Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

dimanche 24 novembre 2013

hivernage 2013




Le bateau est bien calé à Alkoussis ,
 
 
pas de soucis cette année , reste un lifting annuel à lui faire et des projets d’amélioration.
 
 
 
 
En fait j’ai deux voiles  à changer la trinquette qui a su attendre depuis l’acquisition du bateau et le foc à ris qui me sert énormément  mais qui ne fera surement pas une autre saison et pendant que j’y suis puisque j’ai affaire à un maître voilier  qui me semble très pro je lui confie les coutures du génois à revoir.
 
 
Dans ces pourparlers Elias nous guide, je dis nous puisque Lionel de Swing est venu faire la virée chez les pros de l’accastillage du Pirée. Journée de magasinage  très fatigante. Je commence à comprendre les femmes  au retour d’une journée ordinaire de solde.



J’ai pu changer les bruleurs de la gazinière, trouver un panneau solaire au prix Ibay pour compléter le parc.

Vu les dépenses engendrées ,le projet de faire décaper le pont pour changer les plaques anti dérapantes  se fera à la sueur de mes aisselles . Vastes projets  sur le pont.

J’ai le temps de penser à tout ça.

Pour le moment je suis à Skopélos dans la maison à Andy, déjà 12 pots de confiture de fait un peu liquide mais je ne désespère pas  de réussir les autres.

Hier réunion chez Michael pour un couscous de célibataires.

Aujourd’hui perfectionnement débutant en Anglais au cours d’une randonnée dans les hauts. Heureusement qu’il y en a qui speak bien le Français.
Le chien aussi il le comprend bien ,on doit avoir le même niveau. Lui il arrive à montrer son contentement moi je n’y arrive pas.

Voilà quoi dire de plus la vie s’égraine gentiment pas de soucis Jean Claude vient de me donner le « canard enchainé «  de la semaine dernière je vais être au courant des news .

Il parait que l’hiver arrive.

lundi 11 novembre 2013

Tient! il pleut.

 
Tient il pleut 
Photo Thierry

La météo l'a dit ,pas de pluie  vent mollissant

Bon les orages ca comptent pas.

Quelle aubaine un rinçage des voiles à l'eau céleste.

Dernière navigation de l'année ,ca s'arrose.

Nous voilà avec l'ami Thierry de Troll en direction de Oropos il récupère sa voiture ,moi j'ai rendez vous pour sortir le bateau. Des grains difficilement prévisibles viennent agrémenter cette journée. Il n'y a qu'à suivre le vent qui n'arrête pas de tourner sous les nuages. Une nuit au quai de la ville ,avec un réveil matinal ,le vent du Nord est là ,plus fort que prévu m'obligeant à quitter le quai à cause du ressac à 5 h du matin. Une place dans le petit port au bout de la jetée  m'accueille pour finir ma nuit .

En soirée je rejoint Alkoussis pour une dernière nuit au mouillage . Voilà la fin d'une belle saison de navigation .

  
 

Gavros


Gavros.

En Grèce les Gavros sont présents partout sur toutes les tables des tavernes, sauf pendant la pleine lune.

Mais qu’est ce donc ?

Le nom donné à l’anchois on le trouve en friture ou dans une marinade à base de vinaigre.

Mais avant d’arriver dans nos assiettes, il a été persécuté par toute la chaine alimentaire.

Petit  1/2cm déjà Papa et Maman l’aime beaucoup.

Bambin, il fait le bonheur des Orphies et autres carnassiers de sa taille.

Minos, il commence à sortir la nuit en bande attiré par la lumière pour la grande joie des noctambules et pour son malheur il fréquente les bars ceux qu’on appelle les loups aussi,

Aimé de tous du calamar en passant par la bonite, le dauphin, l’espadon il fait l’unanimité.

Et pour échapper à ces  amours variés de tous les instants il fait quelques fois le grand saut et vient hanter mes nuits.

Amarré tranquillement à Bouffalo Panagia, je suis réveillé par un crépitement sur le bateau, » Tiens il pleut », je me lève pour fermer les hublots et jeter un œil dehors. Non il ne pleut pas mais le bruit continu. Sur le quai les chats du quartier sont affairés, une multitude de Gavros se trémoussent au clair des réverbères.

Sur le pont de Matins Bleus c’est la danse, dans l’espoir de retourner  vers leur élément.

Le calme revient après retour à l’eau des plus vaillants ou mort de ceux qui se sont dandinés du mauvais coté. Les matous sont à la fête.

Je rejoins ma couchette, Les chats eux trouvent plus confortable de venir casser la croute sur le bateau ; et oui ! il faut les comprendre, c’est plus agréable de croquer son repas dans un endroit moins poussiéreux que le quai. S’instaure un va et vient  des félins que mes coups sur la cloison n’effraient pas.

Je ne dors pas avec tout ce remue ménage au dessus de moi, j’ai des regrets j’aurai du prélever ma part.

Au petit matin le quai et  les restes de poissons sont pris d’assaut par les guêpes, sur le bateau pas trop de dégâts quelques têtes par-ci par là, du vomi, je suis bon pour un lavage du pont et pendant que j’y suis un balayage du quai quel gâchis, je balance 4/5 kg de poisson dans l’eau.

Si ca recommence ce soir je me sers en premier. Minuit, crépitement, je sors avec un saladier et le rempli, je mets dessus un  seau renversé pour le protéger des chats et retourne me coucher. C’est plus calme, normal ils ont trouvé le moyen de virer le seau et n’ont plus besoin de faire des va et vient, les salauds !!!! J’ai concentré leur repas.

C’est la lutte en bas, dans l’eau des prédateurs acculent  les anchois dans un coin quand la masse est importante s’est la curée et le sauve qui peut hors de l’eau qu’importe l’endroit de l’atterrissage.

En haut je me dispute ma part avec les chats. Troisième nuit, un festival une moquette de poissons, je me remplis la moitié d’un seau que je thésaurise à l’intérieur du bateau. Deux fois dans la nuit il y a chasse.

Impressionnant de voir la quantité de poissons entrain de sauver leur peau.

P’tit dej, balayage du quai, qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de mon seau de poisson.

Aller je me lance dans le filet d’anchois en prenant une recette sur internet, joyeux passe temps, je récupère les filets, pas rancunier je file les arrêtes aux chats.

Pour la recette ;

 Lever les filets.

Les mettre dans une terrine en couche, chaque couche recouverte de gros sel et ainsi de suite.

Laisser mariner dans le sel qui les cuit minimum 24h.

Rincer à l’eau douce.

Mettre les filets dans des bocaux avec un peu de laurier poivre, suivant son idée et gout.

Recouvrir d’huile d’olive

Fermer le couvercle.

En ce qui me concerne je n’ai pas eu le temps de les conserver, englouti en toasts avec quelques verres d’Ouzo en compagnie  des amis de passage.