Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

lundi 25 juillet 2016

Voyage

Voyage.
Le retour c’est il bien passé ?
Et bien non. 
Pas de grèves SNCF, juste échappé grâce à ma bonne mine ou mon air C…à un PV sur le tram  de Villejuif à Orly, j’avais un billet pour le réseau ferré les rails du tram n’en font pas partis. Bon début pour un voyage sans faute.
A Orly je suis en avance la porte du vol d’Athènes n’est pas encore affichée juste qu’il y aura du retard. Finalement ca se précise direction la porte 8. Attente ;  à un moment par curiosité je vais vérifier si il y a des infos, rien de spéciale sinon que la porte est maintenant la 12. 
je rejoins le nouveau lieu d'embarquement et j'attends . L’heure du décollage est passée ,toujours rien je suis  au milieu des autres passagers. Un peu d’explications arrivent à mes oreilles :
 » C’est la période des vacances…. » Ben oui comme tout les ans.
« L’avion n’a pas eu accès au terminal, le déchargement c’est fait sur la piste, il a fallu l’organiser » « Il y a des travaux sur le terminal » Etc.…..
De la grande organisation, faire dans l’urgence se qui peut se prévoir.
Enfin l’embarquement par groupe de douze sur la piste dans un zig zag de chicanes, comme des soldats qui montent au feu.
Avant de partir je commence à me douter que toute l’organisation que j’avais prévue pour mes correspondances et entrain de s’écrouler.
Rassuré pendant le vol par une annonce du pilote qui donne une heure d’atterrissage encore jouable pour le transfert.
Seulement atterrissage et débarquement ça fait deux choses séparées par une demi heure, là encore  à Athénes Transavia n’a pas le droit aux terminaux  des bus nous rejoignent en milieu de pistes.
Le Bus X96 a la station juste le temps de prendre le ticket. Arrivée avec 10 minutes de retard au port.
Fatalité, non un grand merci  à Aéroport de Paris, Transavia et l’organisation  bétaillère des voyageurs.
Je suis bon pour me trouver un hôtel et reprendre un ticket de ferry pour le lendemain.
Comme tout va bien, je me dégote le plus pourri des hôtels surement rapport qualité et prix, il est proche du port. Pour une nuit je ne vais pas faire la chochotte.
Mais quand même, faut le dire. Je m’installe dans ma suite du 5 éme étage, la porte victime de plusieurs effractions ne ferme qu’a double tours. Deux lits, une clim que je mets en marche je fais un peu d’ordi pour voir mon courrier. Puis je vais casser la croûte.
Rien de palpitant, à mon retour je suis heureux de trouver la fraîcheur de la chambre, un peu surpris de marcher dans une flaque d’eau, rien que du banal ca sort de  l’ordi posé sur la table il  fuit ou s’égoutte ,l’eau elle vient de plus haut de la clim qui condense, la loi de Murphy est en marche implacable.
Réclamation immédiate à l’accueil. Ils veulent me changer de chambre, le patron arrive il monte voir la source, je lui secoue l’ordi devant le nez de l’eau en sort, pas de problème il a une assurance.
Aller au lit, l’ordi est sur la tranche pour pouvoir s’égoutter sur le lit voisin, je m’allonge  enfin, un truc me rentre dans les reins, j’ai  du oublier quelque chose sur le lit, Non pas du tout  c’est simplement un ressort du matelas qui sort part un trou.
Zen, cool, je défais le lit  et retourne le matelas dans la crainte de nouvelles surprises.
Ce qu’il y a de bien dans un hôtel proche du port c’est qu’il y a un va et viens  fluctuant avec les heures d’embarquement. Passons sur le bruit voyons du coté salle de bain, rien de décevant dans le même style que le reste, la ventilation est commune avec la chambre mitoyenne  donc les odeurs aussi sont communes.
Ce qu’il y a de bien aussi c’est que l’on à pas envie de faire la grasse matinée. Au  levé, je ne peux pas dire au réveil car je ne sais pas si j’ai dormi ; je me jette sur l’ordi, bonne nouvelle il ne coule plus, je fais un teste en le branchant, je ne m’électrocute pas. Il marche.
Départ, souriant  avec la garantie que si dans les trois jours j’ai des problèmes avec l’ordi ils feront le nécessaire.
Départ à l’heure du ferry, arrivée à Poros coup de fil à Lyakos qui me conduit sur Matins Bleus.
Et là une autre histoire. « Passager clandestin »

Pour le moment je vais aller me baigner eau 35° air 37° pas de différence.

lundi 11 juillet 2016

Départ épique épique cool et rame bourre et bourre et rate ta panne.

Départ épique épique cool et rame bourre et bourre et rate ta panne.




Bon, voilà l’histoire.
Le Tonton donne des inquiétudes à toute la famille, pas trop d’hésitation pour essayer d’apporter mon soutien à Tata et pour soulager la Cousine qui ne connait pas les joies de la retraite ni même celles du RSA.















Me voilà avec Matins Bleus  pour lui trouver un endroit sûr, mais là grand problème. Il n’y a pas de crèche prête à l’accueillir en sécurité. Les nounous temporaires pour les bateaux ne sont pas pléthores dans la région.











Je fais du porte à porte, Porto Héli les corps morts sont pleins ,Kilada de même.
Je me tente une remontée vers Halkoutsis difficile le vent du Nord est un obstacle.
Je me retrouve à Poros, le chantier n’a pas de solution pour moi.













Je vais voir les Coastguard, non je ne peux pas laisser un bateau sans surveillance c’est la loi.
Par contre ils connaissent un homme qui a des corps morts et qui pourrait et même surement m’aider.














Coup de fil, j’ai rendez vous avec l’Homme propriétaire d’un bateau taxi qui veut voir le bateau, au pied de Matins Bleus il hésite. La place que j’occupe est bonne juste en angle du ponton interdit cul au quai pour sécuriser l’ancre il me suffirai de porter une aussière au ponton ,il est d’accord avec moi mais le ponton est interdit ,il téléphone aux autorités  c’est non ,interdit c’est interdit.
Ok, il me montre  vers le mouillage un bateau bleu devant il a un mouillage qui est costaud et pourra me dépanner, il faut que je l’appelle quand j’y serai il viendra me voir.









Parce que pour sortir de ma place d’angle il me faut jongler avec ceux qui ont bravé l’interdit du ponton et qui se retrouvent devant moi avec mon mouillage en dessous de leur coque.
Mince affaire avec le vent qui me pousse latéralement.








Avec l’aide des voisins un plan de sortie est mis en œuvre. Il faut retenir Matins Bleus pour qu’il ne se mette pas de travers face au vent tant que l’ancre n’est pas sortie de dessous les autres qui eux sont aux aguets en voyant le bout dehors les frôler, sur le ponton les copains tiennent le bateau avec un bout par le cul.








Comme tout va bien, il faut que je mette un peu de piment dans la manœuvre, le fil de la commande du guindeau se coince dans un taquet, résultat je tire "délicatement"il se coupe en deux, un bidouillage de branchement dans l’urgence rend le guindeau à nouveau opérationnel.  Finalement je fais venir l’ancre à pic et dés que le vent écarte le nez du bateau je suis libre, je récupère le bout arrière et me dirige vers la zone de mouillage.


Il y a du vent, je repère le bidon qui sert de bouée pour le corps mort, coup de chance j’arrive du premier coup à le saisir. Je passe les amarres et attends la venue du propriétaire.
Celui-ci arrive ; coup de pas de chance ce n’est pas ce bidon le sien est plus loin, je repars vers celui qui m’est destiné. Plus dur à saisir j’y arrive quand même ,j’ai le bidon dans les mains mais le fardage du bateau fait  que le vent est plus fort que moi  ,je suis obligé de lâcher .Essai suivant encore le bidon dans les bras, je le tiens de toutes mes forces et là c’est la poignée du bidon qui casse faisant disparaître le corps mort dans l’eau me laissant un bidon sur le pont. Il me faut mettre l’ancre un peu plus loin. Lyakos me rejoint avec son taxi, appel un plongeur, me confisque un parbattages pour fixer le corps mort, finalement une petite heure après je me retrouve amarré en double sur la chaine du corps mort. Trop tard pour le ferry de 14h.






J’ai l’après midi pour mettre le bateau en ordre pour mon absence.
Lyakos viens me chercher à 7 h le lendemain j’ai réserve le ferry et l’avion, il m’avait réservé le ferry sympa.



Ferry à l’heure, au Pirée même pas à attendre le bus à 50m du port, arrêt devant la porte des départs à l’aéroport.


Arrivée à Roissy, contrôles interminables du faciès en pleine chaleur des verrières ; une grève perturbant la SNCF à la gare de l’Est. Me voilà en Seine et Marne.







Le Tonton se requinque, il fait beau.
Vive le foot.Le vélo,Rio et le 49/3 chut












Vive la Brie et son brie fermier invendable outre atlantique.











Lecture : La Grèce vue par les Grecs.
Greek Crisis Juillet 2016

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