Ca y est .Demain une lucarne météo peut me permettre d’envisager de rallier Symi.
Je n’ai jamais tant consulté la météo quelque soit le site il y a plantage. Le vent actuel ressemble à du meltem mais il ne se couche pas le soir et reste actif 24h sur24. De plus la houle qu’il lève ne facilite pas la progression.
J’ai le temps c’est vrai mais je voudrai changer de décors le chantier de la nouvelle marina manque de poésie depuis que je mis suis réfugié après mes problèmes. Les tas de gravats il y a mieux.
Tout revient en ordre sur le bateau, maintenant c’est le porte monnaie qui est écorné.
Donc demain j’y vais, boosté par le gardien du chantier qui en a marre de voir ma trogne, j’accepte son ultimatum.
Départ prometteur d’une nav de merde, le cap escompté n’est pas tenable ni même envisageable 35° d’écart. Même pas la peine de faire un virement, j’emplafonne de plein fouet une môle un trou de rien. Il est où le vent. Pourtant la météo la dit pfft !!!. Moteur pliage des voiles pourtant j’y avais cru.
Ca revient de l’Est, je suis joueur je remets les voiles bof environ 10 mn le temps de me ressaisir, plus rien je joue à quoi, au couillon qui ne s’est plus se qu’il doit faire rebrousser chemin ou continuer .Bon, au prix du fuel une petite folie allons y au moteur. Dés que je sens un souffle je mets le génois qui me fait grimper la vitesse d’1/2 nœud.
Je fais l’essai du site « marine trafic » qui m’indique les bateaux avec l’AIS qui croisent autour de moi. Je sais tout d’eux avant de les voir.
J’arrive à Panormitis beaucoup de monde au mouillage, le monastère me laisse froid par apport à ma première visite du lieu il y a deux ans.
Le Dimanche, liturgie comme réveil, épluchage métèo belle fenêtre pour rejoindre Nissiros dans la nuit prochaine le vent doit monter au Nord et se calmer dans l’approche de Nissiros pour moi le pied, en croisant les doigts. Plus qu’à se laisser vivre en attendant le départ .Minuit pétole le vent est toujours ouest. Trois heure du mat l’éolienne frisonne tout le monde à évité maintenant j’ai mon mouillage sous le cul d’un autre bateau. Je n’ose pas foutre le cirque à cette heure là. Le jour se lève j’ose.
Maintenant il ne faut pas perdre de temps la fenêtre risque de se refermer quand j’arriverai avec le vent dans le nez. J’ai bien marché mais pour une fois l’horaire métèo a été respecté
je me suis retrouvé à Tillos où j’ai osé le mouillage Nord de Ormos Plagia derrière le petit cap devant une belle plage .La houle cesse et le vent ne se transforme pas en rafale de plus l’endroit est beau, mouillage dans du sable, devant un troupeau de paons.
je me suis retrouvé à Tillos où j’ai osé le mouillage Nord de Ormos Plagia derrière le petit cap devant une belle plage .La houle cesse et le vent ne se transforme pas en rafale de plus l’endroit est beau, mouillage dans du sable, devant un troupeau de paons.
Nuit calme troublée par la bouée de mon orin qui est venu cogner à la coque quand le bateau c’est retrouvé au dessus de l’ancre.
Départ matinal profitant que le « vent » ne soit pas encore dans le nez vers Nissiros que je longe de près. Je suis étonné de découvrir des plages sur ce coté de l’ile.
Finalement j’arrive à Paloi le port. Il y a de la place la manœuvre se passe bien.
Finalement j’arrive à Paloi le port. Il y a de la place la manœuvre se passe bien.
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