Retour vers Rhodes.
Bon plus qu’à reprendre
mes traces et essayer d’en faire d’autres.
Après avoir laissé Swing
sur la plage des tortues de la baie Andraki, je n’ai pas loin à aller
pour planter l’ancre changement d’endroit je me mets de l’autre coté des rochers prés du tas d’ordure enfin à une distance
assez grande de ce que j’avais pris pour des chaises longues.
L’eau est belle j’y reste deux jours histoire de laisser au
vent le temps de passer.
Une petite halte à Kékova
pour refaire le plein de la cambuse surtout en yaourt que j’engloutis à
une allure prodigieuse ils sont bons et pas cher vendu au kilo dans de belles
boites qui s’empilent bien dans le frigo.
Maintenant que je n’ai plus de guide je me remets à l’étude
sérieuse de la route à suivre et à la météo.
Donc bon plan pour le lendemain partir de bon matin pour
bénéficier du calme et tailler le
maximum de route avant d’avoir le vent dans le nez.
Le plan a été bon sauf que je n’avais pas intégré la houle
restante des deux jours précédents à ma
grande surprise un courant favorable m’a aidé surtout dans le passage de l’ilot
Ada .
Le moteur a ronronné pendant tout le parcours, sauf pour l’arrivée à Kastellorizo.
Toujours aussi joli ,avec en bordure de mer sur le sentier
des terrasses de maison squattées par
des émigrés aux comportements
incorrectes laissant les couches
culottes par terre à 10 mètres des poubelles les bouteilles
vides en libertés volant au gré du vent
,les emballages de la nourriture qu’ils reçoivent jonchant le sol ,sachant
ouvrir un robinet d’eau mais n’ayant pas le mode d’emploi pour le refermer.
Grande déception pour moi qui avait une pensée bien différente de l’image
qu’ils m’ont donné.
Donc je ne suis plus
repassé en bordure de mer préférant les escaliers.
Ce qui m’a donné l’occasion d’une halte resto qui fut une
pizza en bordure du port à regarder une
tortue faire le singe.
Après Kastellorizo direction la marina de Kas où le fuel est
moins cher avec dans la tête de profiter d’être à la pompe pour faire le plein
de flotte à la borne qui est à proximité ; quelle histoire, le pompiste
demande à un type si il peut me dire oui. Le type veut bien mais il faut qu’il
demande à son supérieur, son supérieur lui conseille de téléphoner au bureau
pour avoir l’avis du directeur de la marina qui doit rappeler rapidement après
avoir pris sa décision ou peut être demandé au Président Erdogan,
effectivement il rappel et veut me
parler . Il m’attaque par un « Bonjour comment allez vous » heureux
de tomber sur un Francophone, je lui réponds que je suis content de parler à
quelqu’un qui cause comme moi, il me
rassure en me disant que c’est la seul phrase qu’il connait si on veut poursuivre la conversation il faut
le faire en Turque ou en un peu d’Anglais. Bilan de l’histoire si je veux de
l’eau il me faut aller à une place dans la marina où je payerai la journée. Fin de l’histoire pour l’eau je me laverai plus et je boirai
l’Ouzo sec ; NA !!!! . Parce que pour le raki il faut avoir les
moyens.
Direction Kalkan enfin le mouillage d’Yesilkoy navigation au moteur. Le mouillage est joli
l’eau assez propre je me suis porté un bout à terre. Dans la soirée le vent se
lève je l’ai de travers .je vais
larguer mon amarre et me retrouve en libre sur ancre.
Grande grande route tout au moteur avec le génois de temps
en temps pour aider, un désastre de navigation j’en ai marre de faire tourner
le moteur le long de la cote le vent n’est pas celui de la météo.
Enfin j’arrive dans un nouvel endroit WatterBay très joli, un va et vient de bateau de touristes qui me font planter l’ancre à l’écart.
L’heure des visites est finie je me risque devant l’endroit convoité,
belle manœuvre je me retrouve le roi du monde dans un trou de rocher avec une
source sous marine qui rafraichie l’eau. Le cadre est magnifique enfin une
récompense sur ma route ronronnante.
Petite balade dans les environs rencontre avec un Belge qui sillonne la
région depuis pas mal de temps Blabla sans grande importance.
Les belles choses ont une fin surtout avant l’arrivée de la
meute.
Je me retrouve après chose exceptionnelle avoir navigué à la
voile dans la crique double proche de la baie de Gotcek.
Un bout à terre assez laborieux à installer qui se fait un
malin plaisir à faire des nœuds ou s’accrocher en sac de nouille enfin je fais
le spectacle pour les gens du bateau d’à
coté.
Petite étape pour de
nouveau horizons mouillage dans l’ile Tersane beaucoup de monde c’est la fin du
Ramadan jour de fête. Houpi
J’embarque un passager clandestin qui n’aura pas la joie de s’installer,
le piège à rat lui fait sa fête dans la
première nuit.
Goecek pour un avitaillement. Me faire pomponner Et en route pour plus loin.
Aller voir les trésors de Daylan, c’est beau il parait parce
que pour moi c’est raté.
J’ai bien étudié mon coup au bout de la baie, il y a un
petit port de départ de bateaux qui
peuvent passer dans le peu de fond de l’entrée du site.
Je mouille devant le port pour la nuit, l’ancre à peine
posée un type vient me demander si je veux visiter le site. »ben, oui »
on se met d’accord sur un prix et un horaire, rendez vous pour demain 9 heure.
Aujourd’hui demain neuf heures je suis sur le ponton, je
retrouve mon type qui m’explique que c’est un bord privé qu’il faut qu’il
demande à ses clients si ils veulent bien de moi.
Les clients arrivent je me sens comme une mouche dans un bol
de lait. Grande famille voilée traditionnelle qui ne souhaite pas partager leur
location. Ouf.
Bon il me reste un joker à jouer il y a une gulette qui a jetée l’ancre, ils
doivent visiter l’endroit reste plus qu’à attendre leur feu vert. Il est 11
heure le thermique commence à ce réveiller, ils me font chier je me casse.
Daylan c’est beau il parait. Mais quand on a à faire à des C…. qui te prennent
pour un distributeur de monnaie je préfère tailler la route.
Pas bien loin, mais hors de portée de ces marchands.
Joli mouillage dans de l’eau chaude à 5 milles de chez les arnaqueurs.
Traversée du golfe de Marmaris c’est la canicule, ca se
termine au moteur avec vingt nœuds dans le nez, qui me font changer d’objectif ?
Un mouillage dans un four solaire derrière l’ile Arabath.
Dés que le soleil est passé de l’autre coté de la montagne,
le vent en est arrivé pendant toute la nuit prenant la chaleur des rochers,
impossible de dormir aucun endroit me convenaient sur le bateau. J’ai pu suivre
le manège de la lune et de la grande ourse. Very happy.
Bon il y a encore de la route quelques milles encore du
tourisme un petit coup d’œil dans un mouillage Serce limani . Bien abrité le
pontonnier croit que je veux utiliser une bouée pour m’arrêter il vient en you
you pour m’aider. Désolé je ne fais que passer.
Si bien que je me retrouve depuis deux jours à Bozucallé
laissant passer un peu de vent, avant de rejoindre Rhodes en face à une
quinzaine de milles.
Belle endroit .repas au tavernier du ponton qui m’offre le
petit dej.
Le vent passé je vais aller me faire voir par les Grecs.