Vite vite rien ne presse et pourtant à peine mes équipiers
débarqués à Rhodes que je n’ai que l’envie de me retrouver dans un endroit
moins urbanisé, plus tranquille. Le plein des cuves de flotte fait je largue
les amarres pour ailleurs, en face en Turquie, pas besoin de faire un cap trop
serré, j’ai le choix.
Le vent me cueille dès la sortie de la marina, je peux
hisser mes voiles à l’abri de la digue du port des ferries. Et fouette coché,
il y a quand même 20nds qui deviennent régulier en s’écartant de la cote, la
vitesse est grisante d’autant que le pré bon plein est apprécié de Matins Bleus.
Finalement je me retrouve dans la crique où j’avais un
mouillage brulant un mois avant.
Une gulette occupe la plage je me mets sur ancre sans bout à
terre, pas très loin de deux bateaux de pêche qui se sont abrités proche de l’ilot.
Curieux de voir qu’ils vivent en couple Madame est présente, elle tire sur les filets et fait la popote à bord sur un barbecue. La vie de nomade.
Curieux de voir qu’ils vivent en couple Madame est présente, elle tire sur les filets et fait la popote à bord sur un barbecue. La vie de nomade.
Rien de comparable à ma précédente venue, pas de rafale
brulante, belle baignade dans de l’eau transparente.
Départ vers Bosburum
mouillage le long de Kizil adassis en compagnie de nombreux bateaux.
Surprise, de voir Swing arriver dans l’après midi amarrage
en voisin nous voilà retrouvé.
Les projets sont semblables mais les routes sont différentes. Avitaillement au marché du Mardi de Bosborum.
Swing repart pour d’autres projets vers des endroits que j’ai
découverts avec eux, alors que pour moi il reste beaucoup d’endroits inconnus.
A peine swing sorti
de mon horizon que je suis interpellé par une voix connue, celle de Jean Claude
de Skopélos qui c’est trouvé un embarquement sur un super Hansé. Ils partagent
la bière à bord et moi un peu plus tard
le repas à leur bord.
Pressés ils repartent de bonne heure le lendemain. Et échappe au spectacle affligeant du naufrage d’un bateau moteur, j’en ai froid dans le dos de voir ce bateau couché se redresser et coulé en quelques secondes dans une gerbe d’écume . Je ne connais pas l’origine du drame, l’hypothèse d’un haut fond signalé par une balise de danger isolé mal négocié par le skipper. Beaucoup de monde impuissant sur les lieux.
Avec prudence je parts, des objets flottent sur l’eau s’est
lugubre de voir les coussins, parbattages etc.
l’annexe retournée. Je fais un grand détour.
Il y a un peu de vent la suite de la navigation est belle pour aller planter l’ancre Bencik koyu un genre de fjord, j’y trouve une belle place pour la nuit, un épicier en barque me prend mon bout et va le fixer à terre. Il rend service « C’est mon job » il repart avec ma petite commande d’un pain pour demain matin.
Le pain chaud livré le petit déj fut excellent.
Départ pour la suite les objectifs fixés je m’y conforme
avec regrets, à la sortie du fjord il y a un ilot de lave avec quelques
possibilités de mouillage. Deux gulette
s’en vont lorsque j’arrive la place est royale, je m’y présente juste pour
faire quelques photos.
Il ne faut exagérer je ne vais pas stopper ma navigation au bout de vingt minutes, je fais demi touret reprends ma route.
Journée à passer de virement en virement en compétition avec
deux autres bateaux, Matins Bleus ne s’en tire pas trop mal, ils ont du mal à me
larguer.
Je fini la journée
dans Agil koyu vaste port naturel où je ne suis pas seul.
Belle place, les bouts à terre passés les doigts dans le nez.
Malheureusement l’ancre à mal accrochée, je me refais la manœuvre. Nuit
tranquille.
Direction les formalités, la sortie du territoire à Datça, j’arrive le Vendredi et fonce à la capitainerie du port après avoir rempli mes formulaires en Turque (recopier scrupuleusement ma sortie de 2013 en l’actualisant sur les lieux et dates.)
Le préposé n’est pas très chaud mais comme je lui tends ma
copie et qu’après épluchage il ne trouve rien à dire j’ai le droit au coup de
tampon qui déclenche la suite. La douane et la police de la frontière heureusement
dans le même immeuble. Seulement il y a l’ordre c’est la police en premier et
la douane ensuite, malheureusement la
police est absente, alors la douane lui téléphone, j’ai le droit à un thé gentiment
offert par le douanier qui commence à
éplucher le dossier. La police arrive pas de problème elle n’a qu’a mettre un
coup de tampon dans le formulaire pour déclencher le tampon de la douane et un
autre sur mon passeport, discussion sympa ,je viens d’où, elle (la policière a été en France dans le Nord ) je pars quand
de Turquie » ben demain matin » aille aille ouille . Elle peut plus
mettre le tampon, il faut que je reviens demain, se sera rapide.
Lendemain matin je la retrouve dans la rue direction son
bureau pif paf tampon. Il faut monter au dessus voir le douanier, il n’est pas
là s’en est un autre qui m’opère Paf tampon. Il veut voir le bateau. On descend
ensemble , un type que j’identifies comme agent de dédouanement me dit que
la capitainerie est fermée le Samedi ,un os dans le potage maintenant que j’ai
tout les tampons je ne peut partir qu’avec l’aval du capitaine de port , comme
partout avec un peu de compréhension tout s’arrange ,il se charge du papier à
faire tamponner par la capitainerie Lundi .Je continu mon chemin avec le douanier, arrivé sur le port « il est où » ; »ben
là-bas au mouillage, je me suis pas mis dans le port ,il faut payer 70lyras
soit 20€. Bon, encore une autre
solution, il faut que j’aille chercher le bateau et que je vienne proche du
rivage pour qu’il voit que le nom est conforme .Je m’exécute avec le temps que cela
comporte. Une demi-heure après je suis libre de partir.
J’espère que le
papier pour la capitainerie arrivera à bon Port.
Un petit chez soi loin de chez les autres |
J’adore l’administration c’est simple. Surtout depuis que je ne suis plus imposable, je suis devenu « taxable » avant de devenir « redevable », ou »contributeur » etc.
La suite pour bientôt maintenant s’est l’heure de la sieste.
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