Nuit d’ivresse.
Ca y est je flotte, les festivités Pascales se sont bien
déroulé l’agneau au rendez vous.
Pétros est venu me cueillir de bon matin pour me mettre à l’eau
ca devient une routine.
Le vent est venu mollement pour me faire faire une halte à
Boufalo dans un premier temps seul puis rejoint par d’autres dans ce petit
endroit.
J’ai rendez vous pour le 10 Mai vers Athènes pour y accueillir les Béarnais .Il y a le temps bien pourvu en vivres je continu
ma route pour un mouillage dans les iles Pétali.
Plus de vent pour la suite de prévu donc une petite nav vers
Marmari
avec une place le long du quai
toujours aussi peu d’eau 20cm sous la quille, l’ami Yannis est présent et
répond au téléphone toujours égal à lui-même dans sa véhémence politique. On se
fait une taverne Albanaise.
Une virée à Karisto pour que le garagiste le dépanne il n’arrive
pas à changer l’heure de la BMV, puis direction le super marché où il ne pourra
pas faire ses achats il a oublié sa carte de fidélité.
Petit Ouzo en terrasse avec mezzés très copieux un ami se
joint à nous.
Yannis repart pour la France, je vis ma vie à Marmari où je
trouve que plutôt que d’aller en face à Porto rafti recueillir mes futurs
équipiers il est plus simple de les faire venir ici le ferry de Rafina
correspond aux horaires de l’avion.
Le projet est mis en place tout baigne, sauf qu’a la
dernière minute une grève en France vient tout chambouler l’avion se prend deux
heures de retard, le plan n’est plus jouable pour avoir le ferry.
Direction Rafina Matins Bleus a compris la situation il galope,
j’y arrive rapidement, drôle d’endroit un port avec les ferries, un port de
pêche complet et un port complètement vide.
un port sans bateau inquiétant ?, finalement je m’autorise
un mouillage au milieu, il y a quand même de la houle du coté où il y a du
fond. L’annexe mise à l’eau j’accoste, un tour de l’endroit pour y trouver une
bonne solution pour réceptionner les amis.
Très inquiétant
Finalement se mettre cul au quai malgré le ressac pour les
embarquer avec les bagages est la solution adopté quand ils arrivent.
Je retrouve avec plaisir après dix années d’éloignement Marc et Elodie accompagné de leurs amis
François et Sylvie tout ce petit monde embarque joyeusement et le bateau se
retrouve au milieu du port. L’installation commence.
Je me fais héler depuis le quai apparemment je gène,
effectivement un gros chalutier arrive pour débarquer sa pêche. Je remonte l’ancre
afin de lui laisser toute la place qu’il peut souhaiter il accoste au fond du
port me donnant l’envie de faire de même on se prépare la manœuvre pour se
mettre en long coté ville, ca se fait très bien le ressac à diminué avec la venue du soir. A peine installer un
coast guard vient nous voir, il ne faut pas rester là s’est très dangereux
quand le ferry à grande vitesse part il fait de gros remous l’eau passe par-dessus le quai,
on risque de casser le bateau. Avec le coast guard je pars à la recherche de l’horaire
du ferry. »Demain à 9 heure «
Appareillage prévu pour avant 9 h demain ce qui nous laisse
le temps d’une taverne et de passer la nuit au quai devenu complètement calme.
Départ sans vent avant 9 h lentement pour ne pas faire trop
de vagues pour ne pas gêner les ferries.
Un flux de Sud est prévu, allons vers Amirapotamos. Les
voiles sont misent, de temps en temps l’aide du moteur nous sort de la pètole.
Arrivée amarrage cul au quai retrouvaille d’un bateau Belge
rencontré l’an passé apéro sur les tables jeu d’échec fournies par la
municipalité. Bons moment de convivialité.
Le vent devient favorable pour aller au Sud malheureusement ça ne dure pas les trois
quarts de la navigation sont fait au moteur.
A Porto Rafti l’annexe est mise à l’eau François peaufine le
réglage. Finalement personne n’a envie d’aller à terre, il y a de l’Ouzo à bord
et un superbe filet de bœuf pour le repas.
Départ vers l’Est, Basti sur Andros si possible ou ailleurs
pourquoi pas. Le bateau file avec peu de vent on sent sa carène propre. Deux
jours à Andros et un départ vers Kéa après
une nuit houleuse le vent venant de Nord Est on a changé de place en ce mettant
dehors grands calculs, effectivement le bateau était écarté du quai et des
boudins de caoutchouc. Seulement dans la nuit il a changé de sens pendant une
ou deux heures. Les parbattages ont noirci et la coque aussi.
La navigation pour rejoindre Kéa a été sympa.
De la place
dans le port de Koristia contrairement à mon habitude du mouillage.
Bien installé l’heure de la collation est vite arrivée entre l’envie de marcher des uns et celle de
faire relaxe des autres. Pour les marcheurs Marc et moi-même une petite bière rituelle de l’arrivée pour
François du plus solide l’heure de l’Ouzo étant proche il ne faut pas le faire attendre, avant tout nettoyage
collectif des parbattages et de la coque.
Une petite marche apéritive avec Marc retour au bateau pour se rendre compte
que François est entrain de se mettre mal avec l’Ouzo et le vin.
Situation difficile à gérer. L’heure du repas arrive dans
une ambiance assez tendue Sylvie essaie
d’aplanir la situation sans succès et
François monte en puissance devant la nourriture qui ne lui convient pas, il préfère
vider ses verres. Marc lui demande de prendre conscience de son état et de se
calmer. François part dans des explications qu’il veut protéger ma fatigue et
qu’il voulait aller en taverne. Etant de ce fait concerné je me permets d’intervenir
moins diplomatiquement
Qu’effectivement ce soir j’ai remarqué qu’il s’était
alcoolisé chose qui peut arriver , qu’il accepte les remarques faites par son
ami avec qui je suis d’accord.
Conversation qui dégénère aussitôt sur des faits personnels
qui ne me regardent pas, je quitte le carré pour les laisser s’expliquer.
François quitte le bord avec Sylvie qui essaie de le
contrôler. Marc et Elodie vont se coucher j’en fais de même. Une heure ou deux
plus tard retour du François plus alcoolisé et remonté il crie qu’il veut
casser la figure à tout le monde il est sur le pont du bateau se donnant en spectacle Sylvie arrive à
le faire s’allonger et le dorlote comme un enfant. Un grand théâtre qu’il nous
fait des cris des gémissements et ça dure; à une heure il descend dans sa cabine
et continue ses menaces vers Marc qui préfère se lever avec Elodie
et quitter le bord en attendant qu’il se
calme. Vers les deux heures il semble être endormi j’envoie un SMS à Marc comme
quoi ils peuvent revenir.
A quatre heure François se réveil toujours aussi
remonté. J’interviens
en lui demander qu’il respect mon sommeil ça le calme un peu. Enfin je dors.
A six heure il est sur le quai Marc a été vers lui pour discuter,
trop tard, j'avais pris la décision de lui demander de quitter le bord et de faire
ses valises. Le ferry part dans une demi-heure.
A huit heures avec Marc et Elodie on se retrouve au
mouillage pour dormir et récupérer un peu.
Marc et Elodie sont désolés de la situation, cette nuit aura
été un révélateur pour eux.
Pour moi une aventure qui ressert mes liens d’amitiés avec eux.
La vie continue la croisière aussi, une autre page de blog
pour la suite.