Nissiros, Cyalis, Astipalia
Bon ne restons pas sur une mauvaise impression. J’ai quand
même pris beaucoup de plaisirs sur Nissiros ;
revoir des lieux découvrir d’autres
sentiers et il en reste encore beaucoup.
Fais un tour du volcan inédit
pour moi au large du « ticket opérateur ».
Puis il arrive l’envie d’aller voir ailleurs .
Mon ailleurs
se fut Cialis ile entrain de se faire
raser où je m'étais trouvè en panne il y a deux ans (autre histoire déjà narrée).
Sur le souvenir d’une discussion de
ponton on m’avait vanté un mouillage. J’y
pointe l’étrave effectivement de l’eau transparente
avec un décor de début du
monde un rivage sans trace ,des roches découpées comme de la dentelle sur fond
de pierre ponce.
Magnifique.
Le vent doit tourner Sud je me mets pas trop prés pour pouvoir éviter sans stresser.
Balade sur l’ile enfin dans ma zone, je suis au Sud de la pointe Ouest, une fois les roches bizarres
passées j’ai vu sur le dépotoir du Nord
où tout les déchets sont échoués, on se rend compte que le plastique est une
vrai plaie et représente à 95% les résidus présents, un bidon fait mon bonheur
pour être transformé en gâte.
Je m’amuse à faire des ricochets avec de la
pierre ponce, rigolo de la voir flotter.
Retour sur Matins Bleus nuit calme réveillé par l’éolienne
qui me dit que le vent arrive et qu’il a changé de coté. Départ matinal vers la
suite Astipalia.
Départ laborieux le vent n’est pas virulent et change de direction.
J’ai des regrets d’être parti. Puis il commence à se
stabiliser me permettant de faire un cap et une vitesse honorable.
Le vent reste stable dans sa direction mais commence à
mollir ; le temps si prête je mets le Fischerman quel bonheur avec 10 nds de vent j’avance à 6 nds.
J’atteins Astipalia en régatant avec un autre voilier et je gagne
largement. Je passe ma première nuit dans ormos Avlakas. Grand calme
Puis en manque de denrées je retrouve mes voisins de
mouillage à Analipsi pour un approvisionnement
très limité.
Aux troisièmes jours de nav de 5 milles en nav de 3 j’arrive
au pied de la chora magnifique village surmonté de son fort Vénitien.
Bien
installé au quai visite de la ville avec l’ascension pour rejoindre le fort qui
domine l’ensemble.
Halte sous une tonnelle ventilée au retour sous l’œil des moulins manchots.
Calme et béatitude je me fini un bouquin en terrasse. Quelle
vie.
Puis quand on est bien quelque part il faut aller voir plus
loin si c’est mieux.
Je largue les amarres pour continuer mon tour de l’ile,
ce qui doit
arriver arrive plus de vent pour rejoindre Vathy au Nord qui doit me servir de
point de départ pour la suite. Tant pis j’irai dans Panormos une autre crique
où je me retrouve seul au milieu d’un décor minéral endroit poissonneux je me fais une partie de
pêche de la friture que je relâche au fur et à mesure que je l’attrape .J’ai mon avitaillement de fait, dur décision.
Je rejoins
Vathy le lendemain, un lac de montagne, un quai devant la taverne, le pied.
Tout çà sans l’ombre d’un quémandeur, la liberté.
Balade à
terre endroit du bout du monde ; le serveur descend de son échelle pose ses
pinceaux pour venir te servir une bière
et en profite pour se faire une pause en discutant.
Dans la soirée le ponton se rempli de bateau de passage
enfin on est trois ce n’est pas la foule.
Partie de pêche que des dorades de 10cms le bouchon n’a pas
le temps de descendre. Trop c’est trop finalement je me fais la terrasse gardant
mes vivres pour « après ».
« Après « ce sera après.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Tout les commentaires sont les bienvenus