De Paros à la
première pluie.
Après avoir fait une journée touristique à terre en
compagnie de Françoise ,Thierry et Tallio .Visité au hasard des panneaux indicateurs les lieux les plus
exceptionnels et « uniques » présents sur les 2kms à la rondes ,
vu
des ruines
vu des cailloux vestiges de temple historique,
grimpé sur des pitons
pour observer entre les grilles cadenassées le plus bel édifice de la Grèce
antique « unique » en son genre
un peu déçu qu’effectivement en tout lieu de la planète chaque chose est « unique ».
Blasé, la journée se termine dans un lieu « unique » en barbotant
dans l’eau et en faisant une partie de nanno avec le chien.
Hormis ces considérations personnelles, la balade et la
journée ont été formidable. A force de
voir des choses « uniques » je trouve tout pareil.
Retour au bateau avec l’envie d’aller voir d’autres choses « uniques ».
La métèo est favorable dans le texte pour demain aller vers Sifnos le mouillage
de la baie de Pharos protégé. Meeting avec
Troll pour la décision de poursuivre nos routes en commun. Pour moi qui
veux aller à Sirros, il me faut tirer des bords pourquoi pas un grand bord vers
une ile qui m’est inconnue.
Si bien que le lendemain nous partons vers Pharos chacun sa
route le vent est bien mou je passe au Nord des ilots de Toylorios ,Troll en dessous.
Le vent escompté dans le chenal n’est pas au rendez vous. Le moteur est mis à
contribution. Presque toute la nav sera faite avec du vent de cale. Mon
entêtement à chercher le vent me fera arriver bien tard à Pharos.
Apéro dinatoire sur Troll.
Départ le lendemain pour Seriphos encore une ile inconnue. Le vent toujours mou un premier bord pour passer le
premier cap puis une remontée très molle
le long de Sifnos.
Je continue à être joueur le plan météo est que le vent doit
tourner Sud Ouest pour le moment je bataille au pré et n’avance pas je me mets
à 60° du vent, les bonnes voiles
effectivement l’allure augmente
puis le miracle météo arrive le vent tourne j’effectue un demi cercle
qui me ramène presque sur ma destination finale ; j’abandonne le jeu et
lance le moteur à 5 Milles de l’arrivée de toute façon j’étais encore trop haut.
Une place cul au quai me permet de recevoir les amis et le chien sur mon bord puisque au
mouillage Tallio ne peut pas monter sur le bateau.
L’octopus prévu pour
la veille est à point.
Nos routes sont différentes maintenant Troll quitte Sérifos
pour rejoindre Poros où la région.
Moi je reste attendant une bonne météo pour Siros. Pas trop pressé
par le temps j’en profite pour découvrir l’ile et sa Chora magnifique vu d’en
bas.
Le site est magnifique, les autochtones pas du tout aimables,
blasés.
Sur le quai un va et vient de bateaux surprenant pour la
saison. Un bateau Français arrive rencontré à Amorgos où l’on avait échangé
quelques bons plans, retrouvailles, rèaperos. A bientôt sur l’eau. C’est simple
sans formalités ni promesses.
Une semaine à profiter de la vue, de l’Edf pour l’eau je suis petit consommateur,
peu pour l’ouzo et pour le lavage des dents un petit rouge moyen fait l’affaire.
Demain je pars l’ami théo est bonne. C’est conforme du vent
dans la baie un petit zéphire dehors, mais dans la bonne direction. Ca avance
sans violence .Arrivée vers Sirros le vent s’enhardi est me fait rattraper le
temps .J’arrive à Ermoupoulis les places que je convoitais son prises par des
bateaux installés pour y rester. La marina ne m’inspire pas s’est la première fois que j’y rentre .Il
faudrait construire un grand monument à l’architecte pour pouvoir le pendre,
faire des quais en arcs de cercle quel génie. Comment accoster ? Heureux d’avoir
contemplé cette marina hors service avant d’avoir existé. Je me rabats sur le
quai de la ville autre lieu pas triste les postes d’amarrages sont devant les
terrasses des tavernes quand tu sautes à terre pour t’amarrer faut faire
attention à ne pas atterrir dans une
assiette de Moussaka. Les boules Quies sont obligatoires.
Donc mon escale à Sirros de courte durée dès le lendemain je
pars pour Thinos. Autre lieu déjà vu mais avec l’intention de visiter l’intérieur
de l’ile qui cache des trucs « Unique ».
Arrivée cul au quai sans problème, au printemps quand j’y
étais passé il pleuvait le marbre du quai étant mouillé j’avais eu recourt à l’aide
d’une promeneuse de chien pour m’amarrer, aujourd’hui c’est sec je peux sauter
sans crainte de partir en aquaplaning sur mes baskets.
Le bateau Français à coté est celui de Pierre louis et sa
compagne rencontrés à Amorgos et qui vont hiverner à Oropos.
Ils ont fait la visite de Tinnos et m’indique les bons coins. Malheureusement
pour moi le 3 sacs à dos du routard est fermé le Mardi « unique « musée
de la mine et des métiers du marbre de pyrgos.
Je commence ma visite par le monastère de bonnes sœurs, bof.
Les villages de l’intérieur
Agapi très beau que l’appareil photo refuse de prendre à sec de piles
.Les paysage avec rochers ronds très beau les bords de l’eau de l’autre coté
bof.
Une épicerie vendant des piles qui rendent vie à mon
pilivore d’appareil.
L’extérieur du musée du marbre visite de Pyrgos beau beau.
A défaut de visite du travail du
marbre je me fais celle du cimetière avec ses tombes ciselées dans du marbre.
Le pavage des rues en marbre certaines dalles sculptées.
Retour en passant par le sommet de l’ile pour se dégourdir
les jambes et jouir du panorama ascension facile beau.
Retour au bateau .Puis départ pour Kéa le lendemain.
Bon Kéa sera pour une autre fois plein vent arrière aller
sur Andros est bien plus sympa. Avec l’envie de me faire un mouillage sur la
cote d’Andros, l’endroit visé une crique en dessous de la pointe
Strophilas de loin une coulée de verdure
descend jusqu’à une plage, j’y arrive ; tiens ! Un élevage de
poissons m’étonnasse ! Qu’est ce donc ces bouées, je ralentie mon approche
les fonds deviennent distincts de toutes les couleurs bleu, blanc, rouge,
vert pareil que la plage qui dépasse de
2 m le niveau de l’eau. Je devine que mon paradis escompté est une ancienne décharge, les bouées pour
retenir les déchets flottants à une
certaine époque et les fonds multicolores tout ce qui ne flottent pas. Demi-tour
vers la civilisation.
Devant le ciel s’assombri
comme j’avais affalé les voiles je replis celles du milieu. Je prends la
direction de Basti un baie avec un port. Et le grain arrive je suis obligé d’y
aller .Les premières gouttes d’eau de la saison commence à tomber, un rinçage
je suis dessous comme à la douche. Voilà
l’hiver. Je me mets au « mouillage »