Une goelette

Ma photo
grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 26 juin 2018

Limnos




J’ai laissé derrière moi les Diaporos, après avoir eu l’espoir de m’arrêter à Panagia  pour un avitaillement. Seulement le port était occupé par des chalutiers et dans l’espèce de marina un peu plus loin l’accès est interdit malgré les places libres.

Qu’importe pas trop loin une possibilité s’offre à moi sur des pontons déglingués, où je trouve le refuge attendu. Bien amarré je peu faire un plein sommaire de la cambuse pas trop de choix à l’épicerie unique qui est plus spécialisée dans les tongs et objets de plage moins périssables que les abricots qui sortent seul de leur caisse en coulant. J’y trouve quand même mon bonheur.
Une taverne du midi me réjouis devant une belle salade et sardines grillées arrosé d’un misso kilo de blanc qui m’endort pour une sieste à l’ombre des parasols.





Au réveil un autre bateau est arrivé. En regagnant mon bord  je m’aperçois que la silhouette du capitaine m’est familière et pour cause nous avions partagés le quai de Néo Klima il y a quelques années dans une très bonne ambiance.







Je reconnais Rossen polyglotte avéré parlant cinq langues dont le Français pour mon plaisir. Nous tombons dans les bras l’un de l’autre. Echange de souvenirs, évocation du présent et souhaits de l’avenir.
Taverne du soir, recommandé par un résident Russe au train de vie aisé, il demande à la patronne la pratique des mêmes tarifs que pour lui, se qui ne me rassure pas trop.
Effectivement les mezzés sont royaux l’ouzo généreux   et le tarif des plus correct.
Rossen attend son frère qui vient de Sofia avec sa famille pour quelques jours.





Un barbecue est prévu pour le lendemain soir dans la tradition déjà mise en œuvre à Skopélos.
Le Raki maison donne de l’amplitude au mouvement du ponton, le retour au bateau se fait sous haute surveillance, il y a entre chaque ponton un saut d’un mètre à faire ils ne sont pas reliés entre eux. J’ai réussi mon jumping nocturne. Le Raki s’est traitre.







Grand rinçage du bateau et orage autour. Je suis content d’être bien protégé.
Temps propice finalement pour larguer les amarres Rossen vers les Diaporos, moi vers Amouliani, ile où je n’avais jamais mis le pied à terre toujours en équipage voulant plus de milles à naviguer.








Me voilà le long du quai extérieur du minuscule port réservé aux bateaux de promenade. Quelques bouts de ferraille pour y accrocher ses amarres. Pour une nuit ca suffira bien.
L’ile  est quelconque taverne, souvenirs rien de bien typique.













Si maintenant je sais où poussent les oeufs














Direction Ouranopolis mouillage devant la tour. Le village identique aux autres passages. Je deviens blasé.
Seule curiosité deux nanas en mini bikini sur la plage derrière la jetée où débarque les  moines résidents du Mont Athos une mise à l’épreuve qui m’amuse.
Il faut que je me mette en place pour faire le saut vers Limnos la météo prévoie une ouverture pour demain, je regagne la baie de Sykia au bout de la péninsule de Sithonia.












Départ à l’aube vers Limnos, le vent est là pour me faire faire une belle traversée à presque six nœuds de moyenne.













Je m’installe à Myrina, maintenant il me faut du secteur Sud pour rejoindre Samotrace. Je rate le coche, j’ai loué une voiture pour visiter l’intérieur de l’ile qui n’a pas trop de curiosités « uniques «  à proposer.















Une excursion vers une chapelle dans une grotte me séduit tout de même.
Sur les routes les militaires font des manœuvres, des trous dans les collines.










Dimanche réveillé par la fanfare pour un levé du drapeau, respect de la population tout s’arrête pour saluer les couleurs. J’aime ce civisme malgré tout ce qu’ils prennent dans la gueule.












La vie de quai s’installe un coup de vent est prévu, le port se rempli.
Ben voilà où j’en suis, grosse pluie sur Thessalonique de prévu, un séisme vers le Péloponnèse.









Lac refuge des flamands quand ils ont bon pieds et envie de danser.










                                                                                   

mercredi 13 juin 2018

Les Diaporos 2018


                                                         Le séjour dans les Sporades se termine.




Tout le monde se disperse et j’ai envie de bouger.
La cambuse est garnie pour une escapade de quelques jours. Direction Allonnissos le Sud de Peristeri.
Le vent est intéressant  me faisant faire un arc de cercle sans rien toucher me ramenant dans l’objectif. Les mystères des effets côtiers.










Deux voiliers arrivent en même temps dans le mouillage, ils mettent la gomme pour me doubler. Je vais faire ma manœuvre pour mettre un bout à terre je suis assez loin du bord mon amarre fait des nœuds moi je fais le spectacle et Matins Bleus dérive gentiment .Finalement  il est lié aux rochers je n’ai plus qu’à le déhaler vers sa place petit à petit.
Gros efforts qui méritent une baignade.
Les deux couillons s’en vont me laissant toute la place ; je suis loin du bord je me refais la manœuvre en inaugurant une technique pas trop mal.

ouvriers jardiniers ratisseurs  de plage aux Diaporos


J’explique: avec l’annexe je vais porter un bout (flottant) à terre que je fixe tranquillement dans les rochers. A l’autre extrémité je mets un pare battage auquel je rajoute le grappin  de l’annexe je le porte le plus loin possible sous le vent et je n’ai plus qu’a venir en mouillant vers lui  le récupère avec la gaffe et voilà .Tout simple. Un mouillage provisoire, faire l’installation, faire le mouillage définitif. (En principe on se met le cul au vent pour être protégé dans ce genre d’amarrage)





Je reste deux jours dans cet endroit.
Puis départ pour le Nord vers Panagia le cap n’est pas bon puis ca s’arrange je me retrouve dans la baie du monastère. En fin d’après midi le vent de Nord se calme et vire à l’Est je rejoins Planitis.







Mouillage tranquille au milieu des autres l’endroit est très prisé bien protégé très fermé avec de l’eau verte ou jaune suivant la saison.
Départ de bonne heure pour vérifier la météo qui offre un bon créneau pour rallier Porto Koufo.
Belle navigation avec du vent variable en force qui m’oblige à des réductions de voilure et en remettre  par moment.
Taverne le soir intenable sous le harcèlement des moustiques.
Petit avitaillement de toutes façons pas trop le choix.





Départ vers le fond du doigt avec une halte à Néa Marmaras.
Arrivé devant je ne vois pas très bien l’entrée du port ouvert au clapot  il y a une espèce de digue en vrac.
Je préfère mouiller devant une plage dans 3 mètres d’eau presque à l’abri des vagues qui se sont calmées en soirée.
 La météo promet des orages dans la soirée de demain  je préfère remonter vers Porto Koufo après avoir fais une virée dans le port  de Néa Marmaras  la digue est une série de pontons foutus dans n’importe quel sens ou détruits.



La cote est assez belle est offre de jolis mouillages par contre les cartes ne sont pas du tout précises il faut avoir l’œil sur le sondeur. J’ai la chance d’attraper une espèce de gros maquereau qui alimente la cambuse.





Arrivée de bonne heure au niveau de Porto Koufo je continu vers la pointe voir un mouillage qui me semble intéressant effectivement une belle plage pour pouvoir mouiller devant et se baigner, un peu de houle rentre dedans ce jour  dommage.





Mouillage à Porto koufo je reste  à bord étant pourvu en vivre.
Dardes de maquereau en papillote avec un fondu de tomate aux oignons arrosé d’un peu de Rosé  (on fait avec se que l’on a).
Départ vers midi dans l’espoir d’un thermique porteur que je trouve après une heure de navigation au moteur.
Cahin Cahin  je me dandine vers ma prochaine étape Néa Sytia mouillage devant les tavernes ; mais je suis pourvu en vivre donc je ne serai pas client. Balade à terre et dodo.












Quinze milles à faire pour les Diaporos je m’y lance vers midi le vent est là pour sortir de la baie après je suis vent arrière. J’aurai pu, j’aurai du sortir le genaker   mais j’ai la flemme.
J’arrive dans l’archipel la passe est bien visible.
Mouillage dans Mesopanayias de l’eau émeraude. Je me mets en retrait par sécurité les fonds remontent vite.  Les maisons sont de toutes beautés avec la piscine à cinq mètres de la plage.
Plage ratissée tout les jours pour des propriétaires absents. Pour moi ca me convient.
Des voiliers vont viennent moi je reste profitant de l’endroit. Un apéro par ci ou par là, la vie est belle.







Le super market en face. Je m’y risque en mettant à l’épreuve le moteur de l’annexe pour un long voyage 1.3 mille aller. Concluant je ne suis pas revenu à la rame.
Finalement je change d’eau pour aller voir ailleurs. L’ailleurs est aussi bien, plus isolé mais super abrité de tout les coins. Je retrouve mes voisins de la veille Italiens sur leur bateau Anglais immatriculé en Hollande en prévision de la sortie de l’UE de l’Angleterre. C’est simple.
On s’est bu une bouteille de rosé de Bandol (un baume de Denise) suivi d’un champagne Italien avec des toasts de sardines sur pain rassit.  Le top.
Ils ont repéré un mouillage dans de l’eau cristalline et sont partis ce matin.
Je goute à la solitude.
                             









Bonne lecture. Moi ! Je vais me baigner.