Toujours du Sud.
Debout aux aurores, de toute façon mal dormi.
Longue route à faire dans l’inconnue.
Les amarres sont larguées, l’ancre remonte doucement et reste coincée dans 5 m de fond. Je vois ma
marque.
J’essaie, je tourne vire relâche tente les martingales
inimaginables rien n’y fait je suis au
milieu du port je vois la coupable une chaine mère qui traverse le port et je suis bloqué prêt d’un
bloc de béton.
Faut plonger, pas moi j’en suis incapable ma flottabilité et
trop importante et puis j’en ai perdu le goût.
Manœuvre pour retrouver le quai, le voisin Italien est
disposé à me prêter son matériel de plongée.
Non de toute façon je ne peux pas être au four et au moulin
si je dégage l’ancre le bateau va à la catastrophe le temps de remonter à bord.
Donc attendre le capitaine de port lui dire qu’il pourrait prévenir de cette
foutue chaine et qu’il me trouve un plongeur.
Le capitaine arrive gentiment vers les neuf heures. Il est désolé,
il m’annonce le prix du plongeur
Mon porte monnaie
saigne encore de 50 Lyras .Bon je m’attendais à pire.
En 5 minutes je suis dégagé. Trois heures de retard sur mon planning,
pas grave j’irai où je pourrai.
Les Dardanelles et tout ce qui se dit dessus sont devant. Le
vent me pousse bien 5 à 6 Nds.
Il y a du trafic des gros même de très gros, ils sont dans
leur chenal moi je me tiens dans la
ligne des 10 à 20 mètres d’eau, la vitesse descend dès que je m’écarte du bord,
je me tire des bords vent arrière assez sympathiques dépassant les 7 Nds dans
les surventes.
C’est grisant d’être dans cet endroit réputé dur à négocier
et avoir cette météo exceptionnelle.
Canakkalé approche, je fais ma manœuvre pour affaler les
voiles et finir au moteur, j’ai reculé d’un demi mille, ben si il y a du courant.
Devant la marina il y a un bateau au mouillage, je le
rejoins dans 2.50 m d’eau, je mouille au milieu des méduses.
Direction les formalités. Je vous le raconte demain, peut
être ?
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