Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

vendredi 17 juin 2016

Roucoucou Palomita. Metana 2016

 Roucoucou Palomita.


Çà fait un an qu’elle a débarquée à Skopélos, présentée par des amis communs, elle a envie de découvrir la voile.
« Ok, je serai à Poros en Juin de l’année prochaine », les paroles sont dites, d’ici là de l’eau passera sous les ponts.
« Coucou ici Palomita je peux venir ? Je peux arriver le 1 ère  Juin pour un mois ou pour jusqu’au quinze suivant des projets en cours».
« Tu viens quand tu veux pour le temps que tu veux »
Quelques Blablas sur Skype plus loin pour finaliser son arrivée ; elle débarque du ferry pour changer de bord et s’installer sur Matins Bleus.
Oh ! Qu’il est beau ! Oh qu’il est grand ! Oh qu’il est confortable ! C’est de Matins Bleus qu’elle parle.
Une cargaison de bonne humeur branchée sur des piles vient d’envahir le bateau.





Départ de Poros elle à la barre, moi au guindeau, j’ai pitié de ses ongles manucurés.
Elle me fait un sans faute pour sa première prestation. C’est bizarre, aurais je expliqué clairement la manœuvre ou  a-t-elle des dons.
Premier mouillage pour la pause casse croûte
. Ah ouais ! Elle suit et met en œuvre les signes que je lui fais pour venir et s’arrêter sur la zone de sable choisie. Bravo, Palomita.





Accostage à Métana cul au quai, je mis reprend à deux fois pour y arriver, j’aurai p’être dû la laisser faire. Mon moi et mes galons en auraient pris un coup.












Baignade dans les eaux soufrées, elle rencontre des compatriotes dans le jus qui lui indique une 
source radioactive d’eau  chaude  bonne pour tout.
Balade dans la ville sinistrée depuis que les soins thermaux ne sont plus pris en compte par la sécu Grecque.








Programme du lendemain bien fourni, avec ordre méthodique sur le choix du premier bain, ce sera la radioactivité en premier, le soufre en deuxième simplement parce que sur le chemin du retour il y a les douches du port pour le rinçage.









Départ vers Aigine, un petit vent prometteur puis comme d’habitude plus rien sauf pour l’entrée du port. Port complet, une place entre des bateaux de pêches nous tend ses anneaux, coup de chance le bateau attitré est parti pour un mois.











Un tour dans la ville, une bière en taverne, je reçois un cours sur le breuvage .J’apprends les subtilités, je n’ai jamais cherché le parfum d’une bière, elle m’en parle comme d’un bon vin.
Nous tombons en arrêt devant un étalage de collier canin. Nous faisons un théâtre devant les yeux médusés  de la vendeuse, après bien des essais, je me fends d’un collier serti de diamants avec une petite clochette pour 3€50.  Quel bonheur de voir la vendeuse quand je passe au cou de Palomita l’engin.

Music et bière en soirée j’ai une soif d’apprendre.
Visite du temple d’Athéna en bus, les vieux cailloux ce n’est pas sa tasse de thé.




Départ vers un mouillage proche, l’endroit est joli, en fin de nuit la houle rentre, les voisins fuient, je réveille l’équipage direction plus prêt de la plage où la houle nous laisse continuer la nuit calmement.









Direction un autre mouillage celui  de Dorousa peu de vent pour y arrivé, beaucoup de bateaux, changement de plans, direction le petit coin de paradis découvert sous le volcan de Métana.
Bonne pioche, personne. Nuit paisible.
















Départ tardif vers Paléo Epidaure puisse que le vent  nous y pousse. Le port est complètement envahi par des flottilles, mouillage en face, l’annexe va servir enfin pour débarquer.
Une fois à terre, grande question, on a besoin de quoi ?









On s’entaverne  devant un ouzo pour changer.


















Départ vers Poros très belle navigation, mouillage dans la baie des Russes, apéro bucolique sur l’ilot.
Retour sur le quai de Poros pour parer un coup de vent et faire des vivres .L’ancre a mal crochée heureusement il y a une pendille sur une bouée je mis installe et porte un bout sur le ponton.



Lendemain départ. Manœuvre compliquée par le vent, l’ancre à sortir sans quelle ne se prenne dans la chaine mère, l’arguer la pendille, le bout au ponton à été récupéré. Explications, recommandations etc.…. En route pour une sortie rock and roll, Palomita à la barre a tout compris, sauf le dosage de l’accélérateur, Matins Bleus sort de son trou comme une fusée, l’ancre doit planer sinon les bateaux voisins auraient voulu nous suivre. Sainte Palomita de Tangon veille sur nous.



En route pour la grande traversée vers Khitnos, Matins Bleus marche bien malgré les vagues assez fortes. Palomita veut voir sur la carte où l’on est. La lecture doit l’impressionner, le petit dej prend sa liberté dans un feu d’artifice jamais vu, la pression est telle que ca ressort par le haut des lunettes.
Elle veut continuer la route, je prends la décision d’aller se mettre derrière Ydra et de se faire un mouillage au Sud. Les vagues se calment. 












Le mouillage très joli.













Spetsé nous accueil l même place que la fois précédente.
















Direction le Sud d’Ydra à nouveau, mais comme le vent semble vouloir nous pousser mollement vers notre destination loupée l’option grand large est choisie, longue et laborieuse.
Un thon s’invite à bord, grande surprise il y a tellement longtemps que je n’attrape plus rien. Prévision de recettes variées, finalement une grande partie finira en conserve.
Serifos est atteint  au matin .Nouvelle marina avec des prises en 380v pas encore en service.





Palomita perd le sourire, elle à des envies de destinations non prévues, comme elle a dans sa poche un billet d’avion pour le quinze autant revenir à ses premiers projets. Je retrouve ma tanière.










Ballade vers la chora, lorsque j’étais venu j’avais repéré un sentier à flanc de montagne l’occasion de le suivre met donnée.














Heureusement que je suis seul. Arrivée au col je prends un sentier aventure et quitte celui que je suivais. 











Mon idée est simple suivre le coté de la montagne qui domine le port, 











j’ai repéré une chapelle, il doit y avoir un chemin. Ben !non.
Les cultures en gradins sont abandonnées depuis bien longtemps, les seules végétations des épineux qui me lacèrent les jambes, je suis obligé de marcher de rocher en rocher comme une chèvre  ou plutôt comme un vieux bouc  Autrement  la vue est belle.








Je n’en fini pas de descendre au jugé, je suis obligé de rebrousser chemin à maintes reprises. Dans un creux je tombe sur un mûrier je m’en fais mon repas, j’ai les mains rouge comme si j’avais égorgé quelqu’un, le visage doit être dans le même état. 






Finalement  je fini le parcours devant une bière à quelques pas du bateau.







Maintenant je suis à Vatty sur Sifnos. Après mettre pris un bout dans l’hélice ce matin. La routine.


Roucoucou Palomita

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