Le séjour dans les Sporades se termine.
La cambuse est garnie pour une escapade de quelques jours. Direction
Allonnissos le Sud de Peristeri.
Le vent est intéressant me faisant faire un arc de cercle sans rien
toucher me ramenant dans l’objectif. Les mystères des effets côtiers.
Deux voiliers arrivent en même temps dans le mouillage, ils mettent la gomme pour me doubler. Je vais faire ma manœuvre pour mettre un bout à terre je suis assez loin du bord mon amarre fait des nœuds moi je fais le spectacle et Matins Bleus dérive gentiment .Finalement il est lié aux rochers je n’ai plus qu’à le déhaler vers sa place petit à petit.
Gros efforts qui méritent une baignade.
Les deux couillons s’en vont me laissant toute la place ;
je suis loin du bord je me refais la manœuvre en inaugurant une technique pas
trop mal.
ouvriers jardiniers ratisseurs de plage aux Diaporos |
J’explique: avec l’annexe je vais porter un bout (flottant) à terre que je fixe tranquillement dans les rochers. A l’autre extrémité je mets un pare battage auquel je rajoute le grappin de l’annexe je le porte le plus loin possible sous le vent et je n’ai plus qu’a venir en mouillant vers lui le récupère avec la gaffe et voilà .Tout simple. Un mouillage provisoire, faire l’installation, faire le mouillage définitif. (En principe on se met le cul au vent pour être protégé dans ce genre d’amarrage)
Puis départ pour le Nord vers Panagia le cap n’est pas bon
puis ca s’arrange je me retrouve dans la baie du monastère. En fin d’après midi
le vent de Nord se calme et vire à l’Est je rejoins Planitis.
Mouillage tranquille au milieu des autres l’endroit est très prisé bien protégé très fermé avec de l’eau verte ou jaune suivant la saison.
Départ de bonne heure pour vérifier la météo qui offre un
bon créneau pour rallier Porto Koufo.
Belle navigation avec du vent variable en force qui m’oblige
à des réductions de voilure et en remettre par moment.
Taverne le soir intenable sous le harcèlement des
moustiques.
Petit avitaillement de toutes façons pas trop le choix.
Arrivé devant je ne vois pas très bien l’entrée du port
ouvert au clapot il y a une espèce de
digue en vrac.
Je préfère mouiller devant une plage dans 3 mètres d’eau presque
à l’abri des vagues qui se sont calmées en soirée.
La météo promet des orages dans la soirée de demain je préfère remonter vers Porto Koufo après avoir fais une virée dans le port de Néa Marmaras la digue est une série de pontons foutus dans n’importe quel sens ou détruits.
La météo promet des orages dans la soirée de demain je préfère remonter vers Porto Koufo après avoir fais une virée dans le port de Néa Marmaras la digue est une série de pontons foutus dans n’importe quel sens ou détruits.
La cote est assez belle est offre de jolis mouillages par contre les cartes ne sont pas du tout précises il faut avoir l’œil sur le sondeur. J’ai la chance d’attraper une espèce de gros maquereau qui alimente la cambuse.
Arrivée de bonne heure au niveau de Porto Koufo je continu vers la pointe voir un mouillage qui me semble intéressant effectivement une belle plage pour pouvoir mouiller devant et se baigner, un peu de houle rentre dedans ce jour dommage.
Dardes de maquereau en papillote avec un fondu de tomate aux
oignons arrosé d’un peu de Rosé (on fait
avec se que l’on a).
Départ vers midi dans l’espoir d’un thermique porteur que je
trouve après une heure de navigation au moteur.
Cahin Cahin je me dandine
vers ma prochaine étape Néa Sytia mouillage devant les tavernes ; mais je
suis pourvu en vivre donc je ne serai pas client. Balade à terre et dodo.
Quinze milles à faire pour les Diaporos je m’y lance vers midi le vent est là pour sortir de la baie après je suis vent arrière. J’aurai pu, j’aurai du sortir le genaker mais j’ai la flemme.
J’arrive dans l’archipel la passe est bien visible.
Mouillage dans Mesopanayias de l’eau émeraude. Je me mets en
retrait par sécurité les fonds remontent vite. Les maisons sont de toutes beautés avec la
piscine à cinq mètres de la plage.
Plage ratissée tout les jours pour des propriétaires
absents. Pour moi ca me convient.
Des voiliers vont viennent moi je reste profitant de l’endroit.
Un apéro par ci ou par là, la vie est belle.
Le super market en face. Je m’y risque en mettant à l’épreuve le moteur de l’annexe pour un long voyage 1.3 mille aller. Concluant je ne suis pas revenu à la rame.
Finalement je change d’eau pour aller voir ailleurs. L’ailleurs
est aussi bien, plus isolé mais super abrité de tout les coins. Je retrouve mes
voisins de la veille Italiens sur leur bateau Anglais immatriculé en Hollande
en prévision de la sortie de l’UE de l’Angleterre. C’est simple.
On s’est bu une bouteille de rosé de Bandol (un baume de
Denise) suivi d’un champagne Italien avec des toasts de sardines sur pain rassit.
Le top.
Ils ont repéré un mouillage dans de l’eau cristalline et
sont partis ce matin.
Je goute à la solitude.
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