Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

vendredi 24 juin 2016

Recherche exorciseur, gourous, grigris. Urgent

                                                                                



Recherche exorciseur, gourous, grigris. Urgent
Mais tout va bien. Je m'accroche.












Les photos de ce matin ma ballade 





Depuis deux jours le vent souffle du Sud Ouest, un voisin vient me dire qu’il a vu un de mes parbattages passer. Effectivement il m’en manque un. Je mets l’annexe à l’eau et file en direction sous vent, je le retrouve déjà arrivé sur la plage en face, retour face au vent j’en prends plein les babines, il marche bien le moteur.











Départ de Palomita en fin d’après midi.
















Le lendemain le vent à tourné au levé du jour, je suis au quai du mauvais coté maintenant.
Les voisins viennent déraper sur Matins bleus.
Je les aide à foutre le camp, après ce sont  mes problèmes qui commencent, je suis moteur en marche pour pas taper le quai, tout le monde est dans la panique de ce vent, pas prévu.









Je récupère ma rallonge électrique et les amarres qui ne sont pas passées en double. 
En avant, une fois dépassé le voisin tribord je me précipite à l’avant pour emmagasiner la chaîne d’ancre dans la baille. Tout ce passe bien l’ancre remonte, le bateau dérive, j’ai le temps pour reprendre les commandes en main. 
Un coup de marche arrière pour bien    me dégager. Ok ca passe et le moteur cale.  










Je dérive en direction d’un bateau au mouillage pas le choix il faut que je mouille avant de rentrer dedans. Le bonhomme n’est pas content j’ai mouillé l’ancre trop prêt de la sienne, il se calme quand il comprend la situation. Le bateau se stabilise. Ouf.
Quand j’ai emmagasiné l’ancre, j’ai laissé l’amarre bâbord trainer dans l’eau ne pouvant pas être à deux endroits à la fois et quand le bateau à dérivé l’amarre est passée sous le bateau s’entourant autour du safran et de l’hélice sans que le beau coupe orin tout neuf y fasse du mal.
Me voilà dans l’eau à démêler la chose, la bouteille d’air sur le dos. Je stresse   un maximum avec le souvenir de l’an passé. Finalement le dernier tour et trop serré, il faut me résigner à couper.





Opération remise en marche  à mon grand soulagement et celui des Anglais voisins, je redémarre pour mouiller un peu plus loin en toute sécurité. Et après çà on pensera que la vie est toujours limpide sur Matins Bleus.















Une fois remis de l’ordre dans le bordel, reste plus qu’à ce mettre en route direction Sifnos ,Ormos Vathy ,le vent est resté dans la baie de Livadi dehors très peu ,je me traine  un peu de houle brise l’élan de Matins Bleus quand il veut bien en prendre.















Ormos Vathi j’y suis venu l’endroit est toujours aussi joli avec sa chapelle sur le quai, je reste au mouillage. La chaleur est écrasante, il y a bien des sentiers pour ce balader mais je recherche l’ombre. Un peu de vivre pour la suite du voyage. 







Le lendemain  j’ai envie d’aller un peu plus bas dans une crique qui me semble sympa Ormos Fykiada, très joli endroit seul dans un premier temps puis une cata vient mouiller mais repart après avoir fait faire trempette à son équipage.
Pendant la sieste j’entends des voix, il y a un chemin de randonnées qui passe proche du rivage vers la chapelle. Je pense que dans une autre saison cela doit être agréable de se balader sur cette ile, j’ai vraiment trop chaud.
Je me fais un essai à la pêche, quelques minuscules dorades et des vives que je remets à l’eau en faisant très attention à ne pas me faire piquer.











Bon ben c’est beau ; ce n’est pas tout çà surement qu’ailleurs c’est pareil, je vais aller y voir.
Direction un autre mouillage Faros sur l’autre coté de Serifos.
Je n’aurai pas dû le vent m’arrive dans le nez je suis obligé de mettre le moteur. En passant devant Platis yialos  je vois un port qui n’est pas sur la carte, je vais voir.











Sur le quai un gars me fait signe de me mettre à coté d’un voilier il commence à me sortir une pendille de l’eau.
Ok, j’arrive, j’arme le bateau pour me mettre cul au quai, je n’aime pas les pendilles, il faut tout faire en même temps. Il veut que je me colle sur l’autre voilier malgré la place disponible. J’obéis.
Me voilà saucissonné au quai trois pendilles souquées, collé au voisin.





Très bonne taverne  sur la plage je me régale avec une salade variée magnifique .Noté que je suis au régime, entorse tout de même la bière.












Départ le lendemain en fin de matinée pour Paros. Je comprends les trois pendilles le vent arrive de face, ils me les faillaient bien. Impossible de me décoller du voisin. J’attends avant de lâcher la dernière ; finalement le préposé se pointe pour m’aider, il faut que je lui passe un bout pour qu’il prenne le bateau de l’autre coté du port, que je lâche la pendille et les amarres arrières pour sortir de la place ; moi qui viens de m’en prendre une récemment maintenant j’en ai trois qui me suivent.



Finalement  je me sorts du port en regrettant  d’y être venu. Sinon il est tout neuf et le préposé serviable et sympa.
Le vent et les rafales m’accompagne un peu dans une direction qui n’est pas celle de Paros, finalement çà s’arrange et la nav est agréable.









Mouillage à Paros devant Paroikia, je commence à goûter au bien fait d’une annexe et son moteur fiable, un changement de comportement. J’y reste trois jours de façon à me remettre à neuf coté lessive et attendre le bon vent.











Sinon que dire de Paros un va et vient de ferries, de la chaleur, la ville égale à mes autres passages dans cet endroit. Un petit tour au marché pour y acheter les légumes du coin  et des herbes que je fais cuire comme des épinards délicieux avec une vinaigrette et pas chère.








Le vent arrive, il est mieux dans l’ordi que dans la réalité. Je rallie Syros dans Foinikas  première fois que j’y viens bel endroit avec plein de possibilités pour faire des mouillages. Le pain est excellent. 
L’environnement Cycladique pas un arbre dans la campagne.
Au bout de deux jours je me mets au mouillage c’est plus commode pour la baignade. 







Finalement le vent arrive du Nord pour quelques jours.
Départ vers Kythnos je vise Agios Stephanos. Je me plante dans ma nav et confond Gyaros et Kéa dans l’horizon, quand je m’en aperçois, je n’ai plus qu’a redescendre vent arrière après avoir bataillé au pré toute la matinée.








Le vent est assez fort et la mer grosse j’arrive dans  Agios Stéfanos, une furie de rafales, finalement je me trouve un endroit pour mouiller dans Ormos Loysas impossible de remonter dans les baies plus au Nord.








Et les malheurs commencent. Premier mouillage la chaine défile mais rien ne se passe je vais voir à l’avant l’ancre est entre deux eau retenue à la sous barbe par son bout de sécurité c’est là qu'un chaman est utile à bord, je remonte la chaine récupère le bateau   qui voulait voir les cailloux de l’autre rive. Un tour dans l’eau, je me remets en position  l’ancre descend elle pioche le bateau se stabilise. Bravo, non manque une poignée de grigris, elle est passée du mauvais coté de la chaine de la sous barbe, pour la remonter je risque d’avoir des problèmes surtout si il faut faire vite.


Je finis par l’avoir haute, du bon coté ; Matins Bleus n’a pas eu le temps d’aller voir les cailloux.
Encore un essai, vingt mètres de chaine elle a accrochée du dur, effectivement elle est dans un rocher.
Y en a marre je réussis à la ressortir, il ne faut insister devant le destin Agios Stéfanos ne veut pas de moi. 







Je taille la route sous trinquette des baies il y en a, je me choisis Kanala Cove le récif qui est devant éclabousse il suffit de le contourner, il y a des rafales moins fortes je me mets dans un trou proche d’une plage je ne sens pas le vent par contre la girouette en haut du mat le reçois. 









Pas envie de descendre à terre.














Demain grande traversée vers le Sud d’Ydra.

Le vent me prend à la pointe Dimitrios.
Le bateau commence à bien filer, le vent à monter et la mer à grossir, tous les ingrédients pour commencer à réduire les voiles. Un tour dans le génois un ris dans la grand voile. Cà remue  pas mal.







J’affale la voile du milieu  toujours une bonne vitesse le bateau a de la puissance et il lui en faut pour tailler sa route dans les vagues de plus en plus hautes. Trente nœuds dans les rafales impressionnant.
Je prends un second ris, en pied de mat la vue est belle sur les trous dans lesquels Matins Bleus plonge, c’est long à faire le rodéo ce n’est pas mon sport.












Je rejoins la barre et tente de soulager le pilote en essayant de barrer à la lame, le bateau réagi un peu mais c’est physique. Le pilote est meilleur que moi.  Dans tout çà il y a les déferlantes impressionnantes, dire que Matins Bleus ne mouille pas c’est faux j’en reçois quelques unes

















Hydra sort du lointain, le cap est bon. La mer commence à se calmer. Je remets de la toile, le bateau  continu de filer.















J’arrive vers le mouillage choisi celui d’Agios Nicolas au Sud d’ Ydra avec l’espoir d’y faire une petite friture comme la dernière fois.











Je mets le moteur en marche dans l’approche sans problème, il commence à changer de rythme et marche irrégulièrement. Je descends voir rien d’anormal, je le stoppe, je le relance, il redémarre, il tourne puis il s’emballe et cale. Merde, direction le large.









Panne inconnue pour moi. J’appelle un gourou chez Socodis en France, il n’est pas là faut attendre une demi heure, je rappelle à nouveau on me donne son téléphone. Je finis par avoir l’homme de science, sans hésitation il me donne son verdict « tuyaux de fuel bouchés   «.














J’ai fait le plein récemment, j’ausculte  le décanteur, il est propre, la cartouche filtrante est récente,














je teste une purge dessus rien n’arrive, la pompe est dure donc problème en amont, je regarde dans le compartiment du réservoir, la vanne est bien ouverte, par contre la caisse à outil à glissée elle est en appuie sur la durite d’alimentation coudant le tuyau empêchant le fuel de circuler.












Bon, la panne est trouvée, maintenant il me faut réamorcer l’engin et là ce n’est pas gagné. Effectivement, après bien des jurons je n’arrive pas à faire cracher le fuel au niveau des injecteurs, je vide la batterie.










Me voilà au large bien, mais qu’elle solution choisir. Rejoindre le mouillage à la voile il est sous le vent il me faut tirer des bords Matins Bleus en solo n’est pas du genre dériveur dans les virements de bords. 










J’essaie une fois, deux fois, trois fois. Je me retrouve toujours trop haut.
Deuxième solution rejoindre Kilada il y a un mouillage avec deux chantiers j’y trouverai de l’aide, J’ai vingt cinq milles à faire je vais arriver de nuit.










Je prends cette option, la mer est plate le bateau marche gentiment puis le vent faibli  avec le couché du soleil.











A quatre milles il y a Spetsé que je connais et qui est sous le vent, je peux rentrer dans le port, il ne faut  pas que je me rate je ne pourrai pas en sortir. 










Il fait nuit le feu d’entrée est visible Je me prends deux ris non pas que le vent soit violent bien au contraire. Dans L’entrée je roule le génois et avance sous la grand voile réduite. 













C’est fou d’aller trop vite à la voile  quand on veut ralentir, les détails de la configuration du port se mettent en place. 

















Je veux mouiller devant les bateaux  presque dans le milieu du port, je me mets bout au vent et courre jeter l’ancre à la volée, je n’ai plus de batterie pour le guindeau. 










Elle pioche le bateau se stabilise j’affale la grand voile. Je ne suis pas trop mal sur le coté les beaux voiliers en bois, derrière  un yacht, un voilier mouillé plus au milieu que moi me rassure. Je rajoute dix mètres de chaine pour assurer.








J’ai bien dormi les émotions ca fatiguent.














Au réveil je courre en annexe chez le mécano du chantier,



















je lui ramène la batterie pour qu’il la charge, 











une heure après j’ai rendez vous avec le mécano, une fois  celui-ci à bord   dix minute après le moteur démarre, comme quoi faut connaitre.


















La vie est belle, je me suis sifflé une bouteille de Crémant.














Puis j’ai changé de place, 



















maintenant il y a un gros machin à moteur qui chevauche ma chaîne d’ancre.
Je ne lui en veux pas il me donne le prétexte de rester ici 













J’aime bien Spetsé.

  




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