Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

samedi 19 août 2017

Léros 2017

Bien content d’avoir fini honorablement mes formalités Turques ; je taille la route vers un retour en Europe.
Très peu de vent en sortant de Datça, suffisamment pour hisser les voiles et voir que la vitesse est satisfaisante sur une mer plate avec peut être le bénéfice d’un petit courant le long de la cote.
La route est longue je me suis fixé comme point de chute Scialis un ilot en face de Nissiros entrain de se faire rasé une carrière en sort  un genre de pierre ponce transformée en sable pour la fabrication de béton cellulaire (Je crois ?).
Le cap est bon je fini tout de même au moteur les 5 derniers milles.
Mouillage proche des installations, que je quitte rapidement, le tapis transbordeur étant en cour de réfection je suis sous le vent du sablage que l’on y fait.
Je me retrouve au bout de  l’ile dans le mouillage du bout du monde déjà pratiqué il y a quelques années.
Deux bateaux y sont, sur la terre un groupe de Grecs pratique le camping dans la bonne humeur, c’est l’heure de l’Ouzzo et des chansons. Ce matin j’étais dans un endroit urbanisé et triste, là une cabane en bois de bric et de broc et de la rigolade.
De loin je trinque mentalement et  consomme réellement.
J’y reste trois jours, dans la journée il y a une dizaine de bateaux qui repartent le soir.
Sur  Kos pas bien loin il y a une baie que je ne connais pas, l’occasion m’est donnée d’aller y planter l’ancre, pas trop de charme mais bien abrité, le petit port est plein et  le débarcadère sert de point d’accostage aux ferries  qui ne peuvent utiliser celui de Kos ville  détruit suite au tremblement de terre récent.

 Coup de coeur

Je suis en Grèce, l’épicerie du coin à le droit à ma visite peu de choses à l’intérieur, je me fais le complément en eau minérale l’annexe est à proximité.
J’ai aussi besoin d’essence pour le hors bord, pas de problème la station est à un kilomètre, l’épicier appelle le pompiste lui explique qu’il y a un Français qui veut de l’essence pour son bateau devant la quantité 8l il ne peut pas déplacer un camion, mais que je vienne à pied dès qu’il aura un moment il viendra à ma rencontre et il me ramènera. Je dois mal comprendre, je n’y crois pas.
Me voilà en route vers la station service, j’ai fait 500 mètres un type s’arrête dans une voiture complètement déglinguée  et me fait signe de monter. C’est le pompiste, direction la pompe et retour vers l’épicier.
C’est peut être  à cause de trucs comme çà que j’aime la Grèce.


Pour continuer j’ai besoin de vivres et de vivre, le lendemain je me dirige vers un big super market enfin il n’y a que la devanture de big à l’intérieur les denrées sont  alignées comme à la parade avec beaucoup d’espace entre elles.
Je me renseigne pour une location de voiture le prix est abordable, avec l’expérience de Rhodes je me fais une virée  dans le Lidl de kos, gros caddy pour voir l’avenir. Halte dans une boucherie pour une entrecôte d’une tendresse incroyable, découpé par un boucher qui connait les Champs Elysées.
Fruits et légumes dans une cabane de producteur aucun prix de marqués j’ai peur pour ma bourse et m’en tire à ma grande surprise pour  7 euros  pour un cabas bien plein.
De retour au mouillage j’y retrouve Swing qui est arrivé pendant mon absence, je leur passe la voiture pour qu’ils aillent faire leur plein. En soirée une taverne.
J’avais prévu de partir au petit matin pour une route hasardeuse vers Kalimnos ou au pire Astipaléa.
Il fallait tirer un long bord vers cette dernière et virer quand le vent commencera à tourner.  Je me suis trouvé à huit milles d’Astipaléa quand j’ai fait mon virement dans une mer très formée. Le cap est devenu bon et j’ai pu renvoyer de la toile pour donner de la puissance à Matins Bleus qui m’a taillé une route magnifique, pour finir sans vent dans mon arrivée sur Kalimnos à Emporios.
Les bouées misent à dispositions par la taverne sont confortables  pour laisser passer un peu de Meltem.





J’y reste 4 jours avant de rejoindre Léros. J’ai la possibilité de me mettre au quai de la ville, un autre coup de vent est prévu.
A peine installé que voilà Swing qui était de l’autre coté de Kalimnos arrive. Nouvelle retrouvaille sur ce quai Franco Italien.






Léros est un bastion Italien depuis qu’ils en avaient fait l’occupation, ils ont leurs vestiges.
Plus qu’à attendre une autre Italienne, Claudita comme l’an passé vient quelques jours sur Matins Bleus. Grande expédition pour venir de Skopélos et faire coïncider les horaires des moyens de transports.


mercredi 16 août 2017

Fin de séjour en Turquie

Vite vite rien ne presse et pourtant à peine mes équipiers débarqués à Rhodes que je n’ai que l’envie de me retrouver dans un endroit moins urbanisé, plus tranquille. Le plein des cuves de flotte fait je largue les amarres pour ailleurs, en face en Turquie, pas besoin de faire un cap trop serré, j’ai le choix.
Le vent me cueille dès la sortie de la marina, je peux hisser mes voiles à l’abri de la digue du port des ferries. Et fouette coché, il y a quand même 20nds qui deviennent régulier en s’écartant de la cote, la vitesse est grisante d’autant que le pré bon plein est apprécié de Matins Bleus.
Finalement je me retrouve dans la crique où j’avais un mouillage brulant un mois avant.
Une gulette occupe la plage je me mets sur ancre sans bout à terre, pas très loin de deux bateaux de pêche qui se sont abrités proche de l’ilot.


Curieux de voir qu’ils vivent  en couple Madame est présente, elle tire sur les filets et fait la popote à bord  sur un barbecue. La vie de nomade.
Rien de comparable à ma précédente venue, pas de rafale brulante, belle baignade dans de l’eau transparente.
Départ  vers Bosburum mouillage le long de Kizil adassis en compagnie de nombreux bateaux.
Surprise, de voir Swing arriver dans l’après midi amarrage en voisin nous voilà retrouvé.



Les projets sont semblables mais les routes sont différentes. Avitaillement au marché du Mardi de Bosborum.
Swing repart pour d’autres projets vers des endroits que j’ai découverts avec eux, alors que pour moi il reste beaucoup d’endroits inconnus.
A peine  swing sorti de mon horizon que je suis interpellé par une voix connue, celle de Jean Claude de Skopélos qui c’est trouvé un embarquement sur un super Hansé. Ils partagent la bière à bord  et moi un peu plus tard le repas à leur bord.


Pressés ils repartent de bonne heure le lendemain. Et échappe au spectacle affligeant du naufrage d’un bateau moteur, j’en ai froid dans le dos de voir ce bateau couché se redresser et coulé en quelques secondes dans une gerbe d’écume . Je ne connais pas l’origine du drame, l’hypothèse d’un haut fond signalé par une balise de danger isolé mal négocié par le skipper. Beaucoup  de monde impuissant  sur les lieux.
Avec prudence je parts, des objets flottent sur l’eau s’est lugubre de voir les coussins, parbattages etc.  l’annexe retournée. Je fais un grand détour.

Il y a un peu de vent la suite de la navigation est belle pour aller planter l’ancre  Bencik koyu un genre de fjord, j’y trouve une belle place pour la nuit, un épicier en barque me prend mon bout et va le fixer à terre. Il rend service « C’est mon job » il repart avec ma petite commande d’un pain pour demain matin.
Le pain chaud livré le petit déj fut excellent.
Départ pour la suite les objectifs fixés je m’y conforme avec regrets, à la sortie du fjord il y a un ilot de lave avec quelques possibilités  de mouillage. Deux gulette s’en vont lorsque j’arrive la place est royale, je m’y présente juste pour faire quelques photos.

Il ne faut exagérer je ne vais pas stopper ma navigation au bout de vingt minutes, je fais demi touret reprends ma route.
Journée à passer de virement en virement en compétition avec deux autres bateaux, Matins Bleus ne s’en tire pas trop mal, ils ont du mal à me larguer.
Je fini la journée  dans Agil koyu vaste port naturel où je ne suis pas seul.
Belle place, les bouts à terre passés les doigts dans le nez. Malheureusement l’ancre à mal accrochée, je me refais la manœuvre. Nuit tranquille.

Direction les formalités, la sortie du territoire à Datça, j’arrive le Vendredi et fonce  à la capitainerie du port après avoir rempli mes formulaires en Turque (recopier scrupuleusement ma sortie de 2013 en l’actualisant sur les lieux et dates.)
Le préposé n’est pas très chaud mais comme je lui tends ma copie et qu’après épluchage il ne trouve rien à dire j’ai le droit au coup de tampon qui déclenche la suite. La douane et la police de la frontière heureusement dans le même immeuble. Seulement il y a l’ordre c’est la police en premier et la douane ensuite, malheureusement  la police est absente, alors la douane lui téléphone, j’ai le droit à un thé gentiment offert  par le douanier qui commence à éplucher le dossier. La police arrive pas de problème elle n’a qu’a mettre un coup de tampon dans le formulaire pour déclencher le tampon de la douane et un autre sur mon passeport, discussion sympa ,je viens d’où, elle (la policière  a été en France dans le Nord ) je pars quand de Turquie » ben demain matin » aille aille ouille . Elle peut plus mettre le tampon, il faut que je reviens demain, se sera rapide.
Lendemain matin je la retrouve dans la rue direction son bureau pif paf tampon. Il faut monter au dessus voir le douanier, il n’est pas là s’en est un autre qui m’opère Paf tampon. Il veut voir le bateau. On descend ensemble , un type que j’identifies comme agent de dédouanement me dit que la capitainerie est fermée le Samedi ,un os dans le potage maintenant que j’ai tout les tampons je ne peut partir qu’avec l’aval du capitaine de port , comme partout avec un peu de compréhension tout s’arrange ,il se charge du papier à faire tamponner par la capitainerie Lundi .Je continu mon chemin  avec le douanier,  arrivé sur le port « il est où » ; »ben là-bas au mouillage, je me suis pas mis dans le port ,il faut payer 70lyras soit  20€. Bon, encore une autre solution, il faut que j’aille chercher le bateau et que je vienne proche du rivage pour qu’il voit que le nom est conforme .Je m’exécute avec le temps que cela comporte. Une demi-heure après je suis libre de partir.
 J’espère que le papier pour la capitainerie arrivera à bon Port.
Un petit chez soi loin de chez les autres


J’adore l’administration c’est simple. Surtout depuis que je ne suis plus imposable, je suis devenu « taxable » avant de devenir « redevable », ou »contributeur » etc.
La suite pour bientôt maintenant s’est l’heure de la sieste.


dimanche 13 août 2017

Suite Rhodienne

Suite Rhodienne


Frédéric est reparti, aussitôt remplacé par  un couple d’équipiers Alsaciens  du club.
Prise de contact sympathique, direction la supérette du coin en face de la marina.
Le holdup  du siècle un endroit à pas y mettre le pied. Je retrouve les produits Lidl côtoyés la semaine précédente  40% plus cher qu’à 2kms.
Petit caddy, l’épicerie fait aussi dans la location de voiture en sortant je me renseigne sur le prix de la location « 30euros pour la journée », un bon plan tardif muri dans mon neurone ; Il vaut mieux louer la bagnole et faire ses courses  chez le fournisseur du super marker. Il faut le savoir et le faire savoir, avec mon petit caddy j’ai quand même gagné une lessive gratuite que je n’utiliserai pas m’étant fait essoré à la caisse.




Les Alsaciens sont venus faire de la voile et ils ont de la chance il y a du vent.
Direction Symi  pour ne pas changer en deux bords on arrive dans le mouillage de Thesalona alias Saint Georges. L’endroit ne les émeut pas comme je l’espérais.









J’ai peur pour le lendemain une navigation de 5 milles n’est pas dans leurs attentes.










Finalement un mouillage idyllique pour le repas de midi les charme, il ya de quoi dans une eau transparente, au pied d’une chapelle, lieu de rendez vous ce jour d’une fête Grecque avec musique et danse, j’ai tout réuni dans mon tour opérator.








Soirée à Pédi après avoir fait l’excursion vers Symi en bus et retour par les denrées  végétales qui nous manquent. La soirée se fini par un repas en taverne les pieds dans l’eau.









Belle journée, beaucoup d’images peu de milles réalisés.
Le but  non avoué est l’ile de Nissiros et son volcan, facile à voir sur la carte mais pas évident avec les vents et la cote Turque pour y faire halte. Il y a du vent et des bords à tirer.








La journée se finie à Panormitis où le pain est bon. L’endroit un peu hors du temps conquit il me semble mon équipage, nous partageons le pain après l’office dans la cour du monastère.
Départ vers  « Nissiros » qui nous verra planter l’ancre au Sud de Thilos léger écart de route, mais on à fait une belle navigation. L’endroit est inconnu, la manœuvre de mettre un bout à terre nouvelle pour mes partenaires. L’endroit est tellement bien que deux bateaux viennent se coller à nous.





Puisque l’on est  descendu autant continuer, il  y a  Chalki un joli endroit  vite atteint vent arrière.
Une remontée vers Thilos l’ancre plantée devant la plage .Bof.









Départ vers le Volcan de Nissiros rien n’est gagné ; un bord d prés nous amène à quelques encablures du site de Cnyde territoire Turque. Le choix s’impose continuer ou faire les clandestins en se réfugiant dans le site. La loi et l’ordre l’emporte, virement  qui ne nous favorise pas du tout. Le vent monte en puissance en nous écartant de notre route. Le moteur est mis à contribution pour finalement arriver à Nissiros laborieusement.



Journée visite en voiture de location. L’ile est belle hormis les racketeurs  du volcan. Payer 3€ pour voir un enclos, alors que le plus beau est tout autour.
Très bonne taverne à Amborios avec une superbe terrasse dominant le cratère.














Le séjour tire vers la fin, une petite descente sur le Nord de Thillos découverte d’un petit port très sympa à l’entrée un peu juste. Nuit paisible après un repas en taverne.
Retour sur Panormitains pour une dernière nuit avant de retrouver Rhodes et sa marina.


Merci à Isabelle et Jean Claude pour cette bonne virée en compagnie de purs voilleux.

mardi 1 août 2017

Rhodes marina


Presque un mois de passé à la vitesse de la lumière.
Bon plus qu’a fouiller dans mes souvenirs lointains d’y il y a une vingtaine de jours.









Arrivée venteuse à Rhodes, sous les moulins personne très bizarre, les souvenirs d’une nuit mouvementé me font choisir le mouillage vers le chantier où l’ancre tient bon.
Je m’apprête à descendre à terre. Un coast guard sur le quai me siffle.
Il ne faut pas que je reste là, il y a du vent et ils ont besoin de la place pour la manœuvre du paquebot au quai.





Je lui demande où je peux aller   « Dans la marina ». Je commence à comprendre qu’ils rabattent vers la nouvelle marina les bateaux au mouillage.
Puisqu’il faut partir je parts en direction d’un mouillage plus au Sud devant une plage.
Les hauts fonds contournés  plus qu’à attendre que le vent se calme.








J’ai rendez vous avec Frédéric pour Samedi, je me réserve une nuit dans la nouvelle marina de Rhodes.
Le Samedi arrive me voilà dans l’entrée de la marina.
Un pontonnier me fait signe, il voudrait que je me mette dans une place entre les pontons et entre d’autres bateaux manœuvre impossible pour Matins Bleus qui a besoin de distance pour récupérer le pas de l’hélice. Je ne suis pas d’accord d’autant que la marina est pratiquement vide. Je lui montre un endroit le long d’un quai.
Il est OK
Manœuvre simple, quand je lui passe l’amarre il veut celle de devant et la souque sur un taquet avant que le bateau soit stoppé, Matins Bleus va tâter le béton. Je suis content.
Il faut aller au bureau pour payer et avoir le droit à l’eau et l’électricité.
Ensuite location d’une voiture pour faire le plein de vivre au Lidl du coin. Pas pratique la marina on ne peut pas avoir accès aux quais avec un véhicule  faut se charrier les vivres ou emprunter un véhicule de service (payant dans l’avenir).   



Fin d’après midi direction l’aéroport jour d’affluence ca bouchonne partout, les avions se posent et repartent avec une nouvelle cargaison de passagers.
Je récupère Frédéric, direction la ville et les vielles murailles. Taverne en face de la marina.
Organisation du séjour, rendre la voiture et sortir de la marina Matins Bleus. Frédéric a quartier libre pour déambuler à sa guise  dans la vieille ville  nous avons rendez vous pour le casse croute du midi.
Matins Bleus est sous les moulins, un tour dans la ville puis l’heure du repas avec racolage tout les pas.
Bon Rhodes s’est bien beau mais ailleurs se n’est pas mal non plus.
Direction Symi je suis comme un tour opérator. La crique habituelle qui se vide pour la nuit.







Pédi pour prendre le bus et aller à Symi ville.
Taverne au bord de l’eau.













Direction la boulangerie de Panormitis.













Puis un autre mouillage Caprin où la taverne et cerné par les chèvres quémandeuses qui bouffe tout se que l’on donne, les os de leurs consœurs et les serviettes en papiers table nette.








Et la semaine passe, j’apprends  à jouer au poker, je n’ai pas perdu Matins Bleus.
Retour à Rhodes à la marina qui m’a enfin répondu m’offrant un tarif plus sympa.
Deux équipiers vont me rejoindre pour une dizaine de jours.

Frédéric repart  ravi il me semble, la relation a été bonne et nous avons pu nous parler. (Frédéric s’est mon fils que je n’avais pas vu depuis 8 ans