Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 6 novembre 2018

Quoi dire?





Difficile quand on a rien à dire de faire une page de blog.
Répéter la même chose que l’an passé , la mise à terre du bateau, retrouver  ses marques pas  trop compliqué j’ai ma place attitrée depuis trois ans bien qu’un peu plus à l’étroit d’année en année les bateaux sont à touche touche maintenant














le chantier affiche complet ,succès dû en partie au condition d’hivernage sur la cote Turque (visa touristique de 90 jours maxi ) ceux qui hivernaient là-bas reviennent  cracher dans la soupe et bousiller le petit cocon où je m’étais blotti .





Le bateau a traversé la saison sans grands dommages.
A Poros j’avais investi dans une boite de lasure spécial aux dires de la quincaillère de Galata.
Dans les temps morts je me suis mis au boulot pour raviver les portes de la cuisine. Le résultat m’a ravi, j’ai vidé le pot dans la cabine avant  gauche et tribord.
Comme j’ai désarmé à Kalkis j’ai pu me racheter deux pots du produit, j’ai continué dans le carré et la salle de bain, l’extérieur n’a pas été épargné.






Arrivé au chantier je me suis sorti la cuve à fuel pour voir en dessous si il y avait des surprises pour ma plus grande joie pas de dégâts, burinage du fond, ponçage, passivant de la tôle, époxy 4 couches, 2 couches de peinture . Le grand jeu.
Entre temps j’ai fini de lasurer la chambre du pitaine.
Pour le moment tout baigne pas de surprises.







Pour faire compliquer je change le frigo de place projet en gestation depuis un certain nombre d’années  remis à plus tard devant l’ampleur du boulot.
Ca y est c’est parti, démontage du coin siège du navigateur, puisque j’y suis peinture sur les tôles déshabillage et ré habillage de l’isolation. Changement du tuyau d’arrivée fuel. Plus quelques détails c’est toujours comme çà quand on veut faire une bricole on sait où ca commence pour la suite il faut aller consulter une cartomancienne .Une semaine vite passée.






Maintenant je suis dans la phase constructive, changer les arrivées d’eau pour les rendre accessibles, installer un plancher pour le compresseur.











Faire un caisson  qui doit recevoir la mousse isolante, se tromper dans les mesures de la façade, jouer de la résine polyester.












Enfin j’avance et j’invente au fur et à mesure la suite.














Pourquoi ne pas rester tranquille, je me le demande ?
Question sans réponse.

dimanche 30 septembre 2018

zorba


Zorba
arrivée sur le Péloponnèse

Zorba est entrain de passer. Il a choisi une route plus Nord.
Sans doute gêné par le relief du Sud de l’Eubée.
Le bateau amarré dans le port de Karystos sous la surveillance efficace des Coast guards.



Dégâts sur Cytére


Vent qui n’a pas été aussi fort que prévu mais d’une régularité fixe presque toute la nuit, de la houle est rentrée dans le port sans dommage pour les bateaux.
Ce « cyclone » ne ressemble pas aux cyclones tropicaux seulement par sa forme et son déplacement.


Effondrement dans le Golfe Saronique
En ce qui me concerne je n’ai pas eu de vent violent ni de rafale toujours un vent de 20à 30nds permanent ce qui est dû à la formation  du relief.
Zorba avait atteint sa pleine puissance au Sud du Péloponnèse faisant naître par son vent et poussant des vagues de plus de 4.5 mètres qui en arrivant sur les côtes ont créées des dégâts.
Zorba a commencé à perdre de la puissance en se frottant au relief du Golfe Saronique. Il a été dévié de sa route vers le cap Sounion, rendant sa trajectoire incertaine.
formation des vagues poussées par le vent créé
Les vagues qu’il avait levées au Sud du Péloponnèse  elles ont continué leur trajectoire. Arrivé vers le Sud Eubée elles faisaient 2.5m et la protection du port suffisante pour les contenir celles qui passaient pardessus la digue formaient la houle  qui nous a balancée presque toute la nuit.



Passage au Nord de Karystos et reformation en Egée du Nord


Finalement, maintenant dans le port de Karystos, il pleut, peu de vent.









Prévision du vent qui forme un front de vagues (4 à 5 m)
Les prévisions Zorba va se reformer dans le Nord Egée créant à nouveau des vagues de plus de 5m qui auront une direction Sud. Eubée Est est concerné ainsi que les Sporades.
Zorba n’a pas généré de vent fort mais a formé et poussé dans son déplacement des vagues dangereuses.
Voilà l’actualité du jour.

dimanche 23 septembre 2018

Fin de sieste à Karystos.


Fin de sieste à Karystos.

Bon ; la boucle estivale est pour ainsi dire bouclée.
Me revoilà à Karystos  pour me mettre à l’abri d’un violent coup de vent qui donne des couleurs pas toujours visibles sur les cartes météos.
Après mon tour de Salamine je me suis remis du voyage à Poros. Bien à l’abri du vent dans la passe entre Galata et l’ile.



Très bon endroit, prisé par les skippers novices qui louent pendant une semaine annuelle des bateaux qu’ils ne peuvent pas diriger.
Donc il ne faut pas s’éloigner si des places sont disponibles autour de soi. Ces bateaux ultra modernes munis de propulseur d’étrave sont dans les mains de ces marins des dangers dont il faut se prémunir. Je ne veux pas me moquer de ces gens qui ont l’argent pour louer des palaces flottants, mais je m’étonne que les loueurs les laissent partir sans aucune garantie de                                                                                                      compétences. Fermé le ban.

Donc mon ancre a eu les honneurs de la maladresse d’un virtuose qui une fois dépêtré s’en ai allé semer la panique plus loin. A moi de refaire ma manœuvre au milieu d’une meute vorace qui lorgnait sur ma place sans aucun scrupule.
Enfin en place , j’ai pu attendre la venue de Frédéric, l’emplacement idéal devant les bars musicaux de nuit, fin de la rythmique à l’aube lors du passage des éboueurs, même les boules Kies vibraient au son du boum boum. On s’y fait, la sieste est justifiée.  



Frédéric est arrivé, une nuit pour le mettre dans le bain et départ matinal.
Du vent nous fait faire une belle navigation jusqu’à Hydra .Dans le port la bagarre pour une place nous fait rebrousser chemin et préférer un mouillage plus tranquille où une friture d’orphie nous tendait les bras.
Puis direction un mouillage pour la nuit indiqué par un copain. Joli endroit plein yachts de riches milliardaires Maltais ou complaisamment d’ailleurs occupaient les lieux. Par chance en ce Dimanche fin d’après midi ceux-ci devaient retourner à l’usine pour ouvrir Lundi et ils dégageaient les lieux  à qui ferait le plus gros sillage.

Matins Bleus s’est retrouvé en compagnie pour la nuit d’un gros cata heureusement de l’autre coté de la baie atténuant le bruit du moteur de la clim.
Etant pourvu en vivre notre halte du lendemain fut Ormos Zogorgia sur Spétezé. Mouillage tranquille seulement un voilier. Balade à terre.
Départ tardif vers Vivari peut de vent dans la matinée. Une halte casse croute dans une petite crique proche de Porto kelli.




Départ vent arrière avec une belle vitesse, le vent forci, le temps devient moins ensoleillé.
Navigation rapide, au mouillage nous faisons connaissance du nouveau  Swing  avec les copains qui nous invitent pour l’apéro qui se fini à la taverne. Avec le moteur d’annexe qui me refait des siennes pour le retour.
Une semaine passe vite, le lendemain on profite du vent pour aller voir vers Léonidion, sur la carte une crique me semble plus propice pour y faire un mouillage. Effectivement l’endroit est parfait nous y somme seul, un peu stressant pour Frédéric qui est content de repartir le lendemain.
A cour de vivre une halte à Porto Kelli mouillage cul au quai où la bière n’est pas chère et le  kebab  copieux.

En soirée visite de Ouvé et Gaby amis Allemands qui m’avait fait les soudures cet Hiver et qui sont au mouillage, un coup à bord et taverne pour nous remettre de la digestion du midi.
Petite navigation vers Spétsés au moteur pour recharger les batteries les panneaux solaires ont peinés sous les nuages et le moteur n’a pas été trop sollicité pour remplir celles-ci.
A Spétsés une place au bout du quai mouillage sur la rive d’en face ca tient bien, électricité une borne a été installée pour le bonheur de Matins Bleus.







Visite de la ville et billet de retour pour Frédéric qui partira le lendemain.
Agréable semaine.









Reste plus qu’à poursuivre ma route Direction Poros avec une arrivée tardive et un mouillage pour la pose déjeuner, les orphie ne sont plus là juste des gros poissons qui cassent les hameçons.
A Poros je vais directement au mouillage il fait nuit quand j’y arrive.







J’attends les midis pour aller voir si il n’y a pas de place au quai dans le passage j’en trouve une loin des bars d’un coté un bateau qui ne bouge pas et de l’autre ceux qui ce mettent en longueur l’idéale pour mon ancre. Je suis bien pour laisser passer le vent prévu. On sent la fin de saison  les bateaux convergent vers leurs lieux d’hivernage occasion de rencontrer les voisins de chantier et de se retrouver en tablée importante dans une taverne.







Beaucoup de Russes sont présent, même la marine avec un bateau de paix mouillé au large.
Le vent est passé une fenêtre météo s’offre à moi. J’en profite.










Une nuit au cap Sounion, j’aurai préféré Kéa mais le vent n’a pas voulu.












Départ matinal pour remonter entre Makronisos ile en face de Lavrion  moi qui me vantait de ne pas faire de virement dans mes navs de l’année 








j’ai louvoyé pour retrouver une route vers Karystos où j’attends un coup de vent terrible donnant des couleurs rarement observés sur les cartes météos.





Je suis le long du quai avec autorisation spéciale acheté avec ma pêche du jour offerte en remerciement. Plus qu’à me saucissonner au quai.

jeudi 30 août 2018

le Tour de Salamine 2018


Le tour de Salamine.


Après Kitnhos me voilà, revoilà  à Poros 
Avec le pilote automatique qui me lâche dans une rafale quelque chose de cassé au bruit qu’il a fait.




Proche de l’arrivée je calme le jeu et remballe les voiles. Je me rends compte de l’importance du pilote ; il me manque déjà dans la manœuvre.
J’arrive dans le chenal une belle place s’offre à moi. Non je ne la prends pas je reste sur mon idée d’aller mouiller vers la baie des Russes. Il y a du monde normal la météo prévoie du vent et l’endroit est surement le meilleur dans le cas présent, je ne suis pas le seul à le penser.



Mouillage, installation, auscultation du pilote. Le vérin fonctionne normalement, il n’entraine pas le safran, effectivement la mâchoire de l’articulation est desserrée un boulon est cassé. Je démonte la pièce assez facilement j’ai de la chance je peux sortir la partie filetée du boulon cassé. En stock pas de boulon de rechange, il me faudra attendre Lundi.
Je remonte l’ensemble, ca peut fonctionner sur les  trois boulons restant. Me voilà soulagé.
Le vent arrive, la nuit aussi le bateau tient bien. La vie s’organise.
Un petit tour à terre pour un bain de foule et un bout de pain.
Lundi direction le marchand de boulon, il n’a pas celui que je veux, j’en fabrique un avec ce qu’il a en stock. Retour et fin de la réparation.
Je fais du lard, pas beaucoup d’occupations et pourtant !
Le vent se calme je me rapproche de Galata pour remplir la cambuse.









En tête un vieux projet aller voir du coté de Salamine.
Pourquoi pas j‘ai le temps Frédéric arrive dans une dizaine de jours. Il me faut le bon vent ce qui n’est pas le cas actuellement. Tans pis en route je change d’eau on verra bien.
Sortie laborieuse de la baie de Poros, sur un bord je vais vers Kéa d’où je viens de l’autre Métana où je ne veux pas aller. A la découverte je me dirige vers l’endroit le plus fin de la presqu’ile une crique avec un élevage de poissons devant endroit très calme je plante l’ancre et y este la nuit.

Départ vers la suite le cap  est meilleur pas le pied pour aller à Salamine, plus facile pour  le cap Sounion.
Finalement je me retrouve pour mouiller dans une ile inconnue de moi sur Nissis Phléves, pas dur à trouver où c’est interdit dans l’axe de la piste d’atterrissage de l’aéroport d’Athènes où la houle entre la nuit amplifiées par le sillage de tout les cargos et autres qui passe dans le rail de circulation du port du Pirée. Quelle nuit.
Finalement au petit matin dans mon shaker  le vent tourbillonnant  me dit qu’il faut aller finir la nuit ailleurs.


maison en racine d'oliviers et ciment



Mollement je retraverse le rail des cargos en direction de SA LA MI NE  j’y arrive mollement dans un très joli mouillage celui de Peristeri fermé par des hauts fonds et quelques ilots bel endroit pour récupérer de ma folle nuit.
Le frigo est vide voilà un impératif qui me guide et motive il me faut le remplir direction Salamine ville. J’abandonne la voile pour faire parler le moteur plus de vent.



construction originale
L’ile est jolie de ce coté de beaux mouillages, de la verdure tendre, des maisons sans prétentions.

J’aime bien .













Salamine au bout de sa baie, les fonds remontent  dans l’entrée du port. Il ne faut pas trop s’écarter.
Je vois une place entre des chalutiers et m’y dirige  des matelots  me font signent de me mettre à couple, effectivement le chalutier est désarmé les filets à terre  il ne va pas bouger. Ils m’aident à m’amarrer et attendent. Je devine leur attente et me fends de 10€, sourire et ils s’en vont.






La ville est sinistrée économiquement pleins de magasins fermés, triste constatation.
Je parts en repérage il y a un marché aux poissons et à côté un marché aux légumes vu l’heure ils ont fini de ranger leurs étalage ce sera pour demain.
Super market pour ce soir  Jambon salade yaourt. Deux boucheries sont repérer.








La nuit est bonne au matin je fais connaissance d’un Georgien qui a démâter il y a deux mois et qui attend  que l’on lui répare son mat, de se que je comprends dans six mois, il est jeune.
Je parts faire mon plein de victuailles le marché aux poissons Bof rien ne me dit Faire cuire du poisson il fait trop chaud.
Légumes, je me lâche bon approvisionnement. Retour au bateau avec mes emplettes.





Direction boucherie celle que j’avais élue boucherie de mon cœur la veille me déçoit deux côtes de porcs. Direction la concurrence  ils vendent un peu de tout. Le type prépare une commande ca n’en fini pas. Arrive mon tour, mot de passe « filéto de beef » normalement la réponse est « occi »  là j’ai le droit à du « Nai » il me sort une pointe de filet j’en bave. Trois tournedos, ensuite je voudrai faire un rosbif il ne veut pas me vendre la suite du morceau et va me chercher une longe de bœuf  il coupe et me sort le filet du milieu du miel.



Ce n’est pas sérieux, mais je peux repartir j’ai quelques jours sans crainte avant d’attaquer un jeun.
Sur le quai je suis hélé par mon Georgien les égyptiens du chalutier lui ont filé une caisse de sardine, j’ai le droit à mon kilo.
Bon je ne repartirai que demain après avoir acheter du pain frais. Il faut s’organiser.
Repas de sardines j’expérimente une recette étêté les bêtes et leur retirer l’arrête il ne reste que les filets que je fais frire, c’est bon avec du citron et une bonne sieste.





La suite départ à l’aube de l’après midi suite de mon tour toujours au moteur je pourrai mettre les voiles mais j’ai la flemme.
J’arrive dans la partie industrielle rien de spécial à dire des images de bateaux en attente d’avenir.











La casse militaire, puis les grands chantiers.
Le terminal du Pirée.










Le mouillage du guide ne m’inspire pas confiance au milieu des carcasses de bateaux épaves.













Je me replie sur le terminal des ferries qui font la liaison  de Salamine avec le continent. Ronronnement incessant.












Son et lumière j’ai bien aimé.














Fin de mon tour de Salamine je contourne l’île direction Korfos  














difficile de trouver le vent mais il arrive pour me faire faire une belle nav jusqu’ici où je fini mon rosbif.
Bon appétit.


Album Salamine 2018