Coucou je suis là !
Et oui, je n’ai pas été amputé des mains, je peux encore
lever le coude, mais pour écrire c’est une autre histoire.
J’ai quitté la Grèce et l’ombre de Matins Bleus il y a bien
longtemps déjà. Une éternité, un siècle et finalement un mois.
Mon moi dans ce mois a été plus que occupé et a baigné dans
une douce léthargie porté par l’amour et oui, de l’amour trouvé partout autour
de ma modeste personne. Je ne sais pas
comment pouvoir rendre ce que j’ai reçu. C’est formidable un bain d’amour.
Il faut tout de même que je raconte ma trace.
Parti de bon matin sur les chemins, laissant Susette à ses
crêpes avec Paulette. Le voyage de Chalkoutsi à Patras s’est bien déroulé, la route devient
de plus en plus belle, l’autoroute commence à prendre forme sur le Péloponnèse.
L’embarquement sur le ferry s’est fait les doigts dans le nez,
inscrit comme camping car « Joly jumpy » s’est quand même retrouvé en
fond de cale malgré mon espérance de faire du camping à bord. Je me suis
contenté de squatter la discothèque du bateau déserté par le disco.
Seul dans
l’endroit je me suis fait des selfy sur la piste de danse en roi du disco, faut bien se distraire un peu
à mon âge. Vingt mètres de banquettes mon satisfait pour y installer
ma couche loin d’un hypothétique voisin ronfleur avec qui j’aurai partagé une cabine. La
cerise sur le gâteau la possibilité d’utiliser des douches trouvées dans un
coin du bateau. Donc un très bon voyage.
Camping cariste accompli je m’étais réservé par sécurité un hôtel à
Bologne, bonne pioche également que
l’hôtel Impérial.
Pour la suite du voyage j’avais passé une annonce sur Blabla
car et ai poursuivi ma route en compagnie d’une jeune femme se rendant à Arles
gentilles discutions qui ont permis de rompre la monotonie du trajet.
A Salon de Provence accueilli par Yves et Hélène, j’ai
effectué mon parcours de santé annuel en un temps record.
Puis direction le Sud Ouest en faisant une brève halte à Alès Chez Annie. Repas chez les
copains et le départ rapide pour plus loin.
Le plus loin sera Saint Jean Pied de port chez Jo et M. Claire.
Passage éclair même pas le temps de se
consacrer à une petite balade. Visite à ma Cousine à Cambo.
Puis chez Jean à Hendaye. Repas agréable et ébauche de
projets d’avenir pour Matins Bleus Le pays Basque est toujours aussi beau.
Direction les Landes Gérard et Martine m’ont fui pour aller
garder les petits enfants à Lyon, on ne fait pas se que l’on veut avec le
calendrier, surtout scolaire.
Je reçois un excellent accueil chez le neveu et la nièce où
je partage le weekend en leur compagnie et celle des enfants devenus des plus qu’ados,
belle famille.
La route se continue vers Tours que j’atteins après une
halte casse croute dans un resto chinois de la zone commerciale de Poitier,
pantagruélique, incroyable, une salle pour 500 personnes un forfait à 13€ tout compris,
buffet, vok, dessert, boisons et café
inclus le tout à volonté.
Rassasié et repus je laisse Joly jumpy me conduire à bon
port chez Yves et Ginette, toujours un grand plaisir que de les rencontrer et d'échanger avec eux l'expérience de leurs voyages toujours préparés avec soins.
Ensuite route vers la Seine et Marne sous les Sunlights des
flashs routiers, je me fais allumer par un PV que je paye avec dédain devant
cette intolérance raquetteuse.
Chez Tonton et Tata une souche de vigne vierge vieille de 40
ans m’attend avec l’aide d’un ancien garnement de mon âge on en vient à bout
rapidement. Plus qu’a brûler le restant incrusté dans le crépi. Me voilà
d’attaque réconforté par une cure de brie fermier pour la deuxième manche de
mes rendez vous médicaux bilan honorable
tout va bien.
Puis la visite chez les copains dans la région, toujours un
plaisir de se retrouver du coté de Nozay puis de Paray avec les piliers du
hockey qui commence à parler de leur descendance, la vie passe les souvenirs
restent.
Moins drôle les problèmes de santé d’une nièce à qui je
souhaite un prompt rétablissement.
Puis la rencontre avec Frédéric avec beaucoup d’émotion,
essayons d’avancer sur la pointe des pieds dans la bonne direction.
Un grand saut dans le Sud Lyonnais chez ma Filleul et sa petite famille qui a repris
l’école et n’a plus besoin d’être gardé par les grands parents Landais.
Toujours la même activité entre le tennis, théâtre, cathé etc. une vrai partie
de jonglage avec les horaires. J’en reste aussi ébahi que l’an passé.
Me voilà aux pieds des pistes à Merlette drivé par Dominica
en compagnie de Denise et Claudine je suis sur un petit nuage,
je flotte. Cela
n’est que mental car en réalité je crache mes poumons avec plaisir à essayer de
suivre mes compagnes dans la remontée des pistes que notre guide nous fait
prendre raquettes aux pieds, dopé par un civet de sanglier qui ne correspond
pas au régime alimentaire du sportif que je suis.
C’est avec une joie immense que
je m’affale dans la dernière télécabine
qui nous ramène vers la station.
Ayant jaugé mes compétences Dominica nous concocte pour le
lendemain une balade plus en douceur dans un très beau cadre, la neige étant
dure les raquettes ne sont chaussées quand fin de parcours.
Le but final n’est
pas atteint pour cause de mon surpoids qui me fait m’enfoncer à chaque enjambée
dans la neige poudreuse de cette fin de parcours.
Pour remédier à ce problème le repas du soir est plus frugal ;
toasts de foie gras en concurrence avec ceux de truffe fraîche, juste ce qu’il
faut pour ne pas gâter le goût de la brouillade de truffe le tout arrosé de bon
vin bu en bonne compagnie, un ami de la
station s’est joint à nous.
Il est bien évident que tous ces
efforts fait autour de la table méritent un peu de sollicitude pour affronter la balade
prévue pour le lendemain,
Dominica nous épargne la montée qui se fait en
télécabine et nous offre un cheminement en hauteur dans un superbe paysage
vierge.
Fin du séjour à Merlette après une dernière virée au point
culminant de la station, attente prolongée pour voir un téméraire emprunter une
tyrolienne de 1800m (1.8km) genre saut à l’élastique à l’horizontal.
Retour dans le Vaucluse face au mont Ventoux. C’est la
séparation Claudine rejoint le Nord, Denise ses pénates proches,
avec
Dominica je participe à une rando prévue par le club où elle est adhérente.
Groupe de randonneurs sympathique et bien organisé, un peu d’appréhension
de ma part mais vu l’entrainement des jours précédents je peux suivre sans problème.
Et puis il faut rompre le charme, se séparer.
Pour me retrouver deux heures plus tard chez Rodolphe qui m’a
préparé une choucroute que nous faisons passer par une petite balade dans la
campagne entre truffières et champs de lavande. Le soir asperges du Vaucluse
recette Dominica.
Balade dans les jardins secrets de Rodolphe les carrières de
je ne sais plus où et la visite d’un village troglodyte abandonné,
proposition
de déambuler dans un souterrain dont l’entée m’impressionne par son étroitesse,
mon coté claustrophobe me fait reculer
devant l’aventure pourtant bien tentante.
Soirée culturelle pour un vernissage
dans une galerie de peinture, je ne suis pas fan des œuvres exposées, désolé.
Balade à nouveau dans un autre décor les failles de Chante
Merle un plateau dont les bords se sont détachés créant un cheminement au fond
de parois abruptes. Autre soirée culturelle théâtre ce coup ci, scénettes
Africaine jouées par un acteur Camerounais qui interprète à la perfection des
textes de Sangor. Un peu de musique et pour finir un concert fort en décibels
qui font fuir une bonne partie des
spectateurs.
Et voilà me revoici à Salon skatant chez mon Frère, dernier
rendez vous de santé avant mon retour en Grèce prévu pour la fin de semaine.
En tout les cas mon tour de France 2017 me laisse dans le cœur
une envie de renouer avec la vie proche des siens et des amis. A voir et à développer.