Amorgos le retour de Matins Bleus
Me voilà dans le port de Katapola dans l’attente du coup de
vent de cette nuit. Bien calé, ancré, chahuté par la houle.
Pour voisin à bâbord un Canadien rébarbatif qui est
venu s’encastrer et vient s’appuyer sur le
franc bord de mon yacht, trouvant mon aussière trop agressive pour les vernis de son bateau.
Donc des discutions déplaisantes pour trouver un accord aimable
et amiable. Finalement les choses rentrent dans l’ordre avec un effort de
chacun.
Depuis Léros que j’ai quitté sans regret, tant le concert
nocturne des mobylettes est éprouvant.
Normal le quai de la ville est le seul
endroit de l’ile offrant une ligne droite de 200 mètres avec deux fois deux
voies et terreplein centrale tel un stade antique, bon endroit pour lancer les
bolides et revenir puisse que au bout il n’y a rein.
Sinon la ville est bien sympa et pourvue en commerce de tout
genre.
Donc depuis Léros en compagnie de Marmotte
et son équipage
Jacques et Christa on a pris la direction de Levita sur les traces du sillage
de l’an passé.
Repas du soir sur Marmotte dans un but d’entre aide afin de
les soulagés d’un morceau de bonite que Jacques a pêché avec un truc ridicule,
alors que moi équipé champion je suis bredouille.
Au petit matin direction Amorgos, du vent au départ qui
tourne et m’envoie aux pâquerettes, je me mets au moteur tandis que marmotte me
nargue en continuant à la voile, enfin sa route n’est pas très bonne, ils sont
obligé de mettre en route le vent de cale.
Arrivée derrière
l’ilot de Nikouria bien abrité du vent de Nord, j’épuise mon stock de
denrées en rendant l’invitation pour un poulet à la crème.
Niveau pêche j’ai
encore pris du retard ,le match si il y a, est de deux à zéro, J’ai des doutes
sur ma technique de pêche.
Un yacht vient troubler notre tranquillité pendant quelques
heures on a le droit aux hurlements des mâles Russe et les cris stridents de
leurs sirènes en bikini, échappant de peu aux objets flottants tirés par
un hors bord mettant en péril nos verres d’Ouzo. Une colère
affichée envoie de l’autre coté de la zone les cavaliers se faire tirer par des boudins ….
(pneumatique je précise).
Le yacht parti la nuit fut paisible. Départ de bonne heure vers Katapola pour se mettre à l’abri d’un fort coup de vent annoncé pour le soir. Place au quai difficile avec le vent traversier et un bateau ayant son ancre coincée sur mon trajet.
Eole arrive en soirée.
Lundi toujours du vent direction la, campagne sur le chemin que j’avais emprunté il y a 2 ans, seulement la mémoire me fait défaut et avec les amis ont se retrouve bien loin du but de notre balade à la grande joie de Christa qui me maudit. Redescente vers le début de mon erreur, un car à la station, il part maintenant quelle chance.
Vingt minutes après on est au pied du monastère de Panayia au lieu touristique.
Très beau, pour y pénétrer il faut se couvrir cette année,
vu ma taille le seul pantalon que je peux enfiler à une jambe déchirée jusqu’au
genou, j’ai l’air d’un clochard mais respectueux du lieu, qui lui ne l’est pas
de ma personne me faisant déambuler dans cet accoutrement.
En haut le verre d’eau et l’alcool offerts par le Pope de
service.
Plus qu’à redescendre en prenant de l’élan pour remonter
vers la Chora par le petit chemin, l
Le miracle de l’autobus ne se produit pas
toujours. Une heure à l’attendre ou 30mn de montée à pieds.
Arrivée au sommet de notre balade la Chora s’étale à nos pieds, avec les commerces qui vont bien pour étancher la soif et la faim.
Bière et resto dans une ruelle ombragée, requinqués vadrouillage dans les ruelles en faisant cliqueté l’appareil photo.
Retour en bus vers le port, avitaillement pour le départ
demain puisse que le vent se calme.
Nos chemins divergent
l’Est des petites Cyclades pour Marmotte, le Sud Ouest d’Amorgos pour
moi dans le territoire du grand bleu.
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