Posidhonion sur Samos j’y suis bien.
Une petite épicerie deux trois tavernes que demander de
plus.
Le vent tourne, le matin je fais terrasse commune avec le
kalivi de la plage,
dans la journée face au large, en soirée la chapelle sur la
pointe avec la Turquie en face, après je dors, je taquine la friture.
Et pourtant je pourrais y être encore, j’en suis parti.
J’y ai retrouvé Ismael de Chios dans le rôle de moussaillon
avec le proprio .Un simple bonjour au punch.
Pour Pytagorion et son wasching machine, Un mois de slips
faisandés crée des obligations.
Accosté, électricité et eau
que de confort, bof.
Le linge m’est rendu rapidement même livré, ils n’ont pas voulu le laisser
moisir.
Le frigo est à nouveau plein, les cuves de flotte
aussi ; pourquoi rester.
En avant, vers plus au Sud.
Ce sera Agatonnissis
un mouillage déjà utilisé, j’ai slalomé entre les ilots du Nord. Rien de
bien folichon, des élevages de poisons, un coin pour les pêcheurs ; des
travaux sur les hauteurs qui envoi de la poussière.
Mouillage dans 8 m d’eau je suis le sixième, à la limite des
rafales.
Dans la nuit une sirène me réveille, pas celle d’Ulysse une qui couine
sans s’arrêter.
Je la connais pour l’avoir testée, je coule, moteur, toutes
les pompes en actions ca couine toujours.
Le moteur est 20 cm au dessus de l’eau, je goutte, ouf, pas
sucrée mais pas salée de l’eau douce.
Le niveau descend rapidement la sirène s’arrête, mon stress
et ma peur aussi.
Bilan immédiat la trappe de visite de la petite cuve fendue,
les trois cents litres de la cuve secondaire
sont parti gentiment dans les fonds.
Sur ce, je retourne me coucher.
Au petit jour, rafales, déjà. ? Les étoiles défilent et
reviennent en place, un coup à droite et un coup à gauche l’aime pas çà
« Matins Bleus » l’ancre décroche je suis debout avant l’alarme de
mouillage vocifère.
Quelle nuit. Je repioche l’ancre, petit dej et hop en route, Direction la Turquie sous ¾ de génois.
Rattrapé en route par un voisin de mouillage, qui me snob,
je le photographie il fait la même route sait on jamais ? Je pourrai lui passer.
Non une fois qu’il m’a doublé il se met vent arrière ‘évitant les eaux Turcs.
Cap Terkagac burnu et le mouillage derrière Cukurcuk du
guide, eau transparente rafales et environnement pas trop chouette, bon pour un
bain, un repas et une sieste.
Il faut assurer l’intendance.
il y a une ville à coté Altinkum ou ancienne Didime, je suis
à court d’internet j’y vais.
Mouillage entre les pédalos devant des immeubles.
Vodaphone est à trois kilomètres, la ville est grande très
grande .je n’irai pas.
Je préfère une halte chez le coiffeur, grand jeu les cheveux,
la barbe, les sourcils, poils du nez au chalumeau comme les oreilles,
heureusement content d’être en pays Musulman j’ai l’impression de me faire traiter comme un cochon qui va faire l’andouille
dans l’hexagone.
Frisotté, pommadé, eaudecolognisé, même massé. J’abandonne
20 TL 8 €.
C’est le moins qu’il me fallait pour affronter la nuit musicale et colorée qui en fait suite.
Jusqu’à présent je n’avais vu que des villages de vacances
vaquant. Ici sa pulse.
Je ne m’éternise pas, j’ai juste à trainer dans ce golfe qui
sera pour moi la sortie de Turquie après les formalités.
Sur le guide, sur la carte il y a des endroits sympas, mais déception,
la petite crique est devenue plage pour village de vacances. Ou abrite un
élevage de poissons. Je cherche, j’y vais au pif.
Finalement je suis récompensé une crique « de l’Ouest «
dans le bouquin de MC.
Petit paradis j’y reste 3 jours. C'est-à-dire au bout de
deux je cherche mieux, mais finalement j’y
reviens.
Eau transparente, des nacres qui souries, de la friture en
veux tu en voilà, bien abrité.
Je change l’eau du bain pour me diriger vers le cap Karaburun,
encore un autre celui-ci moins haut. Des criques autour, je cherche le must,
finalement je me retrouve sous un village de vacances tout blanc tout moche
accroché à la falaise comme un névé.
Dessous un port tout neuf, tout vide. Raté
les belles criques
de toutes façons les
bateaux de tourisme y vont à la queue leu leu.
Il me reste du culturel, des ruines, il faut que je me les
fasses.
Moi qui suis passé si proche de tout plein de vieux cailloux sans même
les prendre en photos
en voilà quelques uns.
Nuit dans le port d’Iassos avec les ruines anciennes d’un
coté et les neuves de l’autres.
Finalement Gulluk
pour faire m’a sortie. Petit port, une place un peu biscornue.
Eau et électricité place à 40lt, réparation de la cuve. Resto de
poissons pas cher. Bonne halte. Les démarches effectuées pour 0 € tralala bisque
bisque rage pour ceux qui on payé.
Départ avec une
chaine prise dans l’ancre, calme, en 5 minute je règle le problème.
Ensuite direction l’Ouest,
Une ile sur ma route fait l’affaire pour une halte devant un port privé eau limpide.
Puis la suite des endroits très jolis mais un autre monde
des yachts, des résidences ce n’est pas pour moi.
Je me retrouve après une navigation un peu houleuse à
Kalimnos Ormos Palianissos. L’auberge est bonne, des corps morts sont installés
pour les gens de passage comme moi.
Je suis à un jet de pierre de Léros.
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