Évoluant depuis mon arrivée dans la région autour du marché
hebdomadaire du jeudi à Ermioni.
Les végétaux y étant bon marché j’en repars fourni pour une
vadrouille d’une semaine.
J’y ai retrouvé des connaissances de rencontre à Poros, apéros et repas se sont
enchaînes sur leur bord plus confortable .
Si bien que je les invitais chez eux apportant l’apéro
promis ou autres victuailles.
On s’est retrouvé à Dokos où motivé par l’espoir de pêche fructueuse j’ai remis la tête sous l’eau en souvenirs de mes ennuis survenus en 2016 .
Puis à Porto Keli où nos routes se sont séparées, Matins bleus ne voulant pas remonté au vent dans les vaguelettes .
me suis retrouvé dans un mouillage au Nord de Kiparisi avec de fortes rafales qui se sont calmées en soirée. Endroit qui aurai pu resté beau si il n’avait été balafré par une route où peu de personnes ne circulent.
Vent arriére je suis
descendu sur Kiparisi à six milles. Pas trop le choix les vagues entrent dans
la baie et les rafales sont fortes vers la plage épargnées de la houle, enfin
le mouillage tiens c’est dèjà çà.
En fin d’après midi je traverse la baie pour voir si vers la chapelle St Georges endroit que j’affectionne il n’y aurai pas la possibilité de mouiller avec un bout au quai.
L’endroit est à l’abri des rafales presque de la houle
formées par le renvoi des vagues . Je me fais un accostage cul au quai ,je
laisse deux mètres pour le confort .
Bien évidement ma manœuvres n’est pas passée inaperçue. Un autre voilier arrive
je l’aide à porter un bout à terre avec mon annexe. Il se décale du quai aussi
mais à plus de cinq mètres ,du coup il est dans mon avant se qui rend la
situation peu sûre pour un départ en urgence.
Arrive un gros cata drivé par un skipper pro il débarque une
équipière hôtesse sur le quai va mouiller et recule amarrage difficile dans les
règles de l’art pour faire plaisir aux clients (une famille). Ceux-ci peuvent
descendre à terre bien que le bateau soit proche des rochers.
Formidable !!! Une fois à terre le père va faire sonner la cloche de la
chapelle imité par ses enfants puis tout le monde remonte à bord. Tout ce mal
et risque que s’est donné le skipper pour voir faire sonner la cloche.
La nuit n’a pas été confortable . Au petit matin le cata
s’en va , ca chaine vient prendre mon ancre et la fait se décrocher du fond. Je
largue les amarres en méttant les gaz
pour éviter de me retrouvé sur le voisin qui est en avant de moi . Ca se fait
de peu plus qu’à remonter la chaine
et remonter les amarres qui sont à la
remorque beaucoup de choses à faire en même temps.
Direction en face où j’aurai du rester.
Départ à 3h du matin pour profiter du vent . J’ai une
dizaine d’heures de nav à faire. Parfait pendant 4 heures puis pétole jusqu’à
deux milles de l’arrivée veille du marché. Rafales et vagues entrant dans le
mouillage pour l’arrivée . Je me retrouve à mouiller à Artitza.
Je suis quand même au rendez vous hebdomadaire du marché.
Plus qu’à tailler la route ,vers où grand dilemme ?
Joli endroit l’eau est belle , proche de l’ile « interdite »
d’un armateur.
Ne voulant pas skater dans son horizon. Je continu mon
chemin.Le lendemain.
Le long de la décharge pas très loin
du Kalivi où le barbecue a dérapé 50 hectares pour quelques brochettes.
Quelle chance aucun bateau devant la plage où il y a la
taverne. Ils sont tous dans l’autre anse. Bon ca ne dure pas un voilier vient
me rejoindre.
Un va et vient de bateaux taxis est énervant , ca ne va pas
durer ils vont se calmer.
Arrive un gros bateau bien décoré ,je comprends l’agitation
du lieu ,un mariage dans la chapelle bucolique à la pointe ,j’en suis à cent mètres et sur la plage devant la taverne
des rangées de tables ne me laissent aucunes illusions sur le calme de ma
prochaine nuit.
Ils ne se font pas de cadeau. C’est à celui qui prendra le
plus de place.
Deux cents mètres de chaine d’ancre à l’avant des bouts à terre de même longueur attachés sur les restants d’arbre du rivage.
Deux cents mètres de chaine d’ancre à l’avant des bouts à terre de même longueur attachés sur les restants d’arbre du rivage.
C’est beau de voir évoluer tout ce monde, un spectacle .
L’appel du large étant là .Je quitte la compagnie afin de
laisser une petite place pour le « Roi Marcel »( Teeshirts) ou le Prince « Dudule »