Une goelette

Ma photo
grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 28 mai 2013


Istanbul 2.



Six heures du matin je saute dans le « Vapur » qui partage avec moi le quai de Essekoy.

Direction  Kadiköy la gare fluviale plaque tournantes des « Vapur » de l’autre coté du ponton ma correspondance pour le pont de Galata. Je deviens un familier du trafic voilà deux jours que je fais la manœuvre.



Huit heure trente à mon arrivée un petit tour vers le grand Bazar











celui qui est le plus proche  le quartier des épices et douceurs.











 Les étals viennent d’être faites les pyramides d’épices en vrac attirent l’œil.

Les piles de loukoums et autre sucrerie sont bien appétissantes.











De ruelle en ruelle j'atteins le parc Gülhane et remonte vers Topkapi prenant position dans les deux cents mètres de queue, pour avoir le droit de donner 45Lyras et le plaisir de découvrir en compagnie d’une foule cosmopolite les beautés du lieu. Après bien sur être passé dans le sas de contrôle comme dans un aéroport.





C’est beau ca le serait d’avantage en retirant du paysage 5000 personnes.











Pour faire des photos sans personne dessus il n’y a que les plafonds.










Le harem vu. Je coche.











La suite au hasard des mouvements de foule. Pas d’ordre défini.










Faut lire vite les textes sous les vitrines au risque de créer un bouchon et ne pas trop s’éterniser devant une babiole. Il y en a quinze mille derrière qui poussent.

Les vêtements, les armes, les reliques ,photos interdites coup de bâton sur le bout des doigts si tu te fais prendre.

Par contre je me suis offert une récréation au pavillon des  horloges très joli des objets de toutes beautés et un gardien obstiné « pas de photos, pas de photos, photos interdites « Le pavillon en forme  de n, entée d’un coté, sortie de l’autre  et le gardien  au milieu « pas de photos nia nia nia »

Moi qui sors, vengeance coup de flash dans le vide l’autre bondi « pas photo, pas flash » il cherche le coupable  je suis dehors.

Direction l’autre coté  l’entrée de la salle ‘coup de flash  l’autre qui gueule « pas photo pas flash « 

Aller avant qu’il ne m’arrive des bricoles  un petit coup de flash dans la sortie juste pour le plaisir.

Direction le « trésor » pas photos pas flash non plus. Bon c’est beau tellement gros que ca me laisse complètement froid  50kg d’or pour un chandelier avec 1500 pierres incrusté il y en a deux.

Un trône pareil. Plein de cailloux.

Le fameux diamant pourrait être  en  pyrex tellement il fait toc. C’est de l’incroyable.

Une légion d’honneur qui pourrait subvenir au besoin des restos du cœur pour une année.

Enfin tout ce qui est là et pour lequel j’ai payé pour voir, me rassure  il y a de quoi supprimer la  misère  et la faim dans le monde.

La visite est finie, pas l’extase auquel je m’attendais.














 Petite explication sur le nombre de personne voilée ,les habitants des  pays Arabes moins laicque que la Turquie ,non plus les difficultés pour sortir de chez eux et il n'est plus utile d'avoir un visa. De là un nombre important de visiteurs Arabe





















Je vais me mettre au frais dans la citerne basilique. J’aime c’est surprenant.










Retour à la surface.











Vers le grand bazar en passant par la colonne d’Adrien bof bof.










Le grand bazar beaucoup de monde des escadrons de touristes qui marchent aux pas sous la direction de leur porte drapeau qui peut à la rigueur être parapluie ou tout truc distinctif pour rester groupé. Je divague en pensant que les guides pourraient innover genre cor de chasse, trompette etc. pour les non voyants il y aura un avantage.




Restaurant dans une cour, très bon, arrosé d’un coca de la région égal à lui-même.










Un peu plus rustique, je me retrouve dans une rue entrepôt de vêtement en gros ca grouille pas de touriste.










Le quartier des marchands de boutons celui des fermetures éclaires etc.














Une autre cour les marchands de cailloux  ca brille dans les petites échoppes, ce n’est pas la place Vendôme mais la marchandise semble être de la même charrette.








Une église ou mosquée transformée en marché du Temple au milieu un havre de paix salon de thé.

Je m'y  installe dans un canapé confortable, je regarde ma pendule oulà pas le temps il faut que retrouve mon chemin pour sortir de cette zone et rejoindre le pont de Galata, les rue sont en pentes je descends et retrouve mon chemin prés du souk aux épices où il y a foule, les pyramides en on prit un coup tant mieux, demain elles seront reconstruites.

Retour, un bateau Français voisine avec Matins Bleus. Ce matin ils partent  et sont remplacé dans l’heure par un autre également Français. C’est jour de marché  je fais mon avitaillement.

Paye mon dû à Tamer le capitaine de port qui en fait tient un magasin d’article de pêche et fait l’entretien des barques du port, il parle un peu du « comme moi ».     

dimanche 26 mai 2013

Istanbul 1


Echappant aux prunes vertes  de Marmara et  obligé de partir pour me mettre à l’abri d’un coup de vent.

 
 
 
 
 
Je mets le cap vers l’Asie mineure. He oui, un coup en Europe, un coup en Asie je viens de m’en rendre compte je change de continent en un rien de temps.

Donc j’ai repéré une baie qui me conviendrait, celle de Turan. Quand j’y arrive il y a un port qui est à l’emplacement des hauts fonds et un morceau de colline rasée.

J’entre dans le port bof une plage au fond avec des barques tirées dessus. L’enrochement dépourvu de possibilités pour s’y amarrer. Une large vallée qui me fait craindre à un effet venturi quand le vent sera venu. Je me trouverai for dépourvu.

Demi-tour en longeant la cote je trouverai bien un endroit.

Il y a des criques très propices mais je veux du confort.

Finalement le choix s’offre à moi, un chalutier qui sort au loin d’un trou.

Port à tribord  je mets le cap dessus en restant dans les 20 m d’eau.

Il y a deux port presque à touche touche le premier fera peut être l’affaire effectivement un quai presque vide sous le vent du Sud .Voilà se qu’il me faut.

Je m’installe un homme viens m’aider papotage d’usage.

Le vent s’est pour cette nuit et demain. Je saucissonne le bateau.

Un petit tour en ville me donne des frissons.

Plus tard les gosses viennent discuter, sous la coupe d’un leader ils deviennent chiants et envahissants.

Le vent est arrivé tard me tirant de mes rêveries. Obligé de tout fermer toutes les merdes du port atterrissent sur le bateau avant de finir dans l’eau. C’est coquet.

Le shopping est vite fait  une épicerie. Salon de thé masculin.

 
 
 
Je fais le tour de la ville à la recherche d’une poubelle pour y mettre la mienne, j’interroge, le type me prend la poubelle et la met sur un tas de gravas sous un échafaudage. Pourvu que le vent se calme elle risque de revenir toute seule au bateau.

 
 
 
Encore une nuit bien bercé et au matin je quitte ce petit Paradi  vers n’importe où plus loin.

Le départ est bon puis le vent tourne devenant arrière, je n’aime pas le bateau non plus se dandiner n’est pas drôle, j’abats un peu l’allure revient  10° de plus c’est mieux. Je replonge dans ma lecture.

Au loin un bateau qui vient dans ma direction, il va vite. Derrière un autre tout gris  surement la marine ils font des exercices.

Celui qui m’arrive dessus ne me laisse aucun doute il est pour moi.

Je descends vérifier ma position effectivement j’écorne une zone interdite. Je remonte rectifier le cap. Ils sont déjà là, échange en VHF heureusement que j’ai une portable qui fonctionne. Je leur demande s’il faut que je stoppe. Ils me donnent un cap je m’y conforme et me retrouve aux prés.

Ils restent à coté de moi tant que je suis dans la zone.

Finalement un good trip captain’ met fin à leur présence.

Je me fends d’un » good afternoon ,scuse my  « 

Je poursuis   ma route et me retrouve  dans le port de Esenkoy ou Katirli.

Port qui me sert de base pour visiter Istanbul.

 
 
 
 
Pour ceux que ca peut intéresser : 25 milles  du pont de Galata,

 Eau électricité négociées à 25Lyrras jour

Le ferry au cul du bateau départ 6h du matin, retour vers 21h 15Ly aller retour. Navette sur le même ponton à Kadiköy 3ly.pour le pont de Galata.

 
Voilà mon option elle vaut ce qu’elle ne vaut pas de soucis dans un mouillage plus proche ou dans une marina aux prix prohibitifs.

Hier la mosquée Bleue,
 
 
 
 
 
le musée archéologique (par erreur), Galata

Demain Topkapi occupera surement mon temps.
 
 
 
 

Aller pour le plaisir des photos