Derniers bords de la saison.
La première douche passée, le soleil est revenu.
Les nuages qui avaient fait défaut mettent de l’animation
dans le ciel.
Rien ne sert pour moi de rester à Basti, je connais.
Le choix avec du Nord Est
me permet de remonter dans le chenal d’Eubée en y faisant une très belle
navigation. Je me dirige vers Néa Marina, les places sont rares mais on m’a
parlé d’une boucherie qui fait taverne avec des morceaux de viande au menu à
rassasier un ogre .Ca me faitsaliver et un ogre est petit joueur s’il me lance un
défi.
Donc motivé pour faire halte je me trouve une place au bout
de la jetée des pêcheurs et me met cul au quai. Je sens bien que je ne suis pas
le bienvenu, mais je ne gène pas .Sur le quai il y a l’eau et l’électricité réservés
pour les travailleurs de la mer gros consommateurs d’eau, il y en un qui m’explique
que tout les jours ils sont obligés de se laver pour pas sentir la sardine. Je
lui explique que si il me prête pas son tuyau s’est moi qui vais sentir la
sardine, le dialogue est créé j’ai le
droit au tuyau et une place sur la multiprise.
La vie s’installe, la nuit les bateaux partent, ils
reviennent à l’aurore quelques vagues sans bruit.
Je teste la taverne Steak servi dans un plat sous un
monticule de frites, il y a bien plus de 500grs de viande un ½ de pinard le
tout pour 11€ rien à dire je peux revenir le lendemain pour tester le filet
mignon même proportion.
Le soir concours de pêche à la ligne avec les habitués de la
jetée. Et puis, la vie étant ce quelle est au bout de quatre jours je pars vers
Panagia .Encore une belle nav.
Le tavernier du coin me reconnait se souvient d’Antonio et Andy,
je me dois de lui faire une visite pour sa spécialité de calamar au fromage.
Au
bout de deux jours le pêcheur vient me tirer de mon film. Il y a un orage qui
arrive « pas good de rester sur le quai « il insiste tellement que
je suis ses conseils et part de l’autre coté de la baie où je mouille. J’attends
l’orage qui passe ailleurs. J’aurai pu rester.
Tant pis je vais à Boufalo très joli
endroit que je ne connais pas, pas la peine de mettre les voiles le génois suffit.
Petite nav.
Départ vers Eretria. Puis le vent molli, change de
direction.et revient me poussant vers Alkoussi. Je mouille devant le port, un
peu de houle rende l’endroit inconfortable sous Génois seul je traverse le détroit
et me retrouve à mon point de départ du début de saison à l’Efkandis.
La saison est finie, le vent se calme je me retrouve à Evoiko center. Plus qu’à désarmer le
bateau. Sortir la cuve de fuel qui à eu une fuite.
Le reste des travaux,
on verra !
Vive la vie.
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