Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mercredi 28 août 2013

Léros Léros

Léros Léros.



Et oui me voilà de retour à Léros, après une semaine passé en la bonne compagnie de Patrick et Nathalie.

 
 
 
Entre les concours de mobylettes bruyantes et les orchestres variés, je n’ai qu’une seule hâte me dépêcher de quitter les lieux d’autant que l’abri est tellement bon qu’il n’y a pas trop d’air pour respirer.

 
 
 
 
 
 
 
Donc débarqué du ferry à 12h30 à 15h on taillait la route vers Amborios sur Kalimnos, le vent est mou et irrégulier tantôt moteur tantôt voiles on arrive avec une prise de coffre sans problème. Amborios mouillage au pied d'un décor minéral avec les tavernes qui ont aménagées la zone. Comme un oasis .  

 
 
Nuit calme bercée tout de même par une houle réfléchie par la plage qui forme un ressac pas très confortable. Nathalie qui avait peur pour son acclimatation au mal de mer passe l’épreuve et se retrouve amarinée.

 
 
 
Départ vers Panteli sur Lerros le vent qui soufflait en rafales dans le mouillage nous lâche au premier coin, problème des iles Grecs le vent les contourne si bien qu’il est toujours de face lorsque l’on tourne autour.

On arrive finalement sous les moulins et la forteresse de Panteli. Avec une belle place cul aux rochers.
 
 
 
 
 
 
Maintenant je sais faire, il suffit de jeter un équipier à l’eau avec un bout entre les dents pour qu’il aille l’attacher sur un rocher, quel veinard ce Patrick il y a un anneau dans le rocher.

Balades et taverne très bonne celle du bout vers le port repas très fin.

 
 
 
 
 

 
 
 
Départ  vers le Nord celui que l’on peut ce sera du NE faire de la voile  Eole nous favorise pour planter l’ancre à Agatonissi (le port) cul dans les rochers à bâbord  sous la nouvelle route bonne place presque 4 m d’eau au bord.

Baignade, Ouzo à terre avec négociation  d’une douche chacun pour le lendemain.

 
 
 
Douché rasé, ponponné. Direction la suite Arki vent léger puis s’amplifiant dans l’après midi comme se doit un petit Meltem. Un virement pour nous remettre dans l’axe du port finalement le mouillage et plus facile  à atteindre que port Augusta. Même opération  pour Patrick ,bout à terre bien abrité du vent qui doit  forcir. Petite balade à terre rencontre de Patrick ( un autre) mon voisin de Monastir, apéro et re apéro.

Quelle chance de ne pas avoir été dans le port, déjà il est bondé, surpeuplé, une fête pour ce soir avec music et vu la taille des amplis, les boules kies auraient été trop justes.


Retour à la nuit vers notre repas, un yacht est au mouillage  illuminé avec la forme du mont St Michel. La musique du port  nous arrive par-dessus la colline, celle du Mont St Michel par saccades.

Direction Patmos, un petit mille à remonter au moteur, abattre et faire porter les voiles, belle nav Patmos est vite atteint,
 
 
 
 
 
 
 
Arrivée au quai de la ville avec Claudine et Lionel à l’accueil ils nous ont vu de loin, eux ils sont dans la petite marina en face. Apéro comme il se doit avec charge de revanche sur leur bord en soirée.
 
 
 
 
 
Halte touristique d’une journée, il y a des choses à voir sur l’ile.

 
Départ du quai de la ville halte pour casser la croute à Gricos où je me plante dans le sable pendant le mouillage, déhalage sur l’ancre qui nous sort du pétrin, finalement une prise de bouée plus simple.

 
 
Le vent arrive avec la fin du repas, petite nav vers Lipsoi. Place au quai eau, électricité pour Matins Bleus depuis bien longtemps. Un petit bonjour à la tenancière Belge de la taverne des Moulins en souvenirs de son aide dans une rage de dent qu'avait subit Jean.


Réveil matinal aux aurores Patrick à déréglé sa pendule. Direction le Nord de Léros pour y faire le repas de midi. Une partie de pêche s’engage, les victimes sont prometteuses d’une friture pour le soir.

Le mouillage est bien abrité de toute façons le vent est absent on reste pour la nuit et amplifier le gueuleton  en continuant notre partie de pêche.

 
Retour à la case départ  le vent absent, le moteur ronronne.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Me revoilà solitaire, direction  l’Ouest mais y’a pas le feu.Sika Sika


lundi 12 août 2013

Une journèe ordinaire à Lèros





Kalimnos c'est très joli, vu de la taverne.




Le cuistot ,éleveur, boucher fait de grande journée ,il a sommeil.


Matins Bleus sur sa bouée attend la fin de ma collation .


Enfin le départ , au petit matin pour éviter le vent qui est toujours du Nord Ouest.

J'ai 8 miles à faire dont la moitié contre le vent et la houle, à faire tourner le moteur. Je pourrai tirer un bord qui m'emmènerai bien loin.
Plus l'habitude depuis deux mois je suis le vent ,
sous génois.





Arrivé à Léros ,port de Laki je me mets au quai de la ville.
Plus qu'a me trouver un moyen de locomotion pour mon séjour




La nuit prochaine est sous le signe de la musique qui s'installe pas très loin du bateau.
Les boules kies vont être à l'honneur.

Le loueur de voiture n'a pas de modèles récents
Ca me laisse perplexe.


Il est jeune, je ne mets  pas en doute sa compétence, mais quand il me propose ce modèle j'ai des doutes.



Rien dans son parc ne me convient.
Je deviens difficile .



En face les deux roues me semble plus adaptées à mes besoins.
Il y a du choix.






Et quand il y a du choix : j'hésite

Bien tentant la tête dans le guidon n'est plus de mon âge.






Restons  Franchouillard, L'image de la France est présente.



Une vrai deux chevaux ,avec enjoliveurs d'origine



Non, les deux roues m 'attirent




Bof ,quand même pour aller chercher le pain,il n'y a pas de sacoche.





Enfin ,un modèle qui me convient, avec sa roue de secours .















Pour celle là j'ai pas le permis






Dommage pour aller à lidl celle ci aurai été bien pratique.





Quel succès sur ma Lambreta
Poussez vous j'arrive.





Ici comme partout en Grèce tout se termine en chanson est en danse.






La route est plus confortable que la plage pour les danseurs, les voitures attendent la fin en éclairant la scène.



Une journée comme çà ;demain une journée comme ci.

vendredi 9 août 2013

Les eaux claires Gulluck


Posidhonion sur Samos j’y suis bien.
 

 
 
 
Une petite épicerie deux trois tavernes que demander de plus.

 
 
 
 
 
 
 
 
Le vent tourne, le matin je fais terrasse commune avec le kalivi de la plage,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
dans la journée face au large, en soirée la chapelle sur la pointe avec la Turquie en face, après je dors, je taquine la friture.

Et pourtant je pourrais y être encore, j’en suis parti.

 
 
 
J’y ai retrouvé Ismael de Chios dans le rôle de moussaillon avec le proprio .Un simple bonjour au punch.

Pour Pytagorion et son wasching machine, Un mois de slips faisandés crée des obligations.

Accosté, électricité et eau  que de confort, bof.

Le linge m’est rendu rapidement  même livré, ils n’ont pas voulu le laisser moisir.

Le frigo est à nouveau plein, les cuves de flotte aussi ; pourquoi rester.

En avant, vers plus au Sud.

Ce sera Agatonnissis  un mouillage déjà utilisé, j’ai slalomé entre les ilots du Nord. Rien de bien folichon, des élevages de poisons, un coin pour les pêcheurs ; des travaux sur les hauteurs qui envoi de la poussière.

Mouillage dans 8 m d’eau je suis le sixième, à la limite des rafales.

Dans la nuit une sirène me  réveille, pas celle d’Ulysse une qui couine sans s’arrêter.

Je la connais pour l’avoir testée, je coule, moteur, toutes les pompes en actions ca couine toujours.

Le moteur est 20 cm au dessus de l’eau, je goutte, ouf, pas sucrée mais pas salée de l’eau douce.

Le niveau descend rapidement la sirène s’arrête, mon stress et ma peur aussi.

Bilan immédiat la trappe de visite de la petite cuve fendue, les trois cents litres de la cuve secondaire  sont parti gentiment dans les fonds.

Sur ce, je retourne me coucher.

Au petit jour, rafales, déjà. ? Les étoiles défilent et reviennent en place, un coup à droite et un coup à gauche l’aime pas çà « Matins Bleus » l’ancre décroche je suis debout avant l’alarme de mouillage vocifère.

Quelle nuit. Je repioche l’ancre, petit dej et hop en route,  Direction la Turquie sous  ¾ de génois.

 
 
 
Rattrapé en route par un voisin de mouillage, qui me snob, je le photographie il fait la même route sait on jamais ? Je pourrai lui passer. Non une fois qu’il m’a doublé il se met vent arrière ‘évitant les eaux Turcs.

 
 
 
 
Cap Terkagac burnu et le mouillage derrière Cukurcuk du guide, eau transparente rafales et environnement pas trop chouette, bon pour un bain, un repas et une sieste.

Il faut assurer l’intendance.

 
il y a une ville à coté Altinkum ou ancienne Didime, je suis à court d’internet  j’y vais.

Mouillage entre les pédalos devant des immeubles.

Vodaphone est à trois kilomètres, la ville est grande très grande .je n’irai pas.

Je préfère une halte chez le coiffeur, grand jeu les cheveux, la barbe, les sourcils, poils du nez au chalumeau comme les oreilles, heureusement content d’être en pays Musulman j’ai l’impression de me faire  traiter comme un cochon qui va faire l’andouille dans l’hexagone.

Frisotté, pommadé, eaudecolognisé, même massé. J’abandonne 20 TL 8 €.

C’est le moins qu’il me fallait pour affronter  la nuit musicale et  colorée qui en fait suite.

Jusqu’à présent je n’avais vu que des villages de vacances vaquant. Ici sa pulse.

 
 
 
 
 
 
 
 
Je ne m’éternise pas, j’ai juste à trainer dans ce golfe qui sera pour moi la sortie de Turquie après les formalités.

 
 
 
 
Sur le guide, sur la carte il y a des endroits sympas, mais déception, la petite crique est devenue plage pour village de vacances. Ou abrite un élevage de poissons. Je cherche, j’y vais au pif.

 
 
 
 
 
 
 
 
Finalement je suis récompensé une crique «  de l’Ouest «  dans le bouquin de MC.

 
 
 
 
 
 
 
Petit paradis j’y reste 3 jours. C'est-à-dire au bout de deux  je cherche mieux, mais finalement j’y reviens.

 
 
 
 
 
 
 
 
Eau transparente, des nacres qui souries, de la friture en veux tu en voilà, bien abrité.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je change l’eau du bain pour me diriger vers le cap Karaburun, encore un autre celui-ci moins haut. Des criques autour, je cherche le must,
 
 
finalement je me retrouve sous un village de vacances tout blanc tout moche accroché à la falaise comme un névé.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dessous un port tout neuf, tout vide. Raté les belles criques 
 
 
 
 
 
 
 
 
de toutes façons les bateaux de tourisme y vont à la queue leu leu.

 
 
 
 
 
 
 
 
Il me reste du culturel, des ruines, il faut que je me les fasses.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Moi qui suis passé si proche de tout plein de vieux cailloux sans même les prendre en photos
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
en voilà quelques uns.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nuit dans le port d’Iassos avec les ruines anciennes d’un coté et les neuves de l’autres.

Finalement  Gulluk pour faire m’a sortie. Petit port, une place un peu biscornue.

 

Eau et électricité  place à 40lt, réparation de la cuve. Resto de poissons pas cher. Bonne halte. Les démarches effectuées pour 0 € tralala bisque bisque rage pour ceux qui on payé.

Départ  avec une chaine prise dans l’ancre, calme, en 5 minute je règle le problème.

Ensuite  direction l’Ouest, Une ile sur ma route fait l’affaire pour une halte devant un port privé eau limpide.

Puis la suite des endroits très jolis mais un autre monde des yachts, des résidences ce n’est pas pour moi.

Je me retrouve après une navigation un peu houleuse à Kalimnos Ormos Palianissos. L’auberge est bonne, des corps morts sont installés pour les gens de passage comme moi.

Je suis à un jet de pierre de Léros.