Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

vendredi 9 août 2013

Les eaux claires Gulluck


Posidhonion sur Samos j’y suis bien.
 

 
 
 
Une petite épicerie deux trois tavernes que demander de plus.

 
 
 
 
 
 
 
 
Le vent tourne, le matin je fais terrasse commune avec le kalivi de la plage,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
dans la journée face au large, en soirée la chapelle sur la pointe avec la Turquie en face, après je dors, je taquine la friture.

Et pourtant je pourrais y être encore, j’en suis parti.

 
 
 
J’y ai retrouvé Ismael de Chios dans le rôle de moussaillon avec le proprio .Un simple bonjour au punch.

Pour Pytagorion et son wasching machine, Un mois de slips faisandés crée des obligations.

Accosté, électricité et eau  que de confort, bof.

Le linge m’est rendu rapidement  même livré, ils n’ont pas voulu le laisser moisir.

Le frigo est à nouveau plein, les cuves de flotte aussi ; pourquoi rester.

En avant, vers plus au Sud.

Ce sera Agatonnissis  un mouillage déjà utilisé, j’ai slalomé entre les ilots du Nord. Rien de bien folichon, des élevages de poisons, un coin pour les pêcheurs ; des travaux sur les hauteurs qui envoi de la poussière.

Mouillage dans 8 m d’eau je suis le sixième, à la limite des rafales.

Dans la nuit une sirène me  réveille, pas celle d’Ulysse une qui couine sans s’arrêter.

Je la connais pour l’avoir testée, je coule, moteur, toutes les pompes en actions ca couine toujours.

Le moteur est 20 cm au dessus de l’eau, je goutte, ouf, pas sucrée mais pas salée de l’eau douce.

Le niveau descend rapidement la sirène s’arrête, mon stress et ma peur aussi.

Bilan immédiat la trappe de visite de la petite cuve fendue, les trois cents litres de la cuve secondaire  sont parti gentiment dans les fonds.

Sur ce, je retourne me coucher.

Au petit jour, rafales, déjà. ? Les étoiles défilent et reviennent en place, un coup à droite et un coup à gauche l’aime pas çà « Matins Bleus » l’ancre décroche je suis debout avant l’alarme de mouillage vocifère.

Quelle nuit. Je repioche l’ancre, petit dej et hop en route,  Direction la Turquie sous  ¾ de génois.

 
 
 
Rattrapé en route par un voisin de mouillage, qui me snob, je le photographie il fait la même route sait on jamais ? Je pourrai lui passer. Non une fois qu’il m’a doublé il se met vent arrière ‘évitant les eaux Turcs.

 
 
 
 
Cap Terkagac burnu et le mouillage derrière Cukurcuk du guide, eau transparente rafales et environnement pas trop chouette, bon pour un bain, un repas et une sieste.

Il faut assurer l’intendance.

 
il y a une ville à coté Altinkum ou ancienne Didime, je suis à court d’internet  j’y vais.

Mouillage entre les pédalos devant des immeubles.

Vodaphone est à trois kilomètres, la ville est grande très grande .je n’irai pas.

Je préfère une halte chez le coiffeur, grand jeu les cheveux, la barbe, les sourcils, poils du nez au chalumeau comme les oreilles, heureusement content d’être en pays Musulman j’ai l’impression de me faire  traiter comme un cochon qui va faire l’andouille dans l’hexagone.

Frisotté, pommadé, eaudecolognisé, même massé. J’abandonne 20 TL 8 €.

C’est le moins qu’il me fallait pour affronter  la nuit musicale et  colorée qui en fait suite.

Jusqu’à présent je n’avais vu que des villages de vacances vaquant. Ici sa pulse.

 
 
 
 
 
 
 
 
Je ne m’éternise pas, j’ai juste à trainer dans ce golfe qui sera pour moi la sortie de Turquie après les formalités.

 
 
 
 
Sur le guide, sur la carte il y a des endroits sympas, mais déception, la petite crique est devenue plage pour village de vacances. Ou abrite un élevage de poissons. Je cherche, j’y vais au pif.

 
 
 
 
 
 
 
 
Finalement je suis récompensé une crique «  de l’Ouest «  dans le bouquin de MC.

 
 
 
 
 
 
 
Petit paradis j’y reste 3 jours. C'est-à-dire au bout de deux  je cherche mieux, mais finalement j’y reviens.

 
 
 
 
 
 
 
 
Eau transparente, des nacres qui souries, de la friture en veux tu en voilà, bien abrité.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je change l’eau du bain pour me diriger vers le cap Karaburun, encore un autre celui-ci moins haut. Des criques autour, je cherche le must,
 
 
finalement je me retrouve sous un village de vacances tout blanc tout moche accroché à la falaise comme un névé.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dessous un port tout neuf, tout vide. Raté les belles criques 
 
 
 
 
 
 
 
 
de toutes façons les bateaux de tourisme y vont à la queue leu leu.

 
 
 
 
 
 
 
 
Il me reste du culturel, des ruines, il faut que je me les fasses.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Moi qui suis passé si proche de tout plein de vieux cailloux sans même les prendre en photos
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
en voilà quelques uns.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nuit dans le port d’Iassos avec les ruines anciennes d’un coté et les neuves de l’autres.

Finalement  Gulluk pour faire m’a sortie. Petit port, une place un peu biscornue.

 

Eau et électricité  place à 40lt, réparation de la cuve. Resto de poissons pas cher. Bonne halte. Les démarches effectuées pour 0 € tralala bisque bisque rage pour ceux qui on payé.

Départ  avec une chaine prise dans l’ancre, calme, en 5 minute je règle le problème.

Ensuite  direction l’Ouest, Une ile sur ma route fait l’affaire pour une halte devant un port privé eau limpide.

Puis la suite des endroits très jolis mais un autre monde des yachts, des résidences ce n’est pas pour moi.

Je me retrouve après une navigation un peu houleuse à Kalimnos Ormos Palianissos. L’auberge est bonne, des corps morts sont installés pour les gens de passage comme moi.

Je suis à un jet de pierre de Léros.



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