Mise à l’eau matinale.
Embrassades et effusions avec la famille Marino .
Le bateau retrouve
son élément. Pas de vent conditions parfaites pour cette manœuvre.
Je prends la direction d’Eretria où doit se trouver Anak et
peut être Tipalou les lâchés d’hier.
Effectivement tout le monde est là, la météo pour nos
futures routes ne laissant pas trop de choix.
Mouillage prés de la plage dans le port en dehors du va et
vient des ferries qui font la navette vers Oropos.
Le temps n’est pas trop clément, je débarque en fin d’après
midi pour me dégourdir les jambes plus que pour découvrir cette ville un peu
banale. Achat du « Canard « chez le Belge toujours fidèle au poste
qui me raconte sa vie, il change de trottoirs bientôt, sa proprio augmente le
loyer et lui pique son eau pour arroser ses fleurs, ca ne peut plus durer.Etc…..
Une photocopie en couleur pour la police d’assurance pour
faire plaisir aux Coast guards qui vont me la demander prochainement .Lecture en
terrasse du journal et retour au bateau.
La nuit est calme au
réveil temps Breton, bricolage à bord.
Toujours du vent du Sud, Tipalou revient ils ont voulu
descendre et ont rebroussé chemin. Pour moi dilemme, quoi faire ? Ce soir
le vent tourne, la place ne sera pas bonne, partir maintenant, il me faut remonter vers le Nord.
J’ai pas trop le choix Léfkandi à 3Ml ou Kalkis plus sûr.
Anak retourne à Alkoussis problème de pompe de WC ils sont
dans la m…. .
Pour moi la décision vient de la vague d’un ferry conjugué
avec une rafale qui me fait déraper l’ancre. Direction le Nord Vent arrière. A
l’Efkendi le corps mort convoité est occupé. Donc Kalkis abri des plus sûrs.
Rencontre avec Gigouille rencontré à Skopélos l’an passé. Belle et bonne soirée
passé en leur compagnie.
Auscultation de mes batteries, finalement elles tiennent la
charge mais sont trop juste pour la conso que j’ai surtout du frigo qui n’est
pas trop économe. J’ai la possibilité de rajouter un parc. Je parts en
recherche trouve se qui me faut mais ils ne prennent pas la CB.
Bon le coup de vent du Nord est entrain de mollir s’est le
moment de tailler la route je verrai plus loin l’utilité ou pas de ce Troisième
parc.
Belle nav vent arrière ; puis au pré pour finir au
niveau d’Aliveron.
Maintenant je suis à Panagia ou Amyrapotamos.
En panne d’internet au bout du monde.
Un bus par jour départ 7h retour 17h. Je décide de faire du
stop pour aller régler mon problème dans un magasin Vodafone.
Sur la route pas de
voiture qui passe, je marche .Enfin une voiture arrive je me retourne pour
faire du stop elle s’arrête avant que je lève le pousse, où je vais? Deux Grecs
pure souche. Dialogue dès plus simple où je vais-je leur montre l’entête Vodafone
ils vont dans la même direction.
Erreur que de faire du stop.
Arrivée à Aliveron petite halte pour acheter une courroie de
motoculteur. Ils me déposent chez Vodaphone et me disent qu’ils reviennent me
chercher pour retourner à Panagia.
Merci merci, sinon dans quelle galère je mettais mis.
Explication laborieuse avec la vendeuse qui s’occupe de mille choses en même
temps et qui finit par me dire que tout était bon qu’internet serait rétabli
cette après midi. Merci Madame deux jours après j’attends toujours devant votre
incompétence. Et retourner vous voir relève du safari.
Mes deux compères reviennent me chercher, l’ambiance
devient rigolade, Arrêt au bureau de
tabac. Au loto, à la boulangerie, chez Lidl je fais mes courses en même temps
qu’eux. Une bouteille d’Ouzo pour compenser ma présence.
Retour par les petites routes pour me faire visiter la campagne,
arrêt chez un copain pour l’apéro.
Au détour d’un virage
halte pour admirer leur paradis.
Autre détour pour me faire faire la
connaissance du fils de Yanis
celui qui conduit il tient un genre d’hôtel en
bordure de la mer (j’ai zappé la plage),
visite de la maison de l’un et de l’autre
retour au bateau brièvement,
j’ai raté le café et de ce fait il est l’heure de
l’apéro chez un des Yanis le Yanis driver.
Il fait dans la restauration, enfin celle d’icône,
Elles ont une
particularité quand on passe la main dessus en fermant les yeux on sent les os ,les paumettes ,on devine le visage et c’est vrai.
En
plus il restaure les chapelles, homme très pieux qui nous reçoit au pied de son
lit.
Nuit noire pour rentrer au bateau, heureusement ils me raccompagnent
Faut pas faire de stop.
Mais c'est bon.
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