Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

dimanche 25 septembre 2016

Bord de Rêve

Bord de rêve. Sporade 2016

La saison de navigation tire à sa fin.
J’attends trois équipières pour finir la saison. Un petit détour par Skopélos pour y faire un avitaillement en épicerie  encombrantes à porter, que je peux me faire livrer.
Quelques jours de cure mezzés ouzo en compagnie de Mikael et Jean Claude.



Me voilà à nouveau à Skiathos pour retrouver mes équipières et également d’une manière très brève  Daniel et Thérèse qui viennent faire un séjour su Skopélos malheureusement je ne pourrai pas les guider.
Dominica, Denise, Claudine arrivent comme prévu. Dominica avait navigué avec moi il y a des années et elle a organisé ce bord.



Elles embarquent en sortant de leurs bagages des bouteilles, foie gras et douceurs à profusion qui me laissent ému et pantois devant tant de gentilles intentions, moi qui n’ai préparé qu’une ratatouille.










Une belle navigation nous amène à Agnondas la météo a été vérifié vent du Nord nous mettant à l’abri. Ballade sur les traces de MaMia et retour au bateau pour l’alléger d’une bouteille à bulles festives suivi d’un repas concocté  par mon équipage, je suis comme un coq en pâte.
Belle soirée, presque belle nuit si une houle venue de je ne sais où n’était venue nous bercer avec violence. Pas besoin de s’éterniser autour du petit déjeuné, le point de chute n’est pas sélectionné devant cet imprévu. 



Le vent du Nord est retrouvé et nous fait faire une halte à Patitiri sur Allonnissos avec la crainte que la houle nous fasse danser dans la nuit.
Montée au vieux village, on est pratiquement les seuls touristes, une bonne taverne en terrasse plat d’espadon délicieux. Retour au bateau en bus et une nuit des plus calmes.









Le vent n’est pas des plus propice pour la suite de la remontée vers le Nord à Panagia  Le moteur fait son travail avec quelques fois la joie de courte durée de mettre les voiles qui ont la fâcheuses manies une fois établie  d’envoyer Eole se faire sentir ailleurs.










Une petite halte déjeuné dans un coin secret rempli d’oursins multicolores pour améliorer la saveur du  Beaume de Venise provençal.













Un bout à terre porté avec dextérité par la naïade du bord.













La chasse commence pour un résultat concluant, 















juste ce qu’il faut pour ne pas dépeupler la colonie.













Un peu de vent et beaucoup de moteur pour nous faire rejoindre Panagia, maintenant je préfère le mouillage Sud moins spectaculaire mais avec une eau plus cristalline.










Un bout à terre puisque maintenant il y a une spécialiste à bord pourquoi s’en priver, baignade, repas et bon vin  tout les ingrédients pour une bonne nuit paisible et sans houle.












Il est temps de penser au retour ; l’envie d’aller à Steni Vella est grande le peu de vent en vient donc une option pour naviguer à la voile en passant par l’est d’Allonissos, allure sympathique jusqu’à être sous le vent de l’ile, du moteur en faisant du rase cailloux à la recherche d’un coin pique nique sous les falaises.








Un mouillage pas trop près de la plage ou on devine des patates dans l’eau. Denise à son habitude saute à l’eau sans bout entre les dents cette fois de toutes façons je n’en ai pas d’assez long. Départ au moteur pour enfin retrouver le vent qui nous propulse vers Skopelos.









Place au quai en long, visite de la ville en déambulant dans les ruelles. Repas en taverne le soir avec les Amis Landais retrouvés et JC.
Départ raté le lendemain je me prends l’ancre du bateau qui se trouve devant dans la filière, constat, palabre l’affaire est réglée à l’amiable. La cause toute simple le pilote automatique de Matins Bleus enclenché le temps de réagir pour trouver la cause et le bateau qui veut rester sur son cap le long du quai. Résultat une ancre de faussée, un ridoir de filière et un chandelier tordus.

Nous voilà à Elios en compagnie d’une flottille, la nuit est calme mais au matin une méchante houle entre dans le port avec un vent en sens inverse. La place devient intenable Matins Bleus au moteur sur ses amarres j’attends que la flottille se sauve, c’est la panique les vagues passent sur le quai, les skippers de la flottille évacuent leur monde sans trop de casse. Ensuite c’est  le tour de Matins Bleus de quitter les lieus l’ancre est bien accrochée, on sort du port en direction de Skiathos  les vagues viennent casser l’élan du bateau  une tentative à la voile reste infructueuse il n’y a pas assez de vent pour pouvoir avoir de la puissance. Cahin caha  on arrive à Skiathos une place au quai 60 m de chaine paré pour attendre le coup de vent dont on a eu la houle en primeur.




Fin de séjour pour mes équipières que je remercie pour leur gentillesse et l’ambiance vécue cette semaine.









Une journée pour remettre le bateau opérationnel un ridoir neuf et soudure du chandelier qui a préféré se casser que se redresser.
Pendant mon bricolage  un « salut Philippe » me fait lever la tête, des amis de Skopélos qui viennent de débarquer de l’avion et qui sont en attente du ferry du lendemain, nous passons une soirée taverne et comme je retourne à Skopélos ils partagent le voyage sur Matins Bleus pour finir attablé à Elios. Sur le quai Andy est là pour prendre les amarres.
Je suis attendu à Skopelos Ville pour récupérer l’ancre tordue, faire un repas chez mes passagers occasionnels, fêter l’anniversaire de Machel, je stresse devant toutes ses choses à faire moi qui ne vit que le moment présent.
Aujourd’hui grève des ferries deux amies d’Andy doivent prendre l’avion, je vais faire un aller retour Skiathos.   


Nouvelle de Grèce : au delà de l'invisible