Le fond de la baie de Poros c’est bien, j’ai vu, on s’en lasse.
Direction ailleurs où.
Il ne faut compter que sur les thermiques pour avoir un peu
d’air et d’ère, maxi trois heures.
Donc de sauts de puces en sauts de puces en prenant le temps je me suis retrouvé à Monembasía.
Tout neuf ils ont tout refait et RBeandnisaient le tout, joli,
propret. Bof.
Nouvelle superette en sortie de ville avec filet de Bœuf à
14.80 le kilo ca valait le déplacement.
De Pôros je me suis
dirigé vers Hydra la baie de l’ex monastère. Beaucoup de bateaux quittaient le
port d’Hydra me faisant hésiter sur ma destination, surement des places de disponibles,
avec le cirque en soirée quand tout le monde voudra accoster en double triple
et plus. L’emmêlage des ancres rien que d’y pensée je reste sur mon idée. Un
seul bateau devant le monastère j’ai de la place pour y planter l’ancre pour
trois jours.
Aux troisièmes jours de la houle est venue me bercer une
bonne partie de la nuit, suffisamment pour me faire quitter l’endroit, très
loin sur Dokos et son vaste mouillage dont j’ai profité pendant deux jours.
Jusqu’à se que le frigo me dise que si je veux manger il faut se rapprocher des denrées.
Jusqu’à se que le frigo me dise que si je veux manger il faut se rapprocher des denrées.
Une navigation périlleuse de quelques milles m’a fait
planter l’ancre devant Ermion et ses commerces. La vie y est devenue chère, la
ville s’est requinquée depuis mon dernier passage, je n’y suis pour rien.
Les achats rien que pour le présent et le moment. Un barbier
veut bien rafraichir mon abondante toison.
Apéro et taverne en soirée. Habitués du cru je suis mis au
courant des bons plans du lieu .La vie devient moins onéreuse.
Bien pourvu en vivre le frigo est d’accord pour
continuer la route. Retour sur Hydra
avec beaucoup de mal de me sortir du déventement provoqué par Dokos, finalement
le vent est bien de l’autre coté.
Mon but le mouillage très prisé des gros bateaux complaisamment d’ailleurs fendeurs d’écume dont les proprios n’ayant pas pu poser de RTT ce jour sont absents. J’y suis tout seul.
Au loin il y a du vent, abandonnant ce paradis, je me joins à la meute pour
rallier Spetsai et son
mouillage. Il y a du monde. La météo bien que pas violente n’est pas propice je
crains de me faire bercer toute la nuit je quitte les lieux en fin de journée
pour aller planter l’ancre dans Porto Kelli.
La nuit a été paisible un peu de pain frais pour continuer
la route et direction en face le Péloponnèse.
L’endroit est sympa mais j’ai envie d’aller à Kiparissi.
Rien ne m’y en empêche.
Petite nav pour y arriver. Peu de monde, l’endroit
magnifique.
J’y reste quatre jours, le village est à une petite heure à
pied par un joli sentier.
Un peu de visite de temps en temps puisque le chemin est
répertorié. Des Français de connaissance ancienne rencontré à Skopélos il y a
des années, leurs bateau est de l’autre coté de la baie.
Finalement je continu la route vers une espèce de fjord Gerakas , j’y arrive avec 25 nœuds de vent dans le nez obligé de tirer un bord pour m’en approcher et finir au moteur.
Un entonnoir à
vent ? J’arrive à mouiller en retrait les rafales sont fortes en soirée je
décroche l’ancre chasse.
Il y a de la place pour ce récupérer. Nouveau mouillage plus
prés de la cote pour me mettre à l’abri.
Finalement le vent tombe complètement avec la nuit.
J’étais déjà venu avec le même problème à cet endroit. Au matin profitant du calme je me mets au quai j’y suis bien pour y rester deux jours et visiter les environs. Une lagune au pied de la montagne et les rafales qui en descendent ; une ancienne cité en vrac et des tavernes. C’est tout.
J’étais déjà venu avec le même problème à cet endroit. Au matin profitant du calme je me mets au quai j’y suis bien pour y rester deux jours et visiter les environs. Une lagune au pied de la montagne et les rafales qui en descendent ; une ancienne cité en vrac et des tavernes. C’est tout.
En fin d’après midi
un bateau Allemand arrive Ils se mettent
cul au quai, celui qui saute pour y porter les amarres tombe et se blesse sérieusement,
je cours aider.
Sa blessure est sérieuse, je fais les premier soins en leur mettant à disposition mes produits. N’étant pas médecin je leur en laisse la responsabilité de l’utilisation. Un taxi est appelé, je suis invité à boire un coup au retour du blessé en soirée. Le blessé est Français expatrié en Allemagne depuis deux ans, les autres riverains du lac de Constance (souvenirs) je leur donne l’adresse d’une taverne Grecque chez eux.
Départ vers Monembasía pas trop de vent même rien seul l’espoir du départ qui s’est calmé en un quart d’heure.
Belle lumière pour faire cliqueter l’appareil en arrivant. Une place très étroite dans le port, le bout dehors au dessus d’un hors bord. Soirée ventée je retrouve les randonneurs de Kiparisi apéro à leur bord.
Départ avec un vent des plus mou pour où il voudra. J’atterrie quand même sur Spetsai dans un mouillage à l’Est très joli. Bilan j’ai plus de pain je rejoins la boulangerie de Porto Keli.
Trois ou quatre jours à glander et j’emboite le pas avec le
thermique de 12h je me retrouve dans l’entrée
du mouillage de Agios Nicolas sur Hydra avec une panne moteur qui aurai pu
avoir de grave conséquences, la turbine de la pompe à eau qui ne fonctionne
plus. Le moteur au ralenti n’a pas eu le temps de chauffer. Heureusement que j’ai
la manie de contrôler le rejet d’eau.
Je remets les voiles direction le large et réparation l’impeller est HS j’ai la pièce de rechange en une demi heure la réparation est faite. Reste qu’il faut que je sois plus vigilant, pourquoi s’est arrivé ? Peut être une saloperie qui est entrée dans la pompe, la pièce était neuve changée à la mise en route du moteur.
Le moteur a repris son rythme normal de là l’avantage d’un
double circuit de refroidissement.
Une nuit à Agios Nicolaos est en route avec le thermique de
12h pour peut être Dokos à nouveau ou le marché de Ermioni qui a lieu demain,
la verdure m’attire d’avantage je plante l’ancre après une belle petite nav
devant le champ de foire.
Bel approvisionnement de denrées végétales.
J’en suis là à me poser des questions sur la suite, je
reviens de chez le boulanger, il n’y a pas de vent, j’ai un bouquin à finir.
Où est l’important ?