Echappant aux prunes vertes de Marmara et
obligé de partir pour me mettre à l’abri d’un coup de vent.
Je mets le cap vers l’Asie mineure. He oui, un coup en Europe,
un coup en Asie je viens de m’en rendre compte je change de continent en un
rien de temps.
Donc j’ai repéré une baie qui me conviendrait, celle de Turan.
Quand j’y arrive il y a un port qui est à l’emplacement des hauts fonds et un
morceau de colline rasée.
J’entre dans le port bof une plage au fond avec des barques
tirées dessus. L’enrochement dépourvu de possibilités pour s’y amarrer. Une
large vallée qui me fait craindre à un effet venturi quand le vent sera venu.
Je me trouverai for dépourvu.
Demi-tour en longeant la cote je trouverai bien un endroit.
Il y a des criques très propices mais je veux du confort.
Finalement le choix s’offre à moi, un chalutier qui sort au
loin d’un trou.
Port à tribord je mets
le cap dessus en restant dans les 20 m d’eau.
Il y a deux port presque à touche touche le premier fera
peut être l’affaire effectivement un quai presque vide sous le vent du Sud .Voilà
se qu’il me faut.
Je m’installe un homme viens m’aider papotage d’usage.
Le vent s’est pour cette nuit et demain. Je saucissonne le bateau.
Un petit tour en ville me donne des frissons.
Plus tard les gosses viennent discuter, sous la coupe d’un
leader ils deviennent chiants et envahissants.
Le vent est arrivé tard me tirant de mes rêveries. Obligé de
tout fermer toutes les merdes du port atterrissent sur le bateau avant de finir
dans l’eau. C’est coquet.
Le shopping est vite fait
une épicerie. Salon de thé masculin.
Je fais le tour de la ville à la recherche d’une poubelle
pour y mettre la mienne, j’interroge, le type me prend la poubelle et la met
sur un tas de gravas sous un échafaudage. Pourvu que le vent se calme elle
risque de revenir toute seule au bateau.
Encore une nuit bien bercé et au matin je quitte ce petit Paradi vers n’importe où plus loin.
Le départ est bon puis le vent tourne devenant arrière, je
n’aime pas le bateau non plus se dandiner n’est pas drôle, j’abats un peu l’allure
revient 10° de plus c’est mieux. Je
replonge dans ma lecture.
Au loin un bateau qui vient dans ma direction, il va vite. Derrière
un autre tout gris surement la marine
ils font des exercices.
Celui qui m’arrive dessus ne me laisse aucun doute il est
pour moi.
Je descends vérifier ma position effectivement j’écorne une
zone interdite. Je remonte rectifier le cap. Ils sont déjà là, échange en VHF
heureusement que j’ai une portable qui fonctionne. Je leur demande s’il faut
que je stoppe. Ils me donnent un cap je m’y conforme et me retrouve aux prés.
Ils restent à coté de moi tant que je suis dans la zone.
Finalement un good trip captain’ met fin à leur présence.
Je me fends
d’un » good afternoon ,scuse my «
Je poursuis ma route et me retrouve dans le port de Esenkoy ou Katirli.
Port qui me sert de base pour visiter Istanbul.
Pour ceux que ca peut intéresser : 25 milles du pont de Galata,
Eau électricité
négociées à 25Lyrras jour
Le ferry au cul du bateau départ 6h du matin, retour vers
21h 15Ly aller retour. Navette sur le même ponton à Kadiköy 3ly.pour le pont de
Galata.
Voilà mon option elle vaut ce qu’elle ne vaut pas de soucis
dans un mouillage plus proche ou dans une marina aux prix prohibitifs.
Hier la mosquée Bleue,
le musée archéologique (par erreur),
Galata
Demain Topkapi occupera surement mon temps.
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