Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

samedi 28 septembre 2013


Le golfe d’Argolide ou Naphlion.

 
 
 
Agios Nikolaos pendant deux jours s’est bien, le paysage splendide y a qu’a piocher dans la nourriture en dessous,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
mais j’ai le dos qui me gratte peut être que des écailles sont entrain de me pousser.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Urgence, il faut que je consulte un boucher et une boulangerie. Dans les cas grave il faut savoir gérer.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Direction Spetses, un peu de vent m'y pousse, je connais l’endroit où il faut mouiller pour être tranquille, je commence ma manœuvre, on me siffle sur le quai des pêcheurs un gars me fait signe d’y venir, pourquoi pas, ca va m’éviter de porter un bout à terre et de mettre l’annexe à l’eau.

 
 
Une fois installé je flaire l’arnaque, le type arrondi son argent de poches, il me demande dans un premier temps 10€ devant ma mine enthousiasmée il réduit à 5, bon ok il y a longtemps que je me suis pas fait plumé.

Soins de première urgence, giropita avec bière. La vie reprend le dessus, sauvé. Plus qu’à assurer la suite des soins dans la boucherie du coin.

Visite de la ville ce n’est pas l’inconnue, discutions par contre avec un inconnu qui se présente comme étant écrivain, reporter ami de l’ancien roi le nom sonne bien à mon oreille Georges Lucas ca me dit  quelque chose. Discussion intéressante, je l’écoute. Finalement la nuit tombe on se sépare sur un « Philippe; quand tu me verras  à la télévision souviens toi que tu es mon ami ».

« Au revoir, Georges»

Je pars vaquer à mes occupations culinaires, un steak de convalescent.

 
Nuit tranquille départ à l’heure de la sieste pour le  bout de l’ile peu de vent mais peu de route à faire je ne dépasse pas les 2 nds, la cote de Spetses est belle avec des plages offrants des abris enfin pour la météo que j’ai.

Ormos Zoyioryia ,sable pour mouiller de la place et quelques voisins. A terre petites balades qui viennent butter sur des propriétés privées. Finalement il vaut mieux rester sur le bateau à se baigner en liberté plutôt que d’aller se frotter aux barbelés des  riches. Qu'ils restent dans leur enclos.


 
 
 
Je marque le pas ,les Trolliens vont arriver dans la zone, il y a le plaisir de se revoir. Ils partent de Poros le 29.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je me fais une petite virée vers le Sud ouest sans but bien précis un petit thermique sympathique me propulse en face vers Léonidhion au Sud de Poulithra  une petite chapelle au bout d’une plage bordée d’olivier dans un paysage verdoyant me font de l’œil j’y plante l’ancre pour la nuit.

 
 
 
 
 
Paysage complètement différent  des Cyclades, les montagnes tombent à pic dans la mer avec des vallées cultivées, très beaux paysages qui ressemblent à l’Italie ou la Corse ou surement à d’autres  endroits que je ne connais pas.

Un petit mouillage devant une plage de Poulithra pour me faire un peu d’avitaillement. Des douches sont installées un peu partout quel délice de l’eau douce en abondance.

 
 
Le thermique pointe son nez je m’y accroche pour me retrouver à Tiros cul au quai autre endroit magnifique. Je fais connaissance de campingcarsionistes  Belges, lui son rêve le vieux Boucau dans les Landes pour pêcher des mulets. J’hérite de ses conseils et de quelques anguillons coté pêcheurs je suis comblé, il faudrait que je sympathise avec quelques maquignons pour élargir l’éventail de mes ressources.

 
 
 
 
 
 
Bon, je voulais profiter du thermique pour continuer, mais l’Anglais vient de m’offrir deux loups sa ne se refuse pas.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
On verra  la suite demain.  
 
 

lundi 23 septembre 2013

Iraklia à Hydra.


Iraklia à Hydra.


Je quitte Iraklia de bon matin avant que le vent ne se lève, pour éviter une manœuvre délicate dans ce petit port minuscule où mon ancre et très proche d’une barque de pêche.

Direction Ios, puis finalement un changement de destination, le vent est là, tel que prévu par la météo, le bateau au largue file à 7 nœuds direction Folédangros.

Manœuvres difficiles pour me mettre cul au quai la place est étroite, finalement je balance mon aussière à un type sur le quai »Tiens?jacques comment vas tu"celui qui me prend les amarres n'est pas un inconnu.

Jacques et Isabelle son aussi dans le même chantier d’hivernage que Matins Bleus.

Une fois amarré le bavardage habituel « D’où tu viens ‘où tu vas »

A la fraîche petite balade  à la Chora qui est vraiment magnifique en leur compagnie,
soirée qui se termine par un giropita. Ils partent à l’aube le lendemain vers Milos.

Pour mon compte je suis hésitant, un coup de vent est prévu, puis après pétole pour le reste de la semaine. Si je veux avancer un peu il me faut aller un peu à l’Ouest.

Donc départ à l’aurore vers Kimolos, je connais le petit port j’y serai bien à l’abri. Peu de vent au départ ca s’arrange par la suite, je frôle Poliagos et ne résiste pas à tirer des photos de ces roches de toutes les couleurs.

J’arrive au port avec la surprise de voir qu’il est fermé pour cause de travaux d’un coté des barges mettent en place des caissons pour fabriquer un nouveau quai et de l’autre un nouveau quai est  en cours de bétonnage.

Pas la peine d’insister, à deux cent mètres du port il y a un endroit où je peux mouiller.
Très joli sous la Chora ,avec une vue sur les garages à bateau creusés dans la roche.

L’endroit me convient, je mis installe pour affronter le coup de vent. Du 9 est prévu, Thierry qui me sait en route me voit sur Skype, on échange les potins des jours et consulte la météo qui a  rendu une copie moins alarmante que le matin.

Le ciel prend de drôle de couleurs, les nuages sont menaçants.

Des bourrasques arrivent avec la pluie, un grain passe. Puis le calme revient.

La nuit sur le qui vive est quand même paisible, direction Sifnos Ormos Vathi pas beaucoup de vent mais une mer houleuse qui rend la traversée pénible.



Ormos Vathi bel endroit presque fermé, un quai sans personne, je m’approche, il y a du fond, je m’y installe. Ma solitude ne dure pas les bateaux qui étaient au mouillage viennent s’installer à leur tour.


Le quai est plein et se met à ressembler à la place Rouge tant sa parle Russe.

Direction Sérifos  deux jours d’arrêt dans l’attente du créneau météo pour traverser en direction du Péloponnèse.

Mis à profit pour une visite de l’intérieur de l’ile.

Paysage de désolation. L’ile est sèche, elle a subit un incendie récent.

On voit les restes de culture en terrasse accrochées aux parois. Et pourtant partout où il y a un peu d’humidité des vignes des fruitiers quelques jardins.

Les chapelles tâches blanches du paysage, abritent un Saint qui a pour mission d’abreuver de ses larmes  et de fertiliser les terres autour, trop de boulot, ils ont baissé les bras devant  les bouleversements géologiques qui ont taris les sources.

Ca  renforce le respect que j’ai pour ce liquide,

Résolutions

 N°1 :   boire mon Ouzo sec,

 N°2 ne me laver que quand c’est nécessaire ou à la demande majoritaire de mon entourage      après vote et dépouillement.

N°3 A partir en guerre contre ceux qui lavent abusivement leur bateau dans des iles arides où l’eau arrive par bateau citerne.

Avec ces bonnes résolutions je pars pour presque le continent vers Hydra avec comme point de chute Ormos Nikolaos endroit bien sous tout les rapports comme indiqué dans les guides.

Une navigation de rêves parti à 4 h du matin pour arriver  de jour, une fois écarté de Sérifos ,travers ,grand largue, le bateau file à plus de 7 nœuds pendant presque toute la traversée, à 10 milles du but le vent devient arrière et je me traine à 5 nœuds.

Ormos Nikolaos joli un peu étroit pour mouiller, il faut avancer prés de la plage pour trouver un fond correct et choisir une plaque de sable. En soirée je suis seul l’autre bateau est reparti.

Partie de pêche : plâtrée de friture, je commence à en avoir marre du poisson je rêve de cote de bœuf ca va venir.

Réveil matinal pour cause de pétarade ouverture de la chasse.

Il me faut  assurer le repas du midi coté friture pas de soucis en une heure j’ai mon repas le plus enquiquinant le grattage et vidage. Le retour aux sources  vers l’autonomie alimentaire commence à me peser.

Dans l’après midi d’autres bateaux arrivent.

Voilà j’ai fait ma page de blog, manque la liaison internet. Je l’enverrai  plus tard.

Il fait encore jour je vais aller taquiner les poissons.  (Juste pour jouer).    

 

dimanche 15 septembre 2013

L'espadon d'Iraklia


L’espadon d’Iraklia.

Le Sud d’Amorgos n’est pas loin j’ai le temps.

Marmotte part à l’aube avec du pain frais vers Paros et Naoussa. Peut être une halte dans les Petites Cyclades.

 
 
 
 
 
 
 
Muni également de pain frais et quelques denrées végétales décidé à piocher dans les réserves du bord pour être à jour coté dates limites de mes conserves. Plus rien ne me retient à Katapola.

J’ai 7 miles à faire, je rallonge la route vers Andikaros deux ilots offrant un abri sur un banc de sable.

 
 
 
Endroit joli désert avec de l’eau transparente, mais pour y rester la nuit je crains un peu avec les vents qui sont instables en soirée, petit mouillage pour casser une petite graine déjà commencée en navigation, histoire de dire j’ai mouillé là.

Départ sous génois pour la suite qui n’est pas bien loin 3miles environs vite fait. Mouillage à la pointe Ouest sous le cap Kalotari d’Amorgos, bon abri.

 
Baignade et essai de pêche à ma grande surprise une dorade dès la ligne à l’eau, au bout d’une heure j’arrête ce n’est pas le tout de les attraper il faut les vider gratter etc.,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une belle portion s’aligne dans mon assiette, repas de roi. Finalement si la bonite me boude j’irai désormais taquiner la friture.

Repu, le soleil dans les bras de Morphée, j’y vais aussi pour une bonne nuit digestive, le bateau sur un lac, je suis réveillé à l’aube ce qui n’est plus trop un exploit en cette période.

La météo est bonne  pour pouvoir aller un peu plus loin vers  Skinousa que je ne connais pas.

 
Où Marmotte fait escale on se retrouve voisin à nouveau.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’heure de la sieste étant sacrée je ne m’annonce pas et me consacre à la mienne. Sorti de mon sommeil par la voix mélodieuse de Jacques et Christa fredonnant la Marseillaise ; ils ont traversé le port à la nage en voyant le bateau.

 
 
 
 
 
Je vais visiter la Chora qui est assez banale.

 
 
 
Marmotte reste une journée de plus sur place attendant le bon vent qui va les faire monter.
 
 
 
 
 
 
 
 
Moi je pars en face à Iraklia tenter ma chance pour une place dans le minuscule port. Le temps est propice pour pouvoir y manœuvrer contrairement à ma dernière venue. Cul au quai je suis bien pour attendre la météo qui m’est promis pour dans deux jours .Le site est joli rythmé par les arrivée de ferries grande animation pendant les cinq minutes de présence de ces monstres qui manœuvrent dans un espace restreint.

L’heure de fin de sieste correspond avec l’arrivée de «  star litle Cyclades «, mais contrairement à l’habitude tout le monde lui tourne le dos, la vedette aujourd’hui un espadon qui est venu faire le marlin dans le port, il tourne, vire rien ne l’effraie.
 
 
 
 
 
 
 
Arrive un petit bateau de pêcheur armé d’un fusil un pécheur se met à l’eau et le combat commence sous les ovations de la foule ,il y a foule ,la moitié de l’ile et les passagers du ferry,  finalement Hurgo le pêcheur décoche sa flèche la bête est touchée  ca s’est sur rien qu’a voir la vitesse à laquelle Hurgo évolue il est à la remorque, finalement il arrive à saisir une pendille de bateau ,le poisson fait des bonds quelle corrida reste l’estocade mais il faut recharger le fusil et tendre les élastiques n’est pas facile avec de l’aide voilà à nouveau Hurgo à l’attaque assaut final le poisson s’est réfugié les tripes à l’air si je peux dire ,sous un bateau. Epuisette, gaffe, hameçon tout se qui peut attraper la bête est bon, pourvu que Hurgo ne fasse pas les frais et se retrouve au bout d’un croc quelle gaffe sa ferai.

Non, la seconde flèche ramène le poisson sur le bord du bateau.

Le ferry peut reprendre sa route, la sieste pour d’autres, le port redevient calme.

Séance photo de la bête dans les bras de celui qui veut. Puis découpage.

 
 
 
 
Là j’interviens, quel gâchis armé d’un canif ils sont entrain de massacré leur trophée ; J’arrive avec mes outils et leur prête.

Sous ma haute surveillance le poisson est découpé en dardes de la bonne épaisseur.

Je récupère mes outils gratifié de deux morceaux d’Espadon, merci Hurgo que je ne connais pas mais dont ton nom était cette après midi scandé par la foule.  

 
Rien de mieux pour bien dormir qu’une belle journée comme çà, bien qu’une sieste trop longue nuit à la nuit.

Une journée à glander mise à profit pour nettoyer les pare battages.

Demain le départ vers Ios    

mardi 10 septembre 2013

Amorgos le retour de Matins Bleus


Amorgos le retour de Matins Bleus

Me voilà dans le port de Katapola dans l’attente du coup de vent de cette nuit. Bien calé, ancré, chahuté par la houle.

Pour voisin à bâbord un Canadien rébarbatif qui est venu  s’encastrer et vient s’appuyer sur le franc bord de mon yacht, trouvant mon aussière trop agressive  pour les vernis de son bateau.

Donc des discutions déplaisantes pour trouver un accord aimable et amiable. Finalement les choses rentrent dans l’ordre avec un effort de chacun.

 
 
Depuis Léros que j’ai quitté sans regret, tant le concert nocturne des mobylettes est éprouvant.
 
Normal le quai de la ville est le seul endroit de l’ile offrant une ligne droite de 200 mètres avec deux fois deux voies et terreplein centrale tel un stade antique, bon endroit pour lancer les bolides et revenir puisse que au bout il n’y a rein.

 
Sinon la ville est bien sympa et pourvue en commerce de tout genre.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Donc depuis Léros en compagnie de Marmotte
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
et son équipage Jacques et Christa on a pris la direction de Levita sur les traces du sillage de l’an passé.

 
 
 
 
 
Repas du soir sur Marmotte dans un but d’entre aide afin de les soulagés d’un morceau de bonite que Jacques a pêché avec un truc ridicule, alors que moi équipé champion je suis bredouille.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Au petit matin direction Amorgos, du vent au départ qui tourne et m’envoie aux pâquerettes, je me mets au moteur tandis que marmotte me nargue en continuant à la voile, enfin sa route n’est pas très bonne, ils sont obligé de mettre en route le vent de cale.

 
 
 
 
 
 
 
 
Arrivée derrière  l’ilot de Nikouria bien abrité du vent de Nord, j’épuise mon stock de denrées en rendant l’invitation pour un poulet à la crème.
 
 
 
 
 
 
Niveau pêche j’ai encore pris du retard ,le match si il y a, est de deux à zéro, J’ai des doutes sur ma technique de pêche.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un yacht vient troubler notre tranquillité pendant quelques heures on a le droit aux hurlements des mâles Russe et les cris stridents de leurs sirènes en bikini, échappant de peu aux objets flottants tirés par un  hors bord  mettant en péril nos verres d’Ouzo. Une colère affichée envoie de l’autre coté de la zone les cavaliers se faire tirer par des boudins …. (pneumatique je précise).




Le yacht parti la nuit fut paisible. Départ de bonne heure vers Katapola pour se mettre à l’abri d’un fort coup de vent annoncé pour le soir. Place au quai  difficile avec le vent traversier et un bateau ayant son ancre coincée sur mon trajet.

Eole  arrive en soirée.








Lundi toujours du vent direction la, campagne sur le chemin que j’avais emprunté il y a 2 ans, seulement la mémoire me fait défaut et avec les amis ont se retrouve bien loin du but de notre balade à la grande joie de Christa qui me maudit. Redescente vers le début de mon erreur, un car à la station, il part maintenant quelle chance.
 
 
 
 
Vingt minutes après on est au pied du monastère  de Panayia au lieu touristique.

 
 
 
 
 
 
 
Très beau, pour y pénétrer il faut se couvrir cette année, vu ma taille le seul pantalon que je peux enfiler à une jambe déchirée jusqu’au genou, j’ai l’air d’un clochard mais respectueux du lieu, qui lui ne l’est pas de ma personne me faisant déambuler dans cet accoutrement.

 
 
 
 
 
 
 
 
En haut le verre d’eau et l’alcool offerts par le Pope de service.

 
 
 
 
 
Plus qu’à redescendre en prenant de l’élan pour remonter vers la Chora par le petit chemin, l
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le miracle de l’autobus ne se produit pas toujours. Une heure à l’attendre ou 30mn de montée à pieds.

 
 
 




Arrivée au sommet de notre balade la Chora s’étale à nos pieds, avec les commerces qui vont bien pour étancher la soif et la faim.











Bière et resto dans une ruelle ombragée, requinqués vadrouillage dans les ruelles en faisant cliqueté l’appareil photo.

Retour en bus vers le port, avitaillement pour le départ demain puisse que le vent se calme.

 
 
Nos chemins divergent  l’Est des petites Cyclades pour Marmotte, le Sud Ouest d’Amorgos pour moi dans le territoire du grand bleu.

 Vrac de photos Le monastère et la Chora.