compagnie de leurs amis. Je raconte, pas fier ma mésaventure autour de l’apéro. Il est vrai que cette région n’est pas très cartographiée avec de large zone sans détails sur les cartes CM93 et sur les autres la même chose.

Je me cherche des excuses il n’y en a pas. Mes galons se ternissent.

Après une nuit au calme dans cet archipel plein de recoins pour y mouiller, la sortie des Diaporos se fait avec prudence par la passe qui doit nous faire gagner la route pour rejoindre Amouliani une autre ile avant Ouranopolis. Le vent pas trop favorable nous entraine vers le super market de Pirkadika et les Pitas du resto où au dire du patron les derniers Français qui sont venus lui on cassé une chaise devant la description des personnages et du chien on reconnait les Trolliens, on le plaint de cette mauvaise clientèle et devant notre conduite exemplaire nous sauvons l’honneur de la France dans ce coin de Grèce (on ne peut pas être partout).

L’avitaillement fait reste plus qu’à tirer un bord vers notre destination du soir sur la cote sud Ouest d’Amouliana deux criques une bondée de monde l’autre tout aussi jolie vide les fonds sont bonds d’après les cartes le mouillage dans un carré de sable baignade Paul va voir ses potes les Castagnoles

Cloé et Benjamin font un concours jusqu’à la plage moi petit nageur je fais le tour du bateau avec un plongeon pour recontempler la bosse.

Départ pour une grande nav le lendemain environ 6Ml jusqu’à Ouranopolis ville départ des pèlerins pour Athos Mes équipiers ne sont pas trop attirés par le lieu. La journée se finie en terrasse.

On a fait le détour pour….. Avec une météo mitigée la remontée de la péninsule du Mont Athos s’annonce correcte bien qu’il ne faille pas trainer du vent est annoncé.

Le vent arrive, pas pour nous favoriser la route obligeant à tirer des bords se qui rallonge le trajet et écourte la vue sur les monuments. Puis au niveau de Dafné il faut virer et abandonner l’idée de continuer le lèche cailloux (enfin à1/2 mille).On a du mal à prendre le vent qui arrive en rafales ,puis un peu plus au large le cap est bon pour un retour vers Sikias ouvert au vent ou passer le cap pour gagner Porto Koufo bien abrité .Enfin une nav agréable grand largue ,le bateau attaque il est à son aise ,Porto Koufo est atteint rapidement .Beaucoup de monde au mouillage, une taverne nous a été recommandée ,on la teste.

Après une journée de repos météorologique cap sur le canal de Procidéa avec une halte dans un endroit sympathique à Galini avec un mouillage devant une presqu’ile reliée à la terre par un banc de sable.

La météo toujours la météo, l’idée de passer le canal est abandonnée pour une navigation plus sure et plaisante vers Néa Skioni, avec le gag d’arrivée un parbatage à récupérer chose pas facile enfin avec l’annexe il retrouve sa place, Jour de chance c’est la fête des sardines, musique, danses, sardines arrosées de vin blanc à volonté. Pas taverne ce soir, économie.

Paul a envie de frôler le Mont Olympe ,le vent est favorable le soir nous accostons à Stomio un petit port avec une entrée délicate pour la taille de Matins Bleus un bateau Français est là ses occupants nous font signe de ne pas avancer plus loin ,il nous prennent les amarres et expliquent qu’il se sont fait piéger par le manque de fond et surtout des bouts qui traverse le port servant d’amarres aux bateaux de pêche locaux . Autrement le site est joli dominé par un monastère qui surgit de la forêt. Deux tavernes, une seule nous suffit.

Etude de faisabilité pour aller visiter le site de Dion cher à Paul tout le monde est d’accord .Le port le plus proche est celui de Paralia un peu bizarre comme description et pas très rassurant aucun mouillage la cote est une plage avec un fleuve qui draine des alluvions avec des hauts fonds assez loin du bord. L’entrée est en chicane avec un enrochement qui protège la plage, une barge et un remorqueur sont sur le brise lame intérieur entrain de rouiller, des bateaux touristes genre flibustier occupent le quai et le bassin intérieur n’est pas accessible une passerelle enjambe le passage. Reste comme possibilité une place cul au quai devant un bateau pirate sous la menace de son ancre ; la manœuvre échoue on est trop loin pour descendre sur le quai pour passer les amarres, le vent ne nous aide pas. Pour réussir il faut se prendre sur l’ancre du bateau pirate par un bout sur le coté afin d’éviter de se faire dépaler par le vent, une fois le cul stabilisé y a plus qu’à reculer doucement jusqu’au moment ou l’on puisse sauter sur le quai ; un peu tordue la manœuvre, on y arrive quand même, L’ancre la notre à bien crochée elle est blindée ca tient.

Paralia, ville sans aucun intérêt immeubles modernes en bordure de plage avec un monde digne de St Tropez à la même époque.

Nous voilà à la recherche d’un moyen de transport pour aller visiter Dion la cité des Dieux à Trente kms dans les terres ,pas de bus donc location ,pas de voiture de disponible pour le lendemain reste plus que des kads .

On en réserve deux pour le lendemain. Petit avitaillement dans une superette, n’ayant pas besoin de manteaux de fourrure retour au bateau. Je ne sais pas pourquoi il y avait autant de marchands de fourrure et cuir ?

Neuf heures du matin on enfourche nos montures à quatre pattes Benjamin et Cloé sur une Paul et moi sur l’autre. Première pour moi le pilotage de cet engin.je ne dit rien à Paul pour ne pas l’effrayer.

Nous voilà partis à fond les engins sont bridés et on du mal à atteindre les vingt cinq kms / heure.

De toute façon ils sont bridés, nous en rodage, finalement on s’y fait .La route est longue, on se perd une ou deux fois avant de trouver les panneaux indicateurs.



Le site en pleine pampas vaut très largement le détour encore en fouille il s’agit d’une très grande ville avec tout les temples qui vont avec les statuts sont petites, chose bizarre, les latrines presque intactes le tout au bord de l’eau se qui ne gâche rien.






Comme Jules on est venu, on a vu, on s’en va .Il y a la météo qui pousse au cul ce soir il faut être à l’abri il va y avoir du vent.




Sur le chemin du retour halte rapide au Lidl ;un peu plus loin en rase campagne je vois dans mon retro la roue du kad de Benjamin partir dans un sens et eux dans l’autre traverser la route devant une voiture qui pile ,rapidement je fais demi tour et arrive sur les lieux Benjamin arcbouté sur son kad essayant de le retenir au bord d’un trou ,Cloé encore par terre. Par chance aucun de blessé plutôt abasourdit par les événements. Une roue s’est cassée. Le loueur arrive avec un kad de rechange, Cloé ne veut pas remonter dessus Ils sont avec Benjamins rapatriés au point de départ ; on les rejoint avec Paul.

Il ne faut pas s’éterniser le vent commence à souffler notre position dans le port est inconfortable et en conséquence de se qui arrive pour la nuit il faut partir. Le choix est de rejoindre Néa Mikhaniona qui sera un port abrité et éventuellement pas trop loin de Théssalonique.

Le vent prévu pour la nuit nous cueille à 2heure de l’après midi le cap pour le but choisi n’est plus tenable il faut se mettre sur une autre route, trouver un abri.

La tempête est là, trois ris de pris sous trinquette on dérive pas mal le moteur est mis en route pour nous appuyer, les embruns ressemblent à de la grêle Paul se débrouille à la barre je gère le reste.

A un moment la trinquette explose, enroulée comme un chiffon elle n’est plus de secours le bateau n’est plus manœuvrant du moins dans ce que nous voulons faire, il reste à peine deux milles pour se mettre sous le cap Epanomi. Ou partir en fuite, mais pour un retour par Théssalonique pour les billets d’avion s’est râpé. En mettant un bout de Génois le bateau reprend un cap qui nous fait arriver sous le cap, en fait de protection il n’y a plus de mer mais le vent et toujours là très violent on se rapproche au maximum de la plage il y a plus de trente nœuds de vent .Pour le mouillage ca va être chaud. Je vais à l’avant prépare l’ancre pour un mouillage à la volée Paul se met dans l’axe du vent et dans Quatre mètres d’eau je lâche l’ancre et laisse la chaine filée, Paul me rejoint et freine la chaine pendant que je la bloque au taquet. Suspens !!! le bateau se met en travers la chaine se tend ,le bateau revient dans l’axe ,un peu plus loin il y a un bidon qui sert de corps mort que j’utilise comme repère, mouillage avec trente nœuds de vent et maintenant des rafales à 45 et ca tient .Ouf .

Il n’y a plus qu’à attendre, normalement demain après midi le calme revient.

Le bidon est toujours au même endroit tout va bien, la vie s’organise, il pleut.

Le lendemain après une nuit de sommeil pas très profond, la pluie fait place au soleil, le vent un peu moins fort laisse planer un doute quand même sur un départ l’après midi pour le Nord.

La matinée se passe entre observation du bidon et captage de bulletins météo. Notre objectif d’hier est à 10 milles au-dessus pour l’atteindre il nous faudra faire deux bords.

Vers les 14 heures le départ est donné, l’ancre remonte sans problème un peu de vase, elle avait du bien piochée. Le vent toujours Nord a bien baissé et la mer n’est pas trop forte .Motivé par le calendrier, on y va.

Le bord est long pas très bon il faut traverser tout le golfe de Thermaïkos pour virer sur le bord suivant le vent tourne un peu Ouest et nous favorise, le confort y gagne ainsi que la vitesse le port de Mikhaniona est atteint .Port de pêche plein de chalutier seul une place au fond est libre devant un tas de filets le vent nous aide, il y a même l’eau et l’électricité ; le confort enfin.

Les habitudes sont reprises taverne hyper copieuse nous voilà prés à affronter les éléments ,enfin presque.

Demain ce sera Théssalonique la marina et le départ de Paul, Benjamin et Cloé partiront un peu plus tard et Andy viendra me rejoindre.

Navigation au moteur pour le dernier jour le vent est parti ce faire sentir ailleurs. La marina d’Arestou est appelée une belle place proche des douches, un prix difficile à comprendre avec des taxes qui se rajoute au devis enfin, le prix est correct mais différent de celui annoncé par Mail .Pas le choix.

Paul nous quitte, le voilier vient prendre livraison de son travail.

Deux jours après Cloé et Benjamin remettent leurs bagages aux bons soins des transports aériens.

Voilà pour la fin de la saison avec un dernier bord un peu mouvementé. Avec des obligations d’horaires et des personnes débutantes qui peuvent représenter un risque sur le trajet d’un programme défini où elles se sont surestimées. Ceci étant dit j’ai passé en leurs compagnies de très bons moments de convivialités.

La suite le retour vers le Sud.