Retour à Hélios
Après avoir déposé les amis à Skiathos avec la chance
d’avoir une place munie de pendille,il ne me reste plus qu’à attendre Rodolphe
son frére Daniel et sa
belle sœur Betty.
Deux jours pour faire l’avitaillement. Lundi coup de fil au
mécano de Glossa sur Skopelos le roulement sera là demain il doit arriver de Thessalonique
,j’ai un doute .
Je vais voir le mécano à Skiathos lui explique mon problème
de besoin d’un roulement ,direction son bureau après quelques coups de fil
véhéments. Le diagnostique « Ok, à 17h il sera là » il est quand même
10h30, j’ai un doute, bon les dés sont jetés il n’y a plus qu’a attendre .
17 heure je me pointe dans l’antre du mécano,il n’est pas là, un employé pas au courant lui téléphone j’ai le gars en ligne « Désolé ils ont raté le ferry ca sera dans celui de 21h. »
Bon on verra ?
Le soir apéro sur un bateau ami voisin, un type m’appel sur le quai c’est le mécano il me tend une
enveloppe avec mon roulement dedans il vient du ferry je veux le payer . Non
Non demain ca me fera du sport que d’aller dans son atelier et il part en
riant. Ca fait plaisir de payer une facture à des gens comme ça.
La matinée est mise à profit pour remettre mon guindeau en
état de marche,avec au desus de moi les pets de « Dame au clebs ».
Faire mon sport pour régler la note(13€).
Le nouvel équipage arrive dans l’après midi du Mardi, le
taxi les a déposé devant une biére, Rodolphe vient me chercher pour que je l’ai
aide à en boire une. Toujours de service je ne me fais pas prier.
En soirée grillades ,je ne connais qu’un seul resto à
Skiarthos c’est gigantesque . A chaque fois je ne vais que là.
Une bonne nuit, et puisque plus rien ne nous retient ici
,les amarres sont larguées .
Un peu de vent nous ramène sur Hélios. Une place en long,
attendu par J.Yves et sont équipage qui nous ont devancé(au moteur).
Le soir Mezzés gigantesques pas besoin de prendre un repas
après.
Et puis une petite virée dans les Sporades ,après avoir récupéré
mon deuxième roulement à Glossa .
Skopélos pour un concert et du bouzouki Alonnissos , Peristeri, retour .Une semaine c’est vite passée.
Les copains dans l’avion du matin , à 10 heure je retourne
dans mon fief ?cul au quai en prévision d’un coup de vent , le guindeau en
teste fonctionne correctement.
Quel coup de vent !
Quelle nuit ! la dépression annoncée est assortie avec des orages
tant et si bien que le vent du Nord devient des tornades sous les nuages, le
sable de la plage comme du sablage intenable, les voisins dérapent je les aide
à se mettre le long du quai.tout le monde est sur le qui vive.
Le bateau tient bien , j’ai le moteur en prise sur les
amarres, je suis quand même obligé de retendre l’ancre par trois fois quand le
vent arrive du Sud . Une grosse bourrasque vient coucher le bateau ,je crois
que je vais aller me fracasser sur l’empierrement, mais non l’ancre a tenue bon
mais a encore chassée.
Je préviens les voisins que je vais bouger quand il y aura
un calme.
Dés que je peux je largue tout et avance sur l’ancre ,comme
il se doit la lois de Murphy se met en place le guindeau ne veut plus monter
l’ancre est décrochée ,je la remonte à la main, pendant que le bateau continu
son chemin en sortant du port, sous mon regard quand même. (Le lendemain il y a
un Allemand qui m’a répété les jurons que je » murmurai » ).
Le calme est provisoire, je fonce vers le quai où je suis
attendu, un tourbillon de poussiére arrive du Sud juste au moment ou on me
prend les aussières, Ouf. Merci à tous .
En sécurité je peux commencer ma nuit.
Ciel bleu, mer turquoise, Sirtaki, cocotiers, plongeons au
milieu des dauphins le tout au son du bouzouki devant une bière à la terrasse d’une
taverne entouré d’une multitude de
femmes alanguies, ce sera pour demain .
Il faut des coups comme cà pour apprécier les petits riens
de la vie. Après tout est beau.
Toutes les photos sont de Betty
Toutes les photos sont de Betty
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