Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 21 septembre 2010

Néa Marina à Kalkis

Le vent est là 15 nœuds du plaisir pour remonter vers le Nord par le chenal d'Evia. Beaucoup de cargos entre Evia et Andros la route de la Turquie et mer Noire.

Puisque l'an passé j'ai fait halte sur le continent cette année je vais varier donc Néa Marina qui comme son nom l'indique n'est pas une marina ,mais un quai devant un village avec beaucoup de barques de pêche au mouillage, l'endroit n'est pas rébarbatif mais tant à faire un mouillage autant dans un endroit calme. Une petite anse fera mon affaire devant une plage. Bingo la cabane sur la plage s'anime avec l'extinction du soleil avec de la country music en karaoké. J'aime bien et puis ca change ,être bercé au son d'un cheval au pas.

Au petit matin l'éolienne est en action du vent arrive. Un pêcheur vient me tirer de mes rêves il passe à coté du bateau en criant quelque chose que je ne comprends pas. Je me lève en sursaut croyant à une catastrophe imminente .mais rien de spécial le ciel est plombé il y a du vent. Grasse mat'  il faut que je récupère de ma traversée du Far West nocturne.

Enfin départ pour la suite le plus au Nord possible en fonction du vent. Intéressant le long de la cote des rafales qui arrivent et qui se calment à un ou deux milles en se transformant en vent régulier .je les vois venir ,je reste dans leurs limites quand je manque de puissance dans les voiles je m'en approche, petit jeu qui fini par me faire perdre le bon cap pour passer entre un ilot et la pointe de Nissi Elaphi par sécurité je m'écarte une fois Nisso akio passé je reprend ma route le vent est régulier pré bon plein bien réglé le bateau suit le vent pas besoin du pilote et il se débrouille très bien me ramenant sur une trajectoire plus que souhaitable .Il laisse Vrac Dispa à bâbord se que je n'osais espérer et se faufile entre vrac Levskasia et le cap Marina sans aucune intervention de ma part.

Un vrai rêve ; bon ca ne peut pas durer, plus de vent, j'attends rien, j'attends toujours, rien moteur.

Ca revient et ca repart un tout petit rien , en Claudette je passe ma vie dans la descente entre l'enrouleur de Génois et le contact du moteur. Finalement le vent revient dans l'approche d'Oropos ,endroit où l'on m'a signalé un, deux finalement trois chantiers pour hivernage. Je vois les mats à terre mais je vois la carte et le sondeur il n'y a pas beaucoup de fond. En plus des ailes je ne sais pas comment ca s'appel et des planches à voiles ,beaucoup de choses à gérer. J'affale tout et poursuit au moteur.je devient une cible pour les champions de la glisse qui viennent me frôler. Enfin je contourne une pointe devant un chantier une plage .je mouille.

L'annexe a l'eau ,le moteur dessus avec appréhensions il y a longtemps qu'il n'a pas servi et le plein avec la fin du bidon.

Direction la plage il démarre du premier coup pour caler à trois mètres du bord. Visite du chantier un employé, téléphone au patron rendez vous pour le lendemain. Retour à la rame avec la hantise de rater le bateau ; il y a du vent.

Nuit paisible réveil par le patron venu en hors bord, il me demande de mettre le moteur en marche je lui demande pourquoi il me fait signe vers la plage ils ont installé tout le matériel pour me tirer au sec. Incompréhensions mutuelles salutations distinguées , milles excuses etc.….. Rendez vous pour dans deux mois.

Départ vers Kalkis cul au ponton en douceur et en solo.Place abrité de tout les vents.

Hésitations car l'endroit est vraiment bien abrité et si je bloquais le bateau ici, l'idée murie dans ma tête seul hic pas d'eau pas d'électricité. Difficile de vivre à bord dans ces conditions.

Un bateau Français arrive on sympathise d'autant qu'ils sont de Linas ancien garage sur la N20 loué à un marchand de pierres.

Ils vont hiverner dans le coin aussi.

Les coast guards me donnent l'autorisation de me mettre à un endroit encore plus abrité devant leur bateau pour moi c'est le pied qui me permet de faire un tour à Skopélos pour revoir Andy.

Par contre quelle galère pour rejoindre Agios Konstantinos terminal des ferries.

Ici à Kalkis pas de touristes ou peu la station des bus inconnue celle des "boooas" est connue en dehors de la ville .Au guichet pas d'horaires que du verbales les boooas pour Agios konstantinos " Nine au clock et FOR au clock"

For au cloc y faut se lever de bonheur mais c'est celui là qu'il me faut le ferry est à 10 au clock celui de Neuf pas good.

Réservation du ferry sur internet la carte bleue fonctionne j'ai mon ticket.

For au clock à la station des "boooas" tout close sauf le veilleur de nuit qui vient voir se que je veux .Je lui explique ,il ne comprend pas réveil un type entrain de dormir dans une voiture.

Il revient: "pas bus for au clock todays morning for au clock afternoon."

Quoi ! au guichet ils m'ont dit for au clock.

Maintenant je me retrouve à quatre heure du matin dans une station ou mon bus part à seize heure avec une réservation dans un ferry pour dix heure à cent cinquante kilomètres de là.

Un peu de stoppe au carrefour personne ne s'arrête je suis à coté d'un campement d'Albanais. Un car se pointe à la station peut être mon bus qui aurai du retard. Non celui la il va à Athènes .Je vois bien que tout le monde essaye de trouver une solution pour moi. Mais vu mes compétences linguistique ils ne préfèrent pas m'embarquer dans une aventure que je ne pourrai pas dominer de ce que je comprends le bus pour Athènes peut me laisser à un péage sur l'autoroute .Où il me restera qu'a prendre un des nombreux bus qui remontent vers Thessalonique et passent par Agios Konstantinos. La discussion est animée .Première difficulté comment je vais reconnaitre un bus pour Thessalonique dans l'alphabet du pays à une barrière de péage la nuit.

Un taxi passe il y en a un qui l'arrête ca discute enfin pour 70 euros il veut bien m'emmener; cher , mais je n'ai pas trop le choix ou perdre mon ticket de ferry.

Ok. Et vas y l'autoroute défile, en court de route il téléphone a un pote qui parle Français il me le passe l'autre modifie la couleur s'est plus 70 mais 120 Euros je ne suis pas d'accord discussion on est en pleine Pampas pas une lumière à l'horizon piégé j'accepte.

Le compteur tourne finalement à l'arrivée il me demande 160euros .Au point ou j'en suis , en avance sur l'horaire ,je lui demander d'aller à la police directement parce que je n'ai pas l'intention de lui donner se qu'il réclame on fait encore une vingtaine de Kms pour finir par tomber sur le poste de police.

Il explique son cas j'explique le mien le policier me demande combien je veux payer .Le compteur a débiter le tarif officiel, il ne m'a pas volé mais on avait conclu à un forfait au départ de 70 € qui a été modifier à 120 € donc je paye 120 et qu'il me ramène au quai du ferry.

Tout le monde est d'accord au quai du ferry il essaye de me demander 10€ pour le péage .Ma réponse est simple « Police » il me rend la monnaie.

Je récupère mon sac et perds mon téléphone dans le taxi.

Difficile de le récupérer.

Le ferry est à l'heure deux heures pour faire se que je fais en trois jours.

Retrouvailles à Glossa séjour agréable en ménageant nos sensibilités et différences. L'hiver s'annonce paisible d'autant que matins bleus sera au sec.

Mi Septembre retour vers Matins Bleus en passant par Volos et les cars Ktel bien briffé par Kiriakos avec grand papier à remettre au chauffeur. Tout juste si je n'ai pas une pancarte autour du cou écrite en cyrillique ,en majuscules d'imprimerie et sur le recto en phonétique pour moi.

Le bus pour Athènes avec demande d'arrêt au péage de Chimatari en grec KAPTAMANHE et encore autre chose dans l'alphabet du pays. Le bus s'arrête pour moi .

Reste qu'à trouver la station du suivant ; trou dans le grillage de l'autoroute une taverne il me faut traverser l'autoroute par un tunnel coupe gorge ; de l'autre coté un guichetier je lui demande.

C'est ici il suffit d'arrêter le bon bus.

Problème d'alphabet encore, une jeune fille arrive je lui demande pour Kalkis elle me confirme que s'est ici.

Au loin un bus arrive je me mets en position, il stoppe au péage la fille me fait signe que c'est bon pour moi je fais signe au chauffeur qui vient se ranger sur le bas coté et en route pour kalkis.

Je retrouve le bateau.

Reste plus qu'à prendre des décisions pour la suite rester de ce coté du pont ou remonter pendant que les beaux jours sont encore là. Difficile

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