Le vent s’est calmé dans la nuit et la houle qui
blanchissait la mer à l’extérieur aussi.
Par contre le vent n’est pas comme prévu il arrive du Nord Ouest alors que les météos le mette au Nord Est 90° d’écart.
Me voilà encore bloqué, finalement ça commence à tourner dans la matinée vers 11h il vient du Nord, je tente le coup en espérant qu’il continu de tourner.
A l’extérieur un peu
moins de vingt nœuds mais je retrouve la houle de la veille, le bateau plante
des pieux, je bloque dans les vagues et suis obligé de relancer le bateau à
chaque fois, finalement je ne pourrai pas passer le cap trop de dérive.
Vers Karaburum il y a deux abris j’essaye de m’y diriger,
obligé de faire un appuie moteur pour ne pas trop descendre.
Finalement je localise le petit port Saip, entrée en chicane
étroite avec la houle qui s’écrase sur la falaise en face de l’entrée.
J’y retrouve Loarana qui n’a pas pu faire sa route la veille
et me retrouve cul au quai devant la proue des chalutiers à couples. La place
est bonne.
Le port est dans un endroit superbe sous des montagnes de
plus de mille mètres. La ville un peu loin pour faire les courses mais ca fait
une balade.
Le lendemain Loarana
tente sa chance vers Foça de bonne heure, la houle et le vent sont
tombés ou pas encore arrivée .J’ai envie
d’emboiter le pas mais nos route sont différentes. Je reste voulant réparer mon
moteur hors bord et mettre une rustine sur l’annexe et aussi pour me remettre
des balades en shaker que je m’offre depuis deux jours.
Dans la nuit du vent, les chalutiers changent de place. J’ai
leur étrave juste au dessus du bateau.
La houle commence à rentrer sans trop d’effet pour moi cul
au quai, mais les autres bougent pas mal.
Je sors de mon trou une demi heure de moteur et finalement
je peux faire porter les voiles, au pré puis travers je contourne finalement se
cap qui forme un déflecteur du Meltem.
Vent arrière je pointe sur Oinoussa que je décide de passer
vers Chios, puis le vent commence à tourner redevenir Ouest je me retrouve au pré avec plus de 20 nds
réductions de voilure. Tourner la pointe de l’ile et empanner vent arrière à
nouveau pour finir le vent dans le nez pour rentrer dans le port.
Oinoussa un peu d’histoire, une ile de 500 habitants maxi. Plusieurs familles d’armateurs représentant plus de 20% de tout le trafic mondial de se qui flotte sur les mers.
Si vous croisez un bateau avec ces couleurs il appartient à un membre de la famille.Le pavillon peut être d'un paradis fiscal.
Un musée avec des maquettes de toutes beautés faites par des prisonniers Français chez les Anglais.
Elles sont en ivoire et corne la collection privée d’un des armateurs Lemos.
Aujourd’hui Meltem pour ne pas changer. Je me fais une balade vers un monastère au bout de l’ile que j’ai vu en passant.
Le peu d’arbre ou végétation à brulés récemment.
J’ai le souvenir de lauriers rose sauvages qui sont maintenant clairsemés dans les rigoles.
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