Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 19 octobre 2010

Kalkis Stop

Bon ben voilà .Coup de fil, à jean il ne viendra pas naviguer en automne .Pour moi j’ai fais le plein, bien que jamais rassasié mais je tiens une opportunité pour l’hivernage prématuré de « Matins Bleus » .J’occupe une place super protégée dans cette nouvelle marina j’ai vu les coast guards pour eu pas de problème le club qui occupe le ponton ne revendique pas la place. D’autant que j’y retrouve des anciens voisins de mouillage ou de quai partagés durant cette été .Je ne me rappel pas trop les visages mais ils se souviennent du mien. Donc sur le ponton mes voisins d’Ermoúpolis qui étaient à couple eux je m’en rappel, un autre qui m’a croisé à Hios et les Suisses de Mitilini sur leur cata dont j’ai reconnu le chien. Je suis en pays de connaissances.
Reste plus qu’a officialiser mon emplacement auprès d’un bureau.Ca se trouve au-dessus d’une taverne de l’autre coté du pont .Premier contact sympathique deux secrétaires dont une a des connaissances en Français ca me simplifie les relations ,pas de problème pour la place pour combien de temps je la veux.
Pour moi je ne veux pas trop exagérer vu que j’ai l’impression de skatter .Deux mois je leur balance tout dépend du prix après épluchage des papiers elles font leurs calculs et m’annonce une somme à la portée de ma bourse.
Il me faut revenir demain parce que la personne qui va bien n’est pas là.
Le lendemain je me précipite au bureau la personne qui va bien et là elle m’opère ré épluchage des papiers formulaires avec le prénom de mes parents ; dates d’arrivée .je ments pour rabioter quelques centimes il me fait signe pas grave. Coup de téléphone à Papandreou il est d’accord pour combien de temps je veux.
Bof jusqu’en Janvier, il me regarde, j’ai peur d’avoir été trop loin, non il compte on est mi Septembre .bon ca fera trois mois. Il tape sur la calculatrice à la longueur du papier qui en sort je commence à craindre que les secrétaires se soient trompés hier .Ben non.
Il me faut muni d’un morceau du papier de la calculette aller à la police du port pour payer. Je me retrouve avec un beau reçu .Le bateau est à l’abri reste plus qu’a le désarmer.
J’en retiens :
A) qu’il ne faut pas chercher à comprendre.
B) Que je n’ai rien compris
C)que je n’ai pas payer trop cher
D)que la vie est belle
E) la cote de bœuf est toujours à moins de dix Euros
F) et que j’ai l’eau ,l’ouzo et peut être bientôt l’électricité.

mardi 21 septembre 2010

Néa Marina à Kalkis

Le vent est là 15 nœuds du plaisir pour remonter vers le Nord par le chenal d'Evia. Beaucoup de cargos entre Evia et Andros la route de la Turquie et mer Noire.

Puisque l'an passé j'ai fait halte sur le continent cette année je vais varier donc Néa Marina qui comme son nom l'indique n'est pas une marina ,mais un quai devant un village avec beaucoup de barques de pêche au mouillage, l'endroit n'est pas rébarbatif mais tant à faire un mouillage autant dans un endroit calme. Une petite anse fera mon affaire devant une plage. Bingo la cabane sur la plage s'anime avec l'extinction du soleil avec de la country music en karaoké. J'aime bien et puis ca change ,être bercé au son d'un cheval au pas.

Au petit matin l'éolienne est en action du vent arrive. Un pêcheur vient me tirer de mes rêves il passe à coté du bateau en criant quelque chose que je ne comprends pas. Je me lève en sursaut croyant à une catastrophe imminente .mais rien de spécial le ciel est plombé il y a du vent. Grasse mat'  il faut que je récupère de ma traversée du Far West nocturne.

Enfin départ pour la suite le plus au Nord possible en fonction du vent. Intéressant le long de la cote des rafales qui arrivent et qui se calment à un ou deux milles en se transformant en vent régulier .je les vois venir ,je reste dans leurs limites quand je manque de puissance dans les voiles je m'en approche, petit jeu qui fini par me faire perdre le bon cap pour passer entre un ilot et la pointe de Nissi Elaphi par sécurité je m'écarte une fois Nisso akio passé je reprend ma route le vent est régulier pré bon plein bien réglé le bateau suit le vent pas besoin du pilote et il se débrouille très bien me ramenant sur une trajectoire plus que souhaitable .Il laisse Vrac Dispa à bâbord se que je n'osais espérer et se faufile entre vrac Levskasia et le cap Marina sans aucune intervention de ma part.

Un vrai rêve ; bon ca ne peut pas durer, plus de vent, j'attends rien, j'attends toujours, rien moteur.

Ca revient et ca repart un tout petit rien , en Claudette je passe ma vie dans la descente entre l'enrouleur de Génois et le contact du moteur. Finalement le vent revient dans l'approche d'Oropos ,endroit où l'on m'a signalé un, deux finalement trois chantiers pour hivernage. Je vois les mats à terre mais je vois la carte et le sondeur il n'y a pas beaucoup de fond. En plus des ailes je ne sais pas comment ca s'appel et des planches à voiles ,beaucoup de choses à gérer. J'affale tout et poursuit au moteur.je devient une cible pour les champions de la glisse qui viennent me frôler. Enfin je contourne une pointe devant un chantier une plage .je mouille.

L'annexe a l'eau ,le moteur dessus avec appréhensions il y a longtemps qu'il n'a pas servi et le plein avec la fin du bidon.

Direction la plage il démarre du premier coup pour caler à trois mètres du bord. Visite du chantier un employé, téléphone au patron rendez vous pour le lendemain. Retour à la rame avec la hantise de rater le bateau ; il y a du vent.

Nuit paisible réveil par le patron venu en hors bord, il me demande de mettre le moteur en marche je lui demande pourquoi il me fait signe vers la plage ils ont installé tout le matériel pour me tirer au sec. Incompréhensions mutuelles salutations distinguées , milles excuses etc.….. Rendez vous pour dans deux mois.

Départ vers Kalkis cul au ponton en douceur et en solo.Place abrité de tout les vents.

Hésitations car l'endroit est vraiment bien abrité et si je bloquais le bateau ici, l'idée murie dans ma tête seul hic pas d'eau pas d'électricité. Difficile de vivre à bord dans ces conditions.

Un bateau Français arrive on sympathise d'autant qu'ils sont de Linas ancien garage sur la N20 loué à un marchand de pierres.

Ils vont hiverner dans le coin aussi.

Les coast guards me donnent l'autorisation de me mettre à un endroit encore plus abrité devant leur bateau pour moi c'est le pied qui me permet de faire un tour à Skopélos pour revoir Andy.

Par contre quelle galère pour rejoindre Agios Konstantinos terminal des ferries.

Ici à Kalkis pas de touristes ou peu la station des bus inconnue celle des "boooas" est connue en dehors de la ville .Au guichet pas d'horaires que du verbales les boooas pour Agios konstantinos " Nine au clock et FOR au clock"

For au cloc y faut se lever de bonheur mais c'est celui là qu'il me faut le ferry est à 10 au clock celui de Neuf pas good.

Réservation du ferry sur internet la carte bleue fonctionne j'ai mon ticket.

For au clock à la station des "boooas" tout close sauf le veilleur de nuit qui vient voir se que je veux .Je lui explique ,il ne comprend pas réveil un type entrain de dormir dans une voiture.

Il revient: "pas bus for au clock todays morning for au clock afternoon."

Quoi ! au guichet ils m'ont dit for au clock.

Maintenant je me retrouve à quatre heure du matin dans une station ou mon bus part à seize heure avec une réservation dans un ferry pour dix heure à cent cinquante kilomètres de là.

Un peu de stoppe au carrefour personne ne s'arrête je suis à coté d'un campement d'Albanais. Un car se pointe à la station peut être mon bus qui aurai du retard. Non celui la il va à Athènes .Je vois bien que tout le monde essaye de trouver une solution pour moi. Mais vu mes compétences linguistique ils ne préfèrent pas m'embarquer dans une aventure que je ne pourrai pas dominer de ce que je comprends le bus pour Athènes peut me laisser à un péage sur l'autoroute .Où il me restera qu'a prendre un des nombreux bus qui remontent vers Thessalonique et passent par Agios Konstantinos. La discussion est animée .Première difficulté comment je vais reconnaitre un bus pour Thessalonique dans l'alphabet du pays à une barrière de péage la nuit.

Un taxi passe il y en a un qui l'arrête ca discute enfin pour 70 euros il veut bien m'emmener; cher , mais je n'ai pas trop le choix ou perdre mon ticket de ferry.

Ok. Et vas y l'autoroute défile, en court de route il téléphone a un pote qui parle Français il me le passe l'autre modifie la couleur s'est plus 70 mais 120 Euros je ne suis pas d'accord discussion on est en pleine Pampas pas une lumière à l'horizon piégé j'accepte.

Le compteur tourne finalement à l'arrivée il me demande 160euros .Au point ou j'en suis , en avance sur l'horaire ,je lui demander d'aller à la police directement parce que je n'ai pas l'intention de lui donner se qu'il réclame on fait encore une vingtaine de Kms pour finir par tomber sur le poste de police.

Il explique son cas j'explique le mien le policier me demande combien je veux payer .Le compteur a débiter le tarif officiel, il ne m'a pas volé mais on avait conclu à un forfait au départ de 70 € qui a été modifier à 120 € donc je paye 120 et qu'il me ramène au quai du ferry.

Tout le monde est d'accord au quai du ferry il essaye de me demander 10€ pour le péage .Ma réponse est simple « Police » il me rend la monnaie.

Je récupère mon sac et perds mon téléphone dans le taxi.

Difficile de le récupérer.

Le ferry est à l'heure deux heures pour faire se que je fais en trois jours.

Retrouvailles à Glossa séjour agréable en ménageant nos sensibilités et différences. L'hiver s'annonce paisible d'autant que matins bleus sera au sec.

Mi Septembre retour vers Matins Bleus en passant par Volos et les cars Ktel bien briffé par Kiriakos avec grand papier à remettre au chauffeur. Tout juste si je n'ai pas une pancarte autour du cou écrite en cyrillique ,en majuscules d'imprimerie et sur le recto en phonétique pour moi.

Le bus pour Athènes avec demande d'arrêt au péage de Chimatari en grec KAPTAMANHE et encore autre chose dans l'alphabet du pays. Le bus s'arrête pour moi .

Reste qu'à trouver la station du suivant ; trou dans le grillage de l'autoroute une taverne il me faut traverser l'autoroute par un tunnel coupe gorge ; de l'autre coté un guichetier je lui demande.

C'est ici il suffit d'arrêter le bon bus.

Problème d'alphabet encore, une jeune fille arrive je lui demande pour Kalkis elle me confirme que s'est ici.

Au loin un bus arrive je me mets en position, il stoppe au péage la fille me fait signe que c'est bon pour moi je fais signe au chauffeur qui vient se ranger sur le bas coté et en route pour kalkis.

Je retrouve le bateau.

Reste plus qu'à prendre des décisions pour la suite rester de ce coté du pont ou remonter pendant que les beaux jours sont encore là. Difficile

samedi 18 septembre 2010

Kos à la remontée d’Evia




Kos ,Santorin,Paxos, Ermoupoli, Evia.
Kalimnos
Monastére tout neuf
Paul est là pour trois semaines. Il y a de quoi faire et refaire .Avitaillement réduit à Kos où le cout de la vie est onéreux.
Direction le Nord pour voir si il est toujours là. Rien de changer.



Vent dans les narines impossible d'aller à Kalimnos dés que l'on en approche des rafales nous cueillent de plein fouet détournement obligatoire vers Psérimos place cul au quai avec eau et électricité Free .La nuit est troublé par des pêcheurs plongeurs qui bivouac sur le quai.
Lendemain départ obligatoire pour laisser la place aux bateaux d'excursions qui viennent décharger leur cargaison d'amateurs de sable blanc.
Le vent semble propice dans les premiers milles puis il redevient comme la veille. Le port est juste dans l'axe du Meltem les rafales sont impressionnantes de cinq nœuds ca passe à trente en dix secondes. Enfin à force de batailler on arrive dans l'entrée du port et il faut être prêt du quai pour se sentir à l'abri. Chose exceptionnelle la manœuvre se passe les doigts dans le nez nous voilà à portée des super markets à prix raisonnables.
L'avitaillement est vite fait tout est à proximité.
La carte magnétique de Vólos débloque même le courant et l'eau.
Une équipière me téléphone elle a un billet pour Athènes et le bateau sur lequel elle devait embarquer à des problèmes de moteur. Elle est d'accord pour venir à Leros on se donne donc rendez vous là-bas.
Départ vers où le vent veux bien se sera Kalolimnos pour une halte baignade et repas dans une crique déserte .Qui doit être le rendez vous des pêcheurs ils arrivent de tout les points de l'horizon se mette à couple et discutent ils sont en famille on est dimanche .On n'a pas que ca à faire il faut trouver un point de chute pour la nuit se sera sur Kalimnos dans une baie Ormos Pezontas qui n'est pas dans le guide un genre de fjord qui fait un angle avec une plage au bout surement à ne pas fréquenter par Meltem . Pour cette nuit le temps sera calme la météo l'a dit. Effectivement pas un souffle de la nuit au matin un peu d'air fait espérer du vent dehors pour remonter sur Léros à Laki où je dois donner une voile à réparer. Je vais tester la marina Lesvros de Leros.
Le vent est là la remonté se fait plaisante. La marina de Laki répond à la radio en Français les préposés des pontons sont tous Ivoiriens et au bureau la femme du patron parle très bien le » comme moi ».Place au ponton la voile nous sera rendue demain avant midi .Dans l'après midi le voilier vient chercher sont travail je lui dis que je ne suis pas content du travail fait par son concurrent de l'autre chantier il veut bien refaire ce travail .je comprend que c'est lui qui traite avec les deux chantiers.
Enfin restons-en là aux risques de voir le travail saboté ou pas rendu à temps.
Le lendemain à onze heure les voiles sont là le prix raisonnable, Le travail pas au top mais les coutures sont doublées.
 Départ pour le tour de Léros le voisin nous recommande un mouillage superbe au Nord vers où l'on va. Avec peu de vent on arrive sur zone effectivement entre les ilots il y a des possibilités mais pour y rester la nuit si le vent se lève on sera mal .On fait le tour de Nisi Arcangelos pour mouiller dans son Sud. Mouillage déjà pratiqué avec Jean. Trois voiliers sont présents tous avec un bout à terre, Paul bon nageur porte le notre .Maintenant j'ai la technique il suffit de mettre un équipier à l'eau, je n'ai même pas besoin de le pousser, avec le bout sur un par battage il n'a qu'a pousser.
Au petit jour des petites rafales viennent confirmer le raisonnement de la veille.
On continu vers Ormos Pandeli le Meltem est revenu il nous descend rapidement mais continu de souffler dans la baie et faire une manœuvre de bout à terre n'est pas aussi évidente il y des bateaux de chaque coté. Un peu plus loin les rafales ont l'air moins importantes .L'endroit est choisi pour mouiller .Huit mètres d'eau 45 m de chaine le bateau est bien bloqué.
Anna nous rejoindra ici car avec le vent il ne nous est pas possible de remonter sur Lakki à deux kilomètres à vol de mouette.
Ballade en ville vers le super market et retour vers les rafales .Le bateau tient bon ,sauf que dans la nuit il dérape et j'entend rien que le choc quand on se prend le bout dehors des Anglais dans la filière tout les par battages étant à l'arrière ils nous sauvent les dégâts Paul réagit vite le moteur est mis en marche pour s'écarter du bateau ,le bruit de l'ancre entrain de remonter font sortir le voisin il examine son bateau je lui fait signe que je reste sur zone pour au cas ou il y aurait quelque chose. Rien il n'a pas eu une égratignure. Ouf.
Anna nous rejoint elle débarque du taxi sur la plage devant la taverne comme convenu et embarque dans l'annexe. Installation sur le bateau.
Les projets aller visiter le fort faire un complément de vivre et attendre que ca se calme.
Le lendemain toujours du vent mais en allant vers Agatonnisis ca doit pouvoir se faire sans trop de peine. Effectivement le soir avec un petit décale dans le but souhaité on mouille dans une crique à l'Est d'Agatonisis. Baignade, dodo.
P'tit déj qu'Anna ne peut finir en bas pour cause de mal de mer, mais elle me demande que je lui fasse une tartine beurrée .En parfait gentleman à sa seconde demande je lui tends le pain, le beurre et un couteau je suis vraiment galant. Pour moi esprit simple du beurre en cas de mal de mer sonne faux, s'agit il d'un test . Elle vient d'enclencher un processus relationnel autodestructeur.
Petit détour vers la capitale et unique village d'Agatonisis .Direction la boulangerie je reste à bord au cas où on est mouillé au milieu du port et un cargo vient livrer l'eau .Je ne gène pas sa manœuvre.
Le retour de mes deux commissionnaires est rapide ils sont vaincus par la chaleur.
Casse croute et en route pour Arki .Anna nous a préparé du porridge, Hum elle va avoir du mal à tout manger.
Belle navigation du vent un pré que le bateau accepte 60° du vent ; Anna je dois le reconnaitre barre très bien. On arrive sur Arki en direct et a belle allure, quand je pense que pour le même trajet avec Jean on avait bataillé en tirant des bords à n'en plus finir.
Dans les criques il y a du monde des yachts de toutes les tailles avec un concours de radome celui qui en a le plus c'est un voilier il en a même dans son mat.
On entre dans la crique où j'avais cassé la croute la dernière fois le caïque qui y hivernait n'est plus là ca place oui ; elle est libre .On fait la manœuvre mouiller l'ancre jeter Paul à l'eau en deux temps on est bloqué dans le trou aucune rafale l'eau n'est même pas ridée.
Ce soir poulet ben non se sera omelette pour Paul et moi Anna n'a pas faim elle a trop mangé de porridge les flocons ca ….gonflent.
Ouzo pour notre moral .Anna range la bouteille « elle a pris une claque la bouteille »Grrr !!!
Paul se met à l'eau, j'ai le droit en bravant le cerbère à un verre en fin de repas.
La vie est belle faut pas qu'elle me l'a pourrisse.
Lendemain Patmos nuit dans un mouillage resto en bordure de plage. Tout baigne on mange le poulet il était temps.
Petite nav pour rejoindre Scala Patmou le vent est revenu de travers pour me mettre cul au quai je n'y arrive pas, je suis têtu j'essaye au moins vingt fois lassant les spectateurs et me faisant engueuler par ceux que je frôle de trop prêt .Au final je mouille.
Le lendemain matin un peu de places se sont libérées Déjà moins de vent moins de bateau au mouillage me permettant de partir de plus loin. Premier essai bingo. Cul au quai.
Programme pour mes deux équipiers visite de la ville haute le monastère la grotte de Saint Jean etc.
Pour moi parcours de santé mensuel, mes médicaments.
Sur le bateau d'à coté un électricien travail je lui demande si il peut me faire un diagnostique pour mon alternateur d'arbre qui ne marche pas .Il l'emmène et doit me le ramener en fin d'après midi.
Le camion du fuel doit venir aussi et on a invité le père Noel notre voisin de mouillage de la nuit à venir prendre l'apéro (il faut un alibi).
Le voisin arrive avec une boite d'olives de Californie, il est Suisse à fait le tour du monde et plus, il est en route pour le salon nautique de Paris pour y commander une éolienne et un panneau solaire. On est début Aout j'espère qu'il arrivera à temps. L'électricien se pointe il a tout refait même sa facture, ca fonctionne je lui demande à combien de tours dialogue de sourds je m'énerve .Je paye …calme.
Le camion du fuel vient me livrer de l'essence, il repart. Tout baigne.
Le lendemain quelques courses et départ pour un autre endroit sur Patmos .Mouillage de Porto Pietra Devant des nudistes, bout à terre en faisant attention sur quoi on s'amarre Paul s'en charge très bien. Deux heures après les gardes cotes trouvent que l'on est trop prêt du rivage il me faut avancer de cinq mètres ce qui reste de disponible sur l'aussière .Baignade nuit paisible.
Le souhait serai d'aller sur Amorgos à la majorité absolue le vent décide différemment se sera Nissi Lévita avec un choix pour une baie qui quand on y arrive nous montre son rivage écumant il nous faut remonter pour trouver un abri dans la seule baie habité de l'ile .La partie ouest est déserte elle me semble bien convenir nous y mouillons effectivement le vent passe au dessus et nous maintien dans son axe .Les fonds son jolis permettant à Paul une exploration de la faune .Un bateau Allemand nous rejoint suivi plus tard d'Italiens. Anna fait sa lessive. J'en bondis de joie.
Anna a faim le repas est pris il est sept heure du soir avant gout de se qui m'attend à l'hospice. Rien ne va plus .Explications brèves et non diplomatiques .L'entente n'est pas harmonieuse avec elle et il serait bien qu'elle pense à faire sa valise dés que possible.
Peut de vent pour rejoindre Nissos Astypaleia et la contourner pour se trouver dans son unique port qui offre un quai récent .Je dois attendre le préposé de l'eau pour refaire le plein et celui du fuel. Anna et Paul partent visiter le château en haut et faire quelques courses en bas. L'eau arrive je fais le plein, après le tour du fuel Paul arrive avec les courses.
Anna vient faire sa valise elle a due trouver un gite. Elle me demande son dû pour le fuel par faire de la monnaie et charge Paul de la transaction le mettant mal à l'aise n'ayant pas besoin de commissionnaire je vais lui rendre sa monnaie.
Ca s'arrose trois Ouzo avec Paul et sandwichs sur le coin de la table .No pression no stress. Vive la vie.



Plein d'eau, plein de fuel départ vers Santorin










pas de vent du moteur et la ligne de traine qui rentre en action pour la première fois un thon nous fait la gentillesse d'embarquer c'est avec joie que nous l'aidons à monter à bord nous aimons les thons. Un coup de manivelle de winch pour le rendre docile et pouvoir voir se qu'il a dans la tête ; une tête de thon rien de bon elle retourne à l'eau les entrailles idem sauf la laitance à faire sécher (petits amuse gueule). Après, un thon ca fait rêver .Chaqu'un sa tranche « comment tu l'aimes » ; »pas trop épaisse » .Deux tranches pour tout à l'heure ; demain je fais du thon Basquaise ; après du thon cocotte puis du thon au court bouillon pour mettre dans la salade et puisque j'ai du court bouillon je fini le tout dedans .Voilà les projets il faut s'adapter au thon. En tout cas ce soir on ne sera pas à Santorin ca s'est sur.








Il y a sur la route Nissos Anafi pourquoi pas là. Arrivée superbe une montagne à pic de 460 mètres avec un monastère au sommet .Deuxième rocher du bassin méditerranéen après Gibraltar. C'est beau.












Pas de port un mouillage abrité par le manque de vent, un village perché magnifique. Une ile qui permet le camping sauvage sur les plages se qui lui donne une animation sans investissements. Vue sur Santorin à quinze milles. La montée au village est raide sur un sentier aménagé rencontre en chemin de la proprio du cata Français qui partage le mouillage elle nous invite pour l'apéro mais comme notre heure de retour n'est pas programmée l'invitation ne sera pas honorée. Je lui propose un bout de thon.

Retour à la nuit, diner, thon et ronron.

Santorin nous voilà. Départ pas trop direct à un mille il y a des ilots avec des hauts fonds bien tentant pour la baignade. Bonne visibilité sur des fonds sans vie hormis des éponges, oursins et chantignoles chères à Paul. L'ancre n'a pas une tenue sure elle est posée sur une dalle de rocher .





Dans ces conditions la route est reprise rapidement au gré du vent qui nous éloigne de notre route pendant le repas après virement il nous ramène vers notre point de départ du matin puis petit à petit ca s'améliore au cour d'un empannage involontaire les deux traines se sont mêlées dur de les ramenées à bord avec bien du mal elles arrivent avec en prime un superbe thon qui fait dix bons kilos c'est lui le coupable du sac de nœuds qui s'étale sur le bateau et en plus il fait des manières pour venir nous rejoindre .Enfin à bord même traitement, la bête est grosse j'ai du mal à le maitriser finalement s'est lui qui me mate en voulant lui retirer le leurre il se débat je me retrouve avec un trident planté dans la main lié avec un thon par hameçon commun pour le pire  d'un coté et le paquet de fil avec tout ses leurres qui en dépassent. « Paul va me chercher une tenaille » il faut que je rompre cette union non thonsacrée. Ce n'est pas la bonne, la deuxième non plus la troisième est celle qui me faut elle est démultipliée .Enfin libre quel union. Comment j'aurai fait si j'avais été tout seul ? Merci Paul. Je m'imagine fouillant dans la caisse à outils avec le bestiau sanguinolent. L'hameçon ressorti par l'autre coté y plus qu'à se désinfecter.
Tout çà a pris un certain temps et nous a rapprochés de Santorin. Il faut un programme ; le vent et l'heure ne nous permette pas de rejoindre le port Vlikadha option est prise pour Monolithos un mouillage. Photo du thon dans les bras de Paul, il est beau mais qu'est ce que l'on va en faire l'autre n'est pas encore fin je me vois mal manger celui là en plus il a mis tout le matériel en vrac aucune chance de pouvoir démêler les fils. Arrivé sur les lieux du mouillage des pêcheurs passent à coté j'en appel un qui vient voir ce que je veux .j'entame une transaction pour savoir si ils ont du poisson genre calamars ou pieuvre en échange du thon. A la vue du bestiau ils sont intéressés manque de chance ils n'ont pas de poisson ils viennent d'aller poser leurs filets. Il me propose pour demain matin des calamars et dix litres de rouge je n'ai pas autre choix que de leurs faire confiance le thon change de bord.
J'attends toujours mes calamars et le rouge.
En fin de matinée en désespoir de cause , départ vers la suite de Santorin un peu de vent qui nous amène petit à petit vers la cote et ses hauts fonds de se coté de l'ile il y a des fonds de 3 m à un mille de la cote, de l'autre coté dans le cratère à vingt mètres du bord il y a 40m.
L'arrivée dans la caldera se fait par le Nord sous le village de Iox ou Finikia beau point de vue les parois sont à pic avec de belles couleurs. Mieux que les cartes postales. Les premiers émois passés il faut trouver un endroit pour la nuit Il y a un quai avec une tonne pour l'amarrage mais la place est déjà prise par des gros yachts plus loin les fonds sont importants pour mouiller ;devant la montée au village des bouées sont occupées par des voiliers visiblement de passages il en reste une un peu plus loin on si installe une fois en place l'annexe est mise à l'eau pour une virée à terre et demander si l'on peut rester sur le Corps mort la tavernière et d'accord le bateau ne revient que demain. Montée des escaliers jusqu'à la ville s'est encombré par les mulets qui font le va et vient avec les touristes débarqués .Il y a foule en haut pour le couché du soleil les appareils photos cliquettent dans tout les coins il faut bien reconnaitre c'est beau, le village victime d'un tremblement de terre a été reconstruit avec grand soin, tout pour la photo blanc bleu. Des hôtels intégrés dans la pente offrent des suites avec piscine privées, les restaurants ont leurs terrasses pour conte de mille et une nuits avec vue sur « Matins Bleus » et la caldera derrière avec une table pour amoureux comme dans les films romantiques serveur en blanc pantalon bouffant ,à l'ombre des bonzaïs , manque que les violons. Un Smig pour un tête à tête et ce n'est pas garanti.
Bon faut pas rêver ! Nous y a du thon qui nous attend faut pas le faire languir.
Retour avant la nuit la descente nous fait germer l'idée d'un ouzo à la taverne du bas accompagné de medze ce sera deux ouzo accompagnés et un retour pleine nuit.
Le thon attendra il est cuit.
Départ dans la matinée pour la visite du site d'abord les sources sulfureuses sur une ile au milieu du cratère, l'endroit est impressionnant c'est du brut de démoulage de la lave toute découpée et noire inabordable un corps mort avec un bout pour un paquebot est devant les sources on s'y amarre. Paul saute à l'eau ; il n'y a pas de bout à mettre à terre, une habitude. Je reste à bord, des bateaux de touristes arrivent j'ai des doutes sur la bouée où l'on est accosté .Non, on ne nous dit rien ils vont jeter à l'eau leurs cargaison un peu plus loin sur une autre bouée ils se mettent à couple. En voilà un plus gros qui arrive coup de sirène .Bon là j'y ai le droit Paul est prêt des rochers je lui fais signe. Que je dois quitter les lieux. Le gros bateau arrive il va directement sur les autres qui doivent partir ; c'est à son tour de jeter sa cargaison .J'avais cru que les coups de sirènes étaient pour moi. Je me réamarre aussi tôt.
Paul rejoint le bord, à mon tour de me baigner dans le souffre. J'ai du mal à revenir maintenant c'est l'heure de pointe ca va et vient dans tout les sens.
Tour des ilots du centre et direction la capitale .Trois paquebots sont là avec leurs navettes en action. Pour les petits il y a une tonne spéciale plus prés du rivage dessus un gros yacht et un petit voilier la tonne dépasse de deux mètres le niveau de l'eau le crochet est en plein milieu et les échelons sont coupés. Les grandes manœuvres dans le clapot des navettes.
Réunion spéciale comment faire. Décision : Il faut que j'approche de façon à ce que Paul puisse sauter sur la tonne avec la grande aussière qu'il la place dans le crochet en double que je me rapproche pour qu'il embarque et fasse un nœud sur la partie double .Ensuite que je déhale le bateau vers la rive pendant que Paul avec l'annexe ira     porter un bout à terre. Tout se passe comme dans le scénario sauf que le bout à terre n'est pas assez long et je vois Paul ramer, ramer il est a deux mètres du bord Il perd courage et revient en nage enfin en sueur. Moteur sur l'annexe et nouvel essai avec un peu plus de longueur. Il n'y plus qu'à tirer !!!! Et M……le nœud de chaise s'est défait dans l'eau à recommencer. Finalement on est amarré fatigué, pas content de la situation quel cirque sur le quai les vagues passent par-dessus .On mange on fait la sieste .Non on ne peut pas rester là.
Réunion comment faire pour partir. Paul saute à l'eau va décrocher le bout arrière je ramène le tout j' approche le bateau de la tonne Paul défait le nœud avec un peu de chance tout devrait venir sinon faut remonter dessus .On a de la chance rien ne coince .Départ avec des rafales de vent vers l'endroit où l'on était hier les bouées sont toutes prises sur le quai un bout de place qui ne fait pas la joie du yacht qui n'a pas bougé .Une fois en place il nous demande de retirer l'aussière qui nous relie à la tonne pour pouvoir passer en annexe. Je lui fais remarquer que si il voulait passer il pouvait le faire quand on manœuvrait que maintenant en retirant son aussière il peut passer. Bonjour l'ambiance. Après on n'a la visite de je ne sais qui on gène parce que demain un bateau doit venir .Coup monté du gros. Je vais voir la tavernière lui explique ma situation il y a une bouée avec une petite barque si elle est libre cette nuit on peut se mettre dessus avec un bout long de façon à ne pas toucher la barque .Finalement la bouée est libre mais elle elle ne peut pas me dire de me mettre dessus. En cinq minute on a débarrassé le gros de notre présence et pris place sur la bouée tranquille pour la nuit.
Santorin s'est beau mais rien n'est fait pour les bateaux autres que ceux de touristes. Le cirque dans ce cirque.
Départ demain vers la suite.
La suite au départ Amorgos est dans la bonne direction, puis le vent change petit à petit si bien qu'on la dans le nez, la mer est forte et faire un pré trop serré dans ces conditions nous scotche et nous fait dériver bord même pas carré « plat ». Si ce n'est pas Amorgos se sera Ios avec une dérive importante du aux vagues qui nous écarte de la route au fur et à mesure.
Qu'à cela ne tienne, il y a Sikinos après. La navigation n'est pas trop plaisante de n'importe quels sens on se fait dépaller. Finalement en arrivant sous le vent de Ios la mer devient plus régulière le cap meilleur et au final après un virement on peut jeter l'ancre dans une baie décrite dans le guide comme bien abrité du Meltem heureusement il n'y a que 25 nœuds de vent quand même on n'est pas tout seul. L'ancre est envoyée à la volée et dévidée en suivant sur le fond de sable 45 m dans 5 m d'eau et ca tient. La nuit sous surveillance du GPS qui nous réveil deux fois, le vent étant tombé le bateau est revenu sur son ancre et quand le vent à tourné .Bien pratique maintenant que j'ai pu la tester.
Départ vers Ios ville au Nord Ouest de l'ile ; le vent est tombée la mer est plate en deux bords on arrive dans la baie qui abrite le port. Du vent pour rendre la manœuvre d'accostage difficile un ferry qui vient en rajouter enfin le bateau réagi et répond aux directives je fais signe à Paul de larguer la chaine apparemment il a un souci. Marche avant je vais voir la chaine est coincée il faut que je sorte le bateau de la zone avant de draguer les autres chaines d'ancre des voisins qui commencent à s'affoler .Je vois notre affaire mal partie. Paul me fait signe que l'ancre est en haut sans ses consœurs .Qu'est ce qui c'est passé ? Dans la baille à mouillage un gant en cuir pour se protéger éventuellement .Quand Paul à enclenché la descente le gant s'est coincé dans la chaine et un doigt d'honneur en cuir rageur s'est dressé vers le ciel et est venu le narguer bloquant tout. La fatalité, devant le spectacle, rigolade .On y retourne du premier coup on est au quai, fatalité aussi.
Le super market est à deux pas. La viande en ville à deux kms Paul doit prendre son billet pour le retour de quoi s'occuper pour la soirée. Beaucoup de touristes descendent des ferrys l'ile est réputé pour le naturiste.
Après la cure thon on ne se fait pas prier pour une cote de bœuf que l'on a du mal à trouver dans une boucherie poissonnerie ; le gars va chercher le morceau dans le frigo il ressort avec la carcasse la passe à un autre qui la découpe pour dégager les cotes il la coupe fine on en prend deux, toujours les yeux plus gros que le ventre. Un délice pour deux repas qu'en même.
Un rien me réjoui.
Un ouzo dans une taverne sur le port la serveuse un top model qui doit sourire quand on l'épile. Un regard désagréable pour tous sur une si belle silhouette lui vaut comme pourboire un « merci pétasse « souriant qu'elle ne comprend pas mais qui me fait plaisir.
Un rien me réjoui.
Il faut assurer le retour de Paul départ vers Paros, mouillage dans une crique avec de l'eau transparente mais sans vie. Nuit calme.
Remontée tranquille en tirant des bords entre les ilots de Antiparos mouillage pour le casse croute et suite prudente au moteur sur les hauts fonds qui séparent les deux iles. Arrivée à Paros beaucoup de monde fin de semaine les charters occupent la place pour les changements d'équipage. Une place en fin de quai beaucoup de houle qui oblige à se mettre à trois mètres du bord d'autres bateaux arrivent et bloquent les trous. Des Anglais font une manœuvres d'accostage en embarquant trois ancres dont la notre qui avait été si bien planté enfin il sont coopératifs et se mettent à l'eau pour m'aider à porter le mouillage de secours ,récupérer l'ancre principale et la remouiller en annexe du sport pour être anxieux sur la suite avec le vent qui va pousser au quai.
Le voisin Suisse en route pour le salon nautique est au mouillage.
A coté un skipper Italiens qui s'ennuient avec ses clients qui sont des noctambules. Et une météo pas très bonne pour la suite. Ma rallonge électrique qui disparait. Quelle agitation.
Paul embarque sur un ferry rapide mastodonte des mers, il sera en temps voulu à Paris.
Matinée sous le signe du Meltem personne ne bouge. Deuxième jours les gens qui ont loué commencent à piaffer .Je partage mes repas et apéro avec Marco qui rêve de s'installer dans le Piémont pour y faire la culture de cassis, framboises etc.… pour les vendre aux restaurants.
Troisième jours les plus aguerris s'en vont vers le Sud.
Quatrième jours le grand départ sauf mes voisins Italiens qui on fait la fête depuis trois jours et qui dorment encore.
Je parts rejoindre Pierre mon voisin de Monastir qui est dans un mouillage au Nord de l'ile on s'était donné rendez vous. En cours de route je pêche un genre de bonite qui fera notre repas agrémenté d'une bouteille de blanc Tunisien qu'il a réussi à garder.
Lui il va sur Léros, moi je monte au Nord sur ma route Rinia où je passe la nuit et toute prochel'ile de Dilos berceau d'une civilisation disparue. Mais le Meltem m'empêchera d'y aller je suis obliger de rebrousser chemin impossible de remonter entre Amorgos et Dilos.
Je prends la direction de Siros Ermoupoli qui me fait l'effet d'avoir bouclé une boucle je retrouve la place occupée l'an passé je m'installe comme le Meltem qui ne lâchera prise qu'au bout d'une semaine que j'occupe à bricoler ,toujours sur l'alternateur d'arbre qui ne fonctionne pas ,sur la lisse qui est cassée et dont le menuisier n'est jamais venu voir enfin je l'ai démontée et raccourcie et eu le temps de peindre et traiter la rouille avant de la remettre bonne opération peinture qui s'est faite le jour ou le chantier déchargeait un cargo de poussière du sable pour sabler la ferraille.
Puis le vent et revenu dans le bon sens de l'Ouest passant à l'Est par le Sud la météo ne s'est pas trompée En longeant Tinos le vent à été fidèle aux prévisions se qui m'a fait faire un bon jusqu'au port de Gavrion au Nord Ouest d'Andros.
Port que je ne recommande pas il n'y a pas d'eau à l'exception de l'endroit où les ferrys font leurs manœuvres .L'explication une rivière vide son limon je me suis retrouvé pris dedans de deux mètres d'eau le sondeur chute à trente centimètres sans rien sentir tu ne bouge plus et ca colle impossible de reculer. Mon sauveur un bateau pneumatique qui est passé à vive allure à coté son sillage à décollé le bateau.
Nuit paisible au son des flonflons d'une live music.
Départ après le réveil du premier ferry qui remue toute la baie et en trouble l'eau en brassant la vase.
Pendant ma manœuvre coup de sifflet des coasts guards de service un autre ferry arrive que je n'avais pas vu ,je leur fais signe que je vais me mettre sur le coté vers un bateau de pêche horreur les fonds remontent comme la veille ,je réussi à ne pas m'enliser de nouveau en reculant ,le ferry à coup de sirène me fait signe je me stoppe et le laisse faire sa marche arrière s'est impressionnant cette masse qui arrive sur toi qui stoppe à cinquante mètres et recule à fond en laissant tomber son ancre j'en profite pour sortir en passant devant sans me retourner de peur d'être rappelé par les gardes cotes. Je sui à peine sorti du port que je me fais doubler par le ferry qui a mis dix minutes pour décharger et recharger passagers camions et voitures.
Le vent trois quart arrière direction du déjà vu .La remontée vers Evia et Kalkis à la recherche d'un abri hivernal pour « Matins Bleus » Des rencontres m'ont donné des adresses à moi d'aller voir.
Direction Néa Marina.

vendredi 3 septembre 2010

Kardamena kos 2010




Bon et bien voilà Après avoir déposé Jean fait ma petite virée jusqu'à Rhodes ,eu mes petits ennuis de moteur je remonte à nouveau sur Kos pour y retrouver Marc qui dois me rejoindre. On m'a parlé de Kardamena à 6kms de l'aéroport. Pour une fois s'est en plein sur ma route et j'y pointe l'étrave , l'arrivée se fait avec du vent je me faufile entre les bananes ,tapis volant, parachutes tout se qui se fait tirer par un hors bord .Ils sont partout..




Le port est assez petit il y a quelques voiliers la seule place disponible est entravé par un bout .je prépare le bateau en tournant devant l'emplacement convoité espérant faire surgir le propriétaire de l'aussière s'est son voisin qui intervient. Il y a du vent la manœuvre va être chaude.Je suis attendu sur le quai il y a de l'aide .Au deuxième essai je rentre dans la place. Coup de chance.



La ville est calme du moins ce que j'en vois il est Quatorze heure .Heure de la sieste et de la baignade. Pour moi la sieste.
L'avenue fait comme moi ,elle se réveile ;les bars commencent leur déversement de décibels les gens se font racoler par les restos. Bon endroit plus vivant qui va me changer de Sialis.
Je suis tombé dans la partie de l'ile qui vie la nuit et je vais m'en apercevoir rapidement..
Toute la jeunesse Scandinave est là que de la peau blanche qui demande qu'à rougir malgré les dix centimètres carré des vêtements protecteurs portés


Devant moi un resto et un bar qui lui est fermé.je part faire des courses pour manger.
Au retour le bar a ouvert sa terrasse .Consommation gratis pour les pinups délurées, deux trois verres suffisent pour les chauffer, l'ambiance démarre plein pot sa rit sa danse .Il n'en faut pas plus pour que tout Kardamena soit là.
Aux premières loges il ne me faut pas espérer dormir je deviens spectateur .Je met une distance entre le quai et le bateau pour me mettre à l'abri des concours de celui qui pissera le plus loin arbitré par ces demoiselles.
Tout se passe dans une ambiance de rigolade sans arrière pensées autres que de s'éclater.
A deux heure extinction du son et fermeture des établissements ,reste les groupes qui ont du mal à se disperser vers les boites de nuit. Et les pinups du début qui sont pour les plus résistantes entrain de rendre leur breuvage dans le caniveau ,les plus faibles se font aider pour éviter que les cheveux trempent dans la sauce. Souvenirs de vacances on dira rien à Papa et Maman.
J'ai deux jours à passer dans ce paradis il faut que je me mette non pas au rythme je suis un vieillard parmi cette population mais aux horaires . Grasse mat',sieste ,spectacle, dodo à l'aube.



Marc arrive j'ai eu le temps de faire l'avitaillement ,de faire tomber mes lunettes dans le port qu'il se fera une joie de retrouver.
On quitte donc assez rapidement se havre de tranquillité.
Direction pour moi du déjà vu .Nissiros et son volcan. Location de scooter .L'ile est toujours aussi belle ellE vaut le coup d'œil et la visite. On n'y reste deux jours .







Descente vers Rhodes en passant par le chemin des écoliers et l'ile de Kalki qui nous accueille avec le Meltem qui nous bloque une journée mais nous laisse le temps d'une petite rando vers une forteresse des chevaliers de St Jean qui sévissaient dans la région il y a quelques temps.




Départ prudent vers Rhodes avec un vent qui devient bien mou aux vues des prévisions de la météo qui nous faisait croire à une navigation musclée.
Je retrouve à peu de chose prêt le bon plan du mouillage.
Marc friand de cailloux et d'histoire se fait la visite en solo de la vieille ville .On se retrouve pour l'apéro.
Départ vers Simi sur le sillage que j'avais emprunté quelque jours plutot Ballade dans Simi ville.
Le vent nous refuse le passage ,on se présente dans une crique déserte pour y passer la nuit s'est tentant mais pas trop prudent ;l'endroit est étroit la sortie caillouteuse si il y a un problème dans la nuit , pas besoin de référendum d'un seul regard on se comprend pour aller plus loin passer la nuit ce sera un mouillage avec bout à terre devant le monastère Emilianos sur une presque ile bel endroit , Marc ira porter le bout à terre à la nage.
La route est longue on veut rejoindre Kos puis remonter au Nord. Le vent nous traine avec l'aide du moteur le long des cotes Turc. Une fois passé le cap Deveboynu le vent nous permet de mettre le moteur au repos.
A Kos on s'amarre à la place qui devient habituelle pour Matins Bleus . Derrière les gardes cotes vers le terre plein des ferrys. Manque de chances toutes la nuit on est bercé par le ronron des camions frigos.
Marc toujours matinal se fait son petit bain sur la plage en compagnie des Mamas coiffées de leurs chapeau qui font la causette dans l'eau.
Départ vers le Nord il reste quelques jours pour tirer des bord avec le projet de retrouver Paul à Kardaména .
Départ de Kos vers Pérismos avec baignade sur un haut fond en cour de route en attendant le vent.
A Pérismos Marc se fait sa tournée cailloux et plage sous de la grande chaleur .Moi je préfère la clim des magasins d'accastillages à la recherche d'un drapeau Français que je fini par dégoter dans un magasin tout poussiéreux avec un Papy sympa et des prix raisonnables qui me ferrons investir dans des par battages.
La soirée se passe à hisser les couleurs à la place de la loque qui flottait joyeusement et à gonfler les parbattages.
La météo change nos plans faire le tour de Kos par l'Ouest pour rejoindre Kardaména n'est pas très faisable avec l'incertitude de ne pas avoir de place dans le port , du vent est prévu sur le Sud de Kos , situation hasardeuse à éviter .
Le retour sur Kos se fait avec anticipation se qui nous laissera une journée pour faire une visite de ruine (l'école de médecine d'hipocrate) Pas très explicite .Surement que cela était grandiose quand les pierres étaient dans l'ordre.
Paul arrive Marc part le lendemain.
Direction le Nord Dodécanèse et Santorin .

vendredi 20 août 2010

Panne Panne Panne Scialis 2010


Panne panne panne
Une brève mais longue .

 

En résumé Jean a quitté le bord et j'ai continué ma route .
A Kos il a payé son tribu des frais de fuel aussitôt utilisé par le pompiste qui faisait le plein des gardes cotes qui m'a refilé (revendu) cent litres il n'en avait pas plus de disponible dans son camion .
Je me suis retrouvé à Rhodes puis à Symi où j'ai fait le complément de fuel, reparti de Symi « full »de fuel.
Rendez vous avec un équipier à Kos la remontée me laisse cinq jours de la balade malgré le Meltem.
Une halte à Tilos pour la nuit qui me fait perdre de la route mais finir par une entrée dans le mouillage e à sept nœuds. Seul bienfait la nuit est houleuse.
Lendemain de cette douce nuit direction un pré pas trop serré les cotes Turque ,je me fais prendre dans un calme plat plus de vent.je vire mais rien de rien que je regrette d'être rentré si prés de la cote alors qu'au large ca souffle.
Moteur , je retrouve le vent et des bruits pas très habituelles genres ratés ralentissements et accélérations d'un moteur qui a du mal à pomper son carburant .Réglage des voiles ;Pilote et à quatre pattes dans les fonds .La vanne de la cuve est Ok .Le décanteur la couleur me fait peur .je démonte du sable à l'intérieur chercher la panne la voilà.
Ha !!! les salauds oui ! mais lequel ?.
Le problème reste entier .un moteur docile .je lui nettoie le décanteur si je vais plus loin je risque le désamorçage du circuit.
Le bol est propre je relance la mécanique çà redémarre .Ouf. Il y a quand même des ratées par moment .
La navigation se poursuit à la voile .Il me faut un abri pour pouvoir réparer et rentrer dedans sans l'aide du moteur éventuellement . J'ai pas trop le choix ,retourner à Tilos il n'y a que le mouillage et pas de mécano ,les seuls endroits où je peut trouver de l'aide Kos ou Rhodes.Je pense à la carrière de Siali immense entreprise qui se voit de loin ils sont entrain de raser l'ile. Avec tout les bulls et engins qui y tournent il doit bien y avoir un mécano. Solution adopté à ma majorité . Un long bord pour passer Nisssiros est son volcan et pouvoir aller directement sans moteur éventuellement après un virement sous la carrière de Siali .
J'y arrive à la tombée de la nuit. j'ai eu le temps de repérer le passage aucun cargo n'est entrain de charger .Les tonnes d'amarrage se voient certaines sont éclairées .Passée s'est difficultés je mouille dans six mètres d'eau .
Bon !!! voilà je suis à l'abri le moteur fonctionne malgré ses changements de régime .demain il ferra jour.
Demain .
Lecture et relecture du manuel.
Changer les filtres et et….. !!!! purger.
Se qui me fait rentrer dans des domaines de la mécanique que je ne connais pas .
Tout est écrit .Allons y .René m'avait montré une fois mais on avait pas mal bidouillé et il avait bataillé dur pour arriver au résultat .
Je suis pas à pas la marche à suivre change le filtre ,purge. Jusqu'à la pas de problème sauf que je découvre une raison supplémentaire de panne qui est surement la cause ,la durite d'arrivée à la pompe fuit. J'ai un bout de tuyau qui y ressemble serflex et ca fait l'affaire. Je suis seul il me faut continuer les purges de l'autre coté facile il suffit d'enlacer le moteur dans les bras pour d'un doigt expert titiller la pompe et de l'autre main user de la clef pour purger la pompe d'injection. Quel câlin j'en sort les joues pleine de cambouis .Reste les injecteurs qui me font peur .La notice n'est pas très claire à ce niveau et ca manque d'image .En desserrer deux sur la canalisation haute pression je fais ,faire tourner le moteur avec le démarreur ,pendant trente secondes je fais ,un peu de fuel humidifie l'endroit je resserre .Dans le manuel normalement le moteur doit repartir ,coup de démarreur ,rien. Dans le manuel la suite texto « si ca ne redémarre pas regardez dans votre caisse de sécurité si vous avez vos fusées de détresse….. vous allez en avoir besoin. » quel humour.
Je recommence l'opération depuis le début au final la batterie commence à faiblir . J'abandonne prend le zodiac et vais voir à la carrière qui est sur l'ile si il n'y a pas un mécano qui pourrait me dépanner .Ok ,il y a il viendra après son boulot.
A dix sept heure toujours rien que de l'inquiétude pour moi. Un pêcheur passe je lui fais signe ,il vient je lui explique mon problème ;Il téléphone ,le mécano va venir.
Effectivement une voiture arrive sur la plage, il faut que j'aille le voir vient me dire le pêcheur. Je prend l'annexe et teuf teuf teuf j'y arrive .Il veut pas monter dans le dinghy ,il est pas très marin.
On va voir le responsable de la carrière qui lui donne l'autorisation de se faire conduire par un remorqueur( Un petit remorqueur pour pousser les cargos) je retourne au bateau et ils arrivent .J'ai mis tout les par battages l'opération débarquement du mécano se fait en douceur , effectivement il a pas le pied marin plus habitué avec les bulldozers sur terre. Il veut voir le réservoir ,je soulève les planchers . »Ok » après les vannes d'ouverture « ok »ensuite le décanteur ,il purge ,le fuel coule dans les fonds ,il débranche la canalisation qui vient de la cuve et commence à arroser le plancher pour finir par la mettre plus haut que la cuve et l'attacher en hauteur pour stopper le jet ,son neurone lui indique qu'il y a une minute il avait la vanne de fermeture dans la main .Quel dommage que Jean soit reparti lui qui voulait du fuel pour dégraisser sous le moteur , maintenant il y en a . Enfin l'artiste me fait son cinéma ; j'ai besoin de lui sinon il serait entrain de nager avec sa caisse à outils . Il continu, je vois bien qu'il est entrain d'essayer de m'endormir . Il me remplace un morceau de durite fais chauffer les rondelles en cuivre pour les recuire ,il a lu le manuel avant moi c'est écrit dedans. Vire mes serflex pour mettre les siens les mains pleins de fuel il baigne ,il transpire à un moment je lui tend un chiffon pour s'essuyer ,nooooon s'est pas ca qu'il veut il se relève pose ses mains sur la table à carte commence à ranger sa caisse à outils il sort trois clefs ,ouf il a pas fini ,démonte un tube met du téflon sur l'olive revisse . Me montre la pompe « pump pump » je me met à genou et » pump « lui il s'allonge de l'autre coté purge la pompe d'injection « ok «  desserre tout les arrivée haute pression des injecteurs
« gaz et Start » ok comme dans le manuel .
Pas « Start » la batterie est à plat.
« Haaa ,no air ,batteries batteries kaput »
no pas kaput air air .
Le dialogue s'engage
Téléphone .il a tout rangé .Une demi heure après un hors bord arrive le gars à une grosse batterie .Je démonte ma batterie leur donne pour l'emmener à charger on installe la sienne il desserre à nouveau au niveau des injecteurs .Ca « start «  OK stop » il resserre se prend un fond d'essence qu'il met dans le reniflard « start » Ca « start » sa cliquette et ca démarre . »OK » ok ouf.
Il veut récupérer sa batterie moi je veux faire tourner le moteur au cas ou.
La batterie je dois la ramener à la carrière à huit heure et reprendre la mienne
Combien pour votre intervention .je comprend trente € ,Sympa je lui donne Cinquante il regarde le billet et me répète sa demande trois cents quoi j'en reste sur le cul . j'ai pas le choix je m'exécute à le salaud.
Le lendemain je récupère ma batterie et j'éponge les fonds et le front.(il fait chaud)
Après le stress le bonheur. Trois cent Euros pour une leçon de mécanique il va falloir que je l'amortisse.
Direction Kardamena .

Kalimnos

Kalimnos

En partant de Laki après notre plein d'eau. Nissis Kalimnos est toute proche. Plus on s'en approche plus on a l'impression d'aborder sur la lune l'escale prévue est la baie d'Amborios cachée derrière un ilot qui la protège complètement ,sauf des rafales ce qui n'est pas le cas aujourd'hui ,le vent nous ayant lâché depuis un moment déjà. Le décor quelques maisons blanches et bleues comme il se doit un paysage cailloux cailloux ,quelques élevages de poissons .Les bucherons ont très bien travaillés dans la région ,plus un seul arbre ; les chèvres ont fini les restes . Si bien que le petit hameaudevient un paradis un petit ilot de verdure au milieu de rien.Les taverniers sont bien organisés pour faciliter aux plaisanciers l'abordage ils ont mis à notre disposition des bouées avec leur nom c'est gratuit mais on est un peu obligé de ….. !

Question balades ,c'est « on a marché sur la lune » donc on reste du coté baignade pour finir du coté terrasse friture et octopus pour Jean ; à tout les deux nous formons la foule. Sur une terrasse plus loin un joueur chanteur de passage gratte sur sa guitare on s'en rapproche il est comme une cigale dés que l'on est à sa portée il se tait.

La plage est déserte reste que les transats qui nous tendent leur toile ,on s'en fait un chaque un ,la mer sans arrêt roulait ce qu'elle trouvait en nous berçant si bien qu'a deux heure du matin je suis réveillé par ma barbe de quatre jours qui se trouve coincée dans le toile du transat qui est entrain de m'épiler. Je vais réveiller Jean il est temps de rentrer.

Réveil , baignade attente du vent de midi qui ne viendra pas ,en l'espérant on part au moteur en direction de Kalimnos ville se qui nous laisse le temps de pouvoir admirer les cailloux et la piste de l'aérodrome spectaculaire investissement EU qui à permis de combler un col entre deux montagnes pour aplanir la zone sur au moins soixante mètres de haut.Bof.

On contourne l'ile en commençant à toucher du vent dans la dernière ligne droite pour rentrer dans le port avec vingt cinq nœuds de vent.Le guide n'est pas à jour enfin on trouve un emplacement sur un quai .

La ville est immense au milieu du décor minéral toute la population de l'ile se trouve là, tournant le dos au Meltem elle en subit les rafales qui arrivent du fond de la vallée . Dominée par un monastère de chaque coté et saupoudrée de quelques églises et chapelles de ci de là (les points blancs dans les cailloux).

Location d'une voiture pour visiter l'intérieur de l'ile .

Le monastère d'en haut qui est tout neuf avec salle de vidéo conférence pas encore en service bâtiments pour accueillir les participants ,fontaines arborées pour faire une ombre fraîche, dorure dans les chapelles ,bois sculpté de toute beauté autour de l'église. Qu'est ce que ca a dû couter cher ???

La visite se poursuit par le pied de la carrière de l'aéroport et les villages du bord de cote que l'on à aperçu en venant resto dans l'un deux, baignade sur une plage mazouté et direction Vathi la perle de l'ile la vallée où il y a des arbres halte sur un col pour admirer le point de vue .Traversée de la vallée fertile . La crique de Vathi ressemble à la calanque de En Vau prés de Marseille il y a des voiliers dedans plus les pêcheurs difficiles pour nous d'y glisser « Matins Bleus » Retour sur la capitale arrêt pour l'avitaillement dans un super marché. Balade du soir Wifi qui nous sépare .

Demain direction Kos .

Un peu de vent pour partir qui nous amène à l'heure propice du casse croute entre Plati et Psérimnos. L'eau est claire l'endroit sympa . On y reste l'après midi.

Le soir on lève l'ancre vers on ne sait trop où ,un autre endroit pour y passer la nuit, ce sera le petit port de Psérimnos qui n'est pas conforme au plan du guide et qui offre d'avantage de possibilités Si bien que l'on se retrouve cul au quai avec électricité et eau personne vient nous demander quoi que ce soit. Le fond de la baie est bordé par une rare plage de sable qui elle est bordée par quelques tavernes.

Le matin il faut quitter les lieux vers les dix heures la place est réservée aux bateaux qui arrivent de Kalimnos et de Kos avec des hordes de touristes qui sont briffés par leur guide « retour au coup de sirène » les enfants sont grimés pendant le voyage et portent un foulard offert par le voyagiste de loin le guide peut suivre son troupeau.

Direction Kos.

samedi 10 juillet 2010

Samos /Agatonissis /Léros

De Samos à Agatonissis.

Après une journée d'acclimatation pour Jean et tours et détours dans la ville de Pitagorion au gré des points Wifi free. Nous voilà parti après avoir récupéré ma prise de courant et payé Yannis le bornier vers le Sud .

J'ai prévenu Jean des difficultés de prévoir un trajet en fonction des prévisions météo ici il n'y a rien qui sort d'un manuel tout est régional reste quand même les grandes lignes.

Donc on part avec un petit vent qui nous lâche à deux milles du port. Le moteur fait son boulot jusqu'au retour des risées prés de Agatonissis où là presque arrivé au but il nous faut réduire la voilure.

L'entrée dans la baie de AY Yeoryiou se fait sous des rafales qui passent au dessus de l'ile le fond de la baie est occupé par trois ou quatre bateaux il y a encore de la place mais si …. ? .Il vaut mieux aller dans une petite anse où se trouve déjà un bateau qui a un bout à terre et son ancre à l'avant .On est obligé de faire comme lui . le vent nous aide l'annexe mise à l'eau le bout est fixé aux rochers,le bateau se trouve dans le même alignement que son voisin. Repas ,dodo .La balade est remise au lendemain.

Atterrissage sur la plage devant un mur de parpaings flambants neufs au bout d'une route aussi vieille que le mur ? Le village est à deux pas enfin la partie au bord de l'eau ,la Chora s'est plus haut ,en bas c'est les tavernes. Il faut se dégourdir les jambes on monte jusqu'à la ville c'est Dimanche le pain il aurait fallu le commander à l'épicier du bas nous explique une autochtone du haut. On s'extasie devant son jardin et ses patates ce qui nous donne droit à un abricot chacun, grand cadeau l'arbre ne croule pas sous les fruits mais le geste en vaut des kilos. Un tour vers le haut du haut la citerne et vue sur l'autre coté de l'ile. De grandes dalles de ciment peintent à la chaux servent de récupérateur d'eau de pluie curieuses constructions.

Nous sommes venus, nous avons vu, nous repartons vers Nissos Arki le vent est très favorable ….au début . Vent arrière pour sortir tout les espoirs sont permis puis travers s'est bon .Pré bon plein les sensations puis le pré qui nous sort de la route premier bord pas bon le vent continu de tourner au deuxième on a pris de la marge pour passer en s'aidant du moteur et finir au moteur face au vent pour atteindre port Augusta et se mettre cul au quai à coté d'un bateau Français déjà aperçu à Agatonissis.

Les tavernes sont là en soirée on s'encanaille. Ouzo ,medzes des allemands se mettent à danser et chanter l'ambiance monte d'un ton puis de deux .A trois heures on se couche.

A dix pour le petit dej il n'y a pas de pain. Sur l'ile non plus le ferry est en retard il doit arriver avec le pain vers onze heure . A onze le pain arrive en même temps que le ferry s'est la curée des taverniers le pains et les denrées sont prises d'assaut chacun repart avec sa commande . Je fini par dégotter un pain au double de sa valeur.

L'ile est sympa est invite à la balade avec Jean on se fait un trekking vers une plage genre de lagon avec de l'eau transparente qui nous permet de voir qu'il y a des oursins plutôt que de risquer la piqure on se fait une cure des bestioles qui sont vides pour la plupart mais régalent des petits poisons qui viennent manger dans la main. La curiosité du coin est les mur de pierre sèches qui serpente au milieu de rien et qui sont coiffés de buissons d'épines pour empêcher le chèvres de passer . Sur le chemin du retour une taverne isolée dans un jardin fleuri, salade grecque et octopus .Retour au bateau soirée calme nos nouveaux voisins des grecques qui parlent le Français il sont sur un super maramu et très content des chantiers Amel pour l'achat de leur bateau , Cocorico !. La femme a tellement de bijoux sur elle que si elle tombait à l'eau sur qu'elle coule.

Départ tardif pour Patmos pas très loin un peu de pré pour commencer et arrondir l'ile qui est devant et du vent jusqu'au bout ,youpi. .Cul au quai ,bien calé soirée wifi pour Jean que j'abandonne dans s'est recherches.

Ville touristique que des restaurants et hôtels . Un couple de Français en croisière sur un paquebot viennent tailler la bavette ,ils font le tour de la mer Egée en six jours .

Demain la décision est prise on se loue un scooter pour se balader sur l'ile est la visiter. Jean a laissé son permis à Pau pas de scooter pour lui et vu ma grande habitude en deux roues on part en voiture guère plus cher est plus sure.

Première étape la grotte ou Saint Jean à écrit l'apocalypse . Plein de monde. Pas de photos plus de piles.

Puis la Chora et son monastère qui vaut le détour très belle bâtisse reprenant les styles de ses occupants divers .Balade dans les ruelles autour très beau .Retour à la voiture direction un autre monastère qui surplombe l'ile (Fermé ) ensuite la nature très beaux points de vue sur l'ile qui est très découpée, avec des palombières dans certain cols .

Retour au bateau .Départ matinal pour une plage repérée pendant notre virée,le vent rend le mouillage inconfortable et la baignade moins chaude que prévu. Profitant du vent on taille la route pour Lipsos.

Le port ne ressemble pas au plan ,la manœuvre est difficile due au vent après plusieurs essais on fini par opter pour accoster en bout de jetée. Port organisé payant raisonnablement pour les consommations .L'ile organise un tri sélectif des détritus le préposé à l'encaissement vient distribuer des sacs distincts pour chaque catégorie de détritus .Il y a cinq sacs plus un pour regrouper le tout la corvée est de trier le vrac de notre poubelle .Après il faut mettre le grand sac sur le ponton aux grés du vent ou des chats.

Jean a besoin de soins il a un abcès dentaire donc le lendemain je lui montre le cheminement médical du pays .

Sur le routard un resto en ville est occupé par des gens qui parlent » le comme nous » et comme sur le port personne ne semble savoir si il y a un dispensaire sur l'ile ,on monte en ville pour pouvoir avoir des explications .La tenancière du resto qui parle le Belge Francophone elle a exercée une fois ! trente ans en Belgique, nous donne tous les renseignements souhaités le dispensaire à coté du terrain de foot si ca marche pas revenir la voir elle téléphonera et elle nous prêtera son carnet de santé pour une consultation et prise en charge comme pour elle.

Au dispensaire la doctoresse est sympa jeune avec de beaux poumons elle fait une prescription pour Jean et puisque l'on est là je me fais faire un renouvellement pour mes médicaments.

Jean a son traitement pour moi le stock de la pharmacie n'est pas suffisent .On remonte remercier la Francophone et boire un coup dans son estaminet.

Il fait très chaud . Se balader dans l'ile par cette température n'est pas très tentant . De toute façon il n'y a que des églises à voir et du port sur un quart de cercle il y en a déjà une vingtaine que l'on peut voir .

Il y a du vent donc départ vers Lesros. Objectif faire réparer le génois dont le nerf de chute fait une crise ,voir les marinas et leurs tarifs.

Bonne nav pour le Nord de Lesros on est Dimanche pour les chantiers il faut attendre . Mouillage devant Nisis Arkhangelos. Le lendemain direction le chantier Agmar au bout du terrain d'aviation sur Leros .Grosse entreprise bien organisée .Se faire comprendre, la voile ils peuvent la réparer pour dans trois jours peut être deux ,on la récupérera à la marina de Laki de l'autre coté de l'ile. Tout est parfait.Le chantier est un chantier à sec les bateaux sont hivernés sur un terrain sur des bers ;loin de tout.

Le voyage se poursuit en attendant sur la cote Nord avec un mouillage pour le soir à Port Alindas possibilité de se mettre à quai mais plus tranquille le mouillage. Descente à terre kermesse d'une école, Wifi pour joindre « Bébée ».Taverne au bout de la plage beau cadre avec moulin à vent sans ailes pour prendre un ouzo servi avec friture et salade adition en proportion. On fait pauvre ,à coté circulent les homards ,un autre monde qui se force à rire en agitant pour ses dames leurs grigris et talismans dorés elles en ont tellement qu'en cas de hold-up elles ne pourraient pas lever leurs bras, les hommes plus discrets se pavanent avec leur havane. Les restes qui échappent quand même aux sacs que ces dames on prévu vont nourrir les petits poisons du bord de la terrasse qui s'en foutent ; ca ou du pain ?

Lendemain montée au fort qui nous domine trois cents et quelques marches d'en bas cela semble un exploit enfin de compte on arrive en haut rapidement sans s'en apercevoir dans la dernière ligne pas droite, une femme est entrain de faire le ménage de l'escalier on lui offre des cerises acheté en cours de route ,elle est très contente nous accompagne à l'église et nous offre un verre d'eau fraiche en nous présentant ses collégues la préposée aux cierge et l'explicateur guide qui ne parle que l'Italien puisque les derniers occupants était de ce pays avant eux il y en a eu d'autres, beau point de vue sur la région d'un coté le bateau dans sa baie de l'autre d'autre bateaux dans leur baie ,entre deux villages qui se touchent.

Descente rapide vers un centre ville , terrasse wifi retour au bateau repas et départ pour une hardie navigation de trois mille de l'autre coté du cap mouillage encombré qui oblige de mettre un bout à terre le cadre est agréable en plus vue de l'autre face du fort il y a des restes de moulins sur la crête ,les voisins sont teigneux le bruit de notre éolienne les dérangent .

Nuit paisible malgré les rafales de vent, au matin tout le monde part. on reste descente à terre terrasse wifi pour Jean ,moi je pars à la recherche de nourriture que je finis par trouver dans le village d'hier.

Retour au bateau et départ vers Laki pour ce mettre en attente pour le génois ,en cours de route bonne nouvelles appel de Agmar pour me dire que la réparation est faite et que la voile m'attend à Laki.

Impeccable ,à coté de la marina des chalutiers avec une belle place derrière ,accostage ,on peut ?oui on peut récupération de la voile travail pas très bien une seule couture un peu léger ils en conviennent et jouent aux malins pour refaire la deuxième couture quatre jours de délais. Vu compris . Pub.Puisque on est là peut on faire de l'eau autorisation Cent cinquante litre plus tard par politesse combien ? Dix euros alors que pour la journée ils en demandent cinq .Vas te faire voir par les gens de ton pays.Re pub.

J'ai l'impression de tomber dans la partie mercantile de la Grèce ,fini les gens aimables . C'est la saison du fric.je vais me déclarer aux gardes cotes ,encore des gardiennes sympas ,pas très au courant des formalités ,je commence à douter de l'utilité de mes multiples coups de tampons sur mon transit log.

Enfin après épluchage et quelques photocopies plus tard j'ai le droit à un beau formulaire encore jamais vu me réclamant pour ma venue et le travail de ces dames et de leur conseiller technique à barrette la somme de 0,88€ le tout calculé suivant un barème de la surface pondérée du bateau le tout assortie des taxes du Dodécanése que le Président vient d'augmenter pour résorber le déficit de l'état.

Départ vers Kalimnos capitale de l'éponge.(pas étonnant que le niveau des mers augmente à force d'en vendre !!??)

vendredi 25 juin 2010

Samos


Samos.
Bon me voilà à Samos ,Jean doit me rejoindre dans trois jours, je suis au mouillage devant Pitagorion . Pas tout seul il y a un mouvement de bateaux, la Turquie est juste en face.
Comme j'ai l'avitaillement à faire je me décide le lendemain matin de me mettre au quai .Le bateau toujours aussi manœuvrant me propulse à deux places de celle que j'avais choisie .Des voisins me prennent les amarres .Je me retrouve juste en face de l'avenue qui dessert le port devant les tavernes qui doivent être bruyantes ; enfin il n'y pas trop le choix tout le long du port il n'y a que çà.
J'ai une borne avec eau et électricité devant, elle est fermée mais ça ressemble à celle de Vólos j'ai le badge et une clef. Pour la clef ca marche je peux me brancher, pour le badge rien ; il ne débloque rien par contre l'électricité fonctionne c'est déjà ca. Le préposé passe à 17h d'après les renseignements que l'on me donne .Quand il arrive il est étonné de me voir branché, je me tais, il n'est pas obligé de savoir que j'ai la clef. Il me branche mon tuyau d'eau fixe le prix pour trois jours 7 € pas très divisible par trois Bof. Le tout à crédit puisque ma prise de courant est prisonnières de la boite derrière la serrure fermée par nos clefs. Enfin ca il ne le sait pas.

Pour tromper mon attente sur les conseils de voisins Français je décide de partir visiter l'ile en louant une petite voiture qui me permettra au retour de faire les courses dans une grande surface.
Les loueurs ne manquent pas ; Je parts en visite, les incontournables monastères les villages typiques de l'intérieur, les belles vues sur la mer et les plages que je raye de ma visite.
Un temple de déesse à ma faveur comme première halte ; déception au milieu de la ville une friche avec une colonne au milieu et des cailloux taillés éparpillés autour.
Monastère, avec la particularité d'une église souterraine, la descente est périlleuse dans la grotte mal éclairée sur une allée de galets humides. Originale la chapelle sous terre.














Retour à la surface direction la nature les villages de montagnes, en suivant la carte que m'a fournie le loueur j'arrive dans un bled lieu de jonction et carrefour de mon périple. En plein travaux avec déviation dans les ruelles étroites sans indication après avoir tourné et viré dans ce labyrinthe j'en ressors heureux de ne pas avoir écorné la voiture.
Grand panneaux routier me montrant le chemin au bout de cinq cent mètres plus de goudron, une piste.
J'ai du me tromper demi tour, non les panneaux sont bien là, demi tour.


Goudron puis piste puis poussiére, la voiture rouge devient grise. Petits panneaux bonne direction je continu sur cette piste qui devient de plus en plus chaotique. Hormis le safari que je suis entrain de faire le paysage est superbe je traverse des vallées et gravis des collines boisées entrecoupées de vignes.












Je fini par retrouver du macadam vers les midis, heure de la pose dans ce village où l'eau coule à flot d'une multitude de sources.









Pendant mon repas j'étudie la carte pour ne pas me retrouver dans la situation de ce matin.
Pas de problème cinq cent mètres plus loin je me retrouve dans la même situation, je suis seul heureusement sinon j'imagine le son de la musique que j'aurai entendu. La piste du matin c'était de l'autoroute.














Là il faut que je construise ; à un moment une cascade (oui ca existe en Grèce) a ravinée la piste je suis obligé pour ne pas toucher de combler le trou avec des pierres, il ne faut pas que je loupe mon coup je dois passer avec de l'élan la pente après est au moins à 30% .Premier coup raté pas assez de vitesse il me faut redescendre et reprendre mon élan ca yeeeest !!!! Je suis passé.
Un peu plus loin je croise quatre autres téméraires dans une voiture de loc.les femmes sont a l'arrière les mains devant les yeux. Elles ont raison l'apique est impressionnant, mais s'est beau.

Enfin des vignes la piste devient plus confortable, moins crispé je peu contempler le paysage et m'offrir une petite halte sous un cerisier.









Un monastère en travaux tout est en vrac,












à coté une chapelle à moitié en ruine dedans des boites contenants les os de je ne sais qui. Je continue ma route maintenant que j'en ai une.










La descente est très belle dans une forêt ombragée où coule un petit torrent.











J'amorce mon retour vers Pitagorion . La route est trop belle j'en prends une plus petite qui me conduit dans le village de Platanos,










 Le centre un platane avec des tavernes autour la route passe au milieu des terrasses .











Petite halte, Charmant village l'ombre du platane est accueillantes les terrasses aussi.
La sortie de Platanos est plus difficile en suivant les indications je me retrouve encore sur une piste qui vient d'être raboté par un bulldozer, pas longue je retrouve rapidement la route. Devant moi un car, pas de problème il tourne en direction d'un panneau qui doit être une curiosité je le suis,






 au final un monastère avec des bétonneurs encore au travail ; les échafaudages gâchent un peu l'ensemble.
Après j'ai le choix retourner sur la route ou aller vers un village un peu plus loin avec chapelle marquée sur mon plan, au point où j'en suis j'y vais. Route au fond de la vallée, pas sur le plan j'ai le choix droite ou gauche je me fie à mon instinct ce sera droite.
La route serpente en remontant gentiment une cour d'eau, elle stoppe devant une carrière mais repart derrière, je traverse la carrière et j'y vais.


Belle piste sur les crêtes vue sur toute l'ile, les éoliennes de Pitagorion sont proches, la Turquie en face. Plein de poussière derrière. Je suis sur un terrain militaire la crête est entaillées de cache pour des canons dirigées vers en face.
La descente commence la piste devient moins confortable la vue sur son cheminement me fait pâlir je n'en vois pas la fin elle serpente à flan de montagne et part dans une direction qui n'est pas la mienne.
J'ai pas le choix ou quand j'ai eu le choix je n'ai pas fais le bon. J'assume je tourne vire et ca dure. Je m'imagine en panne au milieu de la pampa .Finalement des maisons sont dans ma direction j'y arrive au grand plaisir ou étonnement des occupants tous militaires je retrouve la route après une barrière ouverte je devais être dans un terrain militaire.
Sur la route la voiture perd un peu de sa poussière je fais mes courses. Et ramène le véhicule au loueur qui en fait le tour .J'ai refait le plein et la poussière est due aux travaux qu'ils font sur la route dans un bled que j'ai traversé tout le monde est content. Samos s'est beau mais il vaut mieux faire du trekking.
Jean arrive départ vers le Sud Patmos.


 

mercredi 16 juin 2010

Arrivée vers Samos.

Le départ des Iles Fournoi se fait sous de bons augures. Un petit vent vient du large .J'ai deux bord à tirer pour après redescendre sur le long de la cote de Samos.

Premier bord pas très bon qui ne me fait pas gagner grand-chose sinon que d'admirer de plus prés les cailloux de Nisi Fimaina. Le deuxième n'est pas mieux ; je change d'avis je vais essayer par le Sud .Vent arrière je m'engage dans l'étroit passage entre Fournoi et Fimaina que j'avais emprunté la veille ,pas large mais avec du fond.J'entre comme dans un entonnoir accélération rapide du vent ,j'ai quinze nœuds vent arrière et le bateau marche à Six nœuds derrière le vent continu régulier .Rien ne sert de batailler il faut partir du bon coté Hum Hum ! Navigation sous le vent des Iles et après sous le vent des sommets de Samos . Pétole en arrivant presque à destination se qui me permet de visiter deux criques avec plage aux pieds de hautes falaises ,jolies endroits. L'arrivée sur Pithagorion se fait rapidement le vent est revenu .Je mouille dans l'avant port .Nouvelle de Jean qui va me rejoindre dans la semaine .Pierrette vois que je suis connecté elle m'appelle on papote. Descente à terre ,la ville est très touristique s'est pas trop ma tasse de thé . Retour à bord avec une salade .

Nuit paisible réveillé à huit heure par les ouvriers d'une barge qui rafistole la digue . descente à terre ballade vers la nouvelle marina pour voir si ? Non elle fonctionne bel équipement douche ,laverie locaux techniques etc. Renseignement sur les hivernages s'est pas donné bof on verra

A suivre.

Les iles Fournoi

Presque toute la nuit le vent a soufflé jamais régulier des rafales ,l'éolienne amplifiant le bruit, le sommeil est en pointillé .

Au matin moment du départ calme plat ,(colère) a bon puisque s'est comme ca j'attendrai son retour . Dés que le soleil monte un peu il revient , pas méchant mais suffisant pour avancer. Je commence à comprendre le fonctionnement d'Eole même principe que les thermiques le soleil chauffe les cailloux le vent vient du large, il passe de l'autre coté la même chose, sauf que le vent change de direction sur la cote sous le vent,il arrive d'en haut sur des cailloux encore chauds .

Bon tout ca me fais bien avancer jusqu'à la cote au vent de l'ile d'en face où il s'est épuisé ,si j'en veux il faut que j'arrive de l'autre coté ,effectivement avec l'aide du moteur passé la pointe de l'ile je commence à retoucher un courant d'air qui s'amplifie au fur et à mesure que je m'engage. Intéressante petite nav.

Les iles Fornoi aux rives très découpées offrant de bons abris , elles sont un désert, quelques habitants résidents qui attendent les deux mois touristique et beaucoup de petites barques de pêche dans un port encombré où je ne cherche même pas à m'installer ,il y a une crique tout proche qui me convient.

L'annexe à l'eau je débarque sur la plage après la sieste obligatoire consécutive à une nuit ventée. Un peu de marche sous le soleil encore chaud .Le village cinquante maisons vingt tavernes la moyenne est respectée. Sur la colline des moulins manchots . Le stress des habitants fait plaisir à les voir soigner leurs douleurs aux terrasses des tavernes . Je fais comme eux.

Le paysage est aride ,le tout donne une impression de calme de bien être dans un endroit où il n'y a rien à faire.Je me pose des questions.

Lendemain départ vers Samos.

Icaria

Arrivée avec le fameux Meltem. Ikaria ou Icaria est une ile qui ressemble à un mille feuille de 1000 mètres de haut désertique ,les villages se trouve dans des failles de cette montagne qui s'explique par le ruissellement des eaux dans les creux qui sont apparemment humides (beaucoup de figuiers).La capitale où je me trouve ,Kirikos un village qui depuis le rivage semble petit mais comme tout est entassés escaliers ,ruelles ,on n'y trouve un peu de tout. Je visite rapidement le port où je n'aurai pas trouvé de place car il est vraiment petit et sans beaucoup de fond. A l'arrêt des bus un bus attend, je me renseigne sur sa destination, le port de l'autre coté de l'ile .Hier j'hésitais sur mon arrivée je me suis fié au guide .Je m'offre la traversée de l'ile en bus, il est onze Heure .le bus part dans cinq minutes.

Le parcours est très beau tout en slalom et en lacets , le paysage est impressionnant, toujours la ville en bas de plus en plus petite, de tant en tant une vue sur le bateau, au loin les iles voisines. Pas de photos les vitres sont fumées. Au sommet l'armée qui garde des futs ? Et la descente aussi raide que la montée pas un seul morceau de plaine ni de plateau. Arrivée au port pas beau du guide Evdhilos tout neuf de béton CE avec rocade en court de construction pour un futur embarcadère de ferrys, une plage en court de bétonnage pour besoin de parking et derrière ce cirque un village tout calme et un port confortable.

Avec comme bonne nouvelle pour mon retour, c'était le seul car de la journée. Le chauffeur me demande d'être présent à 15 heures .Je ne cherche pas à comprendre à 14h 30 je suis présent .Aux environs des quinze heures je vois le chauffeur passer dans une petite voiture il me fait signe qu'il revient. Il me prend en stop. Premier arrêt la pharmacie il en ressort avec trois paquets. Il m'explique qu'il doit prendre le ferry pour Samos à xx heure, en cours de route il s'arrête pour distribuer les médicaments et repart comme une fusée il connait la route .on arrive au point de départ je lui paye sa benzine, merci beaucoup ; Ouf.

Le vent s'est levé de se coté de l'ile il passe au dessus des montagnes en rafales comme d'habitude. Le bateau est là (heureusement) Il a quand même reculé mes repères ont changé. Je me refais un mouillage plus prêt du rivage, avec le vent l'ancre croche bien et la zone est plus calme.

Demain départ vers les iles en face Nisi Femaina et Fournoi .