Une goelette

Ma photo
grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mercredi 7 décembre 2011

Derniers bords

Derniers bords






Porto Rafti à Alkoussis.

A u mouillage dans la baie de Porto Rafti je suis bien. A peine arrivée je suis salué par le voisin qui a un bateau acier. Il va à terre avec son annexe son chien le suit en nageant à coté.

Une demi heure après on frappe sur la coque « Hoé « Matins Bleus « comment tu vas Philippe » Matins Bleus s’est marqué sur la coque mais mon prénom qui est ce ?

Un autre Philippe celui de Eritrea avec qui l’an passé on avait partagé une soirée musicale sur Troll.

Retrouvailles, échanges d’impression repas sur le coin de la table. Je suis invité pour le soir.

Je vais faire un ravitaillement et me fais surprendre par la nuit, donc au retour sur le bateau je me décommande en passant.

Lendemain visite de Xantos et des travaux qu’il est entrain de faire l’installation d’un mini poêle à bois.

Le temps passe tout le monde est rassuré je ne pensais pas créer autant d’inquiétude en disparaissant trois jours.

Le vent devient prometteur pour demain du Sud Est, il ne faut pas que je le loupe. Je pars au lever du jour qui en cette saison n’est pas trop un exploit. Dehors le vent est plus Est que Sud. Je vais avoir de la manœuvre aujourd’hui. Premier bord je me retrouve au dessus de Nisis Mégalo sur le second Raffina au troisième le vent remonte plus Nord je vire prématurément et me retrouve sous Marathonnia sous le cap pétole un peu de moteur à l’abri du cap me fait gagner de la route je me fais un petit bord avec du Nord Ouest ca dure pas au cap Marina le vent repasse Est et s’intensifie me faisant filer à Sept nœuds pré bon plein sur une mer plate du vrai bonheur. Qui me fais changer mes intentions puisque j’ai se vent autant en profiter savants calculs, si je vais comme prévu à Buffalo j’ai le vent dans le nez, si je continu vers Eretria dans à peine trois heure je suis arrivé.

Le choix est vite fait. Je continue avec une incertitude devant le vent qui commence à mollir, mollir mollir tellement qu’il n’y en a plus.Chiotte.

Maintenant je suis au moteur, la nuit arrive je suis prés de ma destination. Je vais faire un mouillage devant le chantier ou devant le port d’Alkoussis .Je téléphone à Thierry de Troll pour qu’il voit si il y a une place de disponible dans le port pour ne pas à avoir à manœuvrer vu le manque de fond dès que l’on s’éloigne du quai. Ils m’attendent.

Nuit noire sur l’eau et plein de lumière sur la cote je fini la nav au GPS en restant dans les vingt mètres d’eau les bords dans la région ne sont pas sains. J’entre dans le port en sifflant entre mes doigts pas de Thierry à l’horizon. Au boucan que je fais il sort et me montre la place que je peux occuper. Il est tout penaud il a confondu je suis là dans 10Minutes avec je suis à 10milles. Je te pardonne tu m’as trouvé une place.

Le chantier est prévenu de ma présence par le tamtam demain ils peuvent me monter au sec.

Me revoilà au point de départ sur le chariot pour l’hiver au sec et sans soucis.

Je vais pou voir faire une escapade à Skopélos.

Et écrire une dernière page de fin damnée

Néo Klima à PortoRafti

 Néo Klima.


La boucle est bouclée ;la virée dans le Nord se termine avec maintenant des souvenirs .

Le bilan au niveau voile pas trop enthousiasmant trop ou pas de vent. Les belles nav ont été rares il y en a eues heureusement.

Depuis Avril je crois avoir fait le plein pour cette année. Je n’en reviens pas six mois comme si c’était hier.

Bon je vais me poser un peu, ici je suis en pays de connaissance, Andy n’est pas loin, je me partage entre le bateau et son Kalivi puis aussi pour ne pas perdre les habitudes les tavernes, tant qu’il fait chaud s’est bien agréable. Pour le budget bouffe quelques explications, je suis au régime Germanique pour le petit dej jambon, fromage, fruit, yaourt, pain de quoi tenir jusqu’à 16h .Seize Heure taverne un plat, une salade pour deux, ½ de rosé 10€, le pain de coté pour le petit dej du lendemain et quand s’est trop copieux tu récupères le rab dans une barquette alu. Le soir un yaourt. Un grand plaisir qui finalement n’est pas excessif, servi avec le sourire. Il ya aussi les pitas à 1,70€.

Je suis bien, le port se vide un peu, il y a encore beaucoup de bateaux de charter pour la saison et des touristes qui arrivent de Skiathos pour casser la croute dans les tavernes. Le train train s’installe.

Matins Bleus est mis le long du quai se qui me permet de m’absenter d’avantage en éliminant la crainte de se faire prendre la chaine d’ancre par un autre bateau en manœuvres.

Les Trolliens sont annoncés ils arrivent de leur périple du Nord en faisant halte à Allonissos, le port est maintenant quasiment vide, ca fait du bien de se retrouver puis ce sera autour de Swing qui arrive de Skyros et de Gigouille que je ne connaissais pas, Cocorico la France domine dans le port, les apéros s’enchainent aux repas, on est Gaulois.

Andy prépare sont voyage en Allemagne ses projets sont un peu flous, elle est paniquée de devoir affronter la réalité de son retour. La tension entre nous devient palpable. La sérénité dans laquelle nous vivions s’effrite.

Retour au bateau et fuite dés que le temps le permettra.

Après une semaine de tempête météo et affective. Je large les amarres abandonnant tout mes projets et espoirs.

Je me retrouve à Skyros après une nav assez éprouvante dans une mer très formée. Avec la chance d’avoir pu prendre en cours de route un thon et une superbe bonite. Triste consolation.

J’arrive à la nuit dans un mouillage proche du port sous une chapelle qui porte le non d’Agios Andy le destin.

La bonite fait le repas du soir et le thon celui des quatre jours suivants. La ville est à deux kilomètres, je repère une place dans le port et y pointe l’étrave le deuxième jour, la manœuvre se fait les doigts dans le nez avec mon crochet dans un anneau du quai stabilisé y a plus qu’a fignoler. Je fini mon thon.

Le bon vent pour continuer la route se fait attendre, il est prévu pour la fin de la semaine. N’ayant rien de spécial à faire, je largue les amarres et vais me mettre au mouillage dans une crique très protégée de l’ile. Loin des communications internet et téléphoniques.

Un désert que je partage avec les chèvres du coin. Une plage de sable avec une température d’eau qui n’est pas pour moi.

Les fonds sont magnifiques vident de toutes activités aucun poissons dans la journée. Le soir ca s’anime avec une procession dense de sardine qui arrivent de la pleine mer, accompagnée de leurs prédateurs, joli à voir, je reste en observation tant que je peux voir puis la nuit devient sombre il n’y a plus que les bruits du ban qui fuit en sortant de l’eau et du plouf plus lourd des chasseurs.


Le lendemain c’est redevenu un désert.

Deux jours à attendre le vent, au petit matin les nuages filent dans la bonne direction où je suis il n’y a pas une risée. Mais puisse que la météo l’avait dit j’y crois j’y vais.

Dehors pas de vent seul les nuages en ont.

Enfin à cinq milles au large le moteur est arrêté pour profiter des risées qui me font me dandiner sur un restant de houle. Puis ca s’améliore niveau vent pas le pied pour le cap. Je ferais un empannage plus tard.

Finalement après avoir fait ma manœuvre je fais un cap presque Est et une route qui me mène dans la bonne direction je suis dans le courant du Stenon Kafireas qui me prend très haut, on dirait la Manche. Je suis content il est avec moi.

Effectivement la vitesse augmente dans ce passage très fréquenté par les cargos. Le vent aussi je ne suis plus qu’avec un bout de génois qui me maintient dans l’axe avec des pointes à plus de huit nœuds.


Après Nisso Mandhili je remets la toile au complet le courant n’étant plus pour moi, je me maintiens un peu au large de crainte des rafales qui doivent venir des sommets, Comme expliqué dans le guide toutes les conditions sont remplies.

Que ne dalle pas de rafale obligé de finir au moteur. Arrivée dans le port de Karisto je suis obligé de ressortir C’est là qu’elles sont les fourbes ! Je refais un tour et fini par accoster le long du quai devant deux pêcheurs qui soulèvent leurs cannes que quand je suis dessus.

A peine amarré un garde cote vient me voir. Il est vingt deux heures. Il voudrait que j’aille au bureau pour les papiers .je suis fatigué et j’ai faim des priorités pour moi. Il accepte que j’aille le voir le lendemain.

Après mettre fait ponctionné de dix euros je reprends la route le vent normalement est favorable pour descendre sur Kéa que je ne connais pas et dont on m’a dit le plus grand bien. Le départ est laborieux quelques rafales me font sortir de la baie ; finalement je me retrouve dans le courant de Sténo Kafireas que je traverse ,je suis obligé de prendre un cap très haut pour compenser le courant.

Le vent et le courant que j’avais hier dans le dos sont maintenant sur le coté, la nav est moins plaisante.

L’arrivée sur Kéa impressionnante, je dois repérer l’entrée de la baie de korista Il y a le phare noyé dans des gerbes d’écume et une digue où les vagues passent dessus. Derrière l’inconnu, entrée délicate. Je prends la direction du phare qui est la plus au vent, arrivée sous la falaise je me laisse descendre et reprend la route vers l’intérieur de la baie que je découvre il y a de la place plus de vague mais pas mal de vent, au fond Ormos Vourkari les bateaux sont au mouillage sur corps mort pour la plus part. Le quai fait face au vent il y a de la place je prépare le bateau pour y aller mouillage assez loin pour avoir le maxi de chaine dévidée le voisin récupère mes aussières me voilà installé l’ancre est bien piochée.

J’ai le vent dans le nez tout repose sur l’ancre je n’aime pas cette situation. Au milieu du mouillage il y a un corps mort de libre, dès le lendemain je m’y installe.

Bon abri bon abri que raconte le guide il n’y a pas de vagues mais les rafales de vent sont là et bien là.

Je fais la connaissance de mon voisin qui vit sur son bateau ,Eli retraité qui parle un Français parfait et me propose ses services il a une voiture que je peux utiliser pour faire les courses, car maintenant il faut que je m’installe la météo n’offre aucune perspective d’amélioration pour la semaine à venir.

J’ai de quoi tenir à bord la plage à cent mètres l’annexe et son moteur OK.

Je commence à m’habituer aux rafales mais laisse l’alarme de mouillage en fonction ; bien m’en coute en pleine nuit elle se déclenche je saute du lit en tenue d’Adam et me jette sur la commande du moteur qui démarre aussitôt, dehors plus vite que la lumière la situation n’est pas compliquée mes aussières ont lâché et je dérive vers la plage je mets sans trop réfléchir les gaz et manœuvre pour me sortir de la zone aucun repère dans la nuit noire sinon que la mémoire du paysage je zigzague entre les bateaux présent ,une fois dans les dix mètres d’eau je me sens soulagé quelle chance. Reste plus qu’à mouiller L’ancre est envoyée dans 8m et je laisse filer doucement toute la chaine 60m. Le bateau se stabilise j’ai froid normal je suis à poil. Une fois vêtu je vais assurer la chaine et trouve le moyen de balancer la télécommande dans l’eau qui clignote gentiment et que je prends dans un premier temps pour du plancton bleu, une fois réalisé la vrai origine de ces scintillements, je saute dans l’annexe et me déhale pour voir les éclats s’éloigner et sombrer. Il paraît que mon mode de vie fait des envieux ?

Au matin d’une nuit en pointillés je constate que mes aussières ont bien tenu J’ai la boule de mouillage au bout, la chaine à cassée et la manille qui reste est bien usée. Les rafales continues le bateau ne bouge pas et reste dans son cercle de sécurité.

Vers les midis une voile entre dans la baie des fous. Je reconnais Swing de Lionel et Claudine, ils voient enfin il voit Matins Bleus parce que elle, elle est au fond de la cabine allongée sur le plancher entrain de maudire le monde entier.

Swing vient mouiller prés de moi. Quelques échanges rapides de la situation et à plus tard, il faut qu’ils aillent vider Schoupi le chien et reprendre contact avec le plancher des vaches.

Les bonnes habitudes reviennent Apéro repas que nous partageons avec Eli.

Je me fais une rando vers la chora sur des chemins bien balisés très joli parcours.

Les liens sont renoués avec Andy. L’espoir renait .Une semaine passe à attendre, enfin une petite fenêtre s’ouvre avec une nav au pré pour remonter vers Porto Rafti ou mieux vers Nisi Megalo.

Au matin je prends le départ en premier n’ayant pas de chien à aller faire pisser.

Le bord vers Porto Rafti n’est pas bon ,Je vire et choisi l’option Mégalo si le courant du Sténon kafireas est favorable .Bataille pour remonter avec des moments ou tout marche bien suivi de saute de vent qui passent du Nord à l’Est .

Finalement en fin de journée je me retrouve dans le mouillage de Nisis Mégalo. Seul Swing à continué jusqu'à Nea Marmari.


Maintenant le vent est complètement Nord, ma route. Au petit matin je sors pour me retrouver dans une mer très formée que je dois affronter Matins Bleus n’ai pas dans son élément pour faire du pré. Je fais demi-tour et retrouve mon mouillage. Pas de communications pas de météo. Le Grib est toujours d’actualité des rafales arrivent dans le mouillage. J’attends deux jours et me retente une sortie même problème je me déroute vers Porto Rafti là, le bateau trouve une allure qui lui convient et avale les milles rapidement .Je retrouve le contact internet et rassure les amis qui commençaient à s’inquiéter.

La suite plus tard Porto rafti au chantier Evoikos