Entre temps il y a eu Pâques .
Grande Fête ici en Gréce. Malgré les moments difficiles que
vivent les habitants il est de coutume de fêter dignement ce moment.
Les super marché sont pris d’assaut ,l’agneau règne.
Je suis invité par les propriétaires du chantier pour
partager le leur.
La veille grande effervescence pour la préparation du
Kokoretsi ce sont les abats de l’agneau mis en broche ficellés avec les
boyaux de la bête. La brochette fait bien son bon mètre.
De mon coté je me mets également au fourneau pour préparer
une crème caramel spécialité familiale transmise de génération en génération .
Le jour « J » dès 7h du matin Pétros est à la
manivelle, celle de l’agneau est motorisée. Le Kokoretsi lui doit être tourné
manuellement.
On voit le « pro » les positions changent en
fonction de l’ardeur du foyer , un genre de Kamasoutra culinaire s’engage ,il y
a beaucoup de positions et quelques accessoires.
L’heure « H » du jour « J » arrive, je
suis le premier avec ma crème et une bouteille de bordeaux sponsor du Bof .
Séa n’est pas
surprise » Oh ! Ena crêma caramel efkaristo Philippe. »
Bon ! elle connait.
Elle me récite la recette avec le « Bain Marie » .
Dimitri le gendre ,
Natacha leur fille ,
la petite fille , la
grand mère ,leurs amis,une bonne tablée s’installe.
Les amuses gueules s’étalent
sur les tables(Trapézias), les parasols changent de places pour apporter l’ombre
utile à une bonne consommation des denrées liquides et solides. Champignons grillés ,
morceaux de poulets viennent compléter les crudités apéritives.
Kokoretsi est prêt ,la découpe se fait sur le grill la
partie la plus à point est découpée et
détachée de la broche, après les morceaux sont coupés pour une consommation
directe. Très bon ! je me régale.
Je ne sais pas si mon grand âge, ou mon embonpoint attirent des égards ,je ne cris pas famine.
Ensuite arrive des plats aussi variés que divers qu’il faut
goutter. Je voudrai bien garder un peu de place pour l’agneau objet principal
du repas difficile parce que il y a aussi le déssert.
L’agneau est cuit (moi aussi) , J’ai le droit de gober un œil
(non, je rigole).Par contre j’ai réellement le droit de partager un morceau très
croustillant d’un coté et gras de l’autre un délice de cholestérol.
Chacun picore , »Obélix chez les Grecs ».
Salades variées ,fromages ,le temps passe avec le très grave
problème de « je reprendrai bien un peut de ????,non je ne peux
plus. »
Enfin arrive ma crème caramel ; oh !!! l’orpheline
elle fait peine à voir au milieu des gâteaux qui sortent de leurs boites , magnifique.
Je prendrai bien des trois surtout si bien servi.
Mais pas de la tarte.
C’était avec du retard (faut bien digérer ) Kalo Pasquas.
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