En route vers le Nord.
Comme prévu je quitte Chios avec un vent qui dans un premier temps me porte vers Innoussas l’ile des armateurs déjà visité et commenté. Le vent est monté en puissance ; dans le port je ne me sens pas capable de faire la manœuvre d’accostage cul au quai. Je fais le choix de mouiller et d’attendre la soirée pour venir finalement me mettre le long du quai que je pensais réservé aux Coast guard qui sont venus s’amarrer ailleurs.
Bonne place qui me permet de faire un tour à terre et une baignade un peu plus loin. Grand désert dans la ville.
Après une bonne nuit passée en sécurité ligoté au quai je
reprends ma progression vers l’indécision du but à atteindre, j’ai le
choix Psara déjà visité l’an passé ou Ploumarion pour moi l’inconnu.
Il va de soi que je choisi Psara, ce qui me permet en cours
de route de changer d’avis et de me retrouver à Ploumarion le soir.
Un port pour moi seul, c’est toujours inquiétant. Pourquoi il n’y a aucun voilier ? Je me suis trompé quelque part ? Ben non, la météo est bonne. J’y reste trois nuits.
Le pays de l’Ouzo n’a rien de bien particulier sinon une usine qui en fabrique un de bonne renommée au prix du produit de luxe.
Donc pas de dégustation d’Ouzo, mais une cure de poissons vendus à un prix correct 10€ maxi le kilo, les crevettes rose à 5.
Au bout de trois jours je me décide à pousser plus à l’Ouest vers un golfe Colpos kalloni entrée du golfe en suivant un chenal bien balisé.
Pour finir par un mouillage devant Apotikia petit port où il faut bien suivre les sondes pour trouver l’entrée.
Le village est petit, une taverne comme seul commerce.
Quelques figuiers assez généreux. Je me fini l’après midi à glander devant une bière. Le calme m’envahit.
Direction la sortie, il faut à en croire Dame Météo du vent
est prévu en soirée et demain se qui pourrai me faire faire un bout de chemin.
J’arrive mollement à Sigri. J’ai l’impression d’être le seul voilier dans la région aucune voile à l’horizon.
Mouillage vers le port. Et étude de la météo.
Du Sud est prévu une aubaine sauf que le port de Esftratos objectif
choisi comme future escale est ouvert dans cette direction.
Toujours ferme dans mes décisions, un changement de route
est envisagé, je viens de me faire une vingtaine de milles. Skopélos est à 90
milles à l’Ouest si je pars à 6 heures j’aurai un bon vent toute la nuit et
pourrai arriver vers les 15h.
Allez vite une sieste pour pouvoir affronter ma navigation nocturne.
A 18 heure je lève l’ancre. Le vent est présent comme prévu
pas violent mais me faisant bien avancer, la mer est plate.
La nuit arrive il y a du monde sur l’eau de gros cargos qui
vont ou viennent des Dardanelles et puis des chalutiers plus inquiétants dans
leurs routes.
Et à minuit plus rien, plus de lumières de bateaux sur l’horizon.
Le pilote automatique se met à me faire des siennes, il ne
pilote plus rien et part au lof en permanence.
Je vais l’ausculter, je m’aperçois que le vase d’expansion
fuit il n’y a plus d’huile dedans. Je stop tout et démonte le truc je bouche la
fuite avec de la pate époxy, je remonte le bocal et le rempli d’huile en purgeant
le système. Ca remarche bien que la
fuite ne soit pas complètement colmatée, ca suinte un peu mais ca fonctionne. Je
reprends la route.
Le jour se lève j’ai un peu plus de vent que prévu et
continu à bien avancer.
Sur le quai de Skopélos je suis accueilli Par Lionel et Claudine qui eux ont fait une
route plus au Sud. Ils sont en balade dans la ville leur bateau étant à Agnondas.
Claudita arrive à son tour, on se retrouve autour d’un
breuvage pour se raconter nos dernières péripéties.
La vie s’installe un petit break est le bienvenu.
Je retrouve les connaissances.
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