Changement d’ère.
Dîtes le avec des Fleurs
Après les ères de la matière voilà celui de la dématérialisation. L’ère du virtuelle où l’humain n’a plus sa place où la chair n’a pas lieu d’exister. L’ère de l’infiniment petit, de l’invisible.
Comment en sommes nous arrivé là ? Mon interprétation n’est que personnelle ce n’est qu’une réflexion, une divagation de ma pensée.
Ouf on l’a échappé bel.
Tout est rentré dans l’ordre, il a fallu s’y plier, pas le choix avec la distanciation.
En trois mois aucun dictateur aucun pouvoir totalitaire n’avait réussi à mettre aux pas les peuples et pourtant nous y voilà.
Devant respecter une distance entre chaque individu dans les espaces publiques limité dans nos déplacements extérieur au strict minimum. On n’est devenus les responsables. Bien informé sur le lavage des mains, de la toux et de la fièvre rappelé régulièrement par des messages TV avec le mime de service gesticulant en arrière plan.
Difficile de ce concerter autre que par ce que l’on nous diffusait abondamment désignant son voisin comme danger potentiel attentant à notre vie, l’information ne circule qu’à travers le petit écran.
Plus de réunion c’est interdit il y a des risques, fini les manifs plus de gilets jaune, de blouse blanche ca donne des idées pourquoi pas gouverner avec, fabriquer un futur sans contestation.
Il faut déconfiner dans l’esprit de la liberté de choisir c'est-à-dire aller au boulot si tu n’as pas le choix de faire autrement.
Tous ces ordis sans personnes devant dans les buildings de la défense (faudra penser à recycler les bureaux vacants, là il va falloir créer une ou deux commissions pour avoir des idées contradictoires d’ensembles unifiées.)
Avec tout cet argent faudra penser à faire pleins de commissions pour savoir comment augmenter les copains qui ne sont pas encore directeur, présidents, secrétaire général de truc très important.
Il parait qu’il y a des pays qui n’en veulent pas du pognon, mais ils sont obligés de le prendre pour nous le prêter. Y en a je vous jure ! Ils ne sont pas solidaires.