Le mont Ochi.
Me voilà en route pour Néa Marmaris. Joly jumpy caracole gentiment
sur la route principale d'Eubée, les radars sont superflus il n’est pas facile
de dépasser les 90kms heure. Le temps est maussade un petit crachin par moment.
Les villages traversés sont en pleine fiesta malgré le temps
pour fêter le jour du « non », parole prononcée par Metaxa pour
refuser aux Italiens l’envahissement de la Grèce à une autre époque.
Défilé des écoles avec comme récompense pour le meilleur de
chaque classe de porter le drapeau national devant la foule, assurant la fierté motivée des
parents.
La route quitte le bord de mer pour grimper vers les éoliennes,
elle devient plus droite taillée à flanc de montagne à coup d’Euros desservant
peu de villages mais restant proche des plates formes Siemens.
Cette route à la bonne idée de traverser un nid de tavernes
à l’heure où l’appétit me titille, quel bel endroit malgré le vent et la pluie.
Personne dans les rues tous à la taverne quel brouhaha à l’intérieur.
Une petite table dans un coin, le menu en Français vaut le détour, la viande au
kilo maxi 18€ cuite ; pour moi ce sera gigot d’agneau cuit au feu de
sarments et une plâtrée de frites maison à 2€ arrosée d’un pichet de vin blanc maison.
Rassasié ,12€ plus loin, joyeux je reprends les rennes de
Joly Jumpy et me retrouve devant mon nouveau domicile à décharger les bagages.
Le vent est au plus fort.
Pas faim le soir, au lit devant un film sous la couette.
Direction Karisto pour remplir le frigo, essai du barbecue c’est
long pour faire cuire une cote de porc.
Balade en Jumpy en direction de Néa Stira par la cote,
mauvaise idée la route deviens de plus en plus mauvaise pour finir en piste sur
de la caillasse pourtant la carte indique route carrossable, je croise avec
difficulté un camion chargé d’aliment pour les fermes marine. Il faut que je me
méfie des routes secondaires. Après bien des cahots au pays des chèvres je
retrouve un peu de platitude. Une voiture sur le coté le type un paysans qui me
fait signe, je m’arrête. Questionnement « qui je suis, d’où je viens où je
vais, « il va au Pirée de se que je comprends mais sa portière est cassée
,
il est obligée de la tenir en roulant, si je peux l’aider à la fermer et à l’attacher
avec une corde pendant qu’il est à l’intérieur, il ne peut pas le faire seul l’autre
portière est bloquée. Content de ma prestation il reprend sa route, il a
surement un couteau pour pouvoir sortir. Dommage j'ai oublié l'appareil photo
Retour « maison par les grands axes.
Le soleil revient direction le Mont Ochi sommet qui domine
Karisto ; belle route et piste gravillonnée pour atteindre le pied du mont
(les 600derniers mètres).
Une forêt de châtaigniers rabougris, rejoindre un col et
suivre les cairns je passe à proximité d’un
refuge.
Au col le vent est plutôt frais je me couvre pour finir l’ascension
des nuages arrivent rendant la visibilité aléatoire,
j’arrive au sommet bien
balisé pour profiter d’un brouillard qui ne m’offre aucune visibilité sur l’horizon,
à l’abri du vent je casse la croute en espérant le soleil, descente dans la
brume,
au col le soleil revient laissant le sommet dans le nuage.
Un petit détour vers le refuge, je suis accueilli par un
groupe de personnes qui m’invitent à partager un verre de Tchyporo comme remontant comme j’ai une bonne descente il m’en offre
un autre suivi du partage de leur repas, je fourni quelques mandarines restantes
de mon casse croute.
Adieux sympathiques, retour vers ma monture
je retrouve la
route décrite comme route touristique, pourquoi pas le changement d’horaire me
laisse le temps de faire le trajet,
la route est belle jusqu'à se quelle le
deviennent moins, je cahote doucement profitant à peine des points de vues
traversant des villages oubliés.
Je commence à comprendre pourquoi il y a tant
de 4x4 en Grèce.
De chaos en vibration la belle isolation de mon double toit fait une surcouche sur le plancher de Jolly
Jumpy.
A la nuit je retrouve une route.
A éliminer les routes touristiques en plus des secondaires
reste plus grand-chose pour circuler.
Belle journée tout de même.
Aujourd'hui journée hivernale propice à deux mises à jour du blog