Une trêve dans mon emploi du temps pour ces quelques news.
Depuis que j’ai mis Matins Bleus en vente je suis très occupé
à répondre aux questions que d’éventuelles acheteurs me posent, chacun à son
point d’intérêt j’essaie de répondre le plus rapidement possible, ça me prends du
temps.
Donc j’ai quitté Karisto pour remonter vers le chantier Une première
halte sur Nissis Néa Stira un mouillage marqué sur la carte normalement bien
abrité du vent actuel, impossible de trouver les sondes indiquées sur la carte
il y a 40m au bord. Je me rabats sur un banc de sable sous le vent de l’ile qui
se calme rapidement. Nuit paisible pour continuer vers Eretria où je peux
éventuellement me mettre au quai pour descendre les voiles plan donné par un ami qui pratique de la sorte.
Place le long du quai accostage le soleil dans l’œil pour
venir se frotter à un bout du quai qui dépasse dans l’eau, une éraflure sur le
bateau lui qui avait traversée la saison sans pettes.
Le lendemain matin je taille la route vers Kalkis où j’y ai
mes habitudes, dans la marina il y a une place qui me convient mais vu le vent
je ne me sens pas pour la manœuvre, je vais mouiller dans la baie, j’ai assez d’une
balafre. Le lendemain matin il n’y a pas de vent pour faire mon accostage,
belle manœuvre Matins Bleus réussi son créneau et se retrouve le long du quai.
Plus qu’à descendre les voiles surtout le génois qui pèse le poids d’un âne mort.
La place est trop belle le schip Barbourrisse vient me dire qu’il attend un big boat. Je n’ai pas l’intention
de partir avant d’avoir fini. Au bureau du port ils acceptent mon argent pour
la place me voilà plus rassuré.
Le lendemain grand cinéma le big Boat est dans la rade au mouillage,
un type du port vient me demander de partir, il n’est pas au courant que j’ai
payé la place, drame administratif, 10 personnes sur le ponton pour régler le problème,
conciliant je veux bien changer de place dans l’après midi, mais je veux être sûr que
la place ne sera pas revendiquée, là je deviens chiant sachant que je pars le lendemain,
mais c’est pour le fun. Finalement j’ai ma belle place sur pendilles aidé par les gens du port pour accoster. Quel cinéma.
J’ai rendez vous pour sortir le bateau chez Pétros jour du
changement d’heure je me pointe la veille pour faire un mouillage devant le
chantier. Je n’ai pas le droit aux croissants, le bateau est mis à terre calé,
gratté et karcherisé.
A 10h je fais une séance photo des dessous du vaisseau pour amplifier
l’album. Plus qu’à renouer les contacts pour prendre rendez vous pour une visite
du bateau, j’ai trois potentiels acheteurs partants pour venir voir Matins
Bleus.
Les premiers seront les bons, le frère et la sœur tout deux
du milieu maritime père pêcheur, lui skipper pro la sœur plusieurs transats à
son actif. Rien n’est épargné des yeux
de lynx auscultent le bateau, des trucs que je n’avais jamais remarqués me sont
expliqués.
Finalement le bateau convient mais il faut que j’attende le
verdict d’un conseil de famille à leur
retour. Je les presse un peu mon deuxième rendez vous est pour le 13.
J’ai la réponse positive rapidement, je peux me faire
engueuler par mes visiteurs suivants, excusez moi encore.
Matins Bleus est vendu confirmé par un acompte. Je me sens
tout drôle.
Ma danseuse qui va aller valser dans les bras d’un autre.
C’est la vie je l’ai voulu comme çà, je croix que l’important
est là. Une page de Blog se ferme. Les suivantes sont blanches et je ne sais
pas de quoi ca parlera.
Peut être un vieux rêve les canaux de Patagonie en pédalo
serait un bon challenge plus qu’à m’entrainer dans ceux du marais Poitevin.