Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

dimanche 28 juillet 2013

Khios à Samos


Chios à Samos.

Bon, ben  voilà l’heure du départ a sonnée.

Après un séjour  tantôt agréable avec les Trolliens et les Amis de rencontre. Moins drôle pour la molaire qui s’est fait la paire.

Le bilan est plutôt positif.

 
 
 
 
 
Beaucoup de satisfaction dans la simplicité de l’accueil des gens du cru. Impossible de passer devant l’hôpital sans saluer le chauffeur de taxi, le pompiste et sa fille qui parle un Français presque parfait appris parce qu’elle veut aller à Paris voire la Tour Eiffel, l’ambulancière de la réception.

 
 
Les voisins du quai, Cloé et Ismaël, l’incroyable Cloé moins de 40kg toute mouillée pilote d’airbus « .Chapeau Mademoiselle » son copain Ismaël qui a beaucoup donné dans l’affaire Francis lui il est traducteur, il reçoit son boulot par internet et le réexpédie par la même voie.

 
 
 
 
 
 
 
Après un repas sur Troll les amarres sont lâchées direction le Sud vers Emborios. Lutte contre le meltem dans les derniers milles ,et déception.

L’endroit est joli mais squatté par des bateaux moteur qui ont passé des amarres dans tout les sens bloquant l’accès. La plage de graviers noire à coté quelques zones de sable les rafales sont trop fortes pour que je puisse y passer une bonne nuit.

Demi tour en longeant la cote à la recherche d’un endroit confortable. Un petit port m’attire pas pour y rentrer mais pour me mettre derrière son brise lame qui offre une zone de calme, non pas possible des dalles de roches sont affleurantes   juste après une petite plage devant une taverne m’invite à y plonger l’ancre. Pas de taverne se ne serait pas raisonnable, j’ai le frigo plein. Nuit paisible, réveillé par un pêcheur qui part au boulot en faisant des remous.

 
 
 
 
 
Départ pour en face  voir les criques que l’on m’a indiqué. Vent arrière puis tournant au fur et à mesure de l’avancée pour finir au prés et dans le pif en entrant dans Sarpdere limani en Turquie.

 
 
 

Endroit magnifique avec une eau transparente .La première crique 3 bateaux je tente la seconde un bateau dedans je m’installe mouillage presque sur la rive et le vent me pousse  bonne accroche dans du sable. Très bel endroit  avec quand même une ligne électrique qui contourne la crique.

Baignade puis baignade et encore baignade .Visite à terre avec mon beau moteur tout neuf, et direction le fond de la baie pour voir. Mon appareil photo est resté sur le bateau.

Du sable blanc et une eau transparente ca éblouie, un mini ponton pour l’hôtel qui est dans la verdure sur la plage un gamin qui essaie d’attraper les poissons. Personne d’autre.

Retour à bord, baignade et bonne nuit réveillé par les sonnailles d’un troupeau de chèvres.

J’attends que le vent se lève bien et départ vers Kirdilim autre endroit à 7 miles un « paradis «  de ce que l’on m’en a dit. Petit bout de Génois je longe la cote.

Paf c’est dans le pif que j’ai le vent pour entrer dans Kirdilim la baie est très profonde, arrivée au bout je cherche le « paradis » rien, une petite plage carrefour des rafales de l’autre coté un petit trou où il y aune petite possibilité d’y mettre un petit bateau à l’abri. Non, pas pour moi je ressors de l’endroit, reste Gökkovar Limani à 2 milles du but le vent dans le nez à nouveau plus la mer bien formé me font abandonner l’idée d’aborder les « paradis « promis.

 
 
 
 
Direction Samos puis étude d’un plan « B » en cours de route  je me tente Kormen Adasi.

 
 
 
 
 
 
Vive le plan « B » super endroit  une petite baie fond de sable, quelques roches pas tibulaire mais pas trop. (Coluche).

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sources d’eau chaude, le voilier présent s’en va.

L’endroit vaut le détour.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Baignade à l’eau chaude.

 
 
 
 
 
 
 


 Samos belle navigation puis plus de vent, finir au moteur pour se retrouver dans les rafales en entrant dans le mouillage de Posidonion. Endroit très joli où je ne suis pas tout seul.

Aujourd’hui peut être ou bien demain j’irai à Pithagorion.
J’ai un mois de lessive à faire.
 
 
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mardi 23 juillet 2013

Francis familly et solidarité.

Ben voilà, Francis c'est mon papa.
A force de chanter Brassens
Et de vivre les Copains d'abord,
Il va finir par passer par-dessus bord.
Merci beaucoup à vous d'avoir été là
Sur cette vague de gros tracas
J'lui ai déjà dit
Qu'il ferait mieux d'éviter le whisky
Que ça lui vaut rien qu'des soucis
Mais il n'en fait qu'à sa...
Vie.


Karine
(il a deux filles : l'une est partie en vacances, l'autre n'est jamais bien loin de ses mails)
Bises à tous

Bonnes nouvelles , les blogs sont lus .
Réaction d'un neurologue qui nous rassure.

Bonjour,
je me demande s'il ne s'agit pas plutôt d'un trouble sélectif et transitoire de la mémoire de fixation (ictus amnésique), car Francis a continué à jouer de la guitare et à chanter (bien ?). Il avait aussi oublié les aubergines. Son comportement paraissait parfaitement adapté (?). Habituellement un ictus amnésique dure environ 8H. Un AVC entraîne un trouble plus sévère (fonctions exécutives etc...), qui font que la personne parait 'comme beurré', mais aurait du mal à jouer de la guitare, chanter...
Voilà. Un ictus amnésique n'a pas le même pronostic (habituellement assez bénin).


Donc correction dans ma page  et regard sur le dico, surprise: les personnes surdouées sont plus souvent victime de ce malaise, quel cachottier ce Francis.

Grand merci à l'inconnu du chu de ................ qui tient à rester inconnu.


vendredi 19 juillet 2013

Chios le Nord , and Chico't blue suivi de Francis


Après ma petite navigation de nuit, j’ai retrouvé les Trolliens bloqués dans cette marina abandonnée, je l’avais visité un jour elle était pleine de bateaux poubelles. Aujourd’hui elle a été vidée et va devenir une succursale Turc du groupe Setur au même titre que celle de Mytiléne.

Un moteur nouveau en commande.




Sur les recommandations des Amis me voilà  au volant d’un véhicule de loc.  vers le Nord de l’ile inconnu pour moi.










Un désert de pierres à franchir, puis une descente dans les reste d’une forêt qui à brulée il y a un an. Grand panorama dominant la cote Ouest.










Un carrefour me tend une droite qui m’inspire plus qu’en face, la route est plus petite en balcon m’offrant un joli parcours.








Tantôt vert dans les zones épargnées ou brulées.












Surprenant de voir toutes les sources qui coulent au milieu des cailloux et des cendres.












A chaque touffe verte il y a l’eau qui en ressort, même des fontaines sont aménagées pour le bonheur des chèvres.















Puis il y a des villages qui ressemblent à ceux de la montagne Corse,











sources et verdure de partout comme des oasis au milieu des cendres.
















Un immense platane étale ses branches au dessus d’une terrasse et d’une source, endroit idéal pour une halte. La bière est bonne les brochettes aussi.








Pour l’eau le serveur puise directement à la source, l’eau excellente et fraîche qui à du succès. Les gens du coin viennent y remplir des bidons.







Je continu ma balade en direction de Lagada endroit au Nord de Chios visé par Thierry de Troll comme prochaine escale.














Bel endroit, touristique sans excès.










Retour sur Chios ville et super market pour la suite du voyage.














Pas vu le panneau bleu ,un stade en pleine pampa










Deuxième jours : du culturel le monastère de Néa Moni classé au patrimoine «  à l’unanimité »

Déjà victime de mon passage ancien,














seul le décor végétatif à changé tout à cramé autour.









Par contre je me fais pote avec le pope, en poussant la porte de ses appartements, Voyant une porte ouverte vers l’inconnu.











Il y a réunion de famille le pope à qui on est venu présenter la dernière née. Je trouve rigolo ce bébé dans les bras de ce barbu souriant ,avec la permission je tire le portrait de toute la famille ce qui me donne le droit d’avoir un biscuit.





Je continu ma route vers le village martyre où les habitants ont préférés  sauter dans le vide plutôt que de se rendre aux Turcs.















Très joli site sauvage au milieu de la montagne. J’arrive à comprendre qu’ils se soient jetés dans le vide, personnellement  j’aurai surement fait la même chose devant la désolation du lieu. Même avant l'arrivée des Turcs. Vivre ici ne devait pas être euphorique.









Retour par la campagne s’est à dire au pif.

Le sommet d’une montagne avec une belle vue.

Puis la recherche d’une taverne ombragée, mais celle de la veille met toutes les autres sans attraits.

Si bien que je me retrouve au bateau piochant dans le frigo.

Le soir Giro pita avec Françoise et Thierry.

 
 
 
 
Chico't blue
Le moteur arrive en même temps qu’une rage de dents.

Me voilà à courir pour me faire soigner, le circuit normal pour être pris en charge l’hôpital ou le dispensaire. Chouette la marina est à coté de l’hôpital, pas chouette le dentiste est sur une autre ile.

IL sera là demain ,la pharmacie est fermée ,je comptais me renseigner pour savoir où il y a un dentiste, chouette le pompiste est ouvert je le lui demande , chouette sa femme a aussi mal aux dents , il  l’appelle pour partager les cachets, moments de fraternité qui me  font oublier le mal ce faire soigner les dents dans l’atelier de la station service comment raconter cà et pourtant « c’est la Gréce « 

Le pompiste me sert d’interprète enfin il a compris mon souci et va se renseigner à l’hôpital normalement demain à 9h le dentiste est là.

Les cachets du garagiste sont efficaces  jusqu’à 4h du matin après j’ai hâte qu’il soit 9h.

Neuf heures à l’hosto, je retrouve l’interlocuteur de mon dépanneur de la veille qui appelle sa collègue qui parle un peu Anglais. Je n’y comprends rien Finalement je pars bras dessus bras dessous  avec elle vers le cabinet dentaire, fermé pour cause de formation ce jour, pas chouette.

On repart  direction la station de taxis, le chauffeur à compris il me dépose devant un immeuble est monte avec moi pour pas que je me trompe de porte devant les panneaux en cyrillique. Personne

Deux immeubles plus loin il y a un autre cabinet qui ouvre d’ici peu.

J’attends, la secrétaire arrive je lui saute dessus, salle d’attente, attente du dentiste, une cliente devant moi et à mon tour, quel bonheur d’être assis dans le fauteuil si proche de la solution et de la fin de mon mal.

Langage universel « yai » « ouille » « agrouff » »ahhaouilleoiul »

Photo : quel beau chicot il ressemble à son proprio.

Le petit matériel est rangé place aux pinces qui ne laissent aucun doute sur la suite,

« Agrouff » ca c’est la piqure après cric crac croc mon croc est au bout de la tenaille.

Me voilà soulagé attendant le réveil de la gencive.

Cinquante € me semble un prix très raisonnable pour le travail.

A coté une boucherie, je vais inviter les Troll  pour un steak Tartare ce soir.

Réveil en douceur « même pas mal »  .

Francis
Allez pour le fun une bréve de quai.
Invitation chez Francis son bateau est devant le mien.
Les Trolliens et moi même pour une soirée aubergine farcie.
Apero la guitare sur les genoux Francis attaque avec Félix Leclerc .
Au tour de Thierry duo avec Françoise sur du Brassens que c'est beau .
Au tour de Francis qui nous envoie L'oncle Archibald repris en cœur avec les Trolliens .
Un petit coup d'Anne Sylvestre.
Francis nous réattaque oncle Archi .
"Mais Francis tu viens de la chanter"
"A bon ,pourquoi il y a des assiettes de sorties"
" tu nous as invité"
"A bon allez tiens "quelques accords
Oncle Archibald rapplique.
Une odeur de cuisine nous arrive "Francis les aubergines sont cuitent"
"Quelles aubergine ."
L'inquiétude commence à nous gagner .
Francis on le connait pas trop.
Finalement devant son état on fait appel à des petits jeunes en voiture qui nous charge le Francis vers l'hôpital . 
Résultat:Début d'un AVC
Les examens se sont fait dans la nuit scanner ,radio , fond de l'œil ,neurologue.
A 3h du matin Francis essaye de dormir entre deux moribonds sous la surveillance de Ismael qui fini son boulot de traduction au pied du lit.
Comme Ismael n'avait pas mangé on lui a apporté le plat d'aubergines au pied du lit ; elles sont tiédes.







On n'a pas laissé tombé Francis on lui a apporté le petit déj.
Puis comme il a retrouvé sa mémoire , se soir il passe un IRM en ville et a le droit de dormir sur son bateau.
Il y a soirée pizza sur Troll. Francis nous fera manger le cou farci qu'il avait prévu hier. 





 

Il y a un lit de libre à l'hôpital.
Un bravo à l'équipe de nuit de ce petit hôpital où l'ami Francis a été pris en main rapidement.
Peu de moyens mais une efficacité du personnel devant un cas grave.







 

mardi 16 juillet 2013

Ildir Körfezi


Oinoussa  j’y  suis depuis presque une semaine ca me donne l’envie d’aller un peu plus loin.










Hier l’eau   coulait à flot au robinet du quai. Ce matin plus rien et j’en ai besoin pour refaire le plein de ma réserve. Après renseignements au prés des pêcheurs, il se trouve que l’eau offerte  a été coupé devant l’utilisation faite par les beaux bateaux dont les occupants passent leur temps à les laver.

Une ile où l’eau est rare en été, gratuitement  gaspillée devant leurs yeux.

Donc je pourrai faire mon plein demain matin.



Plein fait, je quitte le port d’Oinoussa pour un mouillage un peu plus loin à 3miles.

Le vent se fait sentir, mais je suis  bien à l’abri des ilots et  je me retrouve dans un désert.

Le moteur de l’annexe me fait des siennes il ne veut pas monter en puissance je passe ma matinée à faire de la mécanique. Je n’ose pas à aller à terre à la rame.

Finalement pour la nuit je change de place pour un endroit plus sécurisant en cas de fuite .Avec de l’eau à courir.

La Turquie à moins de 10nm l’ile de Karaada. Un petit bout de Génois me suffit pour faire la route. Je me retrouve rapidement dans le golfe de Körfezi. Première baie au Sud de Karaada occupée par un élevage de poissons.







Une petite crique dont la plage ressemble à une décharge me fait continuer la route. Le trou suivant avec un gulet dedans et ses passagers.

Enfin une crique plus importante avec seulement deux bateaux de touristes et la sono qui va bien.

L’endroit est bien abrité joli en faisant abstraction de la musique et de la densité de population entrain de dissoudre de l’ambre solaire dans l’eau du bain. Je risque le coup est m’y installe.

Coup de sirène  cinq minutes après  tout les baigneurs sont entrain de se secouer le bas du dos aux rythmes discos.

Je me retrouve seul, la joie est éphémère je suis sur un circuit  deux autres bateaux arrivent. Même cinéma, je partage ma chambre à coucher.

Finalement mon entêtement à raison, l’endroit est magnifique pour fêter ca je  mets de la musique  .


Toujours du vent, je vais mettre le nez dehors les rafales sont costauds. Je fais une sortie pour changer d’horizon. Le mouillage envisagé est trop exposé. Au loin la meute arrive la tranquillité ne vas pas durer. Sous génois je navigue comme un fainéant en direction de Karabag Adasi comptant faire un mouillage vers Ildir.





Beaucoup de fermes marines en cours de route, Finalement celles de la carte ne sont plus aux mêmes endroits et entre les iles et Ildir il n’y a qu’une petite zone avec une usine d’aliment pour le bétail des fermes.

L’endroit est joli le village pas abimé par des constructions cubiques.

L’annexe me fait des siennes encore, il me faut un mécano  je n’y comprends rien. Je passe la journée à me baigner et regarder le village dans lequel je sens un peu d’âme.400 m à faire à la rame et retour contre le vent  au dessus de mes forces et envies.

Une escale vers" Chios mécano "est mise au vote y a pas photo ni ballotage.

Le vent tourne légèrement Nord  me faisant prendre la décision d’un bord vers  les clefs à molettes.

Bonne allures le cap pas trop bon puis en s’écartant ca devient meilleure. Pré serré pour  Matins Bleus .J’arrive aux cardinales qui sont au Nord des récifs de Toprak adasi à la nuit reste 8 miles à faire avec un cap plus ouvert qui me fait bien marché.

Les gardes cotes Grecque viennent tourner autour de moi  avec leur projecteur surement étonnés de voir un voilier à la voile en pleine nuit. Puis ils s’en vont.

Un point sur la carte je me réaligne sur la marina. J’y arrive presque vent arrière. Seul les feux d’entrée sont présents les quais dans le noir. Une place le long du quai je cravate l’aussière du milieu et fini mon amarrage.

Au réveil je retrouve deux bateaux plus loin  « Troll » que je ne savais pas ici.

Moteur chez le mécano, diagnostique le lendemain chemise trouée. 

Main dans la tirelire je commande après recherche un remplaçant.

En l’attendant je me fais une visite du Nord de l’ile et un parcours de santé à l’hôpital pour avoir une ordonnance pour mes médicaments. Beaux paysages et beau parcours "mais ceci est une autre histoire"
Philippe sur Matins Bleus toujours content d'avoir de vos nouvelles.
 

 

vendredi 5 juillet 2013

Oinoussa


Retour sur Foça pour pouvoir tirer un bord qui me fera passer le cap de Karaburun.

Le vent s’est calmé dans la nuit et la houle qui blanchissait la mer à l’extérieur aussi.






Par contre le vent n’est pas comme prévu il arrive du Nord Ouest alors que les météos le mette au Nord Est 90° d’écart.










Me voilà encore bloqué, finalement ça commence à tourner dans la matinée vers 11h il vient du Nord, je tente le coup en espérant qu’il continu de tourner.

A l’extérieur  un peu moins de vingt nœuds mais je retrouve la houle de la veille, le bateau plante des pieux, je bloque dans les vagues et suis obligé de relancer le bateau à chaque fois, finalement je ne pourrai pas passer le cap  trop de dérive.

Vers Karaburum il y a deux abris j’essaye de m’y diriger, obligé de faire un appuie moteur pour ne pas trop descendre.

Finalement je localise le petit port Saip, entrée en chicane étroite avec la houle qui s’écrase sur la falaise en face de l’entrée.

J’y retrouve Loarana qui n’a pas pu faire sa route la veille et me retrouve cul au quai devant la proue des chalutiers à couples. La place est bonne.

Le port est dans un endroit superbe sous des montagnes de plus de mille mètres. La ville un peu loin pour faire les courses mais ca fait une balade.

Le lendemain Loarana  tente sa chance vers Foça de bonne heure, la houle et le vent sont tombés  ou pas encore arrivée .J’ai envie d’emboiter le pas mais nos route sont différentes. Je reste voulant réparer mon moteur hors bord et mettre une rustine sur l’annexe et aussi pour me remettre des balades en shaker que je m’offre depuis deux jours.

Dans la nuit du vent, les chalutiers changent de place. J’ai leur étrave juste au dessus du bateau.

La houle commence à rentrer sans trop d’effet pour moi cul au quai, mais les autres bougent pas mal.

Dans la matinée ca se calme le vent passe comme prévu depuis une semaine plus à L’Est.

Je sors de mon trou une demi heure de moteur et finalement je peux faire porter les voiles, au pré puis travers je contourne finalement se cap qui forme un déflecteur du Meltem.

Vent arrière je pointe sur Oinoussa que je décide de passer vers Chios, puis le vent commence à tourner redevenir Ouest  je me retrouve au pré avec plus de 20 nds réductions de voilure. Tourner la pointe de l’ile et empanner vent arrière à nouveau pour finir le vent dans le nez pour rentrer dans le port.

Enfin voilà deux jours que je suis là bien installé.











Oinoussa un peu d’histoire, une ile de 500 habitants maxi. Plusieurs familles d’armateurs représentant plus de 20% de tout le trafic mondial de se qui flotte sur les mers.









Si vous croisez un bateau avec ces couleurs il appartient à un membre de la famille.Le pavillon peut être d'un paradis fiscal.









Un musée avec des maquettes de toutes beautés faites par des prisonniers Français  chez les Anglais.










Elles sont en ivoire et corne la collection privée d’un des armateurs Lemos.










Aujourd’hui Meltem pour ne pas changer. Je me fais une balade vers un monastère au bout de l’ile que j’ai vu en passant.










Le peu d’arbre ou végétation à brulés récemment.











J’ai le souvenir de lauriers rose sauvages qui sont maintenant clairsemés dans les rigoles.











Demain je prends le ferry pour aller à Chios chercher ma pièce pour le hors bord, ce n’ai pas que je ne puisse pas descendre avec le bateau, ici l’endroit est plus confortable.









J’attends que les Trolliens sortent de leur trou pour se retrouver à la marina de Chios.