J’ai laissé derrière moi les Diaporos, après avoir eu l’espoir de m’arrêter à Panagia pour un avitaillement. Seulement le port était occupé par des chalutiers et dans l’espèce de marina un peu plus loin l’accès est interdit malgré les places libres.
Qu’importe pas trop loin une possibilité s’offre à moi sur des pontons déglingués, où je trouve le refuge attendu. Bien amarré je peu faire un plein sommaire de la cambuse pas trop de choix à l’épicerie unique qui est plus spécialisée dans les tongs et objets de plage moins périssables que les abricots qui sortent seul de leur caisse en coulant. J’y trouve quand même mon bonheur.
Une taverne du midi me réjouis devant une belle salade et
sardines grillées arrosé d’un misso kilo de blanc qui m’endort pour une sieste
à l’ombre des parasols.
Au réveil un autre bateau est arrivé. En regagnant mon bord je m’aperçois que la silhouette du capitaine m’est familière et pour cause nous avions partagés le quai de Néo Klima il y a quelques années dans une très bonne ambiance.
Je reconnais Rossen polyglotte avéré parlant cinq langues dont le Français pour mon plaisir. Nous tombons dans les bras l’un de l’autre. Echange de souvenirs, évocation du présent et souhaits de l’avenir.
Taverne du soir, recommandé par un résident Russe au train
de vie aisé, il demande à la patronne la pratique des mêmes tarifs que pour lui,
se qui ne me rassure pas trop.
Effectivement les mezzés sont royaux l’ouzo généreux et le
tarif des plus correct.
Rossen attend son frère qui vient de Sofia avec sa famille
pour quelques jours.
Le Raki maison donne de l’amplitude au mouvement du ponton,
le retour au bateau se fait sous haute surveillance, il y a entre chaque ponton
un saut d’un mètre à faire ils ne sont pas reliés entre eux. J’ai réussi mon
jumping nocturne. Le Raki s’est traitre.
Temps propice finalement pour larguer les amarres Rossen
vers les Diaporos, moi vers Amouliani, ile où je n’avais jamais mis le pied à
terre toujours en équipage voulant plus de milles à naviguer.
Me voilà le long du quai extérieur du minuscule port réservé aux bateaux de promenade. Quelques bouts de ferraille pour y accrocher ses amarres. Pour une nuit ca suffira bien.
Me voilà le long du quai extérieur du minuscule port réservé aux bateaux de promenade. Quelques bouts de ferraille pour y accrocher ses amarres. Pour une nuit ca suffira bien.
L’ile est quelconque taverne,
souvenirs rien de bien typique.
Si maintenant je sais où poussent les oeufs
Si maintenant je sais où poussent les oeufs
Direction Ouranopolis mouillage devant la tour. Le village identique aux autres passages. Je deviens blasé.
Seule curiosité deux nanas en mini bikini sur la plage derrière
la jetée où débarque les moines
résidents du Mont Athos une mise à l’épreuve qui m’amuse.
Il faut que je me mette en place pour faire le saut vers
Limnos la météo prévoie une ouverture pour demain, je regagne la baie de Sykia
au bout de la péninsule de Sithonia.
Départ à l’aube vers Limnos, le vent est là pour me faire faire une belle traversée à presque six nœuds de moyenne.
Je m’installe à Myrina, maintenant il me faut du secteur Sud pour rejoindre Samotrace. Je rate le coche, j’ai loué une voiture pour visiter l’intérieur de l’ile qui n’a pas trop de curiosités « uniques « à proposer.
Sur les routes les militaires font des manœuvres, des trous
dans les collines.
Dimanche réveillé par la fanfare pour un levé du drapeau, respect de la population tout s’arrête pour saluer les couleurs. J’aime ce civisme malgré tout ce qu’ils prennent dans la gueule.
Lac refuge des flamands quand ils ont bon pieds et envie de danser.