Le tour de Salamine.
Après Kitnhos me voilà, revoilà à Poros
Avec le pilote automatique qui me lâche
dans une rafale quelque chose de cassé au bruit qu’il a fait.
Proche de l’arrivée je calme le jeu et remballe les voiles. Je
me rends compte de l’importance du pilote ; il me manque déjà dans la manœuvre.
J’arrive dans le chenal une belle place s’offre à moi. Non
je ne la prends pas je reste sur mon idée d’aller mouiller vers la baie des
Russes. Il y a du monde normal la météo prévoie du vent et l’endroit est
surement le meilleur dans le cas présent, je ne suis pas le seul à le penser.
Mouillage, installation, auscultation du pilote. Le vérin
fonctionne normalement, il n’entraine pas le safran, effectivement la mâchoire
de l’articulation est desserrée un boulon est cassé. Je démonte la pièce assez
facilement j’ai de la chance je peux sortir la partie filetée du boulon cassé.
En stock pas de boulon de rechange, il me faudra attendre Lundi.
Je remonte l’ensemble, ca peut fonctionner sur les trois boulons restant. Me voilà soulagé.
Le vent arrive, la nuit aussi le bateau tient bien. La vie s’organise.
Un petit tour à terre pour un bain de foule et un bout de
pain.
Lundi direction le marchand de boulon, il n’a pas celui que
je veux, j’en fabrique un avec ce qu’il a en stock. Retour et fin de la
réparation.
Je fais du lard, pas beaucoup d’occupations et pourtant !
Le vent se calme je me rapproche de Galata pour remplir la
cambuse.
En tête un vieux projet aller voir du coté de Salamine.
Pourquoi pas j‘ai le temps Frédéric arrive dans une dizaine
de jours. Il me faut le bon vent ce qui n’est pas le cas actuellement. Tans pis
en route je change d’eau on verra bien.
Sortie laborieuse de la baie de Poros, sur un bord je vais
vers Kéa d’où je viens de l’autre Métana où je ne veux pas aller. A la
découverte je me dirige vers l’endroit le plus fin de la presqu’ile une crique
avec un élevage de poissons devant endroit très calme je plante l’ancre et y
este la nuit.
Départ vers la suite le cap
est meilleur pas le pied pour aller à Salamine, plus facile pour le cap Sounion.
Finalement je me retrouve pour mouiller dans une ile
inconnue de moi sur Nissis Phléves, pas dur à trouver où c’est interdit dans l’axe
de la piste d’atterrissage de l’aéroport d’Athènes où la houle entre la nuit amplifiées
par le sillage de tout les cargos et autres qui passe dans le rail de
circulation du port du Pirée. Quelle nuit.
Finalement au petit matin dans mon shaker le vent tourbillonnant me dit qu’il faut aller finir la nuit ailleurs.
maison en racine d'oliviers et ciment |
Mollement je retraverse le rail des cargos en direction de
SA LA MI NE j’y arrive mollement dans un
très joli mouillage celui de Peristeri fermé par des hauts fonds et quelques
ilots bel endroit pour récupérer de ma folle nuit.
Le frigo est vide voilà un impératif qui me guide et motive
il me faut le remplir direction Salamine ville. J’abandonne la voile pour faire
parler le moteur plus de vent.
construction originale |
L’ile est jolie de ce coté de beaux mouillages, de la
verdure tendre, des maisons sans prétentions.
J’aime bien .
Salamine au bout de sa baie, les fonds remontent dans l’entrée du port. Il ne faut pas trop s’écarter.
Je vois une place entre des chalutiers et m’y dirige des matelots
me font signent de me mettre à couple, effectivement le chalutier est
désarmé les filets à terre il ne va pas
bouger. Ils m’aident à m’amarrer et attendent. Je devine leur attente et me
fends de 10€, sourire et ils s’en vont.
La ville est sinistrée économiquement pleins de magasins
fermés, triste constatation.
Je parts en repérage il y a un marché aux poissons et à côté
un marché aux légumes vu l’heure ils ont fini de ranger leurs étalage ce sera
pour demain.
Super market pour ce soir Jambon salade yaourt. Deux boucheries sont repérer.
La nuit est bonne au matin je fais connaissance d’un
Georgien qui a démâter il y a deux mois et qui attend que l’on lui répare son mat, de se que je
comprends dans six mois, il est jeune.
Je parts faire mon plein de victuailles le marché aux poissons
Bof rien ne me dit Faire cuire du poisson il fait trop chaud.
Légumes, je me lâche bon approvisionnement. Retour au bateau
avec mes emplettes.
Direction boucherie celle que j’avais élue boucherie de mon cœur
la veille me déçoit deux côtes de porcs. Direction la concurrence ils vendent un peu de tout. Le type prépare
une commande ca n’en fini pas. Arrive mon tour, mot de passe « filéto de
beef » normalement la réponse est « occi » là j’ai le droit à du « Nai » il me
sort une pointe de filet j’en bave. Trois tournedos, ensuite je voudrai faire
un rosbif il ne veut pas me vendre la suite du morceau et va me chercher une
longe de bœuf il coupe et me sort le
filet du milieu du miel.
Ce n’est pas sérieux, mais je peux repartir j’ai quelques
jours sans crainte avant d’attaquer un jeun.
Sur le quai je suis hélé par mon Georgien les égyptiens du
chalutier lui ont filé une caisse de sardine, j’ai le droit à mon kilo.
Bon je ne repartirai que demain après avoir acheter du pain frais.
Il faut s’organiser.
Repas de sardines j’expérimente une recette étêté les bêtes
et leur retirer l’arrête il ne reste que les filets que je fais frire, c’est
bon avec du citron et une bonne sieste.
La suite départ à l’aube de l’après midi suite de mon tour
toujours au moteur je pourrai mettre les voiles mais j’ai la flemme.
J’arrive dans la partie industrielle rien de spécial à dire
des images de bateaux en attente d’avenir.
La casse militaire, puis les grands chantiers.
Le terminal du Pirée.
Le mouillage du guide ne m’inspire pas confiance au milieu
des carcasses de bateaux épaves.
Je me replie sur le terminal des ferries qui font la liaison
de Salamine avec le continent. Ronronnement
incessant.
Son et lumière j’ai bien aimé.
Fin de mon tour de Salamine je contourne l’île direction
Korfos
difficile de trouver le vent mais
il arrive pour me faire faire une belle nav jusqu’ici où je fini mon rosbif.
Bon appétit.
Album Salamine 2018