Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

jeudi 30 août 2018

le Tour de Salamine 2018


Le tour de Salamine.


Après Kitnhos me voilà, revoilà  à Poros 
Avec le pilote automatique qui me lâche dans une rafale quelque chose de cassé au bruit qu’il a fait.




Proche de l’arrivée je calme le jeu et remballe les voiles. Je me rends compte de l’importance du pilote ; il me manque déjà dans la manœuvre.
J’arrive dans le chenal une belle place s’offre à moi. Non je ne la prends pas je reste sur mon idée d’aller mouiller vers la baie des Russes. Il y a du monde normal la météo prévoie du vent et l’endroit est surement le meilleur dans le cas présent, je ne suis pas le seul à le penser.



Mouillage, installation, auscultation du pilote. Le vérin fonctionne normalement, il n’entraine pas le safran, effectivement la mâchoire de l’articulation est desserrée un boulon est cassé. Je démonte la pièce assez facilement j’ai de la chance je peux sortir la partie filetée du boulon cassé. En stock pas de boulon de rechange, il me faudra attendre Lundi.
Je remonte l’ensemble, ca peut fonctionner sur les  trois boulons restant. Me voilà soulagé.
Le vent arrive, la nuit aussi le bateau tient bien. La vie s’organise.
Un petit tour à terre pour un bain de foule et un bout de pain.
Lundi direction le marchand de boulon, il n’a pas celui que je veux, j’en fabrique un avec ce qu’il a en stock. Retour et fin de la réparation.
Je fais du lard, pas beaucoup d’occupations et pourtant !
Le vent se calme je me rapproche de Galata pour remplir la cambuse.









En tête un vieux projet aller voir du coté de Salamine.
Pourquoi pas j‘ai le temps Frédéric arrive dans une dizaine de jours. Il me faut le bon vent ce qui n’est pas le cas actuellement. Tans pis en route je change d’eau on verra bien.
Sortie laborieuse de la baie de Poros, sur un bord je vais vers Kéa d’où je viens de l’autre Métana où je ne veux pas aller. A la découverte je me dirige vers l’endroit le plus fin de la presqu’ile une crique avec un élevage de poissons devant endroit très calme je plante l’ancre et y este la nuit.

Départ vers la suite le cap  est meilleur pas le pied pour aller à Salamine, plus facile pour  le cap Sounion.
Finalement je me retrouve pour mouiller dans une ile inconnue de moi sur Nissis Phléves, pas dur à trouver où c’est interdit dans l’axe de la piste d’atterrissage de l’aéroport d’Athènes où la houle entre la nuit amplifiées par le sillage de tout les cargos et autres qui passe dans le rail de circulation du port du Pirée. Quelle nuit.
Finalement au petit matin dans mon shaker  le vent tourbillonnant  me dit qu’il faut aller finir la nuit ailleurs.


maison en racine d'oliviers et ciment



Mollement je retraverse le rail des cargos en direction de SA LA MI NE  j’y arrive mollement dans un très joli mouillage celui de Peristeri fermé par des hauts fonds et quelques ilots bel endroit pour récupérer de ma folle nuit.
Le frigo est vide voilà un impératif qui me guide et motive il me faut le remplir direction Salamine ville. J’abandonne la voile pour faire parler le moteur plus de vent.



construction originale
L’ile est jolie de ce coté de beaux mouillages, de la verdure tendre, des maisons sans prétentions.

J’aime bien .













Salamine au bout de sa baie, les fonds remontent  dans l’entrée du port. Il ne faut pas trop s’écarter.
Je vois une place entre des chalutiers et m’y dirige  des matelots  me font signent de me mettre à couple, effectivement le chalutier est désarmé les filets à terre  il ne va pas bouger. Ils m’aident à m’amarrer et attendent. Je devine leur attente et me fends de 10€, sourire et ils s’en vont.






La ville est sinistrée économiquement pleins de magasins fermés, triste constatation.
Je parts en repérage il y a un marché aux poissons et à côté un marché aux légumes vu l’heure ils ont fini de ranger leurs étalage ce sera pour demain.
Super market pour ce soir  Jambon salade yaourt. Deux boucheries sont repérer.








La nuit est bonne au matin je fais connaissance d’un Georgien qui a démâter il y a deux mois et qui attend  que l’on lui répare son mat, de se que je comprends dans six mois, il est jeune.
Je parts faire mon plein de victuailles le marché aux poissons Bof rien ne me dit Faire cuire du poisson il fait trop chaud.
Légumes, je me lâche bon approvisionnement. Retour au bateau avec mes emplettes.





Direction boucherie celle que j’avais élue boucherie de mon cœur la veille me déçoit deux côtes de porcs. Direction la concurrence  ils vendent un peu de tout. Le type prépare une commande ca n’en fini pas. Arrive mon tour, mot de passe « filéto de beef » normalement la réponse est « occi »  là j’ai le droit à du « Nai » il me sort une pointe de filet j’en bave. Trois tournedos, ensuite je voudrai faire un rosbif il ne veut pas me vendre la suite du morceau et va me chercher une longe de bœuf  il coupe et me sort le filet du milieu du miel.



Ce n’est pas sérieux, mais je peux repartir j’ai quelques jours sans crainte avant d’attaquer un jeun.
Sur le quai je suis hélé par mon Georgien les égyptiens du chalutier lui ont filé une caisse de sardine, j’ai le droit à mon kilo.
Bon je ne repartirai que demain après avoir acheter du pain frais. Il faut s’organiser.
Repas de sardines j’expérimente une recette étêté les bêtes et leur retirer l’arrête il ne reste que les filets que je fais frire, c’est bon avec du citron et une bonne sieste.





La suite départ à l’aube de l’après midi suite de mon tour toujours au moteur je pourrai mettre les voiles mais j’ai la flemme.
J’arrive dans la partie industrielle rien de spécial à dire des images de bateaux en attente d’avenir.











La casse militaire, puis les grands chantiers.
Le terminal du Pirée.










Le mouillage du guide ne m’inspire pas confiance au milieu des carcasses de bateaux épaves.













Je me replie sur le terminal des ferries qui font la liaison  de Salamine avec le continent. Ronronnement incessant.












Son et lumière j’ai bien aimé.














Fin de mon tour de Salamine je contourne l’île direction Korfos  














difficile de trouver le vent mais il arrive pour me faire faire une belle nav jusqu’ici où je fini mon rosbif.
Bon appétit.


Album Salamine 2018

vendredi 17 août 2018

Toujours prêt.






Bientôt prêt pour l’apéro. Ce soir punch Grec genre de planteur sans sucre de canne sans rhum remplacé par de l’Ouzo. C’est bon ; pour ceux qui n’aime pas l’eau.
Je commence ma prose, ca c’est sur ; l’arrivée est incertaine. Allez je me lance.






Il y a belle lurette que nous avons Andréa et moi quitté Eftratos.
Une navigation mollassonne nous projetée dans le mouillage mythique des Sporades du Nord.
Planitis sur Quiria Panagia. Adieu la solitude il y en a des bateaux.










Pas de chichi; pour une nuit je mouille dans la meute à l’écart tout de même des exploits imprévisibles d’un yachtman audacieux.
Bonne idée dans la nuit l’orage arrive, l’endroit idyllique le devient moins.
Matins Bleus à bien résisté sur 60m de chaîne.

Un tour de l’ile en passant devant le monastère et direction Allonissos.




Skopélos n’est pas loin mon équipage sent l’écurie et devient nerveux.
Je ne m’attarde pas au petit matin après avoir fait un mouillage et un avitaillement à Patitiri  direction Skopélos, traversée venteuse entre les iles. Une halte à Limonaria pour laisser passer le vent et direction le terminus Elios. Une belle place au quai que je vais occuper sous les regards cons cul pissants des autres bateaux, la seule place en long.





Pascal doit me rejoindre. Mon plan de navigation ayant changé son arrivée est un peu plus compliquée, sauf qu’il n’a pas réservé le bus pour le flydolphin. Donc un jour de retard.
A peine arrivée, je suis venu le chercher à Loutraki et l’on est parti.











Les prévisions météos laissent peu de temps pour passer le Sénon kéffiro ou Cavo d’Oro dans de bonnes conditions.
Nous arrivons à Skantouza à la nuit dans le superbe mouillage qu’il découvre à la lampe électrique.









Pour en repartir tôt, afin d’arriver à Skyros dans les bonnes heures que nous laisse la météo.
23 € de port payé sans regrets devant l’accueil de ceux qui le gèrent.
Faut pas trainer effectivement la nav a été un peu musclée, les vagues n’étant pas coopératives.
Une nuit au mouillage à Basti  sur Andros 30nds dans les rafales de quoi ne pas dormir.








Au matin accostage sur le quai extérieur l’intérieur n’étant pas praticable.
Et la fête à commencée  mettant un terme à la croisière de Pascal.
On s’habitue à tout je crois ;avec 30 nds en rafales je n’arrivais pas dormir, maintenant avec 50 et plus j’y arrive, mal mais j’y arrive.
Le bateau est saucissonné au quai, le vent nous écarte. 3 amarres à l’avant avec amortisseur, gardes doublées et trois pointes à l’arrière dont une à quand même pétée.









Le beau temps est revenu Pascal à pris le ferry moi un jour plus tard je suis parti vers Kéa la nav un peu rude tout de même, se calmant vers l’arrivée.
Un nouveau mouillage pour moi sous les cap Spati, très bien.
Direction Skytnos avec un monde incroyable  dans les mouillages de Méricha.
Voilà j’y suis arrivé en un punch.
Demain direction le Péloponnèse In chat là.

lundi 13 août 2018

Eftratos 2018

Le meltem nouveau est arrivé tardivement.

Avant.Curieux je suis allé voir les travaux portuaire  D'Estratos petite chiure de mouche au milieu de l'Egée.
Effectivement pour une population de 250 Habitants l'europe s'est surpassée. Un magnifique port a vu le jour 19 millions d'Euros de béton a été coulé.
Le Blue star Ferry peut y faire escale  1/4 d'heure par semaine.








Le ferry traditionnel qui fait minuscule dans ce nouvel environnement doit lui céder son quai pour l'occasion.














Et pour les bateaux de passages rien de changé. Trois minuscules places dans le port de pêche en bout de quai pour petit tirant d'eau.









Avec autorisation j'ai pu mettre Matins Bleus le long du nouveau quai, installation entre deux immenses amortisseurs.
Blue star est venu dans la nuit sans bruit il a fait sa manœuvre et est reparti.
Autrement l'ile est bien pourvue. Des trois cents habitants il y a des profs ,des popes, des coast guards, de la police ,une poste, une banque, un poste de secours avec médecins et ambulanciers,un musée, surement quelqu'un qui s'occupe de la centrale électrique, un autre du téléphone ,une mairie des employés municipaux, quelques bergers et quelques pêcheurs pour alimenter les tavernes.
Soixante dix milles euros par personne ca vaut le coup quand même.
J'espère que des navires de guerres ni feront jamais escale.

Je suis venu, j'ai vu, convaincu je suis reparti.