Brume sur le Bosphore.
Me voilà à Cilé en mer Noire. La partie la plus Est que
m’autorise le contrat d’assurances.
Parti d’Essenkoy
saluer fraternellement par
Tamer le gérant du port. J’ai largué les
amarres en direction d’Istanbul. Désabusé par les prévisions météo.
Pas un souffle d’air dans le port, en en sortant je peux
voir au loin que la mer écume, profitant de la zone de calme où je me trouve
j’hisse la grand voile avec deux ris.
Le vent qui me manquait arrive dès le cap débordé, je suis
au prés enfin le prés qui convient à Matins Bleus 45° du vent voir 60° pour le
confort.
L’allure est bonne le cap un peu moins, Istanbul en face. Pour
les iles des Princes mon objectif c’est râpé à moins d’un miracle.
Miracle qui se produit petit à petit le vent tourne, si bien
que je me retrouve pour passer la nuit et faire une partie de pêche sur
kinaliada la plus ouest.
Une plage avec guinguette à thé qui aurait pu être à bière
si le tenancier était athée.
Nuit qui aura pu être paisible si la chaine d’ancre n’avait
pas eu l’idée de venir se frotter contre la chaine de la sous barbe.
Le premier ferry qui passe me réveil, il est cinq heures je
n’ai plus sommeil.
Au loin la brume, les cargos en sorte un à un de partout et
se dirigent vers un point commun ,comme
avalé dans un entonnoir.
J’y vais aussi en
restant sur le bord du chenal de trafic, Sainte Sophie sort de la brume avec
son dôme ensoleillé.
Je commence à rentrer dans le trafic. Les
« vapur » y vont bon train.
De terre quand je regarde leurs manœuvres je me dis
« ils sont fous »
Quand je suis à bord
je me dis « Chapeau ils connaissent leur machine »
Maintenant je suis dans le trafic et je dis « Bravos Messieurs,
vous êtes courtois et n’hésitez pas à changer de route pour me laisser
passer »
Un petit salut de ma part et dans le poste de pilotage j’ai
le droit à une réponse aimable.
Mon appréhension s’estompe au fur et à mesure que j’avance.
J’ai en tête les zones de courant, il me faut traverser le
Bosphore derrière un gros tanker qui lui
ne changera pas sa route pour moi.
Un paquebot de croisière manœuvre pour son
accostage ; au milieu de tout çà
des pêcheurs sur leur petite barque taquinent le hareng.
Au niveau de la tour de Léandre, je traverse direction la mosquée
de Dolmabahçe au bord de l’eau avec derrière comme une grande sœur un gratte
ciel qui ressemble à une femme sous un tchador.
Puis le palais de Dolmabahçe ensuite des hôtels de luxes. Le
coté friqué d’Istanbul qui s’étale.
Les contres courants sont bien là heureusement, le vent
escompté est absent, le moteur ronronne à 1800 tours pour une vitesse de 4nds.
L’appareil photo cliquette, j’ai toujours aimé çà remonter
les fleuves.
Je me régale.
Le pont 64m de haut .
A un moment un mascaret ?
Surement la jointure de la sauliure entre les deux mers.
Et bientôt en face « black sea »
Mouillage heureux d’avoir réalisé mon projet dans le port
de Poyraz.
Bravo « Matins Bleus « tu peux ajouter une autre
mer à tes trophées.
Un aller retour jusqu’à Cillé puisque la météo le permet.
lien vers les photos
Une déception dans le port de Turkellifeneri où ,après avoir tourné dans le port, une fois accueilli à couple d’un chalutier et bu le thé avec les marins, un type bardé d’un brassard vient me demander de payer.
Grande discussion . »Payer pour quoi ? Je suis le long d’un chalutier , aucune prestation ni service. Payer pour payer non.
Il descend sont tarif à 10 Lyras (4€),non rien. Il veut bien me faire gratuit en échange d’une
bouteille de whisky .je vais chercher un verre et lui offre du rhum .Non ,en
public il ne boit pas ,l’hypocrite.
Niet, nada, je ne paye pas pour rien qu’est ce qu’il me
vend ? Tu veux du pognon, tu n’aura
rien, détache mon bateau je parts en face, c’est gratuit j’y ai passé une nuit.
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il faut payer pour
aucun service, dans le cas présent si je dois payer c’est au chalutier qui m’accueille à couple.
Direction le retour. Merde alors.
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