Hier l’eau coulait à flot au robinet du quai. Ce matin plus rien et j’en ai besoin pour refaire le plein de ma réserve. Après renseignements au prés des pêcheurs, il se trouve que l’eau offerte a été coupé devant l’utilisation faite par les beaux bateaux dont les occupants passent leur temps à les laver.
Une ile où l’eau est rare en été, gratuitement gaspillée devant leurs yeux.
Donc je pourrai faire mon plein demain matin.
Le vent se fait sentir, mais je suis bien à l’abri des ilots et je me retrouve dans un désert.
Le moteur de l’annexe me fait des siennes il ne veut pas
monter en puissance je passe ma matinée à faire de la mécanique. Je n’ose pas à
aller à terre à la rame.
Finalement pour la nuit je change de place pour un endroit
plus sécurisant en cas de fuite .Avec de l’eau à courir.
La Turquie à moins de 10nm l’ile de Karaada. Un petit bout
de Génois me suffit pour faire la route. Je me retrouve rapidement dans le
golfe de Körfezi. Première baie au Sud de Karaada occupée par un élevage de
poissons.
Une petite crique dont la plage ressemble à une décharge me fait continuer la route. Le trou suivant avec un gulet dedans et ses passagers.
Enfin une crique plus importante avec seulement deux bateaux
de touristes et la sono qui va bien.
L’endroit est bien abrité joli en faisant abstraction de la
musique et de la densité de population entrain de dissoudre de l’ambre solaire
dans l’eau du bain. Je risque le coup est m’y installe.
Coup de sirène cinq
minutes après tout les baigneurs sont
entrain de se secouer le bas du dos aux rythmes discos.
Je me retrouve seul, la joie est éphémère je suis sur un
circuit deux autres bateaux arrivent.
Même cinéma, je partage ma chambre à coucher.
Finalement mon entêtement à raison, l’endroit est magnifique
pour fêter ca je mets de la musique .
Toujours du vent, je vais mettre le nez dehors les rafales sont costauds. Je fais une sortie pour changer d’horizon. Le mouillage envisagé est trop exposé. Au loin la meute arrive la tranquillité ne vas pas durer. Sous génois je navigue comme un fainéant en direction de Karabag Adasi comptant faire un mouillage vers Ildir.
Beaucoup de fermes marines en cours de route, Finalement celles de la carte ne sont plus aux mêmes endroits et entre les iles et Ildir il n’y a qu’une petite zone avec une usine d’aliment pour le bétail des fermes.
L’annexe me fait des siennes encore, il me faut un mécano je n’y comprends rien. Je passe la journée à
me baigner et regarder le village dans lequel je sens un peu d’âme.400 m à
faire à la rame et retour contre le vent
au dessus de mes forces et envies.
Le vent tourne légèrement Nord me faisant prendre la décision d’un bord
vers les clefs à molettes.
Bonne allures le cap pas trop bon puis en s’écartant ca
devient meilleure. Pré serré pour Matins
Bleus .J’arrive aux cardinales qui sont au Nord des récifs de Toprak adasi à la
nuit reste 8 miles à faire avec un cap plus ouvert qui me fait bien marché.
Les gardes cotes Grecque viennent tourner autour de moi avec leur projecteur surement étonnés de voir
un voilier à la voile en pleine nuit. Puis ils s’en vont.
Un point sur la carte je me réaligne sur la marina. J’y
arrive presque vent arrière. Seul les feux d’entrée sont présents les quais
dans le noir. Une place le long du quai je cravate l’aussière du milieu et fini
mon amarrage.
Au réveil je retrouve deux bateaux plus loin « Troll » que je ne savais pas ici.
Moteur chez le mécano, diagnostique le lendemain chemise
trouée.
Main dans la tirelire je commande après recherche un remplaçant.
En l’attendant je me fais une visite du Nord de l’ile et un
parcours de santé à l’hôpital pour avoir une ordonnance pour mes médicaments. Beaux
paysages et beau parcours "mais ceci est une autre histoire"
Philippe sur Matins Bleus toujours content d'avoir de vos nouvelles.
Philippe sur Matins Bleus toujours content d'avoir de vos nouvelles.
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