Ca y est ,il flotte.
A cours d’idées je ne
me suis pas étendu en prose depuis mon retour sur le bateau.
Je me suis greffé des pinceaux aux mains ,surement que le fait de jouer les Picassos sur la coque et dans tout les coins du boat me laisse le soir après une journée de barbouillage bien heureux devant un film piqué sur you tube.
Sinon finalement les choses sont comme celles de l’an passé
rien de nouveau. Sinon que de répéter le déjà dit.
Le retour |
Je me suis fixé des objectifs le premier celui de perdre du poids ,là malgré des efforts démesurés je suis bloqué ,impossible de franchir la barre des 120kgs ,Galcione n’a pas à s’en faire je ne lui volerai pas son titre. Assidu à mes potions diverses là aussi je ne fais pas dans le spectaculaire.
Moins assidu à table, j’ai fait fondre ma monnaie pour
blanchir l’intérieur de Matins Bleus les jours de pluie.
Les exploits qui me font sortir de la routine sont bien maigres , la conduite virtuose du caddy chez Lidl peut être ou aller faire le marché avec l’envie de tout acheter.
Enfin après un mois de végétarien ,je fais un retour vers la
boucherie de Chalkis, j’ai découvert de la hampe à 6 euros mais il faut la
préparer soit même.
Après cette léthargie qui m’a donnée l’occasion de refaire
une beauté au bateau et de réaliser tout
les projets .
L'heure de la sieste |
Matins Bleus est retourné à l’eau, avec un beau génois tout neuf, un lazzy bag pimpant et une annexe flambant neuf,
même le projet d’échelle de bain faisant passerelle à été réalisé avec l’échelle acheté chez Lidl
et cerise sur le gâteau un feu de mouillage opérationnel à led grâce au concours de Lucas et Elena.
Lucas et Eléna un couple adorable la trentaine chacun lui Argentin parlant Espagnol elle Française faisant la traduction, donc dans l’histoire Lucas en haut du mat moi en bas au niveau des branchements et Eléna en intermédiaire pour la traduction charmant tableau.
Avec ces deux là ,j’ai retrouvé la jeunesse ; pleins de bons moments où l’appareil photo est resté dans son coin. Les barbecues sous le bateau avec tous les présents du chantier, la bonne camaraderie qui a régné pendant cet hivernage me laisseront gravé dans la tête et le cœur les plus belles photos.
Donc après un ultime pot de départ organisé par Béate et
Manfred où tout le monde a apporté son petit plat participatif le chantier au
complet s’est réuni pour saluer mon départ dans une union verbale très
disparate .
Départ aux aurores retardé par une houle qui est venue
s’installer en fin de nuit qui finalement c’est rapidement calmée.
Le sondeur qui m’avait fait courir pendant deux jours jusqu’à Athénes fonctionne
parfaitement.
En remettant la sonde en place je me suis aperçu que le fil
coaxial était fissuré avec la tresse oxydée donc un grand doute sur son état de
marche. Renseignement pris chez le Fabricant NKE ,le petit bout de fil est une
histoire à 450Euros , Il faut changer le passe coque parcque les sondes
actuelles n’ont pas le même diamètre, muni de la référence de ce passe coque je
tente un contact chez le fournisseur de Kalkis le mari n’est pas là sa femme et
la vendeuse pas trop au top pour me sortir du pétrin ,finalement je repart avec la pièce
convoité sortie d’une boite d’une marque
différente. J’achète la scie cloche qui
va bien , retour au bateau . Je reprends contact avec le technicien de Brest
chez NKE C’est la bonne pièce mais pas
la bonne référence celle que j’ai c’est pour le speedo(la vitesse) .
Panique ,mauvaise nuit direction Athénes avec toutes les
adresses des revendeurs de sondeurs.
Le représentant NKE n’existe plus en Gréce, au suivant Ray
marine bonne pioche je réussis à me
faire comprendre devant moi la bonne référence avec le bon diamètre intérieur
,nouveau coup de fil à NKE qui me félicite ,je vais pouvoir monter le passe coque
et aller à l’eau en attendant la livraison du matériel.
Le soir même l’opération passe coque est bouclée ,plus qu’un
souvenir. J’aurai pu changer de sondeur, j’y ai pensé mais les répétiteurs sont
quand même bien pratiques et déjà installés.
De ce fait me voilà pour la ixième fois à Amirapotamos après
une première nav sympathique qui m’a
permis d’essayer le génois et le déploiement de la grand voile dans le
lazzybag.
Un bateau Français à l’accueil et ouzo dans le quart d’heure
de mon arrivée, voilà de quoi renouer avec les traditions.
Aujourd’hui vent du Sud demain plus favorable pour essayer de rejoindre la boucherie taverne de Marmaris et m’enquérir de la santé de la beauté Moldave qui il y a deux ans m’avait bien fait rire.
Le billet aura du retard il n’y a pas d’internet à bord
actuellement.
Et comme toujours des nouvelles de Gréce: Printemps Grec