Envie d’écrire. Pas le temps
Et pourtant, chaque jour apporte ses joies et ses peines.
Peu de travail à faire sur le bateau d’après mes prévisions.
Démonter les panneaux de pont, chose prévue de longue date
et murie dans mon esprit.
Les joints sont secs il faut les changer. Il y a des fuites,
normal un cadre droit sur un pont arrondi.
Donc démontage du tout, fabrication d’un cadre en bois
ajusté à la courbure du pont. Joint de
la bonne marque qui colle tout. Isolation du cadre de l’électrolyse présente
qui commençait à le ronger.
Bien évidement il faut tout démonter à l’intérieur.
Deuxième panneau, les ennuis commences rouille et coulure de
flotte, big problème je me retrouve devant une pustule de rouille que je fais sauter,
je peux voir dehors. Démontage ou cassage des alentours,
la salle de bain se
retrouve en morceau, je pique je pioche dans tout les coins avec le beau
pistolet à aiguilles que j’ai après bien des hésitations acheté. Rien n’est
épargné un deuxième trou voit le jour.
Heureusement j’ai comme voisin un bateau Allemand en acier
dont le proprio est spécialiste en soudure. Et qui pour l’occasion me prend en
charge pour mon éducation de soudeur et surtout pour faire le boulot.
Finalement les trous sont bouchés par des plaques découpées.
Je peux vaquer à mon programme initial en rajoutant peinture
des fonds des zones ouvertes.
Le travail avance doucement mais surement.
J’adopte la philosophie de mon voisin, un trou ce n’est pas
grave tu coupes et tu remets un morceau c’est comme çà un bateau en acier.Ca
peut durer longtemps. (Bon c’est mieux quand on sait souder).
Sinon rien à dire d’autre je suis bien installé dans la
petite maison que je loue proche du chantier.
Les barbecues sont fréquents et abondants.
L’ambiance est bonne.
La peine ; ben je crois que c’est celle
« de
l’ouvrier charpentier » ??????
Il faut courir.